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LoupBlanc36
18 abonnés
420 critiques
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2,5
Publiée le 11 septembre 2014
"Darkman", film de héros vengeur très années 80 . Une trame et un scénario bien trempé, des personnages sombres et/ou torturés et quelques bonnes scènes. Toutefois, la bande souffre beaucoup avec des effets spéciaux qui vieillissent mal et des dialogues plutôt téléphoné. On y croise quelques second rôle d'époque mais aussi quelques futures stars d'Hollywood.
Bon, c'est sam raimi, alors y'a des scenes qui sont pas mal du tout. Mais dans l'ensemble c'est raté. L'esprit BD se marie mal avec le serieux avec lequel le film est traité. Un mélange des genres pas vraiment maitrisé.
Raimi réalisait déjà le comic-book movie quasi parfait, superbe photographie du surdoué et exigeant Bill Pope, histoire classique et archétypal donc parfaite, production design soigné, Sam Raimi arrive vraiment à adapter la frénésie de son propre style au codes visuels des bande-dessinées de super-héros, de plus la fluidité de sa narration et l'inventivité voir le génie de certaines transitions laisse rêveur. Seul bémol, la direction d'action très faible, les acteurs ne paraissent pas sincères dans leurs émotions, ce qui dénote peut-être d'un mépris envers le genre de la part des acteurs et d'un manque d'autorité et d'expérience de la part de Raimi.
Plein de bonnes idées dans ce Sam Raimi, pourtant la sauce ne prend pas, les effets spéciaux sont assez moyens, mais surtout tout est assez attendu, et finalement on pense beaucoup à Robocop, qui lui est bien supérieur.
Un fantôme de l'opéra de pacotille. Gaston leroux ferait des bons dans sa tombe si il prenait connaissance d'une façon ou d'une autre d'une telle nullité, même si , évidemment, il ne s'agit pas d'un remake.
Sam Raimi livre ici, bien des années avant "Spider-Man", sa version du film de super-héros. Nous voilà donc dans un univers sombre et gothique où le brillant scientifique Peyton Westlake se fait défigurer et brûler à la suite de la destruction de son laboratoire par des truands. Survivant à ses blessures, il décide se venger tout en travaillant sur un composant qui lui permettrait de porter un masque de son visage comme on porte une peau. Si l'on peut saluer l'inventivité de la mise en scène de Sam Raimi, toujours à la recherche de nouveaux plans et cadrages à exploiter et nous offrant quelques jolis morceaux de bravoure, on peut tout de même déplorer la pauvreté d'une trame scénaristique assez classique aux méchants peu charismatiques et aux tourments du héros assez peu exploités. Reste un bon moment de cinéma, différent de ce que l'on peut voir notamment grâce à Sam Raimi et à son sens assez dingue de la mise en scène.
A revoir ce film aujourd'hui, on ne peut s'empêcher de penser à Spider-Man. En effet, tous les prémices de l'homme araignée sont dans ce Darkman. Création originale de ce super(anti)héros, l'histoire souffre d'un manque de souplesse (pourtant 5 scénaristes à l'écriture..). Mais c'est bien l'enegie et la folie visuelle de Sam Raimi qui emporte l'adhésion. Un film de fan pour les fans.
C’est vraiment grâce à un pote que je suis tombé sur ce film car sinon, jamais je n’aurais su que Sam Raimi avait déjà commis un film de super-héros avant les fameuses aventures de l’homme-araignée. Eh bah on y retrouve déjà la patte, l’atmosphère rétro-dark que j’aime tant, et surtout une vraie science de la narration. L’aspect plus mesuré de ce film par rapport à la saga de l’homme-araignée donne même à ce Darkman un charme loin d’être négligeable me concernant.
Sam Raimi, Liam Neeson, Frances Mcdormand, Danny Elfman. On mélange le tout et on obtient Darkman, film de super-héros sorti de l'imagination de son réalisateur. Le résultat comporte quelques bonnes idées scénaristiques (le masque qui ne tient pas plus de 99 mns...) un montage intéressant et une musique sombre faisant penser à celle du Batman de Burton. Cependant, on retrouve dans ce film les mêmes défauts que dans Evil dead 3. Un mélange mal géré entre la parodie et le drame. Darkman fait penser au croisement improbable entre La mouche de Cronenberg et Phantom of the paradise de De Palma. Si bien qu'on ne sait plus où rire et où pleurer. Les acteurs en font trop, les trucages sont vieillots. Rien à voir avec Spider-man en somme. On a du mal à croire qu'il s'agit pourtant bien de Sam Raimi à la réalisation. Décevant.
Liam Neeson rencontre Sam Raimi, ca donne Darkman !!!! Quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai été très étonné car je ne l'avais encore jamais vu. Chaque scène était nouvelle, j'ai tout découvert au fur et à mesure cette intrigue hitcockienne. Autant la mélopée dramatique dans autant en emporte le vent autant là c'est grandiose (il mesure pas loin de 2 mètre le bougre !!) Le film qui a fait entrer Sam raimi au box office et qui lui a permis de financer Evil dead quelques année après avec Robert Redford !! Je vous ne le conseille pas je vous oblige à voir cette comédie policière sur fond de drame génocidien!
À peine a-t-il en un rien de temps conquis une nouvelle génération de cinéphiles, adeptes du cinéma d'horreur déjanté et qui tâche, que l'intenable Sam Raimi change de registre. Tout en restant dans le cinéma de genre, l'auteur des deux premiers Evil Dead et de Mort sur le gril, comédie acide et cartoonesque, attaque les années 90 avec un super-héros que l'on croirait tout droit sorti d'un pulp des années 40... En résulte un film fantastique inédit, glauque et violent, mettant en scène un vigilante défiguré qui n'aspire qu'à la vengeance plus qu'à la justice. Ainsi naît Darkman, savant mélange de film de super-héros et de polar sombre, aux scènes d'action dantesques et aux effets spéciaux saisissants (nous sommes en 1990, ne l'oubliez pas). Le scénario nous entraîne donc dans une ville cernée par le crime organisé qui va peu à peu déchanter face à ce freak déterminé à faire payer les bourreaux responsables de son état. Dans le rôle-titre, le alors peu reconnu Liam Neeson, excellent dans la peau (brûlée vive) du Dr. Westlake et de son alter ego Darkman, chapeau feutré et long manteau noir rappelant fortement un autre héros de vieux pulp : The Shadow. Se joignent également au casting le génial Larry Drake, la brillante Frances McDormand ainsi qu'une pléiade de gueules patibulaires. Ainsi, entouré d'une belle brochette d'acteurs, Raimi s'amuse comme un petit fou à allier effets visuels et son habituel humour noir tout en conservant une trame propre, agréable à suivre et sans faux-plis. Au final, sans avoir la prétention de révolutionner quoique ce soit, Darkman demeure encore aujourd'hui une référence dans le genre et un excellent film fantastique à mettre au top de la filmographie de son atypique metteur en scène.
Un excellent film de Sam Raimi, considéré comme le précurseur de Spiderman dans l'oeuvre du réalisateur. Les 2 suites ne m'ont pas l'air alléchantes, mais ce premier film est un pur régal, avec tous ses codes de genre.