Le film commence assez classiquement comme une bonne romance pas du tout à l’eau de rose et qui prend une tournure de comédie surprenante dans sa deuxième partie pour finir en drame sur la fin l’actrice qu’on a vu dans once upon a Time est divinement joué dans ce film où on a l’impression de s’être fait avoir comme son personnage dans le film belle surprise du cinéma indépendant américain
Palpitant, comique et âpre. Et bien plus qu'une satyre sociale, ce qu'elle est aussi. Tous les personnages sont très bien dessinés et les acteurs qui les incarnent au top. Le scénario étonne par ses entrelacs, conduit avec une énergie flamboyante. Ni amoral ni hystérique, comme cela a pu être dit. Et la fin initiatique et inattendue nous cueille spoiler: ; qui dit que l'amour est plus fort que le sexe et l'argent, .
Sean Baker a l'habitude de raconter des histoires sur des personnes souvent marginalisées et c'est ce qu'il fait une fois de plus avec "Anora" sur une jeune femme de Brooklyn qui travaille dans un club de strip-tease. Cependant, malgré les aspects socio-économiques de cet apparent conte de fées moderne, on n'est pas du tout dans le même ton qu'un "The Florida Project" par exemple. C'est ce qui m'a surpris, car je m'attendais à une sorte de "Pretty Woman" remis au goût du jour, mais c'est une vraie comédie. Entre la partie pleine d'euphorie et de charme durant laquelle rien ne semble exister à part eux avant un brutal retour à la réalité chaotique et très amusant, le réalisateur se lâche complètement et c'est très efficace. L'excellente performance de Mikey Madison illustre bien toutes les émotions que l'on peut ressentir durant ce chaos organisé où la jeune femme montre plusieurs facettes. Chacun se fera son propre avis sur ses véritables intentions, mais j'ai aimé son lâcher-prise ainsi que sa peine quand tout vacille. Elle est fraîche, spontanée, lumineuse et entière. Deux films en un qui rend l'ensemble presque frustrant tant tout fonctionne bien. En somme, un film frénétique, hystérique, drôle et très plaisant à suivre de bout en bout.
Anora est une Romance Dramatique sans rien d'exceptionnel ni renverssant. l'histoire est simple, les images, bien qu'assez sexualisées, sont assez directes et belles, les acteurs assez bon. Pour le reste, ce n'est pas le chef-d'œuvre de Cannes annoncé.
Quel film inattendu, complètement pop et déjanté, mais tellement vrai. Ce film rend un grand service à la palme d'or, dont le palmarès s'est souvent éloigné du cinéma !
Nous arrivons à la période de Noël, et il n'est pas rare de voir des films comme SISSI, Pretty woman, Cendrillon. Ce film est l'anti conte de fées.
J'ai aimé : - Mikey Madison, qui d'après les rumeurs concours pour l'oscar de la meilleure actrice 2024, je pense que si elle a le titre cela peut être mérité, elle se livre corps et âme dans ce rôle de call-girl, froide, calculatrice, puis au fur à mesure du film elle va montrer ses failles, et être plus humaine ; - les seconds rôle, maladroits et fort drôles, les malabars russes, j'ai trouvé touchant celui qui joue le rôle d'Igor, pareil pour "TOROS" - la fin, glaçante, je n'ai pas de mots.
Je n'ai pas aimé ; - la partie recherche du... est longue, et aurait pu être raccourci, cela ralentit le film, qui était partie pour être exceptionnel. Ce film mérite sa palme d'or à Cannes, on rigole, on pleure, on est choqué, un cocktail efficace 12.5/20
Palme d'or validée par mézigue et mon épouse, en l'occurrence pas très groupies des contes de fées. On fut servis. Que voilà un film qui dépiaute (les relations de classe sociale) et dépote (dans les relations de classe sociale). Et il y en a de la casse, sociale oui, et pas seulement. On connaît le "pitch". Les deux jeunes gens sont idoines, les comédiens s'entend, l'une jouant l'ouvrière de lumpenprolétariat de boite à strip-tease, d'une vitalité à faire trembler la faille de San-Andreas et l'autre, rejeton de l'oligarchie Russe, sorte de têtard sous acide, doré sur tranche, garçon équivoque - on sent venir le coup. Mais il y a mieux dans Anora, que la bande annonce, et qu'Anora elle-même : les trois nervis dépêchés sur place par l'oligarchie pour régler le problème que cause - vu du haut de la jet-set - cette relation. Mention au comédien Youri Borissov. Le film le plus drôle et pas drôle du tout - en même temps - vu ces derniers mois, d'une finesse d'écriture bluffante. Comme dirait l'autre, on navigue bien ici, et fort, "entre œuvre grand public et film d'auteur". Un très joli choix œcuménique du jury du festival pipolaire du sud de la France.
J’en ai un peu marre de ces films avec drogue, sex, alcool, argent à profusion … C’est tellement loin de la vie de la majorité… Une partie sur ce thème avec des acteurs crédibles surtout le rôle féminin. Une deuxième partie de poursuite avec une ambiance scorcesienne… Un dernière partie déprimante. L’argent et la malhonnêteté triomphe encore … Seule la dernière scène m’a émue. Pour moi cela ne valait pas une Palme. J’aurais préféré qu’elle soit remise au film iranien qui est un chef d’œuvre.
Encore une daube infâme ! Le fils dégénéré d'un milliardaire russe se marie avec une gogo danseuse. Ça baise, ça fume, ça boit, ça se drogue pendant 45 minutes insupportables. On espère qu'après ça va s'arranger, quand les parents apprennent que leur feignasse de fils débilité s'est marié et veulenr rompre cette union. Non, c'est pire, ça hurle, ça mord, ça vomit... c'est pitoyable. En plus les garde du corps ne sont pas très bons et les parents (particulièrement la mère) sont affligeants de nullité. Dire qu'on va peut être encore modérer ma publication alors que la vraie vulgarité, c'est d'avoir fait ce film et c'est encore plus dégueulasse quand on lui donne une palme.
Palme d'or que j'ai apprécié mais pas la grande claque que ça peut faire parfois. Film rondement mené, l'histoire d'une cendrillon hypermoderne, très bien joué, avec des décors et un thème peu vu. J'ai trouvé qu'il y avait un beau mélange de thèmes, de sujets traités et de style de film, parfois film adolescents, film de romance, film drôle, film dramatique.. On ne sait jamais ce que la prochaine scène nous réserve et c'était quand même un chouette moment de cinema.
Anora dite Ani, une danseuse de strip-tease new-yorkaise et prostituée à ses heures, séduit Yvan, un richissime héritier russe et l’épouse à Las Vegas. Mais le tuteur d’Yvan veille et il cherche à faire annuler le mariage. Les parents venus expressément de Russie vont s’en mêler. Le film, trop long, m’a beaucoup ennuyé. La première partie, qui détaille les virées de la prostituée avec le fils d’un richissime oligarque russe dans une Amérique à paillettes, faite d’oisiveté et de débauche infantile, est répétitive et convenue. La scène de 20 mn de l’intervention du tuteur, un prêtre orthodoxe arménien, et de ses sbires, pour faire annuler le mariage, est la plus réussie. On rit beaucoup des situations paroxystiques dans l’appartement luxueux des parents d’Yvan. Mais le charme retombe vite avec toute la dernière partie du film, à la recherche dans New-York du jeune marié complètement immature. La scène finale, censée souligner le déterminisme social, tombe à plat. Le film est sauvé par la performance des deux acteurs principaux, Mikey Madison en tête. Deuxième palme d’or à Cannes pour une comédie, après M.A.S.H. en 1970, Anora est loin d’égaler le film de Robert Altman. D’autres films autrement plus importants auraient mérité la palme d’or cette année, notamment Les Graines du figuier sauvage (prix spécial du jury) ou All We Imagine as Light (grand prix).
L'un des meilleurs films et expériences de visionnage de films depuis longtemps. Le jeu d'acteur est excellent et félicitations au réalisateur Sean Baker qui ne cesse de s'améliorer.
C est délire, moderne et en même temps un peu déjà vu, c est un peu vulgaire (entre le langage et les scène de mauvais sexe tarifé) Et c est long … tellement long !! Un petit côte «sans filtre » mais qui ne lui arrive pas à la cheville