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miketbrijou
1 abonné
19 critiques
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3,5
Publiée le 27 novembre 2024
Ça décoiffe d’entrée ! Pourquoi pas, l’actrice est formidable mais l’histoire un peu vaine et le scénario tiré par les cheveux. C’est un bon divertissement mais pourquoi fallait-Il que ce soit si long ? Le film aurait gagné en intensité avec une bonne 1/2 heure de moins.
C’est bien, mais… L’héroïne rôle titre est exceptionelle, les autres acteurs ok, de belles séquences (j’ai adoré la bagarre). C’est bien réalisé mais ça manque un peu de fond pour une palme.
On aime le propos mais le film est beaucoup trop long pour le servir. La première partie s’étire à l’infini et probablement avec une certaine complaisance à nous montrer Mikey Madison dans le plus simple appareil. C’est malaisant. Le scénario est assez ténu. Et malheureusement on n’aborde quasiment jamais le point de vue d’Anora qui aurait mérité un traitement bien plus attentif pour faire honneur à son héroïne. Les dialogues sont très très pauvres. Si on enlève le « f-word » le film devrait gagner 1/2 h. Un film qu’on a envie d’aimer mais qui ne va pas au bout de son propos. Sauvé par de très bons acteurs et un engagement incroyable de son actrice principale malheureusement souvent réduite à son rôle de performeuse du sexe dont on ne sait vraiment si c’est pour le dénoncer ou rincer l’œil du spectateur. Difficile de comprendre pourquoi une palme d’or.
Un film loufoque, drôle et jubilatoire qui résonne comme un immense doigt d’honneur mais laisse voir des personnages touchants dans leur fragilité derrière des abords volontairement caricaturaux. La scène finale est d’anthologie. A voir !
L'histoire est simple, trop presque et pourtant... Elle appuie sur la part d'irrationnel en nous, sur nos cœurs qui veulent croire au destin extraordinaire tout en sachant pertinemment qu'il faut garder les pieds sur terre. Sûrement je suis naïve, mais comme Anora je me disais qu'ils allaient voir qu'elle était russe et qu'elle parlait russe et que tout changerait - tout en sachant que c'était idiot. Les scènes au tribunal sont excellentes. Le jeu des acteurs excellent. Bref, génial
sexe drogue and house... ajouter un fils perdu dans un univers friqué et une stripteaseuse et vous avez l'ingrédient d'une palme d'or bien branchée. Allez c'est de l'humour ! la morale est là.
Critique véhémente d'un milieu où la puissance de la Tech se mêle à celle des oligarques, où quand la démesure de l'argent bouscule tous les codes. Un mélange des genres, celui l'espoir d'un idéal amoureux, celui d'Anora, une escort girl et d'un fils de milliardaire dont les caprices facétieux se jouent de toutes les conventions. Que pèse en effet un mariage d'impulsion, fruit d'un réel amour charnel, face au cynisme des réalités du pouvoir ? Rien, sinon celle de laisser dans la détresse une jeune fille perdue dans ses illusions. On appréciera cependant avec délice dans cette fable tragico-comique, la course délirante, un rien Groucho Marx, autant qu'échevelée des chaperons arméniens d'Ania. Coller à ses basques, ils cherchent perpétuellement à la fois le suivre, contenir et pallier ses frasques. Une fable sur les méfaits du jeu, où sexe, drogue and rock and roll sont au programme. Une bonne réalisation de Sean Baker mais dont l'argument ne méritait quand même pas la palme d'or 2024. 3,5/5
un bonheur ce film, à la fois drôle et émouvant. 2h19 de bonheur !!! un rythme qui ne faiblit pas, on va de rebondissements en rebondissements. quel pied !
A l'avant-première, le réalisateur a déclaré vouloir raconter les Russo-Américains dans leur quartier de Brighton Beach, à New York. Raté. Le film est d'une médiocrité d'écriture et d'une absence d'originalité remarquables. L'actrice protagoniste sauve le film, car, sans elle, il faudrait demander le remboursement du billet. Une Palme d'Or totalement incroyable. Allouée avec quels critères ?
Elle est belle, souriante, efficace, ANORA, un bon petit soldat qui gagne sa vie comme elle peut, avec son corps, son charme, les paillettes dont elle couvre sa longue chevelure et ses ongles. Le film va lui faire révéler une force hors du commun, une rage, un courage qui transforme une simple histoire de Cendrillon en tragédie dérisoire. Ce qui fait l'attrait du film, c'est sa capacité à surprendre : certains les personnages ne sont pas tout à fait comme il devraient être, la surprise devient un ressort comique, mais la dureté de la réalité est toujours perceptible et les péripéties, parce qu'elles sont crédibles sont jubilatoires. Ce qui fait la force du film C’est de donner à voir comment l’argent, le manque ou l’excès, taille les personnalités jusqu’à l’âme. Et Le diamant est la ou on ne l’attends pas. Incroyable que l'actrice n'ait pas eu le prix d'interprétation à Cannes, tellement sa performance est bluffante. Elle porte tout le film et nous embarque avec elle avec une énergie incroyable Une séance enthousiasmante.
Anora, un film qui porte le nom d’un personnage auquel il est incapable de s’intéresser. Elle est « strip-teaseuse à Brooklyn » et le film ne nous en apprendra pas beaucoup plus sur elle que le synopsis. On ne rentrera d’ailleurs même pas dans sa chambre, ou à peine, dans la pénombre. Anora elle-même ne veut pas qu’on l’appelle ainsi. Du faux féministe à l’état pur, sans parler du personnage de la mère. Tellement marre de voir des personnages de mères horribles et des pères toujours trop sympas et trop drôles. Tellement marre des films sur les femmes écrit par des hommes. Par ailleurs il y a un bon rythme, des moments drôles, une belle mise en scène, mais ce n’est ni un film féministe, ni un film sur Anora, dont le triste sort se résume a être une femme récompense. Rendez la palme d’or svp. Et surtout, laissez-nous nos histoire svp.
Non que le film n'ait aucune qualités, mais on commence à en avoir marre des films "de femmes" - par des hommes - qui n'en sont pas, le personnage d'Anora n'a que quelques répliques en dehors de sa relation avec le garçon, on la voit une demie-seconde dans son appartement, on ne sait rien d'elle, de sa famille, de son histoire. Ce n'est pas un film sur elle, c'est à peine s'il y a assez d'éléments pour qu'on la trouve sympathique. Comme d'habitude, le personnage calibré pour capter notre bienveillance et notre compassion est un jeune homme "au cœur pur", qui sera bien sûr, "récompensé". À part cela, plusieurs scènes drôles et subversives par rapport au genre qui rendent le film intéressant, certes, mais pas suffisamment, à mes yeux pour compenser la longueur, les cris incessants à partir d'une heure et jusqu'à la fin, le caractère attendu de la résolution.
Voilà selon moi l'exemple d'un film surcoté récompensé par la Palme d'Or à Cannes 2024. Ani (ou Anora) vit un conte de fée version moderne et moins soft que "Pretty Woman" (1990) quand elle rencontre sur son lieu de travail (un club de strip-tease) un fils de milliardaire russe. Mikey Madison donne de son physique (c'est un euphémisme) pour satisfaire celui qui va devenir son mari lors d'une folle virée à Las Vegas. Sean Baker revisite le mythe de Cendrillon et l'on retiendra plutôt cette lutte des classes entre le gamin pourri gâté et la fille de joie, que les longueurs dans des scènes où la vulgarité des échanges est de mise, malgré quelques répliques décalées assez savoureuses. Pas ma Palme d'Or en tout cas!