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Emmanuel Cockpit
39 abonnés
726 critiques
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2,0
Publiée le 17 avril 2024
Un anthropologue qui devient père, une photographe d’âge mur qui devient mère, une jeune fille mère célibataire rejetée, tous ces personnages doutent et s’interrogent à travers leurs amours. Les aïeuls victimes de la guerre civile espagnole et de ses exactions viennent rajouter une couche de rancœur où il faut choisir son camp. C’est un mélange de mélo, de drame et d’historique sur l'oubli, la maternité, l’homosexualité et la recherche des origines. Pas d’émotion particulière si ce n’est le jeu convainquant de Penélope Cruz.. Israel Elejalde est figé, Milena Smit aussi maussade que dans « La Petite Fille sous la neige » et Rossy de Palma n’est vraiment pas mise en valeur dans son rôle. Scénario sans surprise, pas de suspens ni de rythme, un Almodóvar très très moyen.
C'est encore un beau film de Almodovar, bien réussi et travaillé, et coloré à souhait comme d'habitude avec des décors intérieurs toujours sympas, et un scénario qui explore la féminité et la maternité sous tous les angles ou presque, et il en ressort une grande émotion. On retrouve les actrices fétiches du réalisateur, dont Pénélope Cruz qui joue la rôle d'une femme qui devient mère sur le tard tout en cherchant ses racines, et une jeune actrice Milena Smit qui devient mère très tôt à 17 ans. Entre elles et au travers d'elles va se jouer une vie et plusieurs vies de femme.
Invraisemblances, maladresses dans les dialogues, difficultés à saisir la connexion entre les différents enjeux et intrigues, c’est bien la première fois que je mets moins de quatre étoiles à un film d’Almodóvar. Les actrices ne sauvent rien. Film raté !
J'ai beaucoup aimé ce film. Les deux histoires qui s'entremêlent ,c'est à dire l'histoire de ces deux femmes et l'histoire de la guerre civile sont captivantes. Un très bon film d'Almodovar !
Almodóvar veut mêler ici les femmes, l’intime et le politique, ce qui aboutit à un mélange saumâtre. Coté femmes, il a fait beaucoup mieux et beaucoup plus intense et beau., même si Pénélope Cruz reste magnifique, coté intime, c‘est aussi laid qu'incrédible Coté politique, il effleure le franquisme et on se met à rêver qu’il mette son talent au service de cette grande cause et en fasse un film aussi fort que « Guernica » On en est loin.
Le réalisateur espagnol nous propose un film sur un sujet principal puis enchaîne et termine par un sujet très différent. Je vais en rester au sujet principal sur les mères parallèles. Déjà, à la maternité, on se doute de ce qui va arriver. Ensuite, la démarche de dévoilement de Janis (P. Cruz) n'est en rien logique et la réponse de la jeune Ana (M Smit) est déplacé à l'annonce qui lui est faite. Enfin, à aucun moment, leur relation affective ne semble réelle. Tout cela rend le film assez factice et décevant et comme il est très long, cela n'arrange rien.
Vu en décembre 2021 De Almodovar avec Penelope Cruz
Deux femmes, Janis et Ana, se rencontrent dans une chambre d'hôpital sur le point d’accoucher. Elles sont toutes les deux célibataires et sont tombées enceintes par accident. Janis, d'âge mûr, n'a aucun regret et durant les heures qui précèdent l'accouchement, elle est folle de joie. Ana en revanche, est une adolescente effrayée, pleine de remords et traumatisée. Janis essaie de lui remonter le moral alors qu'elles marchent telles des somnambules dans le couloir de l'hôpital. Les quelques mots qu'elles échangent pendant ces heures vont créer un lien très étroit entre elles, que le hasard se chargera de compliquer d'une manière qui changera leur vie à toutes les deux. Madres paralelas est un film incarné par ses personnages et, surtout, par ses actrices. Penélope Cruz, en particulier, n’a jamais été aussi lumineuse et tourmentée à la fois.
Il est intéressant de voir toute une histoire qui découle de la problématique de la lignée.spoiler: Cependant, rassembler les deux mères de Cécilia par la sexualité est forcé. Sans compter qu'au début du film, Janis semble remplacer l'absente mère d'Anna. Franchement, cette histoire d'amour a des accents d'inceste et de pédocriminalité.
Comme souvent, les grands cinéastes sont surcotés. MADRES PARALELAS soufre de mélanger 3 intrigues intéressantes mais hétéroclites : les charniers de la guerre civile, la substitution de deux nouveaux-nés à la clinique, une aventure homosexuelle entre les deux héroïnes. On reste un peu extérieur à cette juxtaposition thématique. Mais il est vrai que techniquement le film est excellent.
La période de gloire de Pedro Almodóvar s’éloigne de plus en plus dans le temps, non que le réalisateur ait perdu de sa capacité à raconter des histoires mais l’aura novatrice et frondeuse qui transformait chaque nouveau film en petit événement jusqu’au milieu des années 90 et qui semblait accompagner tous les bouleversements culturels qui secouaient l’Espagne a vécu. La récurrence de ses éternels thèmes de prédilection, obsessions et tics visuels font aujourd’hui de lui, ironiquement, quelque chose comme un réalisateur institué et académique. Ceci dit, ‘Madres paralelas’, s’il est trop cousu de fil blanc pour pouvoir prétendre être un Thriller, s’impose malgré tout comme un portrait de femmes aussi exemplaire qu’on pouvait l’espérer. Le réalisateur semble d’ailleurs prendre un malin plaisir à brouiller les pistes : j’ai d’abord cru que la scène d’installation, qui ’aborde le sujet sensible de l’exhumation de victimes de la guerre civile espagnole, n’est qu’un MacGuffin (Almodóvar a rarement pris position frontalement sur des thèmes politiques sensibles) et pendant plus d’une heure trente, le scénario a semblé me donner raison, puisqu’il se concentrait sur deux femmes qui avaient accouché en même temps et dont les destins devaient se croiser de façon singulière ; puis, dans sa dernière ligne droite, le scénario revient à son argument de départ, de façon assez émouvante qui plus est. Je ne suis pas tout à fait parvenu à relier ces deux trames narratives en une seule autrement qu’en les reliant par un concept commun, les questions de transmission et de mémoire familiale y occupant (un peu artificiellement) un place centrale…mais si on accepte l’idée de regarder deux films en un, ‘Madres paralelas’ témoigne qu’à plus de septante ans, même s’il ne prend plus réellement la peine de sortir de sa zone de confort, Pedro Almodóvar n’a pas perdu la main.
Globalement le film est beau, passionnant, bien réalisé, bien photographié et convenablement rythmé. Il bénéficie de plus de l'interprétation véritablement habitée de Penélope Cruz qui n'a rien perdu de sa beauté et de son talent.. on a donc là un mélo flamboyant qui ne tombe jamais dans le pathos. Et c'est comme cela qu'il faut regarder le film. Le carton final nous montre qu' Almodóvar avait une autre intention, celle de faire une sorte de mix entre la guerre d'Espagne, l'oubli, la maternité, le rôle des femmes et que sais-je encore. Et sur ce point je suis désolé mais je n'ai pas suivi le réalisateur qui s'est n'a pas réussi sa démonstration. (faut voir les exégèses que nous pondent certains !) Mais l'essentiel est que le film reste beau.
Quel est l'intérêt de ce film? : me faire regretter que le sujet de la guerre d'Espagne n'ait été que superficiellement traité ! ! Car les autres thématiques, centrées sur les amours de personnalités border line, au sens littéralement clinique du terme, n'ont strictement aucun intérêt.
Penélope Cruz et Milena Smit jouent très bien ces deux mères célibataires, dont le destin est scellé depuis leur rencontre à la maternité. En appendice de leur petite histoire, Pedro Almodovar en profite pour titiller la Grande à travers la découverte de charniers issus de la guerre civile. Le sujet est extrêmement fort et pourrait faire l’objet d’un film à part entière. « Madres Paralelas » n’en demeure pas moins un très joli portrait de femmes, intimiste et poignant, et parfaitement mis en scène.
j'ai trouvé ce film bien peut-être un peu prévisible l'image était très belle l'image de Madrid ville espagnole avec ses couleurs et son charme est très bien rendu je trouve que le sujet du charnier et tmbe un peu comme un cheveu sur la soupe et je trouve le film du coup avec des longueurs surtout à la fin on a envie quil se termine