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Frank T.
3 abonnés
23 critiques
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0,5
Publiée le 20 décembre 2021
Quelle déception ! La première fois que je vois un film d'Almodovar avec un rythme aussi poussif - Il vieillit notre cher Pedro ! Heureusement Penelope joue magnifiquement, très émouvante et tient le film. Le film aussi le mélange de 2 histoires qui ont peu à voir ensemble, on comprend tout juste le lien mais est-ce pour le coup intéressant ? Quand aux histoires d'amour quelles soient hétérosexuelles ou homosexuelles, elles ne sont pas du tout crédibles et donc pas émouvantes du tout. vivement un prochain bon Almodovar :-)
Premiere fois que j'allais voir un film d'Almodovar au cinema, est franchement il m'a vraiment déçu. Je m'attendais à un film grandiose vu le nom du réalisateur mais j'ai eu tout l'inverse. Un film lent mélangeant à la fois deux histoires qui n'ont rien à voir en ensemble: Une histoire d'amour entre une adolescente et une femme de 40 ans et la volonté d'une famille de déterrer sa famille morte durant les années franquistes. Le plans sont beaucoup trop simples et manquent de dynamique et la fin est bâclée. Toute ma rangé dans le cinéma s'est endormie. Bref n'allez pas le voir si vous voulez voir du vrai cinéma.
C'est le film le plus politique de Pedro Almodovar. Si l'histoire des vies intriquées de ces deux mères occupe l'essentiel du temps, le vrai sujet est contenu dans les scènes évoquant la mémoire de la guerre civile et l'exhumation des corps des Républicains assassinés. C'est une attaque directe contre le Parti Populaire, la politique de Mariano Rajoy et une charge violente contre cette Espagne conservatrice qui ne veut pas que l'on exhume les corps, qui ne veut pas que le passé soit racontée, préférant taire cet héritage catholique franquiste invouable. Mais on ne peut pas tourner la page, se réconcilier et se projeter dans l'avenir sans se dire la vérité, fut-elle la plus horrible à avouer. C'est ce que crie Almodovar à cette Espagne sourde en racontant l'histoire de ces deux femmes. C'est une message de tolérance. Almodovar ne crache pas sur cette Espagne indécrottablement conservatrice mais lui tend la main en lui montrant le chemin : la reconnaissance du passé. Brillant.
Grande fan d'Almodovar, je suis déçue par ce film que je trouve prévisible dans son intrigue et qui n'arrive pas à mêler le sujet des morts du Franquisme et l'histoire de 2 maternités compliquées. Oui la photo est impeccable Oui les actrices sont magnifiques Mais cela ne suffit pas à faire un grand film.
Désolée Pedro mais ton film ne m'a pas convaincue tellement il m'est difficile de comprendre comment on en arrive à la scène finale en passant par une histoire pas convaincante entre deux femmes Je ne spoile rien.........Evidemment Penelope Cruz pourrait jouer dans n'importe quel navet qu'on pourrait dire que le film est bon tant elle est lumineuse et se prête à tout avec naturel.
L’esthétique du film est aussi soignée que le titre est vilain. Mise en scène élégante, compositions parfaites, décors et costumes tout en couleurs superbes. Bref, la touche d’Almodóvar, en totale maîtrise de son art sur le plan formel. Sur le fond, c’est moins maîtrisé et convaincant. Le début et la fin du film, consacrés aux souvenirs douloureux de la guerre civile espagnole, s’articulent mal avec le drame central – mélodrame de la maternité – et apparaissent un peu plaqués. Le drame central, quant à lui, repose sur un coup du sort déjà vu, souvent décliné au cinéma et donc assez prévisible pour qu’on ait toujours une longueur d’avance sur les personnages. Ce qui fait suite à ce coup du sort, une fois intégré par les personnages, ne constitue pas non plus une surprise dans l’univers du réalisateur : variation sur les possibles sexuels, ficelles mélodramatiques… On avance dans l’histoire sans ennui, certes, mais sans grande passion, trouvant au passage quelques dialogues assez lourds. Heureusement, il y a Penélope Cruz, principal agrément du film. Présence, beauté, énergie. Et prix d’interprétation à la Mostra de Venise 2021.
Toujours agréable de voir un film de Pedro Almodovar surtout quand Pénélope Cruz est là, ravissante, charmante, émouvante, tragique et belle. Le petit bémol que je ferai à ce dernier opus est que Pedro fait un peu dans le pathos et qu'on sait qu'il va arriver, forcément quelque chose de dramatique et si l'on fait un petit effort on devine la suite et c'est bien dommage car rien de plus détestable de savoir ce qu'il se passer. Néanmoins les thèmes abordés sont très bien traités. J'espère que Pedro se renouvellera un peu pour ne pas être déçu la prochaine fois.
Un excellent Almodovar et une Pénélope Cruz sublime, plusieurs histoires dans l'histoire qui vous touchent et font mouche...on aimerait tant être à la place de Pedro quand il filme Pénélope ...tous les autres acteurs très bien aussi..
Pas le meilleur Almodovar selon moi malgré deux actrices magnifiques. Pour sa septième collaboration avec le cinéaste, Penelope Crruz se sublime dans ce film, bien aidée par la jeune Milena Smit, véritable révélation. Malgré tout, "Madres Paralelas" aurait gagné se concentrer uniquement sur les grossesses et les dégâts qu'elles vont engendrer chez ces deux femmes. Le côté politique avec les fouilles qui s'en suivent et le passé remué font perdre au film l'essentiel, la souffrance de ces deux âmes torturées par ce drame maternel. Dommage de vouloir traiter en même temps deux sujets sensibles dans ce mélodrame convenable quand même.
Un film sur la mémoire, l'amour et le courage, dont les femmes sont les porteuses. Pedro Almodovar gagne en précision avec un jeu d'acteurs épuré, très maîtrisé, sans rien perdre de l'émotion et de la force du message. Un Gernica cinématographique !
J'attendais le Almodovar de tout sur ma mère et c'est à nouveau un ratage. Le film promet et rapidement ne tient pas. Que ce soit l'histoire entre les deux femmes qui ne marche pas bien que la recherche des corps exécutés par les phalangistes durant la guerre civile. Donc, oui, déception malgré les couleurs acidulées. Le maître n'a plus rien à dire mais, comme je l'aime, je cours pour une sortie de lui. Un truc qu'il ne change pas bien à tort : son placement des marques : Suzuki (voitures rouge puis verte), Fujifilm et canon (les appareils des séances de shoot)... les marques changent de film en film mais c'est une constante chez lui. A croire que les marques lui payent ses films. Arvi