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Remond Vignal63
5 critiques
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2,0
Publiée le 24 décembre 2024
Ormis l'interprétation de Cat Blanchet, j'avoue que j'ai vite décroché, suite notamment à ces longues élucubrations sur la musique classique, très intellectualisées et qui s'adressent à un public averti. Bref, j'aime la musique mais là c'était trop, dommage...
La première heure du film est assez aride voire ardue, en témoigne cette "conférence" où Tár, cheffe d'orchestre brillantissime et particulièrement "cortiquée", dit ce que la musique et certains compositeurs représentent pour elle. Même si ce début est assez "difficile", tenir vaut la peine car c'est bien ce 1er acte qui permettra d'aller au 2ème puis au troisième et dernier acte d'un film puissant, complexe, intense. Tár est exigeante, brillante, complètement habitée par la musique; elle demande le même engagement à ses musiciens. Est-ce trop ? Profite-t-elle de son excellence, de son pouvoir de "maestro" ? À quel moment s'achève la leçon et quand commence l'emprise ? Les scènes où Tár dirige son orchestre sont comme une performance de danse contemporaine, puissante, hachée, visuellement magnifique. Cate Blanchett, totalement habitée par son personnage, est époustouflante dans son interprétation.
C'est l'histoire d'une cheffe d'orchestre de niveau international. On y découvre le mèpris des petites personnes de la part de la haute société. Le film reste très bien réalisé. Il reste aussi très bien joué. Après, il y a aussi beaucoup d'exemples très catalogués. spoiler: Comme le harcellement scolaire et l'homosexuallité féminine. Des thèmes récurrants de nos jour. Le film reste long mais certes agréable à regarder.
Film magnifique, dont l’actrice principale, Cate Blanchett, le tire pratiquement au niveau du chef-d’œuvre. Quel talent, quel brio, quelle perfection ! On y voit une femme excessivement sûre d’elle et de ses pouvoirs. Le ton, la vivacité, la gestuelle, Cate Blanchett incarne une femme qui maîtrise pleinement sa vie. Et puis, arrive ce qui va la conduire vers un genre de descente aux enfers. Pourtant, Lydia Tár va montrer d’étranges et puissantes ressources… Un film passionnant à voir.
Un portrait sans fard et sans angélisme – c’est le moins que l’on puisse dire – d’une cheffe d’orchestre au caractère trempé. Une description pas flatteuse du monde de la grande musique (tracas, egos, jalousies, retours de bâton, susceptibilités, décisions difficiles...) mais aussi une prestation de haut niveau de Cate Blanchett totalement en opposition à l’image niaise qu’elle dégageait sur le Titanic. Montage surprenant et discutable, surtout au début.
Un film passionnant mais épuisant (beaucoup trop long !) :proposant le portrait d'une femme chef d'orchestre admirablement incarnée par Kate Wisllet dont c'est la meilleure composition. Une belle réflexion sur la musique.
Ce machin est bavard, boursouflé, complètement incrédible, à la fois puéril et d'une prétention abyssale. Ça parle sans arrêt, on comprend pas grand chose, et en même temps c'est lent et ça n'en finit pas ! Et la musique ? Bah, quelques minutes sur 2h40 de film... visiblement c'est pas le sujet ;-) On se fiche complètement des états d'âme de tous ces gens déprimés, qui se regardent le nombril. Todd Field a dû faire passer le casting dans un funérarium. C'est Hélène et les garçons chez Ingmar Bergman, la psychanalyse pour les nuls préfacé par Hanouna, Orgueil et préjugés revisité par Aymeric Caron. Que la plupart des critiques professionnels soient tombés en pâmoison interroge sur le prisme idéologico-artistique au travers duquel ils perçoivent les films. Deux conseils : 1- Lisez les critiques négatives, certaines sont savoureuses. 2- Mettez de la bière au frigo et invitez des copains pour le revoir, vous vous paierez de bonnes tranches de rigolade tant tout ce bobo monde se prend au sérieux.
Un film assez étrange pour diverses raisons dont son début qui peut rebuter surtout si la musique classique vous est étrangère. Sa longue durée est une seconde raison. Pour ma part, c'est le jeu de Cate Blanchett en cheffe d'orchestre qui m'a motivée pour aller au bout des 158 minutes..
interprétation Magistrale de Cate Blanchet dans ce rôle de cheffe d'orchestre démoniaque, dans ce monde de la musique patriarcal. un film dur, un scénario impeccable, implacable.
J ai du manquer un épisode mais je peine à comprendre comment et pourquoi cette super chef d’orchestre est passée de la brillance absolue à la demi démence! Est-ce le lot obligé de tous les artistes trop talentueux ? Cate Blanchette fait tous ses efforts pour sauver l’entreprise de la déroute , et y parvient presque
Je suis mélomane mais ce film est vraiment.... cosmique! Cela se veut probablement mélodramatique , philosophique ou je ne sais quoi, mais c'est tout simplement bizarre. 2h30 de perte de temps...
Oeuvre d'une grande maîtrise montrant le crépuscule d'une civilisation, celle de l'occident, à travers l'histoire de cette cheffe d'orchestre pourtant moderne et avant-gardiste. Le portrait de ce suicide glaçant est à apprécier suivant les idées de chacun. Mais la forme et l'esthétique pénètrent profondément dans nos ressentis et nos impressions. Illustrant parfaitement le propos. Quant à Cate Blanchet, elle est magistrale.
Oui un chef d’œuvre d’interprétation et aussi un scénario incroyable. Quel travail d’actrice pour faire ressentir une personnage habité par la musique et qui est à la limite hors cadre pour finalement franchir le cadre puis…. Je dis pas pour ceux qui ont pas vu.
Un film captivant, envoûtant même. Histoire d une Maestro , chef d orchestre brillantissime, à la tête du philharmonique de Berlin. Une ambiance dure, sèche et sans concession qui nous invite à toucher au plus près l univers fermé des plus grands orchestres. Une seule et unique raison d être pour ce Maestro : la musique et son interprétation. Todd Field a travaillé son sujet et nous conduit avec brio. « Tar » - c est son nom - goudron en français - est a l apogée de sa carrière, devenant la première chef d orchestre. Oui mais voilà, le goudron, ça colle à la peau…. Une interprétation remarquable de Cate Blanchett. Elle est formidable.