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    Anora
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    582 critiques spectateurs

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    eulisha
    eulisha

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2024
    D'un ennui mortel. Il s'agit d'un film horriblement cliché autour du rêve américain à la trame excessivement simple. La première partie ne consiste qu'en des scènes de sexe incessantes et inutiles et, quant à la seconde, elle est ennuyante sur tous les points. Heureusement, les acteurs sont bons, au point qu'ils semblent constamment improviser tant les discours se résument à des cris et des disputes niaises à souhait. La fin a beau paraître un peu plus palpitante, cela n'est dû qu'à la lenteur excessive de la partie précédente suite à laquelle tout rebondissement aussi moindre soit il nous paraîtrait presque intéressant. Pour terminer, je trouve l'histoire entre la protagoniste et spoiler: Igor
    n'être qu'un prétexte supplémentaire pour ajouter toujours plus de scènes de sexe à ce film déjà limite pornographique. J'ignore pourquoi Anora a obtenu la palme d'or, cela demeure incompréhensible de mon point de vue.
    Gwen R
    Gwen R

    48 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 décembre 2024
    Totalement surcoté. Un fils de milliardaire immature et gâté arrive à faire croire à l'amour à une cruche stripteaseuse...et le film repose sur leur mariage à Las vegas et la colère de la famille qui cherche à annuler mariage. En quoi cela nous intéresse? En rien; ces personnages sont vains même pas drôles dans leur platitude ni attachant. Un film pour rien.
    Gilles G
    Gilles G

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2024
    "Qu'est ce qui leur a pris de lui donner la palme ?"
    Voici la première réaction de la personne qui m'accompagnait hier pour voir ce film, et qui résume bien mon ressenti également. Je précise que je n'ai lu aucune critique ni avant de voir le film ni avant de rédiger celle-ci.
    Un film long, très long, carrément poussif à certains moments malgré un verbiage et une agitation parfois extrême, tout cela sur un scénario bien limité.
    Cela pourrait être un bon documentaire sur la vie des "escorts" aux USA et des familles d'oligarques russes. Ces milieux inconnus du "grand public" dont je fais partie, sont présentés de manière plutôt positive, en tout cas sans jugement et avec une forme de bienveillance amusée, c'est un point très réussi, qui en première partie du film, nous fait mordre à l'hameçon.
    Le réalisateur semble s'inspirer de Tarentino dans la partie médiane du film, mais il n'a pas son talent. On y rit jaune (objectif atteint si c'en était un) ... mais au bout d'un moment on ne rit plus, on s'ennuie. spoiler: La conclusion du film est plutôt réussie, cohérente et apaisante après toute cette agitation.
    Le film est sauvé par un jeu assez éblouissant de la part de tous les acteurs, aussi bien les premiers rôles que les seconds. Je ne peux donc pas dire qu'on y passe un mauvais moment... mais si vous voulez vraiment y aller, soyez en forme pour tenir la longueur, et n'y allez pas "parce qu'il faut voir la palme" ;-)
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 001 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 décembre 2024
    S.Baker renouvelle un point de départ déjà abordé du monde de la nuit, des travailleuses du sexe, avec un conflit de cultures. Présenté comme un conte moderne, Anora entrevoit une porte de sortie de sa condition vers une vie de rêve ou plutôt d'illusion. Comme l'héroïne (si peu attachante), le spectateur est embarqué dans une galère, faite de beaucoup de bruit, d'agitation et de cabotinage. Autour d'un scénario relativement pauvre, la palme d'or 2024 reste une énigme incompréhensible.
    jthuil
    jthuil

    15 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2024
    Une cacophonie assez hystérique, peu réaliste et dont les personnages manquent franchement de consistance. Ce nouvel opus de Sean Barker, qui s'avère beaucoup moins convaincant que son excellent Red Rocket, a pourtant reçu la palme d'or à Cannes.
    MATHYSOL
    MATHYSOL

    27 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2024
    Le Jury du Festival cette année a fait preuve de beaucoup d'humour : attribuer la Palme d'Or à ce film ! Sans blague....

    C'est long, très long. J'ai tenu jusqu'au bout pour espérer une amélioration mais elle n'est pas venue.

    Je ne comprends pas les personnes qui lui ont attribué 5 étoiles. 5 étoiles à ce film ? Combien en mettent-ils à Slumdog Millionaire ?
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    55 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2024
    Il m’a fallu des semaines pour écrire sur ce film. Je suis sorti plutôt enthousiaste puis assez rapidement je n’en ai plus vu que les défauts.
    Apres quelques semaines de réflexion ; tout d’abord, on s’en fiche un peu qu’un film dit mineur soit digne de la palme d’or ou pas. Oui c’est un film mineur, et alors ? Pulp fiction était il un film majeur ? Non. Une comédie devrait elle forcément être blacklistée à Cannes ? Non plus. ( voir MASH par exemple)
    Le problème tient à la fois au fond et à la forme plutôt qu’à son genre cinématographique.
    Sur le fond, on aurait pu s’attendre à un regard social sur cette travailleuse du sexe , mais ce n’est pas le sujet du réalisateur qui s’en tient à l’anecdote. Dommage, on reste un peu sur sa faim.
    Sur la forme il y a tout de même un gros souci ; tout le milieu du film ( en gros, toutes les scènes entre le départ du jeune Roméo russe et son retour).C’est long, lourd, répétitif, du sous Tarantino même pas drôle. Quel dommage, après ce début explosif que constitue la rencontre de ces nouveaux Romeo et Juliette déjantés et survoltés. Les deux interprètes sont extraordinaires. Leur alchimie est éblouissante , et justement, des qu’ils ne sont plus ensemble à l’écran on décroche un peu. .
    Le plaisir revient en fin de film avec la confrontation parentale, plutôt réussie même si on la sentait venir… mais surtout avec l’attention portée au second couteau mafieux russe , touchant, héroïque et repoussé, incarné par Yuri Borisov, magnifique comédien déjà remarqué dans Compartiment 6 et La Fièvre de Petrov. Il offre in extremis au film une belle humanité. Ce qui ne rattrape pas totalement ma relative déception …
    Daniel Gonzalez10
    Daniel Gonzalez10

    1 abonné 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2024
    Ca commence par pretty woman
    Ca continue par les freres Cohen ou tarentino
    La marche sur le front de mer grnial
    Et ça finit par little Odessa
    Bref pour tous les goûts
    Une belle palme d or à déguster sans modération et avec un plaisir non dissimulé
    Shawn777
    Shawn777

    599 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2024
    Malgré mes réticences, car je n'avais pas apprécie le précédent film de Sean Baker, "Red Rocket" (et étant donné que c'était le seul que j'avais vu, je n'étais pas vraiment confiant), la bande-annonce m'a donné très envie. Et c'est donc maintenant que je rattrape cette Palme d'Or que j'avais loupé lors de sa sortie et, franchement, quelle surprise ! Effectivement, encore une fois, même si la bande-annonce était alléchante, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, d'autant plus que cette dernière est assez floue, ce qui est une très bonne chose. Pour la faire courte, nous suivons ici une escort girl qui épouse un fils de milliardaire russe. Ils semblent mener une vie parfaite de débauche entre fêtes à outrances et exigence de petits bourgeois déconnectés de la réalité mais ce conte de fée va avoir une fin. Effectivement car avons deux personnages aux antipodes : le garçon, dans son monde où rien n'est un problème et surtout, où aucune action n'a d'impact sur sa vie, il y aura toujours ses parents, des hommes de main ou des avocats pour régler ses bêtises. Un garçon qui a toujours évolué dans l'opulence qui teste ses limites en permanence. De l'autre, nous la jeune femme qui, au contraire, a dû apprendre à se débrouiller par elle-même ; la vie étant avant tout pour elle une suite d'épreuves. En reste tout de même une certaine naïveté qui l'empêchera d'ouvrir les yeux sur la situation qu'elle est en train de vivre. Et franchement, je m'attendais à quelque-chose de beaucoup plus dramatique ! Alors, ce n'est pas non plus un sujet très joyeux mais le réalisateur est parvenu à rendre tout ça assez drôle ; effectivement, il y a plusieurs scènes dont l'humour fonctionne parfaitement. Je pense par exemple à l'excellente séquence dans le salon entre Anora et les trois hommes et puis toutes les scènes qui s'en suivent avec ce petit groupe composé de personnages finalement tous assez loufoques dans leur genre. De plus, l'humour repose également sur les silences et les dialogues, excellents (même si la VF a tendance à trop tomber dans la vulgarité alors que la VO parvient à composer avec cette dernière ; ainsi le film est beaucoup plus drôle en VO). La mise en scène est quant à elle excellente, elle parvient à s'effacer pour nous permettre de vraiment rentrer dans le film, tout en nous offrant des plans particulièrement bien travaillés. Cette mise en scène participe d'ailleurs quelques-fois à l'humour du film, notamment la manière dont sont filmés les personnages dans la voiture et puis, encore une fois, toute la séquence dans le salon. "Anora" est donc une petite pépite, autant de violence émotionnelle que d'humour.
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2024
    Pour une Palme d’Or on pourrait imaginer mieux. Les longs plans séquence s’étirent sans apporter du neuf. Les personnages russes sont tellement caricaturaux (KARAGULIAN joue mal, la mère inutilement glaciale, les hommes de main benêts devant la mission, le père ridicule avec son fou-rire final). L’image est très belle. On découvre l’existence de Gopniks (péquenots russes). Les 3/4 n’est qu’une suite de comportements hystériques, par opposition à l’épilogue d’un calme absolu et surprenant.
    Vraiment faible pour moi!
    Karim El Attar
    Karim El Attar

    2 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2024
    Un bonbon ce film, au début on se demande où ça va , et d un coup ça explose et ça devient jouissif . Ça part en tourbillon cinématographique avec des scènes en continue qui pourrait s apparenter au théâtre . L héroïne explose l écran, il y’a une intensité dans ce film assez folle, j ai pris une petite claque et ça fait du bien . Pour moi dans le top 3 des films 2024
    Alex560
    Alex560

    1 abonné 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2024
    "Anora" de Sean Baker est sans conteste mon coup de cœur de l'année 2024. Ce film, qui a remporté la Palme d'Or au Festival de Cannes, offre une plongée saisissante dans la vie d'Ani, interprétée magistralement par Mikey Madison.

    Ani, de son vrai nom Anora, est une danseuse exotique de Brooklyn qui, lors d'une rencontre fortuite, s'embarque dans une romance tourbillonnante avec Ivan, le fils d'un oligarque russe. Leur union impulsive à Las Vegas les propulse dans un tourbillon d'événements mêlant luxe ostentatoire, conflits familiaux et chocs culturels. Le film navigue habilement entre comédie noire et drame tendu, explorant des thèmes profonds tels que la mobilité socio-économique, l'identité et la quête d'une vie meilleure.

    La performance de Mikey Madison est tout simplement époustouflante. Elle incarne avec une authenticité rare une jeune femme complexe, tiraillée entre ses rêves d'ascension sociale et les dures réalités de son environnement. Sa capacité à transmettre une gamme d'émotions aussi vaste rend son personnage profondément attachant et crédible.

    Sean Baker, fidèle à son style, dépeint avec une humanité touchante les marges de la société américaine. Sa réalisation est à la fois dynamique et sensible, offrant une narration riche en détails et en nuances. Les dialogues percutants et la mise en scène immersive m'ont plongé au cœur de l'histoire, rendant l'expérience cinématographique inoubliable.

    "Anora" est une œuvre puissante qui allie humour, émotion et réflexion sociale. C'est un film qui reste en mémoire bien après le générique de fin, suscitant à la fois réflexion et admiration. Je ne peux que le recommander vivement à tous les amateurs de cinéma en quête d'histoires authentiques et profondément humaines.
    pluriel
    pluriel

    14 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2024
    beaucoup de longueur, surtout dans la première partie qui aurait pu être réduite d au moins la moitié. les acteurs sont bons. Propos vain, je ne comprends pas ce qui a motivé une palme d or. voir la bande annonce est suffisant. je me suis bien ennuyée
    Jean N.
    Jean N.

    270 abonnés 611 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2024
    Vu à Cannes , j'aurais pas donné la palme d'or mais j'ai bien aimé.
    C'est une façon de filmer(Shean Baker) qui est dynamique et ça nous change un peu de tous ces films à Cannes qui sont souvent plus que soporifiques et trop alambiqués !
    Un scénario à la Pretty Woman inversé, un passage Very Bad Trip , des oligarques russes plutôts concons .
    Ça passe bien même si un peu trop de sexe gratuit et d'injures trash!
    Quelques longueurs dans la recherche de Vania mais Mikey Madison (alias Anora) est tellement charismatique qu'on lui passe tout! Un gros plus pour les hommes de main ruskof qui sont terribles.
    A ne pas manquer , vous rateriez quelque chose.
    Critic man
    Critic man

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2024
    *Anora*, lauréat de la Palme d'Or 2024, se distingue comme une œuvre cinématographique exceptionnelle, peut-être l'un des meilleurs films de l'année. Sean Baker livre ici un long-métrage sincère, authentique, et vibrant, largement porté par l'interprétation captivante de son actrice principale, Mickey Madison.

    Le film se définit par son caractère vivant, animé par la performance de Madison dans le rôle d'une prostituée. C'est cette vivacité, cette énergie, qui fait de *Anora* une œuvre remarquable et différente des autres films. Madison brille par sa personnalité, illuminant le film comme une étoile dans la nuit, et offrant ainsi une contre-narration à l'idéalisation romantique de *Pretty Woman*. Alors que ce dernier célèbre le sauvetage par un prince charmant, *Anora* dépeint une réalité bien plus crue et désillusionnée, où l'amour ne résout pas tous les maux et où les contes de fées modernes sont démystifiés.

    L'amour ici n'est pas sincère ni pur; il est dépeint comme un stupide caprice de la part du riche, une illusion d'amour que nous, spectateurs, voulons voir comme le véritable amour auquel on nous a habitués. Ce n'est pas le conte où la prostituée tombe follement amoureuse, où le pauvre est sauvé par un riche, ou où une femme démunie est sauvée par son prince charmant. Dans *Anora*, le "pauvre homme" est le riche, et Ani (Anora) ne sera pas sauvée. Ce film critique la notion même de l'amour idéalisé, mettant en lumière combien ces sentiments peuvent être superficiels, motivés par des désirs matérialistes ou des illusions romantiques.

    Ce film est une critique sociale directe, mettant en scène la désillusion face aux stéréotypes des riches sauveurs et des fins heureuses hollywoodiennes. L'atmosphère, loin d'être lisse et idéalisée, plonge le spectateur dans une réalité où les rêves idylliques s'effacent devant la vérité des relations humaines. Les personnages, surtout les deux principaux, sont interprétés avec une authenticité qui renforce le propos du film.

    La réalisation de Baker est au service de cette vision, créant un contraste saisissant avec les esthétiques habituelles des films d'amour. La musique pop et le charisme de Madison dynamisent un univers qui pourrait autrement sembler morne, confirmant son statut de révélation de l'année.

    En conclusion, *Anora* n'est pas seulement un film, c'est une expérience qui remet en question nos perceptions des relations, de la richesse, et des fins heureuses. Il mérite pleinement son statut de film primé, et Mickey Madison, avec sa performance, est une candidate sérieuse pour l'Oscar de la meilleure actrice, tout comme le film l'est pour le meilleur film, aux côtés de *The Substance* avec Demi Moore.
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