Derniers Avis : Darkman - Page 2

Avec sa mise en scène survoltée et sa bande son remarquable, Darkman est indubitablement aussi popcorn qu'attachant. Un épisode qui annonce déjà les prémices d'un futur Spider-man sans oublier pour autant les fondamentaux d'Evil Dead.

A l'aube des années 1990, Sam Raimi (« Evil dead ») nous offre « Darkman », un petit film
fantastique réalisé de main de Maître et qui reste encore diablement chouette même après toutes ces années. Le mérite en revient, pour une grande partie, à la qualité du scénario, très sombre et suffisamment éloigné des habituelles productions Hollywoodiennes pour séduire durablement. Bien que l'enveloppe budgétaire ne lui permette pas de rivaliser avec les mastodontes du genre, les effets spéciaux « fait maison » sont plutôt sympas et rappelleront des souvenirs aux amateurs de séries B. Mention plus qu'honorable au maquillage du héros, carrément effrayant et qui ajoute beaucoup à la noirceur de l'ensemble. C'est donc peu dire qu'il se dégage de ce film une bonne dose de nostalgie qui fait du bien et que les aficionados sauront apprécier. Les autres (les plus jeunes par exemple) s'ennuieront sans doute un peu !

À la fin des années 1980, Sam Raimi tente d'obtenir les droits d'adaptation de Batman et de The Shadow, sans succès. Il décide alors de créer son propre personnage de comics qu'il nomme "The Darkman", pour lequel il décroche un contrat avec Universal. Dans ce premier film de studio sorti entre "Evil Dead 2" et "Evil Dead 3", le cinéaste met en scène un généticien défiguré qui grâce à ses travaux se transforme en justicier vengeur. Le cinéaste y peaufine un des personnages les plus attachants de l'univers des comics book movie. Incontournable de la filmographie de Raimi, "Darman" est un essai original et souvent jubilatoire. Le film bénéficie par ailleurs des bonnes prestations de Liam Neeson et Frances Mc Dormand. Un des films les plus appréciables de Sam Raimi qui lui ouvrit les portes de Hollywood.

Bien avant les moyens pharaoniques et les effets spéciaux grandiloquents de Spiderman, Sam Raimi réalisait ce petit film de super-héros en 1990, soit dix ans plus tôt, avec Liam Neeson. Plutôt que de tout miser sur les trucages d'autant que la technologie est encore absente, il préfère judicieusement s'intéresser à la personnalité de ce scientifique défiguré par des gangsters. Il va devoir se rappeler de qui il est vraiment, renouer avec sa femme, se faire accepter et s'accepter malgré les transformations de son corps. Il va mettre ses capacités intellectuelles au service de son combat et ça tranche avec les autres justiciers souvent rendus surpuissants à cause de leurs gadgets ou de leur argent personnel. Darkman est rancunier. Il ne cherche pas forcément à faire le bien mais à assouvir sa soif de vengeance. Il y a un peu d'humour noir en prime. Je l'ai trouvé plus fun que Rocketeer sorti un peu à la même époque.

Le réalisateur des Evil Dead nous offre sa vision bien personnelle d'un héros (donc un peu crade, il est bien défiguré le pauvre) on a ainsi un petit aperçu de ce que peut être une véritable vision de réalisateur débarrassé de toute pression et interférences des studios sur un film de type superhéroïque.
Attention ce n'est pas un chef d’œuvre et les effets spéciaux ont mal vieilli mais se (re)regarde sans problème.

Sur la lancée d'"Evil dead 2" (1987), Sam Raimi, jeune réalisateur plein de promesses se voit confier par Universal son premier budget important (16 millions de dollars) avec "Darkman" . Il ne décevra pas, le film rapportant trois fois son budget initial. "Darkman" que l'on peut classer dans la catégorie des films de super héros est à partir d'une idée originale de Sam Raimi, écrit par lui-même et son frère Ivan. Ils sont secondés par une équipe de professionnels composée de Chuck Pfarrer et des frères Goldin, imposée par Universal, . Un chercheur (Liam Neeson) qui travaille sur la possibilité de reconstituer in vitro des tissus humains dans un cadre thérapeutique se trouve par l'intermédiaire de sa compagne (Frances McDormand) avocate, mêlé à une très grosse affaire de corruption immobilière. Lors d'une rixe à son laboratoire, il est très gravement brûlé ainsi que son laboratoire détruit. Vivant reclus, il reconstitue dans les ruines son laboratoire et travaille à finaliser ses recherches dans le but de se venger de ses bourreaux. Le tempérament de geek bien connu de Sam Raimi, l'amène à profiter de l'occasion pour multiplier les hommages aux films qu'il vénèrent. Ainsi, "Freaks" de Tod Browning '1932), "L'homme au masque de cire" d'André De Toth(1953) , "Le fantôme de l'Opéra" de Terence Fisher (1962) ou encore "Elephant Man" de David Lynch (1980) sont avec brio largement évoqués. Si le fond de l'histoire est plutôt sombre, Sam Raimi ne se départit pas pour autant de son humour potache qu'Universal a dans un premier temps voulu censurer pour ensuite revenir en arrière, laissant au film prendre toutes les dimensions voulues par son auteur. Encore aujourd'hui, "Darkman" est à classer parmi les meilleurs films de super héros. Mine de rien, le jeune réalisateur posait très solidement les jalons de la trilogie "Spiderman" qui dix ans plus tard lui confèrera définitivement ses galons de réalisateur tout à la fois talentueux et commercial. On notera la très courte apparition à la fin du film de Bruce Campbell, ami et acteur fétiche de Sam Raimi qu'il n'avait pas réussi à imposer dans le rôle titre.

Sur un scénario évoquant Le fantôme du paradis ou Phantom of the paradise, Sam Raimi réalisait en 1990 ce film dans lequel il inventait son propre héros de comic-book. Avec des moyens relativement limités, il parvenait à créer ce personnage sombre et inquiétant de Darkman, gentil scientifique horriblement défiguré par un gang de criminels ultra-violent. Si les séquences entre le couple Liam Neeson/Frances McDormand frisent (volontairement ?) le ridicule, les scènes d’action et l’atmosphère générale sont impressionnants d’ambition.

tres bon film de sam raimi. en effet il est tres interressent de le visionner apres avoir vu la sublime trilogie du visionnaire raimi a propos de l´homme araignée car on peut en déduire que ce très bon darkman est spiderman avant l´heure dans la filmographie de raimi. vraiment très bon et sans aucune faute de rythme et absolument pas chiant contrairement aux Batman de Burton sorti un peu prés a la même époque.

Dans ce film, tout est profondément laid, les personnages sont filmés en les déformant au maximum. Le scénario ne repose sur rien, les séquences se succèdent sans aucun lien entre elles.tout est bon pour accrocher nos regards dans des scènes de plus en plus horribles au fur et à mesure que le film avance. Rien n'est à sauver en dehors du premier quart d'heure.

Pas super dark. Le nom de Sam Raimi est gage de confiance mais personne n’est à l’abri du faux pas. Gravement brûlé, un gars perd son visage et devient un peu véner et il veut faire la peau aux méchants et retrouver sa meuf. Premier questionnement, que vient faire Liam Neeson là dedans ? Le rôle ne colle pas du tout au bonhomme c’est une évidence immédiate. En suite, fallait-il que les sales types soit si caricaturaux et ridicules ? Si vous avez vu un épisode du Flic à Bervely Hills, vous savez de quoi ils ont l’air. Enfin, Darkman n’est pas supposé se sentir mieux dans le noir ? Pourquoi tout semble se passer sous le soleil de San Francisco ? Bref, on l’aura compris, tout ça ne fonctionne pas bien du tout. Ce qui sauvera le film pour les plus attentifs, ce sont tous les plans barrés dont Raimi a le secret. Ils assurent à ceux qui sauront les repérer une petite partie de rigolade. C’est maigre mais on se satisfait de ce que l’on a.

Après le succès des premiers "Evil Dead" le réalisateur Sam Raimi a les coudées franches pour s'essayer à autre chose. Deux échecs d'adaptations (notamment Batman) qui poussent Sam Raimi à créer son propre univers et à créer son propre Superhéros. Niveau jeu d'acteur on est partagé entre le surjeu et le cabotinage des méchants et l'absence de conviction de Frances McDormand. Niveau effets spéciaux le soucis ne vient pas du maquillage notamment celui du héros qui reste aussi laid que inquiétant, mais plutôt des incrustations qui vieillissent considérablement le film alors que, rappelons-le, le film est contemporain de films tels que "Abyss" (1989) et "Total Recall" (1990).
Site : Selenie

Longtemps avant de s’intéresser à l’homme-araignée, Sam Raimi s’était déjà essayé aux super-héros. Surfant sur la vague lancée par le Superman de Richard Donner, il lui offrait vite un double de l’ombre, de ceux qui font peur aux enfants mais n’en rendent pas moins justice. Il annonçait, en somme, la chauve-souris de Gotham City, et avec elle tout un élan du genre vers des rivages plus glauques. Mais le cinéaste a sa propre patte, celle qu’il a développée dans ses Evil dead : des personnages hauts en couleur, des cadrages extrêmes, des situations qui cachent mal leur fondement grotesque, des effets spéciaux qui ne craignent pas le kitsch. C’est un package, et il faut le prendre ainsi. Dommage que Liam Neeson semble si mal à l’aise dans son rôle de surhomme à l’allure de grand brûlé capé de vilains lambeaux. Il est bien pâle devant Frances McDormand, jeune actrice déjà en vue grâce aux frères Coen, et ici autrement plus en verve que lui. A l’arrivée, le film pêche par manque d’ambition ; il marque trop légèrement ce territoire amené à perdurer. La Marvel donnera l’occasion au réalisateur de retenter sa chance douze ans plus tard. Mais il n’est peut-être pas interdit de lui préférer ce premier jet.

Sous couvert d'un divertissement à l'esthétique baroque, Sam Raimi fait de "Darkman" une œuvre expérimentale extrêmement stimulante. Le cinéaste multiplie les procédés avec une générosité rare, exacerbant les sentiments de ses protagonistes et nourrissant un rapport à la monstruosité passionnant.

Les troubles de Peyton se traduisent au montage, lors de séquences où la succession et la superposition d'images, parfois à une vitesse effrénée, rendent compte d'une altérité en gestation dont les éruptions rompent avec une recherche désespérée d'humanité.

Raimi met sa mise en scène au service de cette volonté intime et émotionnelle, use de la caméra subjective, accumule les gros plans introspectifs, mais aussi d'effets déformants et d'angles dérangeants, reflet d'un basculement interne, de scientifique vertueux à justicier sans foi ni loi. À ces intentions sensitives s'ajoute une parfaite maitrise de la narration, dont l'exemple le plus stupéfiant réside en une transition bouleversante.

La dimension spectaculaire du long-métrage est quant à elle réjouissante, portée par l'énergie du mouvement et les fulgurances cartoonesques propres au réalisateur, et parvient sans mal à impressionner lors de séquence inattendues (l'introduction, le final pyrotechnique en hélicoptère). Cependant, on peut regretter que Raimi échoue à construire des antagonistes qui créent un véritable enjeu, mais aussi la présence de quelques longueurs.

Malgré tout, "Darkman" est un film imparfait mais fascinant, qui trouve parfaitement sa place au sein de la filmographie de son auteur.

Encore un film de super-héros me direz-vous. Oui, certes, mais là on est en 1990 et à cette époque ils ne sont pas légion. Les effets spéciaux sont splendides, avec des images de synthèses excellentes. Si quelques fonds bleus laissent à désirer, l'ensemble est très bon et vaut encore le détour.

Un très bon film totalement oublié de Sam Raimi qui ne demande qu'à être redécouvert.
Une Bd filmé et complètement assumé du réalisateur et de tous les comédiens. Il y a des plans incroyables. Un vrai plaisir pop corn ...et ça fait du bien