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    La Nuit du 12
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    Réglisse
    Réglisse

    8 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2022
    Enquête lente, longue, suivie à travers les yeux d'un duo d'enquêteurs, un qui débute, l'autre qui est au bout et à bout. Mention spéciale à Pierre Lottin (filsTuche) à qui on voudrait bien mettre quelques petites claques.
    MSM
    MSM

    4 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2022
    Avec "La Nuit du 12", on est aux antipodes d'un film d'Olivier Marchal... Ici, pas de scènes rocambolesques et improbables, pas de flics pourris... Juste une photocopieuse qui ne fonctionne pas et des policiers "normaux", presque anodins...Le film est lent mais c'est parce qu'il s'attarde sur la personnalité des protagonistes, potentiels suspects, témoins et policiers. La véritable déception, c'est le parti pris du réalisateur en introduction, d'annoncer que l'enquête n'a pas abouti... Ça vous plombe bien la soirée !
    Jean-Jacques Altman
    Jean-Jacques Altman

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2022
    La nuit du 12 par Dingo de Cinoche
    Dominik Moll a réalisé beaucoup de bons films. Dans Harry, un ami qui vous veut du bien, l'ami tue tout l'entourage de personnes qui n'ont rien demandé. Les escroqueries africaines amoureuses et financières sont illustrées dans Dans Seules les bêtes. Il s'agit de polars mais avec toujours quelque chose en plus dans l'ambiance incroyablement angoissante. Ce n'est pas le cas de ce cold case, on reste sur sa faim dans une intrigue inspirée comme d'habitude de faits réels et où l'ajout est la devenue banale description des problèmes existentiels des flics en particulier familiaux et sentimentaux. Pas si bien interprété non plus. Très bonne critique néanmoins des spécialistes?
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    161 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    L'intrigue est basée sur un fait réel décrit dans le livre 18.3 - Une année à la PJ de Pauline Guéna, publié en 2021.
    Le tournage a lieu à l'automne 2021 à Saint-Jean-de-Maurienne et ses environs, notamment Villargondran ainsi qu'à Grenoble, au vélodrome d'Eybens et en région parisienne, où les bureaux de la PJ ont été reconstitués dans un bâtiment abandonné. La scène finale est filmée dans la vallée des Villards et montre les derniers kilomètres vers le col du Glandon, alors même que la voix off de Yohan parle du col de la Croix-de-Fer.
    une affaire non éluciné pour le moment
    Laurette S
    Laurette S

    19 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2022
    Excellent film qui traite d'un sujet original. Un meurtre est commis qui ne sera pas élucidé, comme beaucoup d'autres, nous dit on. Mais cet échec hante l'âme d'un policier. Tel est le vrai thème du film qui nous fait entrer avec justesse et humanité dans ce drame personnel que traversent tant de bons "flics". Excellent acteurs, excellents dialogues. Je conseille vivement.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2022
    Il nous avait déjà convaincu avec « Seules les bêtes », Dominik Moll, à qui l’on doit également « Harry, un ami qui vous veut du bien », ne renonce pas dans sa quête des disparus. S’il s’éloigne du cadre enneigé et hivernale du Causse Méjean, il reste pourtant proche de ces plateaux qui surplombent des hommes et des femmes, qui se trompent dans leur petit monde. En relocalisant son récit sur Grenoble, il se rapproche l’atmosphère souhaitée, proche du rapport de police sordide qui l’a inspiré et qui a été reporté par l’écrivaine Pauline Guena, durant une année à la Police Judiciaire de Versailles. Ce polar ne viendra donc pas déjouer nos attentes autour du scénario, car l’affaire n’est toujours pas résolue. C’est bien autour de l’équipe d’enquêteurs qu’on se plonge, au gré de leurs doutes et de leurs pulsions, humaines après tout.

    On se rapproche ainsi du thriller coréen « Memories of Murder » ou son homologue américain « Zodiac », alors que l’on découvre le corps calciné d’une jeune femme, dont on s’acharnera à évaluer sa fidélité. C’est la préoccupation première de Yohan (Bastien Bouillon), en charge d’une enquête, qui l’emmène vers des parents dévastés et d’autres témoignages plus nuancés. Chaque rencontre est évocatrice d’une nouvelle piste, afin de relancer les enjeux, de rabattre des cartes sur ce potentiel nouveau tueur masculin, qui étoffe la liste des flirts de Clara, qui en a probablement payé le prix. Moll et Guena mettent ainsi le doigt sur les méthodes des interrogatoires, qui dévorent les policiers de l’intérieur et qui en sacrifie les bienfaits d’une vie privée, quasiment hors-champ. Cela n’empêche pas le cinéaste de trouver le ton juste, pour des comédiens qui alimentent la tension au sein du groupe, entre blagues décalées et autres démonstrations d’une voix masculine, qui porte jusque dans ses fantasmes les plus fous et éphémères.

    Yohan ne fait que revivre ces instants, qui l’ont parachuté chef d’équipe et seul responsable d’un crime qui n’a pas trouvé d’issu avec la justice. À la manière qu’il a de tourner en rond pour décompresser, il camoufle également une colère qui la hante, celui de ne pas pouvoir cerner son audience. Il va jusqu’à croiser sa culpabilité avec celui qu’il cherche, mais l’identité de l’assassin n’est qu’un jeu d’interprétation, qui ne cherche pas à responsabilité les choix du spectateur. Le coupable se tient autant debout dans la masse que dans un coin de vidéo trop pixelisé. L’ouverture impeccable est suffisamment puissante pour que l’on s’interroge de tout, quitte à entrer en contradiction avec des codes déontologiques, que le collègue Marceau (Bouli Lanners) peine à contenir. Le duo s’oppose ainsi par leur expérience et leur croyance, abandonnant presque les faits, que l’on ne peut obtenir, faute de subventions manquantes ou d’intérêt pour un crime aussi silencieux que son écho dans la pénombre.

    Revenir sur les lieux d’un crime, c’est donc douter de nos convictions. Dans une affaire qui ne peut aboutir à une conclusion réconfortante, « La Nuit du 12 » soulève bien des conflits internes des hommes et de leur virilité, dans ce monde qui semble leur appartenir et qui les plonge dans la même obscurité de Clara, brûlée par vengeance ? Par simple malveillance ? La complexité du crime est de nature psychologique, qu’on prend un malin plaisir à tordre, à l’image de la violence, que l’on peut assumer, banaliser ou encore redouter. Tout est servi dans le même panier et dans un sens du détail qui convainc, en laissant les clichés derrière soi, jusqu’à ce que la fascination se confonde avec l'obsession.
    Cinévore24
    Cinévore24

    302 abonnés 605 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2022
    «Lorsque des hommes tuent, d'autres hommes mènent l'enquête.»
    Une plongée dans le quotidien de la Police Judiciaire grenobloise à travers le récit d'un féminicide non-résolu.

    Entre fausses pistes, obsessions et impuissance, un polar du quotidien réussi, dressant un portrait fracturé du rapport hommes-femmes, mais sans jamais verser dans l'outrance.
    konika0
    konika0

    23 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2023
    Il paraît que Demi Moore s’est mariée avec Dominik Moll. Voilà.

    Comme beaucoup, j’avais laissé Dominik Moll il y a bien bien longtemps, pas par choix cependant. Et après de multiples RDV ratés avec La Nuit du 12 l’été dernier, ces Césars m’ont poussé à forcer le destin.

    Dans une station de montagne, une jeune femme est brûlée vive. La PJ de Grenoble est chargée de l’enquête. Celle-ci sera longue, difficile, éprouvante.

    Ça commence fort et c’est peu dire. Et la tension ne redescendra pas. Pour un peu, ce climat tendu pourrait rappeler Fincher ce qui ne serait pas surprenant quand on sait que le réalisateur américain et Dominik Moll ont en commun un vif intérêt pour l’œuvre de Hitchcock. Et comme chez le maître, le mystère est ici entretenu savamment. Mais au-delà du thriller efficace, il y a aussi une dimension sociétale évidente. C’est un film d’aujourd’hui qui traite des violences que subissent les femmes et de ce qu’on appelle maintenant les féminicides. C’est une des forces du film que de montrer sans gros sabots la réalité du phénomène, par l’exemple. Moll, Marchand et Guéna tentent de déconstruire la réflexion autour du meurtre d’une femme, expliquant comment les uns ont facilement tendance à juger la victime autant que le coupable pour trouver une explication plausible. Plausible dans une tête d’homme. C’est l’homme qui tue, c’est l’homme qui juge. Car ici, la question de point de vue est importante et la confrontation avec les amies de la victimes et avec les suspects mâles aide à comprendre comment cette violence est perçue comme banale. Et finalement, le traitement de la question par la société semble être une autre forme de violence. Un deuxième acte de violence à l’encontre de la femme victime. Par chance, les personnages sont finement écrits et à aucun moment ils ne paraissent reposer sur des clichés éculés. Par chance aussi, le décor est réaliste. Ni l’idyllique quartier bourgeois parisien à la décadence chabrolienne, ni la zone de non-droit dans laquelle il est facile de mettre en scène la déviance pour mieux s’en laver les mains. Non. C’est ici, dans ta rue. Cette femme est ta voisine et son meurtrier pourrait être le gentil gars que tu viens de croiser à la boulangerie. Par chance enfin, toutes ces réflexions ne prennent jamais le pas sur l’intrigue et ne viennent jamais dire que cette histoire est un prétexte. A la mise en scène, la sobriété est de mise mais on perçoit très bien la lumière du lieu et le poids du minéral ambiant. Les plans serrés enferment chacun de ces flics dans des songes qui les rongent.

    En clair, une véritable réussite sur tous les plans. Un grand polar. Un grand film sociétal. Un moment fort. Tout à fait conseillé donc.
    Ça tourne
    Ça tourne

    22 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2022
    « La Nuit du 12 » recherche assurément une voie différente des nanars français policiers malheureusement beaucoup trop présents à l’écran. L’intérêt du réalisateur pour les conséquences de l’affaire sur les différents personnages et leur mise en valeur par rapport à l’intrigue en fait assurément un assez bon film. La fin de celui-ci et la non résolution du meurtre renforce d’ailleurs ce dernier caractère. Toutefois, Dominik Moll ne prend pas assez son temps au sein de ce long métrage. On a ainsi la désagréable impression que les minutes passent sans que le réalisateur ne s’attarde sur les éléments les plus importants. Les répercutions psychologiques, bien que présentes tout au long du film, ne sont pas assez mises en lumière de même que le portrait des personnages qui n’est traité qu’en surface. Souvent, on nous rappelle l’importance, ou plutôt l’insignifiance, des rapports dans les différentes affaires traitées par la police. Mais à aucun moment dans le film le réalisateur ne prend le temps de nous faire ressentir la lourdeur bureaucratique du métier ce qui est pour le moins dommage…
    Cool_92
    Cool_92

    244 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Un vrai polar bien noir, bien haletant. On a tellement envie de connaître la résolution de cette enquête qu'on est aussi frustré que le duo de policiers. Oui, il y a des facilités et des clichés. Mais le film est très bon.
    Ella3108
    Ella3108

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2022
    Un grand film noir qui nous prend dès les premières images pour ne plus nous lâcher alors que nous savons que l’enquête n’a pas aboutie. La mise en scène aux cordeaux crée une atmosphère inquiétante sublimée par le jeu des acteurs au firmament. Peut-être le meilleur film français de l’année. Un film qui donne à réfléchir sur ce le regard que la société porte sur les jeunes femmes.
    Didier C.
    Didier C.

    10 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2022
    Admirable ! Les acteurs sont d'une grande justesse. Il se dégage de ce film une grande humilité et humanité.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    Dans ce film, on se retrouve au cœur de la PJ de Grenoble qui va enquêter sur le meurtre de Clara. Au fil de l’enquête, les policiers vont explorer la vie intime de la jeune fille sans trouver de piste sérieuse. On y suit le déroulé de l’enquête, la réflexion et le regards des policiers. Un film fort et puissant qui montre un sujet délicat. Un grand film.
    No Quarter
    No Quarter

    3 abonnés 327 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Somme toute une histoire assez banale. Le traitement est intéressant, le plus réaliste possible, incluant les maladresses et les passages assez ennuyeux. Les personnages sont assez fades mais habités par leur mission. Le montage donne un peu de rythme mais pas assez pour se passionner pour cette histoire. Le cinéma c'est comme le foot. En France on se gargarise et on s'extasie devant l'OM, l'OL, le PSG ou Monaco, et quand vient la confrontation avec le monde extérieur on prend une grande claque et on descend de notre piédestal. Ce film ne mérite pas autant de récompenses.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    81 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2022
    Ai vu "La nuit du 12" de Dominik Moll assurément un des meilleurs films de l'été si ce n'est de l'année. Une maitrise parfaite de la mise en scène, un scénario précis qui allie enquête policière et analyse sociologique. Une équipe uniquement d'hommes de la Police Judiciaire de Grenoble enquête sur le meurtre d'une jeune femme brulée vive. Ces hommes se connaissent depuis longtemps et partagent leur passion pour leur métier, leurs divorces et leurs histoires de couples compliquées, le peu de moyen dont ils disposent pour travailler, leurs désillusions., leur beaufitude...Ils ont entre 26 et 60 ans et enquêter sur le meurtre de Clara est aussi enquêter sur la jeunesse, un monde qu'ils ne comprennent pas, et sur une jeune femme dont aucun n'a la finesse d'esprit pour comprendre la psychologie féminine. Le spectateur est tenu en haleine et certaines scènes sont parfois bouleversantes tant ces hommes sont désarmants. Bouli Lanners est exceptionnel (comme souvent) et Bastien Bouillon (que je ne connaissais pas) tient le film de bout en bout. Quel bonheur de revoir Anouk Grinberg au cinéma toujours aussi émouvante et dans une grande économie de moyen. La cadrage très précis en lui-même est souvent facteur d'émotion. Dominik Moll sait créer une atmosphère rien que par le cadre et c'est saisissant. La photographie est très soignée. Les Alpes qui entourent Saint Jean de Maurienne étouffent littéralement le contexte et les personnages de cette histoire. "Vous ne trouvez pas ça bizarre, que ce soit majoritairement les hommes qui commettent les crimes, et que ce sont majoritairement les hommes qui sont sensés les résoudre... ça doit être ça un monde d'hommes" ? Toute l'essence du film découle de cette problématique. Passionant. A voir absolument
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