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Darkman est un film sans prétention mais pourtant soigné et très bien réalisé. Il y a également un bon casting en tête duquel se trouve un Liam Neeson assez convaincant. Et enfin, Danny Elfman colore parfaitement cet univers. D'ailleurs, le lien avec sa musique des deux premiers Spider-man, toujours du même réalisateur, est assez évident. Je ne peux m'empêcher aussi de comparer ce film avec une jolie petite boîte remplie de bons petits chocolats pour un petit moment gourmand. Ça se savoure et ça s'apprécie sans non plus être un festin de roi. Et je crois qu'il n'y avait pas d'autre objectif en fin de compte dans la tête de Sam Raimi.
«
spoiler:
Je suis tout le monde – et personne. Partout – et nulle part. Appelez-moi... Darkman.
»
Né de l'imagination de Sam Raimi sous la forme d'une nouvelle, avant de développer un scénario pour le grand écran, ‘Darkman’ est un film de super-héros sombre, psychologique et palpitant.
Il narre l’histoire de Peyton Westlake, spoiler: un brillant scientifique attaqué et défiguré par la mafia qui gangrène sa ville. Après avoir traversé l’enfer, il survit et tente de retrouver Julie, sa douce compagne qui partageait sa vie, et avec qui il projetait de se marier et de fonder une famille
.
Réalisant qu’il ne spoiler: pourra plus retrouver l’équilibre qu’ils avaient créé à cause de sa condition et de la corruption et du crime omniprésents, il devient un Chevalier Noir afin de combattre les vrais « monstres » : « Je suis tout le monde – et personne. Partout – et nulle part. Appelez-moi... Darkman.
»
Outre les superbes mouvements de caméra de Sam Raimi et les performances de Liam Neeson dans le rôle du Dr. Peyton Westlake/Darkman, de Frances McDormand dans le rôle de Julie Hastings, ainsi que de celles de l’ensemble des rôles secondaires et des figurants, ‘Darkman’ bénéficie également de l’une des meilleures bandes originales composées par Danny Elfman.
4.7/5
»
Né de l'imagination de Sam Raimi sous la forme d'une nouvelle, avant de développer un scénario pour le grand écran, ‘Darkman’ est un film de super-héros sombre, psychologique et palpitant.
Il narre l’histoire de Peyton Westlake, spoiler: un brillant scientifique attaqué et défiguré par la mafia qui gangrène sa ville. Après avoir traversé l’enfer, il survit et tente de retrouver Julie, sa douce compagne qui partageait sa vie, et avec qui il projetait de se marier et de fonder une famille
.
Réalisant qu’il ne spoiler: pourra plus retrouver l’équilibre qu’ils avaient créé à cause de sa condition et de la corruption et du crime omniprésents, il devient un Chevalier Noir afin de combattre les vrais « monstres » : « Je suis tout le monde – et personne. Partout – et nulle part. Appelez-moi... Darkman.
»
Outre les superbes mouvements de caméra de Sam Raimi et les performances de Liam Neeson dans le rôle du Dr. Peyton Westlake/Darkman, de Frances McDormand dans le rôle de Julie Hastings, ainsi que de celles de l’ensemble des rôles secondaires et des figurants, ‘Darkman’ bénéficie également de l’une des meilleures bandes originales composées par Danny Elfman.
4.7/5
Darkman reprend un script répété du cinéma (fortement inspiré de La Mouche, repris par Sam Raimi pour son Dr Octopus dans Spiderman 2...), à savoir un scientifique qui devient un monstre dans une sorte de punition de ses expériences contre-natures. Sam Raimi propose une mise en scène excellente bien entendu, et Liam Neeson tient un des ses meilleurs rôles, pas évident à jouer. Le récit est prenant bien que peu innovant et je met des réserves sur la scène finale qui en fait un peu trop, malgré une conclusion moins attendue que les blockbusters classiques.
Un comic-book dark et trash, visuellement un peu daté, mais toujours aussi délirant et divertissant. 3,25
La curiosité vient des noms associés à ce film, Liam Neeson, France McDormand, il faut dire que leur carrière a pris un tout autre chemin depuis, mais le nom qu'il faut retenir c'est Sam Raimi.
Car déjà, dans ce film il montre les prémices de ce que sera son Spiderman. Il n'a pas beaucoup de films à son actif, et déjà, les studios lui font confiance pour ce film grand public, alors que lui, n'a proposé jusqu'à maintenant que des films bien glauques pour publics avertis et avec des budget microscopique.
Le thème musical choisi dans ce film, sonne juste pour un film de superhéros de ces années 90, mais qu'est-ce qu'il sonne faux aujourd'hui.
Il faut saluer le respect du style comics, et sans les effets spéciaux d'aujourd'hui, un petit tour de force pour le maquillages et les effets vignettes de BD.
Le film a un peu vieilli, Neeson parait presque juvénile, l'intrigue n'est pas des plus travaillé, mais il n'en faut pas plus pour ce divertissement.
Car déjà, dans ce film il montre les prémices de ce que sera son Spiderman. Il n'a pas beaucoup de films à son actif, et déjà, les studios lui font confiance pour ce film grand public, alors que lui, n'a proposé jusqu'à maintenant que des films bien glauques pour publics avertis et avec des budget microscopique.
Le thème musical choisi dans ce film, sonne juste pour un film de superhéros de ces années 90, mais qu'est-ce qu'il sonne faux aujourd'hui.
Il faut saluer le respect du style comics, et sans les effets spéciaux d'aujourd'hui, un petit tour de force pour le maquillages et les effets vignettes de BD.
Le film a un peu vieilli, Neeson parait presque juvénile, l'intrigue n'est pas des plus travaillé, mais il n'en faut pas plus pour ce divertissement.
On peut féliciter le choix du réalisateur qui a voulu sortir des sentiers battus avec un super-héros plus sombre ainsi que des méchants sans scrupules et sadiques. Les personnages dégagent un certain charisme mais l'histoire n'est pas très intéressante, elle manque de subtilités.
La technicité des effets spéciaux est quant elle plutôt bien réalisés, mais ils ont étrangement mal réussi un fond vert qui paraissait pas si compliqué.
Je pense que ce film était une très bonne introduction pour un deuxième film.
La technicité des effets spéciaux est quant elle plutôt bien réalisés, mais ils ont étrangement mal réussi un fond vert qui paraissait pas si compliqué.
Je pense que ce film était une très bonne introduction pour un deuxième film.
Artriste
Film fantastique réalisé par Sam Raimi, Darkman n'est malheureusement pas à la hauteur des attentes et s'avère être assez moyen. L'histoire nous fait suivre un généticien vivant heureux avec sa petite amie qu'il souhaite épouser. Seulement, l'homme va être victime d'un massacre dans lequel il va être laissé pour mort. En réalité Peyton survit en étant défiguré et va grâce à ses travaux retrouver un visage avec lequel il va assouvir sa vengeance. Ce scénario alléchant sur le papier n'est hélas pas à la hauteur dans les faits. Cela met du temps à démarrer alors que cette aventure ne dure qu'une heure et demie. Mais surtout une fois l'action en place ce n'est pas plus prenant pour autant. La faute à des personnages très peu poussés qui ne véhiculent pas grand chose hormis Peyton pour qui on ressent de l'empathie. Le casting mettant en avant Liam Neeson et Frances McDormand ne prend pas. La relation entre les deux est assez plate. Et ce ne sont pas les autres rôles qui vont apporter de l’intérêt. Les antagonistes n'ont aucun charisme et on oubliera vite leurs visages. Tout ce beau monde balance des répliques sans saveur. Si l'ensemble à du mal à fonctionner c'est en grande partie dû à son ton entre sérieux et légèreté, qui du coup reste en surface. On ressent cet aspect à travers la réalisation de Sam Raimi qui est clairement la plus grande force du long-métrage. Celle-ci est créative et délurée, donnant un rendu atypique plein de personnalité. Mais malgré sa qualité elle ne parvient pas à faire décoller ce récit à cause d'un univers et d'une ambiance juste survolée. Dommage car la b.o. signée Danny Elfman qui accompagne l'action est également appréciable. Reste une fin correcte venant mettre un terme à ce Darkman un peu terne.
ConFucAmuS
Douze ans avant que Spider-Man régénère les conventions du film super-héroïque et affole les compteurs, Sam Raimi (gros fan de comics) s'était déjà essayé au genre. Au départ envisagé comme une relecture contemporaine de The Shadow ou Batman, le projet va muter en pure création originale. Quatre scénaristes apporteront leur contribution afin de donner naissance à Darkman, le but étant de surfer sur le triomphe du Batman tout en se démarquant de l'univers rétro-noir proposé par Tim Burton. La tâche n'est pas facile, mais Raimi a démontré qu'il n'avait pas froid aux yeux quand il s'agit d'exploser les codes (coucou Evil Dead). Sans devenir le modèle espéré, la tentative débouche sur un prototype, par définition spécial et boiteux.
Sur le plan narratif, l'essai ne manque ni de personnalité ni d'entrain. Conçu comme une origin story, le long-métrage condense pourtant toutes les thématiques inhérentes aux justiciers (rapport identitaire trouble, vigilantisme,...) en 1h36. Cela implique d'aller à toute vitesse, mais la grande fluidité se cale sur le rythme de lecture d'un comic-book. Raimi dépouille l'intrigue jusqu'à ne garder que le strict nécessaire. Bien sûr, cela présente l'avantage de ne jamais ennuyer et d'apporter un peu de fraicheur (nouveau super-héros, nouvelles aptitudes, nouveaux gadgets). Et aussi de gros inconvénients, le déroulé s'accommode d'une poignée d'ellipses bizarroïdes et souffre de grosses tares techniques. Darkman ne se pose aucune entrave sur le spectaculaire, or les moyens ne sont pas encore adéquats.
Encore la première partie y va mollo sur les effets spéciaux, jouant plus la carte du délire assez (ré)créatif avec un sbire cul-de-jatte, le méchant au coupe-cigare ou le saccage du laboratoire. Mais après une demi-heure, le film devient visuellement affreux, parsemés de vilaines incrustations, d'effets de transparence archaïques ou de matte-painting (peintures sur cache) détectables au premier coup d'œil. Sam Raimi est mieux inspiré sur les angles de caméras et la pyrotechnie en réel, quoique le gros coup de vieux est incontestable. La gestion des environnements manque d'homogénéité entre les décors urbains et l'esthétique néo-brutaliste hérité du Robocop de Paul Verhoeven. Aux compositions, Danny Elfman passe en mode photocopie et recycle beaucoup de son travail chez Batman. Précurseur et pourtant anachronique.
La nature inconstante de Darkman lui donne malgré tout une cote de sympathie. La générosité de Raimi y est pour beaucoup évidemment, avec l'irruption de purs moments de screwball comedy (la porte-tambour) et d'humour noir avec un jeu de masque repris à l'identique dans Mission : Impossible 2. Le casting prend plaisir à l'aventure, merci donc à Liam Neeson, Larry Drake et Frances McDormand qui infuse beaucoup d'humanité à leurs personnages. Une première incursion qui pose pas mal de graines qui arriveront à floraison dans Spider-Man, mieux dosé et infiniment plus abouti techniquement. Ce qui rend l'essai toujours intéressant rétrospectivement.
Sur le plan narratif, l'essai ne manque ni de personnalité ni d'entrain. Conçu comme une origin story, le long-métrage condense pourtant toutes les thématiques inhérentes aux justiciers (rapport identitaire trouble, vigilantisme,...) en 1h36. Cela implique d'aller à toute vitesse, mais la grande fluidité se cale sur le rythme de lecture d'un comic-book. Raimi dépouille l'intrigue jusqu'à ne garder que le strict nécessaire. Bien sûr, cela présente l'avantage de ne jamais ennuyer et d'apporter un peu de fraicheur (nouveau super-héros, nouvelles aptitudes, nouveaux gadgets). Et aussi de gros inconvénients, le déroulé s'accommode d'une poignée d'ellipses bizarroïdes et souffre de grosses tares techniques. Darkman ne se pose aucune entrave sur le spectaculaire, or les moyens ne sont pas encore adéquats.
Encore la première partie y va mollo sur les effets spéciaux, jouant plus la carte du délire assez (ré)créatif avec un sbire cul-de-jatte, le méchant au coupe-cigare ou le saccage du laboratoire. Mais après une demi-heure, le film devient visuellement affreux, parsemés de vilaines incrustations, d'effets de transparence archaïques ou de matte-painting (peintures sur cache) détectables au premier coup d'œil. Sam Raimi est mieux inspiré sur les angles de caméras et la pyrotechnie en réel, quoique le gros coup de vieux est incontestable. La gestion des environnements manque d'homogénéité entre les décors urbains et l'esthétique néo-brutaliste hérité du Robocop de Paul Verhoeven. Aux compositions, Danny Elfman passe en mode photocopie et recycle beaucoup de son travail chez Batman. Précurseur et pourtant anachronique.
La nature inconstante de Darkman lui donne malgré tout une cote de sympathie. La générosité de Raimi y est pour beaucoup évidemment, avec l'irruption de purs moments de screwball comedy (la porte-tambour) et d'humour noir avec un jeu de masque repris à l'identique dans Mission : Impossible 2. Le casting prend plaisir à l'aventure, merci donc à Liam Neeson, Larry Drake et Frances McDormand qui infuse beaucoup d'humanité à leurs personnages. Une première incursion qui pose pas mal de graines qui arriveront à floraison dans Spider-Man, mieux dosé et infiniment plus abouti techniquement. Ce qui rend l'essai toujours intéressant rétrospectivement.
Un film à l'univers DC Comics qui fait irresistiblement penser à celui de Gottham. On est vraiment dans une ambiance comics, rigolote, vaguement déjantée, sombre par moments ! Ca change joyeusement des super heros Marvel. Liam Neeson, tout jeunot meme si il avait dejà 10 ans de carrière au compteur, est bon en heros vengeur défiguré mais la palme revient à Larry Drake, parfait en chef des méchants, avec son physique singulier ! Un très bon divertissement. 3.5 / 5
Shawn777
Entre les deux derniers "Evil Dead", Sam Raimi réalisa en 1990 un film qui le fait un peu sortir de sa zone de confort, mais pas trop ! Effectivement, malgré le côté anti-héros, on y retrouve les thèmes phares du réalisateur, à savoir un petit côté horrifique, un petit côté gore, un humour noir assez marqué par moments et puis une mise en scène très marquée. Mais, même si j'apprécie beaucoup le réalisateur, je n'ai pas accroché à celui-ci ! C'est donc l'histoire de Peyton, un chercheur en peau synthétique, qui se fait presque tuer brûler vif par de méchants hommes de main au service d'un entrepreneur douteux. Comme se faire brûler vif, ça met Peyton très en colère quand même, il se met en quête de vengeance sous les traits de Darkman. Le synopsis n'est franchement pas trop mal, il rappelle beaucoup des œuvres plus sombres telles que "The Crow" (même si les films sont sortis après "Darkman", les comics sont parus en 1989), mais malheureusement, je trouve l'ensemble assez mal géré. Dû au style un peu touche-à-tout du réalisateur, on ne sait finalement pas vraiment sur quel pied danser. On a l'impression que le studio souhaite faire une œuvre sombre et sérieuse alors que le réalisateur souhaite la détourner par moment vers la comédie noire, voire même quelques fois horrifique. Même dans sa mise-en-scène, nous passons de quelque chose de très stylisé et très beau à des plans et des scènes très cartoonesques, à l'image (il réutilise par ailleurs quelques mêmes effets qui rappellent fortement la trilogie) de "Evil Dead 2", ce qui est très dommage car cela nous sort du film, enfin c'est en tout cas l’impression que cela m'a donné. Si j'ai donc accroché à toute la première partie du film, j'ai eu du mal à rester concentrer dans la dernière, tous ces effets ne collant pas vraiment à l'ambiance générale du film ni à l'univers se voulant au départ très sombre et sérieux. De plus, étant donné que cette quête de vengeance n'est pas vraiment originale, assumer le côté sombre et torturé à fond aurait été bien plus souhaitable. En ce qui concerne le casting, nous pouvons retenir Liam Neeson, Frances McDormand et Larry Drake qui jouent très bien ! "Darkman" est donc un film qui reste dans l'ensemble sympathique mais qui possède néanmoins quelques longueurs et qui est loin d'être le plus réussi de la filmographie du réalisateur !
Sam Raimi nous propose une série B honorable où on retrouve toute l'inventivité d'un réalisateur qui sait faire bien avec peu. Même si visuellement le résultat n'est pas saisissant, il nous propose des scènes surprenantes qu'il serait facile de faire maintenant avec les effets numériques mais dont on imagine la difficulté à l'époque (1990) surtout qu'on n'est pas dans une super production à la James Bond. Et c'est peut-être l'un des problèmes du film : ce côté low cost qui pouvait fonctionner dans ses précédentes productions mais qui semble ici inadapté, conséquence d'une trop grande volonté de faire du spectaculaire alors que le budget ne le permettait pas. Côté scénario les choses sont très simples, sûrement trop simples, mais les personnages sont assez bien développés et parfaitement interprétés par des acteurs investis. Toutes ces petites choses font que "Darkman" est tombé dans un anonymat que seule la notoriété de son réalisateur permet de rompre.
Film de super-héros un peu particulier mis en scène par Sam Raimi. Le cinéaste joue avec les clichés du genre, et propose un long-métrage inégale mais divertissant et personnel, centré sur un anti-heros quelque part entre Spawn et Elephant Man.
La première partie est intéressante avec une ambiance qui rappelle un peu celle des film Universal des années cultes, mais le film ne tient pas ses promesses. C'est quoi cette idée bizarre de créer
spoiler:
des masques périssables alors qu'un masque en latex aurait aussi bien fait l'affaire ?
Et puis le scénario n'est pas trop fouillé, c'est le moins que l'on puise dire. Quant à la fin hollywoodienne en diable elle n'offre aucune surprise. Reste l'interprétation : Liam Neeson fait ce qu'il peut, et on a connu Frances MacDormand mieux inspirée.. Rien de fabuleux donc.
Et puis le scénario n'est pas trop fouillé, c'est le moins que l'on puise dire. Quant à la fin hollywoodienne en diable elle n'offre aucune surprise. Reste l'interprétation : Liam Neeson fait ce qu'il peut, et on a connu Frances MacDormand mieux inspirée.. Rien de fabuleux donc.
Parfois juste dans son propos, parfois ridicule dans sa mise en scène, Sam Raimi invente un nouvel anti-héros et en profite pour rendre hommage au genre.
En dépit de toute la sympathie que je peux avoir pour Sam Raimi, Liam Neeson et Frances McDormand, ce « Darkman » est, à mes yeux, un immense navet. Scénario grotesque, personnages ridicules, effets spéciaux kitchissimes (avec un nombre total d’affreuses superpositions incalculable qui décrédibilisent quasiment chaque scène d’action), rebondissements absurdes, idées saugrenues (idées de réalisation, idées de scénario), le film manie même trop mal le second degré pour trouver la juste distance permettant d’accepter certains partis-pris volontairement ironiques.
L’objet final n’est évidemment pas à prendre au premier degré, mais le côté héros justicier vengeur pour enfants de huit ans (avec méchants bêtes et méchants, et gentil ingénieux qui a retenu les leçons des épisodes de « Mission impossible »), d’un côté, et l’ambiance gentiment sombre et horrifique, de l’autre, s’emboîtent plutôt mal. Un peu Batman, un peu « Evid dead », un peu Fantômas, ce Comics du pauvre finit par ressembler à une drôle de bouillabaisse plutôt ridicule.
Sam Raimi, qui est encore pleinement dans son époque « Evid dead », vient de sortir « Mort sur le grill » une comédie policière déjà peu convaincante quand il s’attaque à ce « Darkman ». Alors qu’il voulait adapter « Batman » puis « The Shadow », il avait dû créer son propre personnage, les deux autres étant déjà en cours de développement. Si le film sera un succès critique et public, je ne peux m’empêcher de le voir comme un ensemble totalement bancal, ni drôle, ni effrayant, ni palpitant. Sam Raimi, dans un genre qui ne me passionne pas vraiment, réussira pourtant, quelques années plus tard, à me réjouir avec sa franchise des Spiderman. Mais là, évidemment, on boxe dans une toute autre catégorie.
L’objet final n’est évidemment pas à prendre au premier degré, mais le côté héros justicier vengeur pour enfants de huit ans (avec méchants bêtes et méchants, et gentil ingénieux qui a retenu les leçons des épisodes de « Mission impossible »), d’un côté, et l’ambiance gentiment sombre et horrifique, de l’autre, s’emboîtent plutôt mal. Un peu Batman, un peu « Evid dead », un peu Fantômas, ce Comics du pauvre finit par ressembler à une drôle de bouillabaisse plutôt ridicule.
Sam Raimi, qui est encore pleinement dans son époque « Evid dead », vient de sortir « Mort sur le grill » une comédie policière déjà peu convaincante quand il s’attaque à ce « Darkman ». Alors qu’il voulait adapter « Batman » puis « The Shadow », il avait dû créer son propre personnage, les deux autres étant déjà en cours de développement. Si le film sera un succès critique et public, je ne peux m’empêcher de le voir comme un ensemble totalement bancal, ni drôle, ni effrayant, ni palpitant. Sam Raimi, dans un genre qui ne me passionne pas vraiment, réussira pourtant, quelques années plus tard, à me réjouir avec sa franchise des Spiderman. Mais là, évidemment, on boxe dans une toute autre catégorie.
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