Minority Report : Quand Spielberg Te Dit Que T'es Coupable Avant Même D'avoir Pris Ta Décision
Dans Minority Report, Spielberg nous propulse en 2054 avec une technologie capable de te balancer direct en taule pour des crimes que tu n’as même pas encore commis. Bienvenue dans l'univers de la "Pré-crime", un concept où l'intention devient déjà la sentence. Et là, paf ! Le boss de cette unité, John Anderton, incarné par Tom Cruise (en mode Mission Impossible… mais encore plus sous pression), se retrouve accusé du crime qu’il n’a même pas encore eu le temps d’envisager. Ce futur dystopique, Spielberg nous le présente à la perfection avec un filtre bleuté, un peu comme si toute l’humanité vivait sous une lumière de frigo en permanence.
Ça sent la surveillance à outrance, mais attention, hein ! C’est pour protéger les gentils citoyens. Les scans rétiniens te suivent à la trace, on pourrait presque croire qu’Alexa a monté d'un cran et qu'elle appelle la police avant même que tu ne dises "Ok Google". Sauf que là, la technologie, c'est carrément flippant. Parce que même quand t'as rien fait, les mecs sont là à te traquer comme un chien. Pas de pression hein, juste ton avenir qui est déjà décidé par trois espèces de médiums chelous dans une baignoire. Ambiance glauque assurée.
John Anderton, c’est un mec paumé entre un futur qu’il n’a pas choisi et un passé qui le hante. Quand il se fait choper par sa propre technologie, il doit jouer au chat et à la souris avec son propre job. Et là, Spielberg sort l’artillerie lourde avec des séquences d’action qui t’en mettent plein les yeux. Littéralement. La scène où Cruise se fait greffer des nouveaux yeux, c’est du grand art… glauque mais du grand art. Merci Steven pour ce petit moment de tension où t'as peur d’aller chez l’ophtalmo après ça.
Spielberg te colle une ambiance de paranoïa qui ferait passer Orwell pour un joyeux drille. Ici, le moindre geste est suspect et t’as l’impression que ton frigo pourrait te balancer à la Pré-crime s’il trouve que t’as mangé un yaourt périmé. L’histoire est menée d’une main de maître avec ce twist où Tom Cruise doit découvrir pourquoi on l’a marqué coupable, et si au passage il pouvait régler ses traumas familiaux, ce serait pas mal. Mais le vrai coup de génie du film, c’est d’avoir rendu le futur aussi flippant qu’un épisode de Black Mirror, avant même que la série n’existe.
Le truc cool dans ce film, c'est que rien n’est simple. T'as des complots, des trahisons, et un Tom Cruise qui cavale dans tous les sens. Et évidemment, Spielberg pose la question ultime : peut-on vraiment juger quelqu’un sur ses intentions ? Parce que si c'est le cas, autant tous s’enfermer direct. L’intelligence artificielle, c’est bien gentil, mais quand elle se met à te coller des crimes sur le dos juste parce que t’as pensé "Et si je tuais mon patron ?", ça devient chaud.
Avec Minority Report, Spielberg prouve que même sans dinosaures ou extra-terrestres, il sait te coller une pression monstre. Des courses-poursuites haletantes, un Tom Cruise en mode survie, et une critique de notre propre futur où la technologie pourrait bien devenir notre pire ennemie. Ce film, c’est un cocktail explosif de tension, d’introspection et de scènes d’action badass. À voir absolument… avant qu’Alexa te dénonce.
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