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    Anora
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    3,9
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    582 critiques spectateurs

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    Shawn Atreides
    Shawn Atreides

    17 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2024
    Anora est un film frappant à plusieurs égards.

    Le film s'embarque sur un sujet épineux, abordé frontalement. Il a d'ailleurs reçu pour cela la palme d'or du célèbre festival, présidé cette année-là par Greta Gerwig... ?

    Greta Gerwig justement... Anora s'inscrit dans une triade de films visionnés au cours du dernier mois : Barbie, The Substance & Anora. Bien que diamétralement opposés dans la forme, le scénario et autant le dire de suite, leur réussite, la portée du message de fond elle, prend racine à la même base :

    Parler de la condition des femmes en société, mais aussi des regards, souvent déformants des femmes vis-à-vis d'elles-mêmes ou encore de celui porté par les hommes. Ces films évoquent également le champ des possibles, du rapport à notre condition initiale et la chimère d'un idéal de vie versant dans la profusion infinie.

    Là où Barbie perdu entre désir et réalité se retrouvait terriblement inconsistant, bien plus régressif que subversif, The Substance quant à lui, réussissait avec plus de panache et de tenue, bien que trop près de ses citations.

    Anora alors ? Ma séance s'est déroulée un peu à l'image de celle de The Wolf of Wall Street.

    𝗗𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀, on prend le train en route, on découvre les personnages, l'univers ... Ses caractéristiques, ses outrances. On se prend au jeu. Une photo superbe, le film intrigue, sidère parfois et de façon tout à fait inattendue devient extrêmement drôle. Mais restons sur nos gardes.

    𝗣𝘂𝗶𝘀 𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝗰𝗼𝗻𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 : Et comme pour The Wolf Of Wall Street, la salle s'est divisée en deux. Ceux décidés à ne pas lâcher la route du burlesque et du plaisir de surface (attention au retour de flamme) et ceux qui sentent venir les limites d'une telle abondance insouciante/inconsciente.

    Lorsque les choses de la vie reviennent au galop, la désillusion n'en est que plus brutale, et c'est là que le film se révèle et brille sur sa faculté à ne pas tomber dans les pièges béants qui pavent pourtant son chemin.

    Ici pas de misérabilisme, ni de pseudo-féminisme putassier. Le film confronte tous ses personnages principaux, dans leurs contradictions, leurs illusions et leurs actes. Il réunit alors un combo de protagonistes varié et complémentaire qui vont nous permettre à nous, spectateurs, en notre âme et conscience de tirer les conclusions de ce qui se joue devant nos sens.

    Le rythme est soutenu, les acteurs campent magistralement leur rôle. Les cassures de tons sont subtilement gérées, parfois même au sein d'une seule scène. Les décors dépeignent avec détail une réalité à faces multiples.

    Et c'est dans son geste final, que Baker dévoile son jeu. Un moment cristallisé qui déroule tout son argumentaire et met en perspective toute préconception de la liberté, des choix pour son esprit et son corps portés par une génération souvent perdue au milieu de forces contraires.

    Est-ce que j'aurais donné ma palme d'or à Anora ? Probablement pas. Mais cela n'empêche que cette proposition arrive à un moment crucial, où la confrontation entre conservatisme et déconstruction aveugle fait rage. Une véritable zone grise dans un paysage bien trop marqué par le noir et le blanc.

    Une première rencontre qui me laisse dans la perspective prochaine de découvrir le reste de la filmographie de Sean Baker.
    lecinema_clem
    lecinema_clem

    48 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2024
    C’est loin d’être un film ordinaire. Aussi bien par sa construction et les images diffusées que par le sujet qu’il traite. On peut clairement identifier deux parties : la première où l’on a du mal à comprendre où veut nous embarquer le réalisateur. On se doute mais pas à ce point. La seconde - diamétralement opposée donc - adopte un ton différent malgré une narration identique. Certaines scènes sont très drôles. Dans un rôle vraiment pas évident, Mikey Madison y joue merveilleusement bien.

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    Fiquet Jean-Luc
    Fiquet Jean-Luc

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 novembre 2024
    Scénario vide, l'histoire tient en 4 phrases. "putain" représente 40% des dialogues, l'alcool, le tabac, le sexe occupent la moitié du temps. Franchement très très ennuyant. Palme d'or 2024 à Cannes ?! Incroyable...
    Maxime B.
    Maxime B.

    10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2024
    Bien rythmé, bien joué et humour décalé. Illustre la débauche de richesses d'un magnat russe. Ne vaut quand même pas une palme d'or à Cannes.
    cecile v
    cecile v

    1 abonné 44 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2024
    bien mais sans plus, ca démarre bien, on se dit qu'elle va partir en sucette, et puis ça stagne, tout en étant punchy, et puis non, la fin est decevante
    Nathalie Liska
    Nathalie Liska

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 novembre 2024
    Dialogues très vulgaires, avec peu de vocabulaire. Trop long pour le ce que c est. Vu en VO lors du festival de Cannes. Tres déçue
    Philippe M
    Philippe M

    8 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2024
    Cannes et sa palme d'or !
    Chaque année, la famille hétéroclite du cinéma international se retrouve sur la Croisette pour s'aimer, se détester, s'ignorer, se congratuler, revendiquer, provoquer...
    La lecture du palmarès en fin de festival est rarement suivi d'un consensus chez les professionnels comme dans le public.

    2024 n'échappe pas à cette règle avec le couronnement de "Anora" mais est-ce une surprise sachant qui en est le réalisateur ?
    En 2015, "Tangerine" du même réalisateur, Sean Baker, avait suscité la même réaction, en étant lauréat au festival du cinéma américain de Deauville.

    L' Anglo-américain, Sean Baker, véritable couteau suisse du cinéma depuis 25 ans a néanmoins une carrière plutôt boudée par les médias.
    Il n'a pas son pareil pour décrire la vie des laissés-pour-compte, ceux qui survivent dans des conditions précaires et dans des lieux où peu ose s'y aventurer.
    Il C'est souvent juste, brut, violent et sûrement dérangeant pour beaucoup.
    Il n'en faut pas plus pour qu'un film devienne clivant.

    J'ai adhéré au choix du jury de cette 77ème édition du Festival de Cannes.

    La vie d'une danseuse de bar à striptease n'est pas des plus simples avec souvent la problématique du manque de lisibilité sur l'avenir.
    Lorsque l'opportunité de sortir de cette vie éprouvante se présente comment la refuser et ne pas penser à un autre destin ?
    Un dicton dit qu'au royaume de l'amour tout est possible.
    Est-ce que ceci va se vérifier lorsque la modeste jeune fille de Brooklyn rencontrera le fils d'un oligarque vivant à Brighton Beach, le célèbre quartier russe de New-York ?

    Le duo Mikey Madison (actrice américaine) et Mark Eydelshreyn (acteur russe) fonctionne merveilleusement bien.
    Deux jeunes acteurs totalement habités par leur personnage qui réussissent une belle performance artistique.

    Alors, poussez la porte de votre salle de ciné favori et laissez vous emporter par le tourbillon de cette fable féerique et dramatique à la fois.
    Loulou Brooks
    Loulou Brooks

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2024
    Un beau film qui souffre de ses improvisations et longueur sur le milieu - il en reste un film très touchant qui pose son héroïne en martyr moderne de l’argent et des relations éphémères
    Mélany T
    Mélany T

    32 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2024
    Des scènes intelligentes et captivantes mais des longueurs, regard sur les femmes parfois problématique, et le personnage d'Anora qui reste tout de même à distance me laisse de côté.
    cathy perdriaud
    cathy perdriaud

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2024
    Film racoleur et creux , très bien joué certes , mais des dialogues insipides ou relevant tout simplement d'insultes ( si on se met à relever le nombre de " fuck" ou " fucking qqchose " on n'arrive plus à les compter au bout d'un moment ) quand ce ne sont pas des grognements ou des cris . Bref , une palme ???? alors que Emilia Perez ou Les Graines du Figuier Sauvage ne l'ont pas décrochée ???? Incompréhensible !!!
    LeFilCine
    LeFilCine

    183 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2024
    La dernière Palme d’or du festival de Cannes peut être perçue comme une comédie, alors que le film cache derrière sa façade pleine de paillettes un drame en tout point de vue. Alors, il y a certes une séquence endiablée, plutôt en début de film, qui prête largement à sourire. Mais c’est surtout grâce à une situation pathétique, au fort potentiel comique, brillamment mise en scène par Sean Baker. Le réalisateur cache derrière chacune de ces petites scènes humoristiques du drame en puissance. Et, en cela, il réalise un long-métrage d’une éblouissante finesse scénaristique. De la prostitution aux criantes inégalités économiques, de l’alcool à l’omniprésente superficialité, de la valeur du mariage au patriarcat nuisible, rien ne nous est épargné et surtout rien n’épargne cette pauvre Anora, victime permanente d’une société totalement toxique pour elle. Il faut une grande Mikey Madison pour incarner ce personnage stupéfiant qui passe par toutes les émotions et qui, trimbalée comme un objet, se bat pour conserver le peu de dignité qu’il lui reste. Les seconds rôles ne sont pas vraiment à la hauteur de l’épatante révélation féminine. Sauf peut-être le jeune Mark Eydelshteyn, qui incarne son jeune compagnon russe, et qui réalise au début une prestation assez baroque et fort convaincante, avant de disparaitre au sens propre comme au sens figuré. Faux conte de fée qui se transforme en vrai cauchemar, le film de Sean Baker a de l’audace à revendre, n’a pas peur de déranger, nous scotche par son épilogue cruel, et est donc reparti avec une Palme méritée.
    Pdutrieu
    Pdutrieu

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 novembre 2024
    Aussi glauque que lesté d'un humour niveau zéro ce film est loin de mériter ses récompenses et critiques élogieuses
    Erwan “Drive91” Lrfve
    Erwan “Drive91” Lrfve

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2024
    Vu après lu la plupart des critiques positives à son égard, je me méfie souvent des films primés à Cannes maintenant mais là j'y allais vraiment sans à priori négatif.

    J'ai bcp aimé l'histoire de base, la présentation et le côté très actuel de la société, de la jeunesse riche ou désœuvrée (le riche héritier très puéril, la jeune escort avec du caractère qui veut s'en sortir). C'était très réussi.
    Passé la 1ere partie, jusqu'au mariage, le film tombe malheureusement dans des travers avec un manque de rythme et une perte d'intérêt. Il y a un certain suspense mis en place mais on est pas captivé de bout en bout pour connaître le dénouement.
    C'est long, le film est étiré en jouant sur la comédie, des situations absurdes qui rendent le tout plus léger, mais je trouve que c'est de la poudre aux yeux pour ne pas avoir un meilleur scénario, plus fourni.
    Les acteurs sont par contre impeccables, l'actrice principale porte le film à elle seule, avec une fin assez poignante.
    Bref, pas un mauvais film loin de là, mais surcoté à mon goût. On en ressort en se disant "tout ça pour ça".
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2024
    Quand on voyait les réelles propositions cinématographiques que constituaient Emila Perez ou The Substance, on pouvait s’attendre à ce qu’Anora en soit une encore plus originale puisque ce film leur avait ravi la Palme d’or au Festival de Cannes. Le moins que l’on puisse dire est qu’on peut être surpris que le jury de Greta Gerwig ait choisi le film de Sean Baker comme vainqueur de cette récompense prestigieuse tant l’ensemble ne cherche jamais à faire avancer l’art cinématographique. Si on peut apprécier cette intrigue pouvant être vu comme le versant sombre de Pretty Woman, on ne peut que constater que le cinéaste fait durer inutilement ses séquences (on ne compte plus celles qui se répètent inlassablement). De même, on peut penser que la volonté de naturalisme apparente cache en réalité une certaine pauvreté (voire de fainéantise) visuelle. Les adeptes de ce film apprécient sûrement son discours social voire ses éléments comiques (il parait que le film est assez drôle mais ce n’est pas si évident que cela) mais on peut aussi trouver l’ensemble beaucoup trop long et surtout que l’attribution du prix cinématographique ultime est totalement imméritée quand on voyait la concurrence qu’il rencontrait.
    Josephbakian
    Josephbakian

    2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2024
    Film intéressant malgré quelques longueurs. Ne mérité pas la Palme d’Or mais le sujet traité est pertinent.
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