Derniers Avis : Darkman - Page 4

Premier volet d'une trilogie achevé en format télévisé, ce film fantastique est un bel hommage aux comics des années 50. Mis en scène par Sam Raimi, un film au scènario bien ficelé, efficace dans les scènes d'actions et avec de bon acteurs. Liam Neeson livre une belle prestation, y incarne un anti-héros torturés et défiguré. Et, il est animé que pour une seul chose : la vengeance. L'acteur est impressionnant dans la peau de son personnage. Le film contient également des effets-spéciaux réussis. Un film fantastique divertissant.

A la fois hommage aux comics façon 50's et référence à leur réécriture moderne, Darkman s'inscrit dans la nouvelle vague des super-héros torturés. Bien servi par Liam Neeson, jouant avec les effets de caméra kitsch, Sam Raimi déroule une intrigue des plus classiques avec un savoir-faire certain. Le résultat est des plus agréables, même si certaines impasses sont faites au niveau de l'histoire, évitant de donner une tonalité trop sombre à un film déjà chargé en la matière. A noter: la fin, subtile et puissante à la fois, et qui annonce bien des futures déclinaisons dans le genre.

C'est un peu approximatif dans son action, mais la mise en scène du film est bien. J'ai tout de suite accroché au personnage et le méchant a look typé. C'est classé très années 90. Parfois un peu kitsch, il est vrai. Mais la réalisation des effets spéciaux reste bonne et assez amusante, sans effets ordinateur, ce qui rend bien mieux à l'oeil. L'histoire n'est pas mauvaise, même si un peu classique. Très divertissant et pas mal amusant, notamment dans ses prises de vues. Un bon film, pour moi. Avec un effet de masque qui est TOTALEMENT repris dans "Mission Impossible 2" spoiler: Mettre un masque du gentil au méchant, le ligoter et lui mettre du ruban adhésif pour qu'il ne parle pas et se fasse tuer par ses amis
C'est du joli, ce petit plagiat ! :)

Sam Raimi c'est le genre de réalisateur qui a divisé le public en deux, soit on aime son cinéma, soit on le détracte. Pour ce qui est de mon avis, j'aime beaucoup le cinéma de ce réalisateur, même si je suis loin d'être son plus grand défenseur. Si il fallait définir un genre de film pour Raimi, ce serait l'horreur, vu qu'il a prouvé avec la trilogie " Evil Dead " (trilogie où j'avoue avoir du mal à accrocher, bien que je reconnais son statut de films cultes, et malgré cela, je considère le 2 comme un excellent film), et le fantastique, grâce à sa trilogie Spider-Man, dont je suis fan. Pour ce qui est de celui-ci, sans avoir trouvé le résultat transcendant, loin de là, mais j'ai plutôt passé un bon moment, même si j'ai des choses à lui reprocher. De nos jours, le scénario peut paraître classique. En même temps, je suis loin de penser le contraire, car la façon, dont on nous introduit les personnages, est quelque chose de cliché dans les films de super héros, vu que cette technique est utilisée dans les trois quarts des films du même genre. Malgré que ce soit basique, ça ne me dérange pas du tout, et puis je ne considère pas cela comme un défaut, premièrement, parce que ce film est sorti en 1990, et qu'en 1990, cette histoire paraissait originale. Deuxièmement, il ne s'agissait pas vraiment de la bonne époque pour les films de super héros, celui-ci parmi ces films, figure comme l'une des seules réussites. Et puis peu importe, si on est loin d'obtenir quelque chose de jamais vu au cinema, tant que c'est bien fait, ça passe largement. Et il se trouve que c'est le cas, en effet, au départ, je n'avais aucune connaissance du personnage de Darkman, et après visionnage, l'envie de m'intéresser sur le personnage me saisissa. La réalisation est plutôt bonne, mais autant le dire tout de suite, elle ne plaira pas à tout le monde, et particulièrement à ceux qui n'adhèrent pas au cinema de Raimi. On retrouve bien l'ambiance cartoonesque et parfois violent de Sam Raimi, qu'on a pu voir dans Evil Dead, et qu'on verra dans Spider-Man. Je peux parfaitement comprendre, le fait qu'on ne puisse pas accrocher, à ce style de réal, personnellement, j'arrive à entrer dedans (bien que je trouve que cela rende parfois, quelques scènes ridicules, mais c'est complètement assumé, donc considérer cela comme un défaut ne serait que du chipotage), même si je suis loin d'en éprouver un quelconque attachement. Les scènes d'actions sont réussites dans l'ensemble, même si elles ne m'ont pas toutes convaincu, suite au coté un peu cartoonesque (encore une fois c'est assumé). Les acteurs, tout comme les personnages, sont très convaincants, Liam Neeson, ne déçoit pas, on est très très loin de sa meilleure prestation, bien que très bonne, il enchaînera des rôles tellement mémorables, que celui-ci parait petit à coté. Le personnage de Peyton Westlake est juste excellent, il s'éloigne beaucoup des autres super héros, et se rapproche beaucoup plus du Fantôme de l'Opéra. Larry Drake est excellent dans le rôle du méchant, sous le nom de Robert Durant. D'ailleurs je trouve ce personnage très inégal, en effet, il est introduit brillamment, et rien qu'avec ça, il y avait de quoi faire un méchant mémorable, tellement il est imposant, et lorsque vient la deuxième partie du film, il tourne au ridicule, et perd tout sa crédibilité. Les effets spéciaux sont biens pour l'époque, mais il y en a tout de même un bon nombre qui ont pas mal vieilli, rendant les scènes d'actions beaucoup moins impressionnantes, dommage car elles sont bien filmés. En revanche le costume de Darkman est très réussit et rend le personnage imposant. En conclusion, " Darkman " est un film culte, très intéressant, mais dont certaines scènes ont vieilli, bien qu'on soit loin d'un nanar (c'est aussi le cas de " Evil Dead ", qui je trouve a pris une ride, mais il s'agit d'un nanar en aucun cas). Pour ma part, ce n'est pas le meilleur film de Sam Raimi, mais c'est très bon pour autant. Je suis craintif pour les suites, vu qu'on ne m'en a pas dit du bien, mais bon si ça se trouve, je serai surpris, même si je m'en doute fort.

Série B assumée, "Darkman" use d'effets visuels aussi kitschs que surprenants et raconte une histoire très schématique et balisée. Malgré tout, le film n'est pas désagréable. La mise en scène cohérente de Raimi procure une certaine nostalgie et une drôlerie très second degré, qui met en scène de façon plutôt habile les acteurs remarquables que sont Liam Neeson et Frances McDormand. Rendant hommage aux films et bandes-dessinées de super-héros, Sam Raimi signe un film modeste et amusant qui vaut aussi pour la belle composition de Danny Elfman.

Sorti en 1990, Darkman marque le premier grand rôle de Liam Neeson au cinéma avec Sam Raimi à la réalisation, qui brillait déjà avec la trilogie Evil Dead à l'époque. Il y joue le rôle de Peyton Westlake, généticien qui tente de restructurer la peau de visages abîmés avant de voir le sien violemment défiguré par un gang spoiler: secrètement mené par un mégalomane qui s'imagine que toute la ville lui appartient.
Laissé pour mort après l'explosion de son labo, spoiler: il parvient à reconstituer son visage pour des laps de temps d'une heure
et cherche à retrouver sa fiancée et à faire payer les malfrats pour ce qu'ils lui ont fait subir. Brillamment transporté par d'émouvantes mélodies de Danny Elfman dignes de ses futurs Edward aux mains d'argent et Batman returns, le film est un mélange de super-héros et de drame avec de l'horreur en fond. Le costume de Darkman rappelle celui d'un justicier comme Batman (avec le chapeau qui renforce le côté détective) par sa noirceur et sa forme tandis que son visage est aussi triste et effrayant que celui de Freddy Krueger avec la peau qui tombe, mais rappelle aussi celui de Double Face (le côté droit ensanglanté et les bandages) et de Gueule d'Argile concernant ses différentes apparences qui ne peuvent durer éternellement et l'aspect terriblement tragique du personnage. C'est d'ailleurs une des grandes forces du film : Peyton a beau parvenir à réparer son visage, à se faire passer pour ses ennemis et à les démanteler un à un, son apparence monstrueuse refait surface, le rend parfois violent spoiler: (le passage à la foire où le type refuse de lui donner l'éléphant en peluche)
et on éprouve une grande pitié pour lui spoiler: (sa tristesse accablante quand sa fiancée le suit dans son labo en ruine)
. L'action est soutenue sans trop en faire, l'humour est parfois présent spoiler: (le type qui ne sait pas sur quel Durant tirer)
et le scénario prend une tournure dramatique spoiler: à la fin alors que Peyton décide de fuir sa fiancée en se masquant à travers la foule.
On voit que la réalisation est assez vieillotte pour 1990 lors de certaines scènes filmées de manière assez rudimentaire mais cela n'entache en rien la qualité de ce superbe film !

Des ténèbres, de la mélancolie, et des bagarres : voilà un film qui aurait pu être très bon. Si seulement, la mise en scène de Sam Raimi, très cartoonesque n'était pas là. Et c'est là le grand paradoxe de Darkman, parce que ce côté BD donne son dynamisme et son charme au film, mais, le propulse droit dans les années 80, et je veux dire par là, celles qui ont vu le règne des nanars. C'est à mon avis en partie dû à cette musique envahissante et ce montage qui font déconseiller ce film aux épileptiques. Dommage, car Sam Raimi nous avait habitué à mieux. Cependant, une courte apparition de Bruce Campbell parvient à elle seule, par le souvenir de ses héroiques grimaces dans Evil Dead, à faire apprécier Darkman.

Un film devenu culte avec le temp où Liam Neeson campe un chercheur défiguré. Ça me fait penser à une BD, existe t'elle?

Un autre film qui, comme The Shadow, a bien veilli. Le scénario est cependant bien plus sombre, ce qui est réjouissant puisque le film n'en est que meilleur. Puis que dire de Liam Neeson, qui nous offre une superbe performance. Puis l'âge du long-métrage rajoute au tout bien du charme! Un vrai plaisir!

Basé sur un concept qui sera repris dans la saga Mission : Impossible, Darkman fait partie de ces films qui ont terriblement mal vieillis. On notera des effets gore en gélatine (comme dans Evil Dead), une caméra de mauvaise qualité (digne des série policières type K2000 sans la voiture), des décors soit sur fond vert, soit en superposant des morceaux de papier (une fois qu'on a repéré ça, on ne peut s'en détacher), des punch lines très mauvaises et un tendance à surjouer pour l'ensemble des les acteurs. Dans un sens, Darkman fait penser au mauvais Judge Dredd de 1995.

Le début des années 90 n’aura pas été la meilleure période dans la filmographie de Sam Raimi, son premier opus d’Evil dead et Mort ou vif étant parmi ses réalisations les plus décevantes, mais entre elles-ci Darkman, sans être transcendant, se détache du lot grâce à sa mise en scène assez efficace dans son esprit de reproduction de comics. L’imagerie et les cadrages sont en effet typiquement ceux d’un roman graphique. Le scénario a pour structure une banale histoire de vengeance mais c’est dans l’approfondissement de son héros masqué, dont la colère se transforme en névrose incontrôlable, que le récit devient prenant et peut facilement s’assimiler à une relecture du Fantôme de l’opéra, tant dans l’allure que dans ses motivations de vengeance. La façon dont est mise en image la transformation physique mais surtout psychologique de ce personnage défiguré est pleine de bonnes idées que le faible budget en effets spéciaux a malheureusement dénaturées. On sent d’ailleurs que certaines d’entre-elles seront réutiliser avec davantage d’efficience dans la trilogie Spiderman, en particulier dans l’écriture du Dr Octopus. Sam Raimi ne va cependant pas assez loin dans l’humour noir que sont censés apporter quelques dialogues mais la violence qui augmente crescendo, au risque de se faire un peu attendre, va se montrer explosive dans la dernière demi-heure pour rendre le spectacle particulièrement jouissif. Mention spécial au caméo final de Bruce Campbell et surtout à l'excellente musique composée par Danny Elfman.

Un film heavy qui se laisse regarder. Les effets spéciaux sont immondes, les acteurs surjouent, l'histoire est lente et pas passionnante mais on passe un bon moment devant ce "navet". J'ai beaucoup aimé les effets plastiques, la transformation du visage de Liam Neeson. C'est drôle de voir celui-ci jeune, dans un film de série B, emmitouflé dans 8 kilos de latex.

Une sorte de film de super-héros, soit disant humain et sombre, mais qui a surtout bien mal vieilli, devenu kitch et assez chiant ... Rien d'exceptionnel, même s'il s'agit d'un Sam Raimi !

Un bon film toujours sympa à voir et qui a bien vieilli.

Qu'il est rare de trouver des films d'une telle facture, d'une telle empreinte artistique, que ce soit au niveau des plans choisis que des effets travaillés de la mise en scène. Sam Raimi créé avec ce film un héros totalement inédit ( Darkman n'est PAS une adaptation de comics ), avec un concept magnifique, celui du caméléon qui se reconstruit une image avec celle des autres. Les thématiques autour de ce héros sont fascinantes, et on regrette que le réalisateur n'ai pas pris la peine de continuer son œuvre plus profondément. Il n’empêche, ce film reste une petite merveille de mise en scène à découvrir.