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Omak Aroni
2 abonnés
15 critiques
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5,0
Publiée le 25 mai 2020
Sérieusement, comment peut on faire mieux que Minority Report ? Un chef d'œuvre que ce soit les acteurs, le scénario ou encore la musique, la lumière, la mise en scène. Regardez le si vous ne l'avez pas vu.
En 2054, dans la ville de Washington, la société Precrime permet d’anticiper les crimes pour d’arrêter leurs auteurs avant qu’ils n’agissent. Cela est possible grâce à la collaboration des precogs, trois êtres capables de voir le futur. Un jour, le chef d’intervention de la Precrime, John Anderton (Tom Cruise) se voit en tant que futur meurtrier. Il doit donc fuir pour ne pas être arrêté par ses propres hommes. Je ne suis pas fan de science-fiction, heureusement elle est, certes, le pré-requis à l’histoire, mais elle passe au second plan, comme si, naturellement, la société avait évolué tel qu’elle est montrée, ce n’est qu’une extension de la réalité telle qu’on la connaît, donnant plus de possibilités mais ne brouillant pas l’essentiel de l’histoire. La lecture d’un crime est rendue presque poétique, musicale, John la découvrant à la manière d’un chef d’orchestre. L’intrigue est vraiment bien pensée. L’idée de départ, très originale, est très crédible. Il y a un rythme et une tension de tous les instants. Il y a également du fond car John Anderton se retrouve confronté à sa propre histoire. On s’interroge aussi sur la valeur morale d’arrêter des personnes n’ayant encore rien commis, sans leur donner la chance d’échapper à leur destin. Le scénario est plein de rebondissements, on ne voit pas passer le temps. Il y a la fois de l’action et du fond, Tom Cruise est parfait pour ce rôle. En bref, j’ai beaucoup aimé.
"Minority Report" ou " Comment Tom Cruise s'est mis au taï-chi".
Excellent livre de science-fiction... Tiens encore de Philipp K; Dick... On va finir par croire qu'il y a que lui pour savoir écrire des histoires de science-fiction qui tienne le coup... Mais pour une fois l'intrigue est bien servie par ce film de Spielberg...
Son plus grand mérite et d'avoir enfin permis à Colin Farrel de jouer un bon rôle (il y en a pas beaucoup... "Bons baisers de Bruges" et "Alexandre" sont les seuls dont je me souvienne)...
Le moins du film c'est Tom Cruise qui fait du Tom Cruise et non du Spielberg... Pour ceux qui comprennent pas ce que c'est que faire du Tom Cruise c'est du Will Smith en plus petit et moins groovy...
Enfin Spielberg et Tom Cruise réunis ça devient une orgie de valeurs... ça déborde trop que c'en est limite indigeste... Il faut vraiment que l'intrigue nous tienne bien en haleine jusqu'au bout pour éviter de vomir des paillettes et des licornes...
Chef d’œuvre du cinéma de science-fiction. Une référence, même, puisque, avec quelques autres, il renouvelle ce genre cinématographique fatigué et vieilli à la fin des années 1980. L'arrivée du numérique pour les effets spéciaux, le thriller pour le rythme, et un scénario très original. Et bien sûr, un acteur "sur-mesure" pour incarner ce nouveau genre de héros du futur.
Après le futuriste “A.I. Intelligence artificielle”, Steven Spielberg poursuit son voyage dans la science-fiction avec “Minority Report”. Nous sommes à Washington en 2054 et la société a éradiqué le meurtre en se dotant du système de prévention / détection / répression le plus sophistiqué du monde. En effet, trois extra-lucides captent les signes précurseurs des violences homicides et permettent aux membres de la Précrime, dont John fait partie, d’intervenir avant même que l’acte ne se produise. Mais un jour, il est prédit que John va commettre un meurtre. Si c’est le système judiciaire entier qui est remis en cause, John n’a que 36h heures pour déjouer le complot. “Minority Report” est un film d'anticipation imaginant notre avenir technologique avec ses détecteurs biométriques, les écrans publicitaires intelligents géants, les écrans tactiles, la réalité virtuelle, les voitures autonomes, les modifications génétiques, l’apparition de nouvelles drogues et même des espaces de déconnexion. Près de 20 ans plus tard, Spielberg avait vu juste pour pas mal de choses. Qu’en sera t-il en 2054 ? “Minority Report” est également dénonciateur d’une société qui invente sans cesse mais qui ne prend pas le temps d’étudier la portée de ses actions avant de les instaurer. Et si d’autres erreurs judiciaires étaient constatées ? Entre rebondissements et psychologies, “Minority Report” est une réussite, qui de plus, adresse de nombreux clins d’oeil à Stanley Kubrick, décédé quelques temps auparavant. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un très bon film (thriller teinté de science-fiction) sans aucun temps mort de Steven Spielberg dans lequel Tom Cruise, en pleine forme, excelle dans le rôle d'un policier traqueur de criminels qui devient lui-même traqué à la suite d'une machination orchestrée par le créateur du système pré-crime dans lequel la police arrête sur prédiction de trois pré-cognitifs, les auteurs de crimes qui doivent se commettre dans le futur. Un film réussi.
Je crois que je suis l'une des seules personnes à ne pas avoir aimé le film . Cruise est certes bon mais le film apporte trop d'éléments , on se perd dans toutes ces facettes de la réalité . Peut-être personnel mais je n'ai pas assimilé ces éléments ce qui ne m'a pas permi d'apprécier le film. 9/20
Vous aurez plus vite fait de lire la nouvelle de Philip K. Dick, elle est encore une fois excellente ! les personnages ne sont pas les mêmes, l'intrigue n'a rien à voir, l'affrontement entre le préfet de police (environ 60 ans) et un groupuscule de l'armée se transforme en voyage dans le passé à la recherche d'un crime ... on passera sur la débauche d'effets spéciaux, les clichés, la "performance" du héros ... à éviter
De la science fiction comme on aime, avec un récit intéressant, du suspense et un monde futuriste bien pensé qui ne se contente pas d’inclure que des effets spéciaux (on excusera leur qualité pour ce qui pouvait ce faire à l’époque). En effet, ce film a réussi à prédire pas mal de technologies actuelles ou du moins s’en rapprocher, et mets en garde sur leur usage qui peut dépasser l’éthique. « Minority Report » est un joli mélange des genre entre science-fiction, film policier et thriller, autour du sujet de la lutte contre le crime. Qui mieux que Tom Cruise pouvait incarner le rôle de John Anderton, un policier intègre qui doit se sortir d’une situation devenue trop tendue, s’engageant dans une course contre la montre pour essayer de s’en sortir. Steven Spielberg use de toute son expérience pour bien rythmer l’action et nous offrir des scènes frissonnantes, et un final bien pensé. Tous les ingrédients sont là pour définir un film du genre bien réussi !
Spielberg est un surdoué de la mise en scène et certaines scènes sont particulièrement bien conçues telle la scène de poursuite dans les ruelles ou celle où les araignées espions à identification optique traquent l'individu recherché dans un bloc d'immeubles. Le seul hic ( du moins en ce qui me concerne et sans vouloir jouer l'intello de service. ) est qu 'il fait partie des virtuoses de la caméra un peu short au niveau de la réflexion (à l'image de James Cameron ou Peter Jackson)et pour faire un parallèle avec une autre adaptation cinématographique d'un autre roman de philip k dick, on est très loin de la profondeur de Blade Runner. Loin d'exploiter l'aspect orwellien de l'univers de minority report et d' interroger le futur pour mieux comprendre le présent (notamment à travers la façon dont l'homme se réinvente par la technologie) Steven Spielberg limite la problématique du film au fait que le héros ( incarné par le gentil et insipide tom cruise )a perdu son blondinet de fils et qu'il ne pourra plus connaitre les joies de la vie de la famille comme celui de courir le 100 mètres avec lui. La dernière image du film évoque une sorte de happy end ou on le voit avec sa bien aimée avec la perspective de reconstruire une vie de famille. C'est très bien car la famille c'est très important mais on peut s'attendre à autre chose d'une adaptation d'un roman de philip k dick. En gros il ne s'agit pas d' un film de SF qui développe un univers qui a un sens mais juste un film d'action futuriste avec des coups de théâtre reposant sur les machinations d'un méchant. On peut s'en contenter et dans ce cas le film est plutôt bien foutu ou on peut être déçu ( comme moi) et se dire que le cinéma hollywoodien devient de plus en plus une industrie du divertissement.
ll y a je crois une ambiguïté dans le culte dont fait l'objet Minority Report (Spielberg d'après Philip K Dick 2002) car le film est considéré comme une critique de la police préventive qui dresse des listes de criminels potentiels, fichiers policiers typiques des des dictatures. En fait il s'agit au contraire d'une apologie de la bonne vieille démocratie américaine qui permet d'arrêter à temps celles des initiatives policières qui empiètent sur le droit des personnes. Il n'y a pas vraiment de liste préventive mais simplement des humains mutants qui ont un don de pré-cognition (don classique en SF d'ailleurs). La démocratie nous sauvera toujours de la dictature : c'est vieille rengaine démocrate hollywoodienne dont le film n'est qu'un avatar. On voit le résultat aujourd'hui. Cette critique émise, il s'agit bien sûr d'un grand opéra virtuose, avec des décors époustouflants baignés dans un bleu froid impressionnant, parfaitement interprété où, comme toujours chez Spielberg, la musique (partition inoubliable de John Williams) joue un rôle majeur. Donc un film de légende dont le message est plutôt traditionaliste. ( beau coffret DVD "prestige" XXthCenturyFox avec des bonus passionnants)
C'est un film exceptionnel ! Spielberg mène son film d'une main de maître et Tom Cruise assure dans son rôle de policier. Je ne pensais pas qu'il avait été fait en 2002 tellement que les effets spéciaux sont réussit. Le scénario est très original et nous restons suspendu jusqu'au dénouement !
17 ans après, le film n'a pas vieilli sur le plan esthétique et mise en scène. Décors, cascades, scènes d'actions, tout est impeccable, à commencer par Tom Cruise. Pour le reste l'histoire reste d'actualité, notamment avec le fichage et l'omniprésence des algorithmes prédictifs, mais est quand même un peu tirée par les cheveux.