Singulier cet almodovar qui ne ressemble pas aux autres , les tableaux sont moins beaux qu'à l'accoutumée , la photo moins léchée mais le film vaut le coup . Pas d'histoire de travestis juste place aux femmes hétérosexuelles aux expériences bisexuelles .. le film comme à l'accoutumée sert des scènes poignantes avec en filigrane la nécessité de mémoire des aïeuls disparus , assassinés dans la force de l'âge
Dans Madres paralelas, Pedro Almodóvar tisse des liens entre le drame intime de deux mères dans l’Espagne contemporaine et celui plus historique des fosses communes, triste héritage de la guerre civile espagnole et du franquisme. Porté par deux actrices éblouissantes, Penélope Cruz et Milena Smit, mais aussi par de superbes rôles secondaires (Aitana Sánchez-Gijón, Rossy de Palma,…) Madres paralelas prend la forme d’un incroyable mélodrame, coloré et foisonnant, où les retournements de scénario les plus baroques s’enchaînent de manière spectaculaire – qui d’autre qu’Almodóvar peut se permettre une telle densité narrative ? Et il a raison : son film fonctionne, l’émotion est au rendez-vous et l’on est littéralement happé par les histoires de ces deux héroïnes des temps modernes.
Je mets cette critique pour compenser les bonnes ! Je pense que pour mettre une bonne critique à ce film il faut y avoir un intérêt ? Ce film est pénible. Lent. Penélope mouille moins le parquet de ses larmes que parfois. Bon jeu d'acteurs en seul point positif. Non, vraiment le Pédro, il ferait mieux de ranger DEFINITIVEMENT sa caméra.
Mais que c'est convenu ! On s'ennuie ... tant on sait dès la première demi-heure où le film va aller (encore une histoire d'échange de bébés à la naissance ...). C'est lourdeaux sur tous les sujets abordés. Les acteurs s'en sortent comme ils peuvent, étant donné ce scénario à encéphalogramme plat. Et on est bien content quand au bout de plus de deux heures interminables, on voit enfin arriver le générique de fin. On aura tout oublié le lendemain.
Un très beau film d’Almodovar dans sa maturité. Comme souvent chez lui, les femmes occupent une place prépondérante (Pénélope Cruz est une fois de plus resplendissante), et si l’on retrouve son esthétique « movida » et son gout (ici dans les seconds rôles) pour des personnages quelque peu déjantés, c’est un style de narration plus classique qui l’emporte. Pour raconter une, ou plutôt des histoires (celle de deux femmes et un douloureux morceau de celle d’un pays), qui s’entrecroisent habilement. Parfaitement écrit et construit, ce film à rebondissements génère un intérêt constant et de grands moments d’émotion. Les problèmes de conscience en sont le principal moteur, dans les comportements individuels des différents personnages, toujours compris, jamais jugés, et il s’en dégage une profonde humanité. Et la conscience de l’histoire collective et de ses horribles tragédies, vient, paradoxalement, relativiser les drames personnels, aider à les supporter et à les dépasser.
J'ai trouvé le film pas terrible ; je pense ne pas être réceptif au cinéma d'Almodovar. Selon moi, la musique manque cruellement d'émotions et de punch. J'ai l'impression que Peneloppe Cruz devait porter le film. Sinon l'histoire est intéressante mais manque également de rythme et le lien entre le récit principal et secondaire est assez maladroit. Il faut tout de même aller le voir pour avoir son propre avis.
Magnifique film ! Almodovar toujours au top, avec ses actrices fétiches et de nouvelles, des couleurs de l'émotion, la vie en couleur, avec un pont vers l'histoire d'Espagne. A voir sans aucun doute !
C’est deux histoires parallèles qui sont contées dans le nouveau film de Pedro Almodóvar. Penélope Cruz est Janis, une photographe qui fait le portrait d’un anthropologue qui participe à la fouille d’une fosse commune. Dans celle-ci se trouverait son arrière-grand-père qui aurait été jeté sans aucune sépulture durant la guerre civile espagnole. Traité avec distance, c’est surtout la seconde intrigue qui tient le fil rouge de “Madres paralelas”. La quadragénaire est enceinte et s'apprête à accoucher en même temps qu’une adolescente. Les deux femmes sont célibataires et sont tombées enceintes par erreur. L’une est folle de joie, la seconde regrette. Rapidement, leur destin sera lié à jamais à cause d’un événement inattendu et inconcevable dont nous ne pouvons pas écrire les lignes pour garder le sentiment de surprise. Bien que joué avec finesse et sincérité, le long-métrage du cinéaste espagnol, qui signe une nouvelle fois deux magnifiques portraits de femmes, laisse néanmoins un petit goût amer puisque la thématique avait déjà été si bien présentée en 2013 par Hirokazu Kore-eda avec “Tel père, tel fils”. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un beau Almodovar. Pas le meilleur, mais néanmoins très bien, avec les thèmes et le style propres au réalisateur de Volver ou Tout sur ma mère, et le jeu toujours si fort et juste de Pénélope Cruz.
J'hésite entre le bon ou le très bon film d'Almodovar. Il filme comme personne et l'on reconnait à coup sûr sa signature. Méler la recherche historique et la recherche parentale était une gagure, et le pari est tenu avec émotion. A voir !
Comme souvent avec les films d'Almodovar, je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas envie de les voir. Et puis j'en ressors toujours enchanté et impressionné par tant de maîtrise et tant de dénonciations. Ici on part sur une enquête de recherche de maternité, qui se présente un peu sous forme d'enquête de la part de Penelope Cruz et vire progressivement vers une dénonciation des crimes de la guerre d'Espagne et des ressentis encore forts et bien présents dans la population espagnole. Des paroles chocs, des images fortes, un très bon film, engagé et puissant.
Un Almodovar bien moyen. Des histoires auxquelles on peine à croire... Au bout d'une heure, on commence à s'ennuyer. Heureusement qu'il y a Penelope Cruz pour sauver (légèrement) la mise