Un film sensible et très intéressant sur le fond, avec une histoire dramatique. Le jeu d'acteurs est toujours juste. Le soucis viens de la réalisation car le manque de rythme est très (trop) présent, et le tout deviens très vite ennuyeux...même si l'on a envie de connaitre "l'histoire". Un demi-teinte donc.
L'histoire, pourtant prometteuse, est plombée par un scénario décousu et des personnages peu attachants. Les dialogues sont souvent artificiels et les scènes d'action manquent d'impact. Malheureusement, ce film ne m'a pas du tout convaincu. Et Attal est mauvais. Vu avec le pass (heureusement ! ) Les 5 étoiles sont évidemment des faux avis pour la plupart...
En 1948, Patrice et Michel , 7 et 5 ans, abandonnés par leur mère, vivent chez un couple. Pensant avoir commis l’irréparable, Patrice s’enfuit de la maison avec Michel. Pendant sept ans, les deux frères vont vivre seuls dans la forêt. Des années plus tard, Michel part subitement retrouver Patrice au Québec en espérant qu’il lui livre ses secrets sur cette période. On a déjà du mal à croire à cette histoire vraie en se rappelant celle finalement pas vraie de « Survivre avec les loups » qui se passe à peu près à la même époque et qui a été adaptée au cinéma en 2008. On est dubitatif devant ces petits enfants qui font des cabanes et miraculeusement du feu, qui résistent à un froid de gueux et mangent ce qu’ils trouvent dans la nature. Dans « Into the Wild », le héros n’a pas autant de chance. De plus, la mauvaise reconstitution de l’époque n’aide pas (les sauvageons ont une apparence moderne). On croit d’autant moins à l’histoire lorsque, sans faire de calculs savants, on constate que la partie avec les frères adultes devrait se passer au maximum en 1990 alors que la technologie présente dans le film la situe sans équivoque dans les années 2020. On ne sait si c’est parce que "Frères" est un condensé de dialogues creux, d’invraisemblances et d’anachronismes plus gros qu’une cabane au Canada, mais on trouve Mathieu Kassovitz et Yvan Attal (Patrice et Michel adultes) mauvais en surjouant des émotions factices. Le film donne à écouter la superbe chanson « Diamonds and Rust » de Joan Baez, c’est bien peu.
Film étrange tiré de faits réels auxquels ont a un peu de mal à croire : 2 frères livrés 7 ans à eux même en pleine nature et à peine une égratignure... La relation entre les frères devenus adultes est plus intéressante.
J'ai été assez déçu par ce film. L'histoire qui m'intéressait était celle des enfants mais qui est présentée comme des flash-backs de l'histoire centrale qui est des deux adultes traumatisés. Or cette histoire 30 ans plus tard ne m'a pas touché car les 2 personnages expriment tellement peu ce qu'ils ressentent et ne se soucient tellement pas des autres qu'ils en deviennent antipathiques. Et du coup, leur destin m'a indifféré
Les adultes jouent bien, les enfants moins. La réalisation est soignée. Mais cela ne rattrape pas ce déficit d'émotions, sur une histoire pourtant extraordinairement intense humainement
Encore une histoire incroyable qui nourrit le cinéma et se transforme en long-métrage, preuve une nouvelle fois que la fiction aime à s’inspirer de la réalité (et parfois vice-versa). Et on ne peut nier que ce fait divers extraordinaire pour l’époque méritait clairement d’être raconté car il détenait un sacré potentiel cinématographique. D’ailleurs si on ne nous expliquait pas à la fin les détails véridiques de cette histoire, on aurait un peu de mal à y croire. « Frères » nous narre donc sur deux temporalités la relation fusionnelle de deux frangins. La première, enfants puis jeunes adolescents, lorsqu’ils vécurent près de sept ans dans une forêt française suite à l’inconséquence de leur mère et un terrible coup du sort. La seconde, adultes proche de la cinquantaine, lorsque les réminiscences de cette période du passé viennent hanter le présent. Sauf que ce long-métrage qui aurait pu être sublime avec ce récit proprement fantastique comme base se révèle souvent maladroit et mal raconté.
Olivier Casas, dont le seul fait d’armes cinématographique demeure la comédie oubliée dans les limbes « Baby Phone », ne semblait certainement pas le cinéaste indiqué pour un tel projet. Pas qu’il faille avoir du bagage et être reconnu mais on sent le presque amateurisme ou le manque de métier dans la manière d’appréhender le sujet et tout cela est terriblement maladroit sur bien des aspects. D’abord, le choix de diviser le film en deux temporalités alternées qui tentent difficilement de se répondre n’était pas le bon. C’est mécanique et la partie enfance souffre de redondances quand celle adulte manque de développements. Soit on aurait dû séparer les époques en deux films, soit on aurait dû se contenter du présent avec quelques flashbacks du passé, soit faire un film de survie du point de vue des enfants avec une conclusion chez les adultes mais la méthode choisie ici avec « Frères » n’est assurément pas la bonne. C’est mal exécuté, la narration est brouillonne laissant même quelques zones d’ombre à une histoire qui n’en demandait pas. Même la mise en scène est parfois un peu datée (le côté bucolique et suranné, type Jean Becker, dans la partie enfance) ou tout juste illustrative (l’aspect téléfilm et terne de la partie adulte).
On est donc un peu frustré et déçu tant voilà un sujet fort qui avait beaucoup de potentiel. Et puis les acteurs sont excellents et font passer la pilule alors on en vient forcément à se demander que serait le résultat avec un beau souffle romanesque (presque absent ici) et une dramaturgie plus intense qui mette en valeur le travail des comédiens. Car malgré la force émotionnelle du récit, il est difficile d’être touché ici. Le duo Attal/Kassovtiz est très crédible et les deux font un travail exceptionnel, on croit en leur relation fusionnelle et en ce trou béant qui demeure en eux après cette expérience traumatique vécue dans leur enfance. Et les jeunes acteurs qui jouent leurs rôles enfants et adolescents sont tout aussi bons. Pour le reste, les seconds rôles ne font que passer et il manque aussi une partie définissant davantage les retombées de cette relation sur leurs vies actuelles. « Frères » est donc plein de bonne volonté mais un peu raté et surtout très maladroit dans son exécution. Et malgré ses interprètes et un sujet qui valait de l’or, cette adaptation cumule les mauvais choix.
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Très belle histoire. On s’attache très vite à ce duo de frère qui va tout faire pour s’en sortir. C’est touchant, ils se retrouvent malgré leur parcours de vie bien différent. Belle performance du duo attal/kassovitz
Une très belle histoire vrai qui vaut le coup. Ne pas s'attendre a grand choses c'est un film français une belle histoire pas de thriller ou de scène avec beaucoup d'action. Mais ça change ce qui fait du bien.
Il est fort dommage que le film s’éloigne de la réalité pour faire plaisir à Robert Cette histoire de Canada n’a jamais existé Par ailleurs ni dans ses interviews ni dans ce film on nous explique l’ascension sociale de ces deux enfants qui a financé les études ?ou étaient la mère et la grand-mère ? Par ailleurs cette histoire de disparition d’enfants après la seconde guerre mondiale si elle est vraie date deja de 1940 sous Vichy durant l’exode de nombreux français pour aller en zone libre Et après la guerre principalement pour les enfants juifs il faut quand même le préciser parce que ce ne sont pas des enfants disparus mais abandonnés volontairement D’ailleurs 7 ans après je trouve curieux que la grand mère aille au même endroit comme par hasard les retrouve sur la plage et se dise après 7 ans ce sont me petits enfants elle est très forte ! Elle dit à sa fille que ce n’est pas la première fois on aurait aimé avoir plus d’explications sur ce sujet Kassovitz est toujours aussi antipathique et mauvais acteur donc on passe à côté de la détresse de ce frère et Attal porte le film à lui tout seul Mention spéciale aux enfants qui sont formidables spoiler: