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Clemencedav
6 critiques
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3,5
Publiée le 6 décembre 2024
"Palme d'or", "un pretty woman modern"... Pas vraiment... Dommage d'avoir entendu cela avant de voir le film car du coup un brin déçu.... Pour moi pas le niveau d'une palme d'or mais pourtant un très bon film. Et pas vraiment une comédie romantique non plus... La première partie est sans plus. C'est finalement dans la seconde que le côté jubilatoire de ce film ressort avec un final enfin tout en émotion. Un beau film à voir !
Le meilleur film de cette fin d'annee, voire de l'année. Un rythme effréné a la Babylon. Des dialogues dignes de Pulp Fiction. Une actrice incroyable. Des décors et une ambiance au diapason. Incomprehensible les critiques de certains...
Très déçue par ce film. Long et prévisible avec trois parties de ton contrasté du réalisme du début à la tristesse de la fin en passant par une comédie. Manque de rythme.
palme d'or n'est pas un label "qualité"....et comme souvent les critiques professionnels ne voient pas le même film que le spectateur....une première moitié longue,ennuyeuse,répétitive...une seconde moitié divertissante grâce aux "bras cassés" ,hommes de main russes mais on est assez loin de guy ritchie ou tarantino.S'il y a une critique du capitalisme,de l'évolution de notre société ,elle est très caricaturale et simpliste tout comme les protagonistes....(seul le personnage d'igor est à mon avis plus dense et mysterieux)..
Vu Anora au Max Linder, je n'ai pas compris en quoi il mérite une palme d'or. Sans grand intérêt et la 2e partie, avec l'arrivée des parents, est pathétique de médiocrité. La morale de cette histoire est que l'on a tout compris dès le début; tout ça pour ça m... Par contre la salle, l'écran et le son du Max Linder sont toujours magnifiques depuis la mezzanine.
Très bon film même si j'ai un peu de mal à croire que l'on parle d'une palme d'or, évidemment la construction du scénario n'est pas sans rappeler "Sans filtre" de Ruben Östlund, la palme d'or 2022. Y at-il là une recette pour les années 2020 ?
En résumé, on s'ennui ferme au début, la fin n'en finit pas de finir et au milieu on a une très longue séquence absolument innatendue, hilarante et pleine d'outrance. Ajoutons d'excellents acteurs et on obtient en effet une recette qui fonctionne à merveille. Mais est-ce suffisant pour faire un grand film ? S'en souviendra t-on dans 10 ans ? Certainement pas. La référence par exemple à la dernière palme d'or du cinéma américain indépendant "The Tree of Life" de l'Américain Terrence Malick n'est pas à l'avantage du film de Sean Baker. Où sont les ambitions liées à la mise en scène, à la photo, aux mouvements de caméra, aux intention scénaristiques épiques et universelles qui ont fait le lit du grand cinéma d'auteur et du grand cinéma tout court ? J'aurai vu un prix, certainement, mais pas la palme. La prochaine fois peut-être.
Une œuvre dépassée et limite dérangeante!!! Malheureusement, le film échoue sur presque tous les fronts, ne proposant ni une réflexion pertinente sur son sujet ni une expérience cinématographique digne de ce nom. L’histoire semble n’être qu’un prétexte pour aligner des scènes répétitives de culs, qui prennent une place démesurée dans la narration. Montrer des seins et des fesses, encore et encore, ne suffit pas à construire une œuvre provocante ou novatrice. Au contraire, cela confine Anora dans une zone de banalité déjà explorée des milliers de fois. Allo, on est en 2024, il y a d'autres manières de filmer et de représenter les femmes au cinéma!! Anora choisit la voie facile, presque paresseuse, en enchaînant des scènes de sexe gratuites. Cette insistance frôle la misogynie, en réduisant son personnage féminin à un simple objet du désir masculin, une projection presque gênante du fantasme du réalisateur. Où est la subtilité ? Où est la complexité d’un métier qui aurait mérité un traitement plus nuancé ? À une époque où le cinéma redéfinit les représentations de genre, où des voix s’élèvent pour une vision plus respectueuse et inclusive des femmes, ce film paraît complètement hors de son temps. À trop vouloir provoquer, il se perd dans des clichés éculés et des fantasmes personnels mal déguisés. Il est temps que certains réalisateurs comprennent qu’il y a mille autres façons de filmer les femmes sans forcément les réduire à leur fesses.
Très drôle, très émouvant, du cinéma comme on l'aime. D'un point de vue technique, c'est un peu fatigant à regarder lorsqu'on se retrouve dans les premiers rangs.
Très bon film. Entre des scènes très visuelles au début, puis des moments un peu loufoque (mais très bien placés et drôles) au milieu, sans oublier du dramatique... Les acteurs sont très bons, le travail sur la photographie est très qualitatif également. Foncer voir ce film au cinéma.
Décevant on doit s'attendre à mieux d'une palme d'or, les critiques presses sont difficiles à comprendre. Les personnages sont caricaturaux à l'extrême. La première partie du film est limite porno avec une accumulation de sexe sans aucun intérêt pour l'histoire, ensuite une deuxième partie avec des pieds nickelés et une troisième partie qu'on pourrait attendre dramatique mais qui frise le ridicule, à part le plan final, mais attendre 2h20 pour avoir un peu d'émotions n'est pas à la hauteur d'une palme d'or
Un film assez passionnant, captivant et étonnant, L'actrice principale merveilleuse de justesse et captivante. Une cendrillon punk et trash ! Réaliste, émouvant et cerise sur le gâteau, très souvent hilarant. Pour moi et sans conteste le meilleur film vu de l'année!! C'est un film remarquable et audacieux à la fois. Il est difficile de mettre en image la débauche des oligarques russes et de leur famille, cette approche par les frasques d'un fils est particulièrement originale et presque en dessous de la réalité. Le film est enlevé, mêlant humour au pathétique. La Palme d'or est méritée avant tout pour le casting, le scénario la musique et l'humour qui permet une lecture plus légère et au second degré du sujet. Ce film est incroyable ! Le personnage principal, Anora, est à la fois fort, drôle, combatif, courageux et vulnérable. Le film donne à voir des personnages qui, comme dans la vraie vie, ont de multiples facettes. Et nous interroge, subtilement et avec humour, quant aux normes, codes et autres habitudes que la famille ou la société nous imposent. Une véritable masterclass!! Mais J'avais un peu peur d'un film romance trop cliché mais au final j'ai vraiment adoré. Beaucoup d'humour, du drama et juste ce qu'il faut de romance. Je recommande à fond! Le top du top, palme d' or entièrement méritée, pour moi, le meilleur film de I'année. L'actrice principale Mickey Madison méritait aussi la récompense féminine bien au dessus des actrices récompensées à Cannes. C'est un pur chef-d'œuvre!!
"Anora" de Sean Baker est un film bouleversant et saisissant de vérité, une odyssée humaine qui révèle les fissures du rêve américain moderne. Sean Baker excelle à dépeindre les marges de la société, en suivant Ani, une strip-teaseuse qui tente de saisir une opportunité de transformation sociale à travers un mariage avec un héritier russe. Le film dépeint avec une justesse crue les espoirs et les désillusions d'un personnage en quête de respect et de reconnaissance, mais confronté à une réalité implacable où les rapports de pouvoir ne laissent que peu de place aux outsiders.
L'interprétation magistrale de Mikey Madison donne à Ani une profondeur saisissante, faisant d'elle un personnage vulnérable. La mise en scène de Baker, riche en détails, parvient à capter à la fois la dureté et l'humanité de cette trajectoire, évitant tout sensationnalisme. Il brosse un portrait intime d'une femme qui refuse d'être réduite à son milieu ou à son statut social.
À travers cette histoire, "Anora" expose des inégalités sociales qui perdurent et questionne la possibilité même d'émancipation dans un monde marqué par la hiérarchie et les privilèges. Le résultat est un film à la fois poignant et profondément déchirant, un conte de fées moderne où la réalité rattrape implacablement les rêves.