Derniers Avis : Tár - Page 8

Une idée intéressante sur le pouvoir et les abus qui peuvent en découler. Le réalisateur joue très souvent sur des non dits qui sont probablement explicites pour lui, pas pour le spectateur. Un film très lent et long, et qui par ce côté présente des similitudes avec Mort à Venise, sans la beauté des images.

Approche contemporaine de la grande musique dont une seule séquence du « Clavier bien tempéré » de Bach ferme la bouche de la « cancel culture ».
« Le narcissisme des petites différences mène à une ennuyeuse conformité ».
Du grand cinéma et une grande artiste, tout le monde l’a dit : Cate Blanchett.
https://blog-de-guy.blogspot.com/2013/10/blue-jasmine-woody-allen.html
Alors que bien des critiques insistent sur les jeux de pouvoir, cette approche du monde de la musique dans l’intimité d’une énigmatique cheffe d’orchestre est passionnante tout en gardant son mystère, son prestige. Le personnage principal semble inatteignable avant d’être brisée. Ses passions passées la rattrapent mais son homosexualité n’est ni un problème ni un emblème.
Ceux qui la servent, serviles, consciencieux, sont transcendés par la force d’un orchestre répétant Mahler et de celle qui dirige. Le sublime se perçoit et une force vitale et indicible se devine transmise à travers les générations, même si les escaliers du présent sont parfois durs.
« La musique peut nommer l’innommable et communiquer l’inconnaissable. » Bernstein
Loin des démonstrations habituelles avec méchants et gentils, les contradictions sont en chacun de nous, exécutants ou démiurges, la rédemption sera-t-elle à la clef ? Alors que de coûteuses exigences peuvent se dissoudre en complaisantes fleurs bleues, un chef hors du circuit peut bénéficier de discrètes faveurs et la tendresse aller vers une petite fille à consoler,

C'était bien mais je m'attendais à mieux avec toutes ces récompenses, je pensais qu'il y aurait beaucoup plus de scènes où on écouterait l'orchestre jouer.
Il y a pas mal de références à des compositeurs classiques, des chef.fes d'orchestre donc c'est un peu long quand on connaît pas spécialement le sujet. Par contre Cate Blanchett est extra, il y a de superbes scènes

Beaucoup de longueurs. De belles scènes musicales mais pas d'intrigue réelle. Je me suis ennuyée. Soulignons néanmoins le jeu extraordinaire de Cate Blanchett, qui est magistrale.

Formidable moment (un peu long) de cinéma porté par une mise en scène chirurgicale et une ne actrice au sommet de son art.

Un très grand film.

Le narration - très lente - et la photographie - sombre et sobre - installe l'austérité. Servant ainsi le récit froid et implacable de cette descente aux enfers.

D'abord, ce qui fascine, c'est de voir une femme user du pouvoir qui lui est reconnu et conféré de la sorte. Tel un homme abusant du sien.

Ensuite, ce qui captive, c'est la mise en exergue du pouvoir qu'à le pouvoir. Celui d'influer sur celles et ceux qui le détiennent. Celui d'impacter les autres sans se soucier des conséquences. Juste pour assouvir ses pulsions.

Enfin, ce qui subjugue, c'est la performance d'actrice. Cate Blanchett est grandiose ! Elle livre une prestation hors norme qui nous rend ce faux Biopic plausible, plus vrai que nature. Ici, bien aidée par une narration d'une exigence sans faille et bien ancrée dans son époque.

Parfaite performance le l'actrice principlae mais le film est un peu long et pas assez de musique je crois.

Excellent film porté par Cate Blanchett, magnifique comme d'habitude, elle seule pouvait restituer la complexité du personnage. La longueur du film peut effrayer, mais me parait nécessaire pour restituer la lente déchéance du personnage prisonnier de son egoisme, de son autoritarisme, de sa volonté de domination et prédation sexuelle.
La musique est certes présente mais pas suffisante pour 'porter' le film. A noter quelques scènes que j'ai du mal à expliquer spoiler: (vol du stylo de Sebastian, scène dans le bâtiment à la recherche d'Olga ???).
Pas de quoi remettre en cause mon appréciation. Et puis vient la fin et ce concert ....

Une interprétation de Cate Blanchette à couper le souffle, je l'ai trouvé tellement froide, tellement dans la distance, et en cheffe d'orchestre elle est totalement crédible. Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce film c'est l'aspect sonore, même si c'est un sujet auquel que je ne m'intéresse pas spécialement ici c'est très convaincant. Le fond du film est très bien mené, et le côté de ce partit pris a-t-elle fait quelque chose ou non nous laisse sur notre faim mais dans le bon sens du terme.

Mise à part la performance de Cate Blanchett, consacrée au BAFTA pour son rôle dans ce film, ce dernier demeure profondément élitiste et très ennuyeux. Les auteurs et cinéastes ont-ils oublié que le cinéma doit rester une distraction, même quand il prétend nous cultiver ?

Très très ennuyeux... le personnage principal est intrigant mais le réalisateur prend soin de bien nous décourager pour s'intéresser à lui avec ses séquences interminables et sa narration austère.

Film exigeant, qui ne se donne pas sans effort et oblige sans cesse le spectateur à (re)construire l'histoire racontée à l'écran.
Donc spectateurs paresseux, qui aiment qu'on les prenne par la main pour les emmener sur des sentiers fléchés et balisés, ces 2h40 en surchauffe ne sont pas faits pour vous...
Magistrale interprétation de Cate Blanchett, qui est à la fois intrigante, machiavélique, blessée et entêtée dans ses passions (la musique et les femmes) comme dans ses folies.
spoiler: Sa descente aux enfers est impressionnante, et le travelling final sur ces rangées de spectateurs déguisés en super-héros fait froid dans le dos.

Rôle remarquable de Cate Blanchett, qui est brillante et qui crève l'écran par son jeu d'actrice très fin et pointilleux. Le film est long, compliqué, aride d'émotions. On peine à saisir son sens, son objectif et sa fin nous laisse pantois.

Curieux film dont la critique est dithyrambique alors qu'ils recèlent pas mal de faiblesses. Essentiellement c'est le scénario qui pèche avec des voies qui deviennent des impasses. Certes, le jeu de la maestra est puissant mais il emmène le spectateur dans une histoire de pouvoir mal monté. Psychologiquement tout est dit très vite sans qu'on sache ce qui est arrivé justement. Ce pourrait être alléchant et ce n'est qu'e longueur qui n'apporte rien à l'intrigue. On ne s'ennuie pas mais on n'apprend rien, on n'éprouve rien si ce n'est un léger malaise pour un monde de la direction d'orchestre hystérique, malfaisant et cruel.

Un personnage complexe que le scénario nous fait découvrir au fil des différentes scènes Cate Blankett mérite l'oscar