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    Tár
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    Mrpecourt
    Mrpecourt

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2023
    Un grand film, très intéressant avec une cate blanchet magnifique....oui le début est un peu long , on.cherche à comprendre mais ensuite tout va crescendo ,, le monde impitoyable de la musique nous arrive avec un suspens incroyable ! Un bon grand moment ! Allez-y
    frederic T.
    frederic T.

    16 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2023
    A travers le portrait d’une femme d’exception Todd Field explore les liaisons dangereuses entre gloire, pouvoir et manipulation....Porté par une mise en scène glaçante, et Cate Blanchett, qui y trouve un rôle à sa démesure, il n’évite malheureusement ni les longueurs, ni les poncifs sur le milieu élitiste de la musique classique; commence par nous agacer par son austérité, son érudition intimidante et finit par nous perdre dans les chemins tortueux de son héröine.....
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    Pendant plus de deux heures et demie, TÁR réussit à nous faire croire à l’existence d’un pur personnage de fiction, certes inspiré de figures réelles telles que Marin Alsop, à tel point qu’une seule envie nous taraude à la sortie de la salle : nous procurer l’ouvrage écrit par la cheffe, ainsi que ses vinyles, ainsi que les captations vidéo de ses nombreuses orchestrations. L’ouverture a l’intelligence d’introduire la cheffe par le biais d’une rencontre dite masterclass entre un animateur et un public venu en foule : ce choix d’écriture, qui donne lieu à une longue séquence d’échanges passionnants sur la musique et sa direction, ancre dès le début ladite célébrité dans notre réalité.
    Dès lors, ce gage d’authenticité constitue un vecteur émotionnel précieux grâce auquel suivre l’évolution et la lente destruction de sa carrière : comme elle, nous sommes victimes de bruits parasites, de sons, de cris perçus lors d’un footing sans qu’ils soient identifiés ; comme elle, nous nous amusons à rejouer au piano les deux notes qui proviennent d’un appareil situé hors de l’appartement ; comme elle, nous interrogeons la légère mais certaine modification de l’environnement familial, depuis ce métronome qui se déclenche en pleine nuit jusqu’au vol de partition, en passant par la sollicitation maladroite de propriétaires soucieux d’organiser la visite du studio voisin sans « bruits », comprenons sans que l’artiste ne joue. Le long métrage représente alors dans un même geste l’incompréhension du génie, comme le faisait Miloš Forman dans Amadeus (1984), et l’incapacité qu’il rencontre à se soustraire au fonctionnement du microcosme auquel il appartient, et de la société dans son ensemble : en ne jugeant jamais Lydia du point de vue de la morale, en veillant uniquement à la célébrer comme elle célèbre les compositeurs qu’elle ressuscite, il révèle le poids de la morale et de la rivalité qui peu à peu l’écrase tel l’albatros baudelairien dont les « ailes de géant l’empêchent de marcher ». Cette morale nourrie de bienpensance et de préjugés stériles, Tár la combat d’ailleurs dans les formations qu’elle dispense, allant jusqu’à détruire un étudiant parce qu’il refuse de jouer Bach pour raisons idéologiques – et par bêtise.
    Et c’est là que le film gagne en complexité : cette cheffe d’orchestre, animée par sa passion pour la musique au point de négliger le reste – elle n’a pas de domicile fixe, dispose de boîtes étiquetées « argent » ou « papiers » dans son placard, voit peu sa fille –, entretient le feu qui la consume. Elle qui critique ouvertement les réseaux sociaux devant ses élèves, a su les utiliser autrefois pour liquider l’une de ses créatures ; elle qui affiche publiquement ses préférences sexuelles et ses coups de cœur, est surprise de la crise de jalousie de sa compagne. Néanmoins, ce retour de bâton n’est jamais complaisant ni recherché par un long métrage emporté par la musique, transporté au gré des avions dans différents pays : on y parle anglais, allemand, français, italien avec une aisance remarquable, on y cultive la perfection, on y vit tout simplement. Rarement une œuvre de cinéma aura su articuler peinture des tourments d’un génie avec la quête d’un absolu esthétique, les rendant toutes deux indissociables. Un chef-d’œuvre incarné par une Cate Blanchett éblouissante, qui trouve ici son meilleur rôle au cinéma – c’est dire !
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2023
    Voilà un film typique de festival, plaisant au jury qui prend ses défauts (longueur, ennui, confusion) pour des qualités, sans tenir compte du public. Le film est trop long (2h38), faisant passer « Avatar : la voie de l’eau » (2022) de James Cameron et « Babylon » (2022) de Damien Chazelle pour des courts métrages alors qu’ils durent respectivement 3h12 et 3h09. D’autant qu’après avoir supporté 15 mn de publicité et de bandes annonces, le film démarre par un long générique ! Cela n’est qu’au bout d’une heure que Lydia Tár (Cate Blanchett), chef d’orchestre, dirige les répétitions de la « Symphonie n°5 en do dièse mineur » (1902) de Gustav Mahler (1860-1911) et du « Concerto pour violoncelle en mi mineur opus 85 » (1919) d’Edward Elgar (1857-1934). Auparavant, il a fallu subir l’interview de Lydia Tár par un journaliste du New Yorker où elle parle de son parcours, de son métier de chef d’orchestre, maître du temps. Que c’est bavard ! On a droit ensuite à un cours sur la musique atonale devant des étudiants futurs chefs d’orchestre spoiler: dont l’un d’eux, Max, n’apprécie pas Jean-Sébastien Bach (1685-1750), vieux mâle blanc allemand.
    Et ça glose, et ça glose. Beaucoup de scènes sont nocturnes et celles diurnes sont sombres, soit parce qu’il fait gris (à New York ou à Berlin, ville où habite sa compagne, Sharon (Nina Hoss), 1er violon, avec leur fille Petra), automne oblige, soit parce que les appartements sont mal éclairés, Cate Blanchett étant même filmée à contre-jour (le directeur de la photographie Florian HOFFMEISTER, reste minimaliste, peut-être à cause du coût de l’énergie ? A-t-il été malade pendant le tournage ?). Enfin, le film est confus : certains personnages sont mal identifiés dans leur fonction, le rôle de Krista Taylor ( spoiler: qui va perturber la vie réglée de Tár
    ), au bout d’une heure trente, qu’on découvre uniquement à travers des courriels, n’est pas très clair ainsi que séjour de Tár en Asie (Chine ? Indonésie ?), sans oublier des scènes gratuites qui ne font pas avancer la narration famélique ( spoiler: voisine démente dont l’appartement est vendu, agression et bruits entendus par Tár dans son appartement ou à l’extérieur, disparition de sa partition
    ). Le réalisateur a probablement voulu montrer le microcosme du monde de la musique et des chefs d’orchestre, à la façon (ennuyeuse) de Ruben Östlund qui critiquait l’art moderne dans « The square » (2017). Le réalisateur a fait ce film 16 ans après le précédent : il a pris son temps mais était-ce nécessaire et efficace ?
    Sophie Poey-Noguez
    Sophie Poey-Noguez

    6 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    Cate Blanchett est exceptionnelle dans sa prestation. Un film qui dure plus de 2h30 et pourtant j'étais plongée, captivée.. je n'ai pas vu le temps passer. Touchant, intriguant, questionnant. Un très bon film.
    Boby 53
    Boby 53

    16 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2023
    Sur un schéma sommes toutes classique, la vie et l'ouvre d'une cheffe d'orchestre hors norme, un portrait sans complaisance d'une femme de tête, qui ne ménage rien ni personne dont le pouvoir va s'effriter( s'effondrer) en qques jours. Une description sans fioritures, bien loin des hollywooderies, une mise en scène austère et un jeu tout en retenue ( sauf au final...) de Kate Blanchett. En prime une attaque en règle ( assumée ?) du wokisme. Superbe!!!
    Nicole Legrain
    Nicole Legrain

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 février 2023
    Le générique de fin interminable placé en début de séance, donne la teneur monocorde et apathique de ce film qui peut intéresser une petite caste d’individus issue de ce monde clos et surtout aimant le contorsionnisme intellectuel.
    Ciera Neko Meresin
    Ciera Neko Meresin

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2023
    Après avoir passé la fausse idée que ce film parle d'une carrière exemplaire d'une femme dans un milieu d'homme élitiste, le film nous emmène dans sa dégringolade lente de ce qui est en réalité l'histoire d'une quête de pouvoir avide où le personnage principal bien que féminin transpire des codes masculins de notre cher patriarcat capitaliste. Ceux qui viennent pour la musique seront déçus : Bien que les explications et la décortication de l'importance de la direction est un sujet agréablement bien manié ; Bien que l'interview avec lequel commence le film ne réussira à se faire comprendre que d'un public très averti de la scène classique, la musique a finalement un rôle anecdotique dans le film, relayé en personnage secondaire par la présence éternellement omnipotente de Cate Blanchett qui nous aspire dans cette tourmente. Certains passages de ce films resteront avec moi à jamais et merci à l'écriture sensible pour cela. Le générique en ouverture du film a perturbé plus d'une retardataire et c'était bien drôle à voir.
    Soquartz
    Soquartz

    20 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2023
    Époustouflant. Kate Blanchett est prodigieuse, l'histoire aborde de nombreux sujets et nous fait pénétrer un monde, celui de la musique d'orchestre à très haut niveau, à travers le destin d'une chef , qu'on appelle "maestro", qui est une grande star. C'est un film qui va très vite, où l'on parle beaucoup, il faut être attentif! Tous les acteurs sont formidables, les personnages sont justes, fins, approfondis. L'histoire est filmée avec à la fois précision et recul, presque froideur, on est spectateur de ce qu'il se passe. On assiste à quelque chose, on reste en dehors, comme si on regardait un tableau vivant. Ce tableau est, lui, plein de vie, de passion, d'excellence, de folie aussi. Je suis sortie avec l'envie ... de le revoir au plus vite!
    Tartine Alaplaya
    Tartine Alaplaya

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2023
    Long? Lent? Le rythme est en parfaite adéquation avec le récit tout comme l'esthétique générale. Cate Blankett est époustouflante ! Pour moi, c'est un chef d'œuvre, puissant et sensible, glacial et fougueux !
    nsouchal
    nsouchal

    15 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2023
    J'ai été déçu par rapport à ce que l'on voit de la Bande Annonce qui semble laisser entrevoir quelque chose de plus profond, plus mystique. Tout ça ne vient pas.
    C'est psychologiquement puissant. Ça vous emmène dans les espaces sombres de la perversion. Intéressant pour ça. Moi, ça me glace un peu. Mais c'est enseignant.
    Le jeu d'acteur est bon, mais je m'attendais à ce que l'intrigue dévoile autre chose. C'est bien entendu intentionnel, laissant le spectateur avec lui-même.
    À digérer...
    Audrey L
    Audrey L

    638 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2023
    Intàrminable. Oui, Cate Blanchett est habitée par son personnage, oui on a bien vu les mouvements de mains qu'elle fait au quotidien qui trahissent une déformation professionnelle qui grandit avec une parano étouffante (le métronome invisible), oui on a compris la question du genre (dans la vie de tous les jours et dans le métier de chef d'orchestre) et du "MeToo" avec un prédateur qui sort de ce qu'on voit d'ordinaire, oui Noémie Merlant (son nom suffit)... Mais bon sang, que c'est soporifique. Tàr est au choix votre révélation spirituelle de l'année, ou votre berceuse qui n'en finit pas. On a subi la seconde option. Chaque sujet, aussi intéressant soit-il, est traité en longueur (pas en profondeur, car on prend l'exemple de la question du féminin des corps de métiers, elle n'est ici qu'un plat résumé, malgré les vingt minutes de blabla stériles qui lui sont accordées), en palabres interminables, avec des plans qui s'étirent sans qu'on ne nous demande d'être patient (on sait que cela coupera, sur rien de particulier, pour basculer sur un autre sujet dont on va enclencher le chronomètre pour recommencer la demi-heure de sieste). Cate Blanchett joue de sa froideur pour camper son personnage antipathique, ce qui fonctionne bien, malgré la lente indifférence qui nous gagne avec l'ennui dû au film (pas à son jeu d'actrice, très en forme). L'expérience de Tàr est assez singulière : on voit ce que le film essaie de défendre, on ne trouve vraiment pas l'interprétation mauvaise, mais on est face à un rythme outrancier et un approfondissement minimal des thématiques qui sabotent à eux seuls l'ensemble du visionnage (on a perdu du monde en cours de film). Le générique de début nous mettait sur la piste (un écran noir et écritures blanches simples, sur fond musical, qui dure, qui dure...) de ce que l'on aurait à faire comme effort de patience durant 2h45, mais clairement on ne venait pas pour faire une séance de méditation. On accorde ses qualités au film (ce qui n'en fait pas "un Tàr minable") mais on accorde aussi notre épuisement à la sortie (ce qui en fait un "intàrminable")... Oui, on a eu le temps de faire des jeux de mots pendant la séance, ah ça, on a eu du temps...
    Françoise P.
    Françoise P.

    4 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2023
    La vie et la carrière d'une femme cheffe d'orchestre très violement attaquée.
    Remarquablement interprète.
    Je recommande
    Frédéric Pelisson
    Frédéric Pelisson

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 février 2023
    Quelle horreur ce film. Des scènes inutiles, un scénario qui flotte, du bla bla qui n'apporte rien à l'histoire. Malgré les qualités reconnues de l'actrice je me suis vraiment ennuyé ! Cela fait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi insipide.
    Sébastien Monneret
    Sébastien Monneret

    17 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2023
    On rentre ou on ne rentre pas dans le film. Et il y a autant de façon d'appréhender le scénario. L'ambiance est pesante, le casting est juste et l'image est magnifique. On plonge dans l'univers de la musique classique, un monde poussiéreux et académique qui suit ses propres règles. La passion musicale disparaît au profit d'une rigueur obsessionnelle et d'un travail obstiné. La composition musicale se perd dans les méandres et bas-fonds subversifs. Il y a beaucoup de choses à dire tant l'histoire couvre des sujets politico-socio-psycho-culturels. Les dialogues sont techniques et le plan séquence du début est magistral. Un film élitiste réservé aux initiés. Vous êtes prévenus.
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