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    Anora
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    3,9
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    582 critiques spectateurs

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    Domnique T
    Domnique T

    68 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2024
    Une première partie sans surprise- trop longue a mon goût - qui sert à mettre en place les personnages. Un jeune héritier d'un oligarque russe qui brule sa fin d'adolescence dans la vie nocturne new-yorkaise Il, y rencontre une stripteaseuse avec qui il hésite à s'engager. Voilà, jusque là le film est sage et sans surprise. Mais quand la famille russe décide d'intervenir, le film bascule totalement. On bascule dans l'outrance, voire le délire ! Et c'est jubilatoire ! Au milieu de ce "porte na wak" de très beaux traits d'humour décalé. spoiler: Une fin sage pour nous faire revenir sur terre.
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 602 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2024
    Ce conte, très contemporain en ce sens qu’il forme un tableau de la culture et du fonctionnement de certains milieux d’aujourd’hui, avec ses modes de communication et ses « valeurs », vaut avant tout par son style. Le film peut être divisé en trois parties. La première est une ébouriffante plongée dans deux univers relativement fermés, celui des travailleuses du sexe d’un boîte New Yorkaise et celui d’une jeunesse décomplexée et superficielle, s’adonnant au plaisir d’autant plus facilement que l’un d’entre elle, fils d’un oligarchie Russe, croule sous l’argent, ce qui favorise l’expression des addictions que sont le sexe, l’alcool, le drogue ou les jeux. Cette première partie se caractérise par une mise en scène effrénée, avec gros plans et montage nerveux, en parfait accord avec les univers montrés. Le tout ponctué de plans plus larges et calmes, invitant à la respiration, au recul et à la hauteur (ce qui reviendra tout au long du film). La seconde partie, qui respire le style et l’esprit de Quentin Tarantino (et Sean Baker ne s’en cache pas, en intégrant quelques références) est tout à fait jouissive. Le rythme reste frénétique et le temps que dure le film passe très vite, trop vite… La troisième partie est plus personnelle ; c’est le temps du retour à la réalité, où les personnages sont révélés dans leur nature plus profonde. Elle se clôt par une scène magnifique où le sexe, valeur marchande tout au long du film, laisse peu à peu place à la tendresse et l’empathie. Une vraie Palme d’or cette fois-ci.
    Quentin
    Quentin

    9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 novembre 2024
    Film très vulgaire dans les mots comme dans les actes, sans véritable intrigue, avec des longueurs spoiler: (surtout la scène dans l'appartement privé où ça part en cacahuète et où des gardes du corps sont incapables de maîtriser une fille bien plus fragile physiquement qu'eux)
    ...
    Une honte absolue d'avoir remis la palme d'or à ce film !
    romain42000
    romain42000

    2 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2024
    Une belle leçon de cinéma de Sean Baker qui signe une des rares Palme d’Or « grand publique ». Ce film, aussi drôle que triste et aussi déjanté que subtile donne au spectateur, en toute simplicité, un moment de divertissement d’une rare intensité. On ne s’ennuie pas un quart de seconde. Interprétations assez réussie de l’ensemble du casting. Et un scénario aussi loufoque que réaliste et original. À voir !
    Joelle Malguy
    Joelle Malguy

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2024
    Excellent. Interprétation divine. A voir en VO. J'ai regardé la bande annonce en français, c'est pas terrible. L'émotion est bien présente, on peut passer du rire aux larmes. Bravo 👏
    Francois S
    Francois S

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2024
    Tres bon film meme si j ai prefere son precedent Red Rocket! Sorte de Pretty Woman New Yorkais avec des personnages secondaires droles et atypiques, Anora tente de s'emanciper de son travail dans le monde de la nuit en trouvant le Grand Amour. Mais l elu un ado fils d oligarque russe mal degrossi n est pas Richard Gere... S en suit un film de classe avec cette travailleuse de la nuit, homme de mains Russes et Armeniens parfois stupides mauis attachants en contrepoint d Oligarques particulierement viles et detestables...
    Christophe L
    Christophe L

    16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2024
    ni le délire et la satire de Ostlung, ni la folie tranquille des Coen... de l'énergie, Anora et Igor sont attachants mais pas trop d'intérêt pour moi. Les riches sont ciniques? les pauvres un peu perdus et ne s'en sortent pas ? est-ce neuf ? Le "propos blague" autour du viol n'était pas nécessaire...
    PAOLA CHRISTINE PRATA
    PAOLA CHRISTINE PRATA

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2024
    J'avoue avoir été quelque peu déconcertée par les premiers quarts d'heure du film, marqués par de nombreuses scènes de sexe qui n'apportent pas grand chose à l'histoire. Cependant, le récit prend rapidement un tournant inattendu, révélant un rythme plus soutenu et captivant. Les personnages, bien que d'apparence légère, se révèlent attachants et dotés d'un sens de l'humour rafraîchissant. Au-delà de la superficialité apparente de l'intrigue, le film dévoile progressivement des êtres profondément marqués par la vie, suscitant chez le spectateur un désir sincère de les voir retrouver le bonheur et se libérer de leurs fardeaux. Un film surprrenant.
    P Labarthe
    P Labarthe

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2024
    après un début longuet, le scénario se révèle saisissant, des personnages à la fois désespérants et attachants, des comédiens excellents
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    40 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2024
    Ayant été récompensé de la palme d'or à Cannes, "Anora" est un film qui se doit d'être vu. Pourtant, je ne suis pas forcément sûr que cette récompense va lui servir, principalement par rapport à ce qu'il propose. Certes, ce projet est plutôt intéressant et de qualité, mais je pense qu'il serait un peu présomptueux de juger celui-ci comme un grand film. Ce qui m'a fait apprécier mon visionnage ne vient pas des grandes qualités qu'il saurait mettre en avant, mais bien plus d'un ensemble assez cohérent, alors qu'il paraît extrêmement désordonné à première vue. Découpé en trois parties, le long-métrage emprunte donc trois styles différents au sein de son déroulé, et ils sont tous vraiment différents. Le premier va bien plus être de l'ordre de la romance, la fameuse rencontre de nos deux personnages. Cette introduction est probablement celle que j'aime le moins, car même si certaines séquences de dialogues sont bien amenées, le temps paraît vraiment long. On se demande quand va arriver l'élément perturbateur, et il tarde vraiment à venir. Cependant, quand celui-ci débarque, et que l'on entre dans la deuxième partie du long-métrage, c'est là que le projet commence réellement à surprendre. Se déroulant dans une temporalité qui se rapproche du temps réel, ce n'est plus le montage et la narration qui font vivre le film, mais bien les interactions entre nos personnages et le jeu de leurs interprètes. Nous sommes sur une partie qui frôle le réel, et les échanges s'avèrent particulièrement efficaces, avec beaucoup de petites doses d'humour assez maligne. On ne s'ennuie pas durant cette période, alors que l'on a complètement changé de ton, pour passer dans un style proche du buddy movie américain. Mais cela dit, tout sera redistribué lors de la dernière partie, qui tient bien plus de l'ordre du drame. Et je dois dire que c'est cette partie qui m'a le plus surpris, car elle amène tout l'intérêt de ce récit. Concrètement, toute l'histoire tourne atour du personnage d'Anora, et de son interprète, Mikey Madison. Sur le plan du jeu, elle est extrêmement douée, car elle ne laisse transparaître que peu d'émotions, hormis la colère et le désir. Et de ce point de vue, cette approche peut paraître un peu complexe à aborder, surtout si on essaie de nous faire attacher à cette héroïne. Mais ce qui est dingue, c'est que, même si on ne s'attache pas énormément à elle pendant une longue partie du film (on ne fait que suivre son histoire), la partie finale réussit à nous faire ressentir des émotions envers celle-ci. Traitant d'un contexte politique assez fort et la débauche d'une certaine partie haute de la population, le long-métrage exploite cette faille où deux personnes, de deux mondes différents, se rencontrent. Anora est donc le personnage du bas peuple, qui se sert de son métier pour tenter de toucher le rêve américain du doigt. Et ce point de départ, j'aime la manière dont le film la traite, comme si elle n'était jamais elle-même. spoiler: Ne faisant jamais appeler par son prénom, mais par un diminutif, c'est comme cela que la fin du film réussit à nous avoir. En laissant briser la carapace de notre personnage, on y découvre une âme qui s'avère plus sensible que prévu. Dans ce final, elle n'a pas réussi à encaisser le poids de ce monde, celui qu'elle pensait dompter afin d'arriver à ses fins. La scène a beau être maladroitement amenée, notamment, car la relation avec Igor paraît vraiment mal gérée, mais elle s'avère quand même assez touchante. Durant tout le film, il n'y a qu'une seule scène où Anora est elle-même, et c'est de loin la plus forte de tout le long-métrage.
    Par conséquent, malgré un sujet un peu simpliste et des longueurs, le film sait pourquoi il s'appelle comme cela. L'intérêt principal de ce projet est son personnage principal, que ce soit au niveau de son interprète ou dans la manière dont le final vient conclure son arc. C'est une héroïne vraiment intéressante à suivre, et qui en dit long sur une grosse partie de la société américaine moderne. Donc même si le film a ses défauts, son casting, son mélange des styles et l'écriture de son héroïne rattrapent vraiment l'ensemble. Pour conclure, une belle surprise malgré tout.
    stéphanie thomas-dain
    stéphanie thomas-dain

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 novembre 2024
    Déçue par ce film un peu outrancier qui se complaît dans beaucoup de scènes de sexe inutiles. Je déconseille d'y aller avec des ados, moments gênants en perspective. L'actrice qui joue Anora et le tueur à gages au grand coeur rattrape le film.
    Benjamin Acierno
    Benjamin Acierno

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2024
    J'avais hâte de voir cette fameuse palme d'or du festival de Cannes 2024. Et bien, on a un film vraiment particulier, très drôle par moment, très "caliente" a d'autres. La mise en scène est niquel, le film est beau, bien construit, très bien interprété, ca fait plaisir à voir ! Malgré tout, il souffre tout de même de quelques longueurs et temps morts.
    Tigre des steppes
    Tigre des steppes

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2024
    Le plan final m’a laissée fort dubitative. Faut il les bras d’un homme pour accéder à sa vulnérabilité ?
    rvrichou
    rvrichou

    103 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 novembre 2024
    Argent, paillettes et strass, coucheries, alcool, drogue et jeux d'argent, tout est factice dans ce long métrage long, long long et sans intérêt. Certes, on rit un peu mais surtout on s'ennuie!
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2024
    Adoubé par la critique et considéré comme le cinéaste d’une certaine Amérique des marges et de la précarité, Sean Baker atteint le sommet en recevant pour Anora la Palme d’Or à Cannes. Découpé en trois fragments qu’on peut ainsi résumer : la rencontre, la traque et la négociation, le film se veut un conte de fées moderne construit sur l’improbable mariage entre une strip-teaseuse et le fils d’un oligarque russe qui doit bientôt rejoindre son pays et sa famille. Un mariage que cette dernière ne goûte guère et s’empresse de vouloir annuler.
    La lunette d’observation de Baker paraît avoir réduit sa focale : nous sommes ici dans un microcosme, celui des escort girls chargées de faire payer un max les clients et d’une diaspora russe richissime et très puissante. Il n’est pas certain que nous puissions en tirer de grandes conclusions sur la situation d’un pays.
    Annoncé comme divertissant, sinon déjanté, Anora qui ne craint pas la longueur se révèle vite un soufflé peu goûteux qui se dégonfle rapidement, entraînant du coup le désintérêt et l’ennui du spectateur. Anora, dont on ne sait au final si elle poursuit une chimère romantique ou envisage de tirer profit d’une opportunité inattendue, et Ivan, gamin gâté et complètement immature, ne sont jamais vraiment touchants. Quand les sbires russes entrent en scène, on espère enfin rire. On reste là aussi sur notre faim. L’arrivée tardive et efficace de la famille de Ivan ne dynamitera pas davantage un ensemble particulièrement faible.
    Le conte de fées ne porte aucune morale ni aucun espoir. Les motivations sont à chercher du côté des objectifs mercantiles ou d’une fête permanente où l’argent permet tout. Plus que jamais, il est le nerf de la guerre. Le désenchantement est profond. Il reste aux parias à faire front et à s’unir d’une manière ou d’une autre. Deux heures vingt minutes pour en arriver là, c’est vraiment beaucoup et terriblement décevant dans la pauvre imagination que cela révèle.
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