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TUTUR29
35 abonnés
1 128 critiques
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2,5
Publiée le 22 septembre 2022
J'ai été peu emballé par Madres Paralelas. Si le scénario est franchement assez brillant et nous surprend à plusieurs reprises, je me suis globalement beaucoup ennuyé devant le film et je ne me suis pas attaché aux personnages. Je n'ai pourtant pas grand chose à lui reprocher, mais en tout cas ça ne m'a pas passionné.
Pas trop mal mais pas exceptionnel non plus tant sur le plan du jeux des acteurs que l'histoire en elle même.. un peu tirée par les cheveux quand même sur un fin d'histoire.. pas mal
Largement surnoté parce que signé Almodovar, ce film se laisse voir, mais sans plus. Au-delà du sujet principal devenu assez classique (avec un élément nouveau cependant), la partie mémorielle semble greffée artificiellement et ne suscite que peu d'émotion, comme l'ensemble du film. A noter, ici comme ailleurs, la part de plus en plus importante promise dans les fictions aux acteurs et actrices aux physiques androgynes, l'heure n'étant plus vraiment propice aux Gabin, et Bardot...
Almodovar distille parfaitement la tension dans ce drame émotionnellement très fort. Les deux actrices sont formidables. Dommage que le film se termine de manière un peu abrupte...
Du mauvais Almodovar, c'est peu convaincant, sans émotion et l'intrigue est cousue de fil blanc. Le thème de la recherche des racines est traité de façon confuse, c'est un méli mélo de sentiments très mal maîtrisé. On retiendra Pénélope Cruz, juste pour faire joli.
La mémoire des crimes de la phalange espagnole sert ici seulement à renforcer le contraste culturel avec le féministe moderne extrême. Les grand-pères disparus sont idéalisés alors que les hommes de maintenant sont absents ou relégués à des rôles de grincheux, violeur ou gêneur utile quand on en a besoin. C'est dans l'air du temps, mais la réaction aux drame du passé nécessite t il de tomber dans les extrêmes inverses.
Destins croisés, destins changés... Placées ensemble dans la même chambre avant leur accouchement, Janis, la quarantaine, et Ana, une adolescente, vont créer un lien qui les unira à jamais. Dans un double récit très inégal, "Madres paralelas" évoque beaucoup de choses, mais parle principalement de la maternité, du lien avec l'enfant, mais aussi d'héritage, de descendance et de l'histoire d'Espagne. Pedro Almodóvar est un réalisateur surprenant qui nous installe dans un fauteuil en nous faisant croire que l'on maitrise tout pour en réalité mieux nous surprendre. On voit facilement venir le début, ce qui laisse craindre une histoire prévisible et cousue de fil blanc, mais le réalisateur nous réserve quelques surprises avec quelques rebondissements. Cela n'empêche pas le récit d'être lisible dans sa globalité, mais ces quelques nuances sont les bienvenues. J'ai apprécié le film, mais j'ai eu la désagréable impression d'en avoir vu que le 3/4. Déjà, dès le début j'ai eu du mal avec cette histoire de fosse et je pense que ça méritait un traitement à part, car il n'y a pas assez de matière en tant que tel pour rendre cela intéressant, touchant ou pertinent. spoiler: On peut bien sûr faire le rapprochement entre les deux, car ça montre l'importance de savoir d'où l'on vient et de connaître notre histoire, puis c'est en raccord avec la décision de Janis de rendre la petite à sa vraie mère , mais cela n'enlève pas la frustration de cette dernière partie. Au final, c'est pas mal, mais ça vaut plus pour les acteurs que pour l'histoire.
Encore un grand Almodovar, un des plus beaux rôles de son égérie, Penelope Cruz primée pour son interprétation à la dernière Mostra de Venise, et la belle découverte de deux actrices prodigieuses, Milena Smit et Aitana Sanchez-Gijon. Almodovar, toujours au sommet de son art, transcende ce mélo au meilleur sens du terme qui illumine la maternité des femmes et qui éclaire sans filtre sur les blessures non refermées de la Guerre civile de 1936, sans oublier d'égratigner la lâcheté des hommes. Un film intense, chargée d'émotion pudique, de profondeur perspicace, et admirablement conçu, une fête pour les yeux. Un régal pour le cœur.
Réflexion touchante, pertinente et troublante sur la maternité, la dernière oeuvre d'Almodovar bouleverse, dérange et interroge. On peut néanmoins douter de la nécessité d'ajouter ce versant politique sur le franquisme qui, bien que lié à la descendance et donc par hors sujet, parasite le mélodrame intime en forçant l'insert de la grande Histoire dans la petite. C'est néanmoins son meilleur film depuis "La Piel que Habito" en 2011.
Pedro Almodóvar, comme toujours, abordant des thèmes sociaux engagés avec des personnages féminins forts. Penélope Cruz est formidable dans ce rôle de femme battante à la recherche de la vérité.
Pedro Almodovar renoue avec le portrait de femmes qu'il aime tant faire et donne à nouveau le rôle principal à sa muse Pénélope Cruz. D'ailleurs, Almodovar sait la filmer comme personne et la présenter sous son meilleur angle avec ses plus profils. Malgré son âge qui avance, l'actrice espagnole irradie l'écran par sa beauté comme elle l'avait fait auparavant pour "Volver" dans un rôle semblable de femme forte malgré les difficultés qu'elle rencontre. La photographie est de toute beauté comme toujours chez Almodovar, elle est particulièrement flamboyante avec la prépondérance de couleurs vives comme le rouge ou le jaune. Le thème choisi est en accord avec ce qu'il a fait auparavant sur la question de l'identité, de la mère biologique, de la maternité chez la femme. La mère a une importance capitale pour Pedro Almodovar et il en fait encore le portrait dans "Madres Paralelas".