65 : Quand Adam Driver joue à Jurassic Park mais oublie de mettre de la tension
Adam Driver, échoué sur une Terre remplie de dinosaures affamés, ça sonnait comme un mélange explosif entre Jurassic Park et Star Wars. Mais le souci, c’est que même les Raptors ont l’air d’avoir pris un Xanax avant de tourner. Les péripéties sont aussi tendues qu’un épisode de Dora l’Exploratrice, où tu sais déjà que tout va bien se passer avant même que le problème arrive. Et c’est dommage, parce que ce monde préhistorique avait du potentiel.
Si t’aimes les intrigues complexes, passe ton chemin, ici c’est "Va du point A au point B, et s’il te reste des bananes sur la route, lance-les aux dinos." 65 c’est un peu comme si Super Mario Galaxy rencontrait Jurassic World en oubliant tout le fun en cours de route. Adam Driver traverse des terres hostiles, mais bon, les enjeux sont aussi élevés qu’une partie de Tetris.
Ah, la fameuse relation père-fille de substitution ! À croire que c’est la nouvelle recette miracle d’Hollywood, comme si Last of Us avait déposé un brevet. Koa et Mills, c’est sympa, mais on a l’impression que c’est du déjà-vu, comme si on t’avait refilé un vieux Pokémon de première génération sous un nouveau nom. Ça marche, mais ça pue la redite.
Faut le dire, le seul truc qui tient encore debout dans ce marasme, c’est Adam Driver. Même perdu au milieu des dinos en CGI mal calibré, il garde la tête haute. Le mec pourrait jouer dans une pub pour des pneus usés qu’il te la vendrait avec classe. Donc ouais, respect pour Driver qui arrive à ne pas sombrer avec le navire. C’est pas son meilleur film, mais il fait ce qu’il peut. Comme un joueur de Dark Souls qui affronte un boss trop facile : il fait le taf, mais sans transpirer.
Le gros problème, c’est que le film te balance des flashbacks aussi subtils qu’un caméo de Stan Lee dans un film Marvel. On te sert la soupe avec des violons et des regards larmoyants, mais franchement, ça sent la tentative de te faire pleurer de force. Et on se retrouve plus à lever les yeux au ciel qu’à sortir les mouchoirs.
Au final, 65, c’est comme un mauvais boss dans un jeu vidéo : tu le tapes une fois et tu l’oublies aussitôt. Le potentiel était là, comme dans un bon vieux Doom, mais sans les moments badass qui te font vibrer. Tu sors de la salle comme les passagers cryogénisés du vaisseau : à moitié endormi, sans vraiment te souvenir de ce que tu viens de voir.
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