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    La Nuit du 12
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    644 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 099 abonnés 4 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2022
    Depuis quelques années, les scénarios des films de Dominik Moll devenaient de plus en plus complexes, largement tributaires de hasards et de coïncidences, dans une virtuosité un peu gratuite. Point de cela avec La nuit du 12, qui marque un retour à une (apparente) simplicité autour d'une enquête policière, inspirée de faits réels, autour d'un féminicide. Pourquoi cette enquête ne progresse plus à partir d'un certain point, en quoi hante-t'elle en particulier l'un des flics, peut-elle même influer sur la bonne entente d'un groupe amené à travailler ensemble sur la résolution de l'affaire ? Autant de questions évoquées dans La nuit du 12, perçant l'humanité de cœurs endurcis par la répétition des crimes à élucider, pointant du doigt le manque de moyens, s'interrogeant sur ce monde très masculin (souvent ce sont des hommes qui tuent et presque toujours ce sont des hommes qui sont chargés de faire la police). Il y a de vrais points de vue dans le film, pas assénés comme des vérités mais dites de manière cohérente, sur ce que la violence signifie des rapports entre hommes et femmes (on n'est pas obligé d'approuver mais on peut y réfléchir). Bastien Bouillon est exceptionnel dans le rôle principal, en policier taiseux et tourmenté, formant un duo très efficace avec un Bouli Lanners qui, derrière un sempiternel côté bourru, parvient à se renouveler à chacun des personnages qu'il incarne.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    126 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Film loin de tout tape à l'oeil et qui sonne toujours juste !
    Les acteurs, les scènes, les décors... tout est très vrai et rend hommage à nos flics même si...
    Cinephile6759
    Cinephile6759

    26 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2022
    Ça faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas donner autant de suspens et de tension. Bref un long métrage puissant et émouvant que je n'oublierai pas de si tôt. Le casting est incroyable.
    À voir sans hésitation.
    Zeugax Ouvier
    Zeugax Ouvier

    16 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juillet 2022
    C'est un film moralisant et à thèse sur la violence masculine "Nous le trouvons pas le meurtrier car ce sont tous les hommes qui l'ont tué". Le tout dans un univers de flics très humains, très dépassés, très se remettant en question.
    Pourquoi pas... Le seul hic est que sur le plan scénar, suspens on y trouve pas son compte.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    474 abonnés 921 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2022
    D'emblée, La Nuit du 12 s'affranchit d'une convention. L'affaire dont on va suivre le déroulement ne trouvera pas de résolution. Une sacrée audace, la note d'intention est intégrée : l'important est à chercher ailleurs. Dominik Moll ne joue pas les tortionnaires, le crime abominable sera le seul évènement vu à travers les yeux de sa victime, une jeune femme. À partir de là, la mécanique d'une lente et douloureuse remise en question se met en place. Comme son personnage principal, l'inspecteur Yohan (Bastien Bouillon, magnétique) féru de cyclisme, on ne fait que tourner en rond.

    Ne vous méprenez pas, on peut accoucher d'un chef-d'œuvre absolu sans offrir de dénouement clair (Zodiac de David Fincher). Sans aller jusque-là, le film de Moll a largement de quoi devenir un petit classique. La Nuit du 12 parvient à accrocher son public après une ouverture qui pourtant ne laisse place à aucun doute. Impasse ? Qu'à cela ne tienne, on assistera religieusement aux interrogatoires, on suivra avec dévotion les nouvelles pistes, on soutiendra jusqu'au bout le duo de policiers dont l'équilibre moral est tout près de tanguer. Parce qu'un spectateur un tant soit peu attentif scrutera chaque intonation, expression faciale ou déclaration pour trouver la faille ? Sûrement. Pour y parvenir, il faut arriver à rendre chaque étape de cet échec captivante. C'est le cas ici.

    Le choix d'une mise en scène épurée raccorde parfaitement avec l'écriture sensible, cruelle (parfois même drôle) mais gravement belle. Pas de cinéma vérité, mais un cinéma qui la cherche, une grosse nuance. Le "parler vrai" n'est en rien gage de pertinence, les mots (ou les silences) doivent être soigneusement sélectionnés. D'où l'émotion qu'ils créent, par exemple lors d'une entrevue déchirante avec la meilleure amie de la défunte (Pauline Serieys, émouvante). Comme nos héros, on réalise que plus on croit avancer plus on se coince.

    Une femme tombe dans l'obscurité, les hommes se révèlent en plein jour. Moll ne joue pas du manichéisme, son œuvre dévisse certains archétypes (Marceau, campé avec génie par Bouli Lanners) pour mieux rendre son état des lieux limpide. Le film à enquête se métamorphose en introspection d'un mal(e) qu'on est bien en peine de couper à la racine. Par hypocrisie, lâcheté ou sauvagerie. De tout cela, on en retrouve des bouts avec tel suspect ou chez tel agent de police, au détour d'une remarque chargée de sous-entendus de sens ou d'une attitude lourde de sens. Il n'est pas anodin de finir sur une note plus lumineuse par l'entremise d'un nouveau personnage qui, à défaut de débloquer l'investigation, pourrait bien entrouvrir une nouvelle perspective à ces hommes dévorés.
    ben desiles
    ben desiles

    32 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2022
    L'histoire se regarde sans déplaisir, mais le message du film est imbuvable., à savoir que l'assassin pourrait être n'importe quel homme, puisque chaque mâle est un assassin en puissance. Scandaleux.
    Domnique T
    Domnique T

    55 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 août 2022
    Dès le générique, nous sommes prévenus ; il s’agit d’une enquête policière non résolue ! Donc, nous sommes invités depuis la première seconde à se désintéresser totalement de l’enquête. Alors, nous sommes conviés par une mise en scène « laser » à nous intéresser aux protagonistes du commissariat. C’est aussi intéressant que les sempiternels documentaires réalistes sur les policiers municipaux de Perpignan, les gendarmes de la Grande de Motte en été, etc. … etc. … qui envahissent la TNT ! Alors, reste le message féministe asséné à grand coup d’apophtegmes approximatifs et aussi fins que « elle est morte parce que c’est une femme ! ». Mais il y a aussi « le mariage c’est l’enfer, mais pour un policier, c’est un suicide » ou encore « les ¾ des policiers sont des bourrins » élégamment énoncé par la caution « minorité visible » du commissariat incarnée par Mouna Soualem. Bref, c’est lourd … très lourd ! Et terriblement ennuyeux !
    Max O.
    Max O.

    17 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    Plutôt réussi en terme d’immersion dans le quotidien de la brigade, le film est malheureusement totalement raté au niveau de l’interprétation. Particulièrement dans les premières scènes où les émotions des personnages ne sont pas encore exacerbées. On a la sensation d’assister à une répétition générale où tout le monde lit son texte sans y croire.

    Autre point (improbable) qui n’aidera pas à accrocher le spectateur : le film s’ouvre sur un carton qui nous annonce d’emblée la fin de l’histoire. Alors forcément, les enjeux scénaristiques (sur la recherche du coupable) sont limités…

    Pendant pret de 2 heures, on se demande pourquoi la presse encense ce film à l’unanimité.
    On est bien évidemment saisit et choqué par cette histoire vraie, mais on cherche ce qui a pu autant plaire cinématographiquement parlant.
    Et puis vient la fin. Les punchlines féministes pas très fines. Le nom de Dominik Moll qui s’affiche à l’écran…
    Tout s’explique. Une histoire vraie. Une grande cause sociale. Un grand nom du cinéma...
    Ce sera direction Cannes 2022, forcément.
    virgileblacksmann
    virgileblacksmann

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 août 2022
    Très incité par les critiques du "Masque et la Plume" (qui m'égarent pourtant parfois vers des films dont je sors lessivé d'ennui), je suis allé chercher moi aussi ce qui s'est passé lors de cette fameuse nuit du 12. Soit, le film dans son ensemble est plutôt bien construit, les acteurs sont assez bons, et même si les dialogues sont parfois affligeants ("faut imprimer, pas déprimer"), l'histoire se tient. Pas de quoi tout de même mériter sa cinquième étoile sur allociné, selon moi.
    Là où ça se corse, c'est quand le spectateur que je suis se rend compte que le déroulement de l'intrigue n'a finalement pas d'autre but que d'incorporer un "MESSAGE", message qui devient si évident, si obstiné, qu'il en fait écrouler tout le reste. Ce message, c'est celui-ci : les femmes se font agresser parce qu'elles le sont (femmes; pas agressées); les hommes (moi aussi donc, réalisé-je soudain, étonné mais surtout sali d'un coup par ce jugement à l'emporte-pièce) sont des salauds - potentiels, ouf. Mais bon, salauds quand même.
    Moi qui par ce beau dimanche voulais m'évader un peu, me voilà plongé dans une injonction à me reconnaître moi-même dans les crimes des pervers. Mais de la même façon que je n'ai pas besoin de béquilles pour marcher dans la rue ( ce qui n'enlève rien à la compassion que je peux avoir pour les handicapés), je n'ai pas non plus besoin de metoo pour marcher dans le droit chemin (ce qui n'enlève rien à mon dégoût de savoir que des horreurs sont commises envers mes semblables, femmes ou hommes d'ailleurs). Faire ce film, c'était prêcher dans le désert : il y a de fortes chances pour que tous ceux qui l'ont vu partagent son point de vue. Les quelques tordus égarés dans les cinémas y vont pour d'autres raisons que pour se faire asséner des messages signifiants, auxquels il ne comprendraient rien de toute façon.
    Par ailleurs, il n'est pas évident pour tout le monde qu'une "fille facile" (entendez par là une jeune femme qui couche un peu à droite et à gauche) soit obligatoirement une s..... . Paradoxalement, j'ai trouvé que le film, qui défend pourtant cette juste thèse, ne parvenait pas lui-même à se désengluer de l'idée tenace que si Clara avait été un peu plus sage, le loup ne l'aurait pas mordue si fort.
    Combien de fois faudra-t-il le répéter : la responsabilité est individuelle, pas collective. Ce film, malsain dans sa démonstration, veut nous faire passer l'idée contraire. Je ne suis pas concerné.
    Donc, Spoiler : spoiler: J'AI UN ALIBI POUR LA NUIT DU 12
    .
    Melle Bigorneau
    Melle Bigorneau

    4 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2022
    Mais pourquoi toutes ces critiques presse dithyrambiques ?!
    Suis je passé à côté ?
    C est pas mauvais, mais c est pas bon non plus. C est lent, très lent pour aller plus ou moins nul part (la fin est certes clairement annoncée au départ). C est filmé, bof, parfois limite téléfilm, la musique est mauvaise.
    Tout ça pour nous amener à la grande théorie du film: toutes les femmes sont des victimes potentielles de tous les hommes....
    Heu... allo....je sais qu'on doit en passer par là pour que le monde change, mais peut-on passer à autre chose rapidement ?
    Passez votre chemin
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    801 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Une réussite bien éclatante que ce retour en force de Dominik Moll (Harry, un ami qui vous veut du bien, Seules les Bêtes)


    Une enquête policière dans les environs de Grenoble renvoyant à la fois à Memories of Murder qu'au style brut de décoffrage d'un Polisse.

    Alors le mini tout petit bémol viendra peut-être d'une toute première partie avec une photographie digne d'un film TF1, mais le tout est toujours maitrisé dans la mise en scène, le choix des cadres, le sound design (même en terme de sonorités on dirait du Trent Reznor/Atticus Ross par instants) et surtout une écriture imparable.


    On enchaine les suspects, et avec eux une désillusion toujours plus grande de savoir quia immolé la victime la nuit du 12.

    Le casting est super (Bastien Bouillon en tête, ainsi que Bouli Lanners), et le film,outre l’obsession, aborde avec pertinence le regard posé sur les femmes (vivant dans "unmonde d'hommes"). Un film féministe qui n'a pas de seconde lecture à ce niveau, mais amené là encore avec sens et pertinence.


    Bref un très bon film,passionnant de surcroit !
    miouze
    miouze

    46 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2022
    Je n'ai pas trouvé si flagrante que ça la misogynie-blabla annoncée, en revanche beau film sur une enquête désespérément non résolue, l'implication psychique de chacun des enquêteurs, chacun différemment. On sent bien l'emprise de l'échec, et l'impuissance qui y mène.
    On reconnaîtra l'horrible assassinat de Maud à Lagny-sur-Marne en 2013, dont le coupable court toujours.
    Côté casting, ce choix d'acteurs qui ne sont pas des stars bling-bling ajoute à l'immersion, c'est bien.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    146 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2022
    Un crime sordide, la misère dans la police et Grenoble, Dominik Moll ancre son polar dans un cadre glauque et suscite l'intérêt dans un premier temps grâce également à une bonne interprétation de Bastien Bouillon et Bouli Lanners. Hélas, le passé de la jeune victime ne donne pas une enquête passionnante, elle ne fréquentait que des pauvres types dans des relations minables. Face à cette misère humaine, les enquêteurs dépités se mettent alors à penser à voix haute en alignant des interrogations désespérées sur les rapports entre les hommes et les femmes sans parvenir à établir une réflexion marquante.
    selenie
    selenie

    5 443 abonnés 6 017 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2022
    Le film débute sur un vélodrome où un flic se défonce sur un vélo comme pour se vider la tête, évacuer le stress. Un lieu épuré de toute beauté, terne, impersonnel qui annonce d'emblée un film clinique, précis, immersif. Les grands films s'affirment dans les détails, et c'est justement dans ces détails policiers qui indiquent un réel travail de documentation, un réel soucis du détail justement, un réel respect du travail et du monde policier. Ca change des clichés et des raccourcis de 99% des films. Mais ce qu'on aime aussi c'est cette immersion à la fois simple et primaire au sein d'une enquête qui tourne en rond (vélodrome !), qui mène nulle part et qui par conséquent crée des tensions et des crises. L'enquête montre aussi la routine, les heures de rédactions puis en parallèle du monde policier le propos de fond repose pourtant et surtout sur les rapports hommes-femmes sans jamais jouer la morale même si le capitaine semble évoluer à ne pas juger les moeurs de la défunte. Puis arrive la fin, le vélodrome laisse place aux grands espaces, ça ne tourne toujours pas rond on tente de boucler la boucle autrement, on pousse, on avance, on évolue... A voir et à conseiller.
    Site : Selenie
    islander29
    islander29

    762 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2022
    il s'en est passé des choses, la nuit du 12 octobre 2016....Notamment un meurtre;..Le film est l'enquête policière d'une jeune policier (inspecteur ?) magnifiquequement interprété par Bastien Bouillon, épaulé par Bouli lanners;...Un duo de choc qui a des problèmes personnels, ce qui épice le scénario......le film est assez malin, notamment dans sa temporalité , ce qui permet de conclure avec un second duo (Bastien Bouillon, et Mouna Soualem, jeune inspectrice en 2019)....Il y a un défilé de seconds rôles (les coupables potentiels) qui permet de varier l'enquête et de la faire durer (un peu trop, j'aurais coupé une dizaine de minutes)...techniquement cela manque un peu d'émotions, avec des gros plans et une photographie assez banale, une bande son qui ne marque pas l'esprit......Donc on priviligiéra le fond (un bon polar à la Simenon) sur la forme, car le film propose une enquête policière qui imprègne le spectateur...Du bon cinéma (pas excellent hélas),inspiré de faits réels, que je conseille à tous les publics de plus de douze ans.....
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