Derniers Avis : Madres paralelas - Page 8

Après Douleur et Gloire, un film en forme de bilan personnel, Pedro Almodovar revient à ce qu’il sait faire de mieux, le mélo sous influence du thriller et du drame psychologique. Avec "Madres paralelas" on est donc en terrain connu, on y retrouve pas mal de choses vues et appréciées dans les précédents le film de Pedro Almodovar avec notamment ce soin si particulier pour créer des intérieur colorés, aux agencements symétriques, et avec habituelles ces scènes de discussion en cuisine où l’on coupe des légumes, et ces personnage énigmatiques que les hasards de la vie font que se rencontrer, se perdre et se retrouver.

Pour ce nouveau film, le réalisateur espagnol a choisi le thème de la maternité, de la naissance qu’il met en parallèle avec l’histoire de son pays, la guerre d’Espagne et le devoir de mémoire qui l’accompagne. Un film où il est question de transmission mais aussi évidemment d’amour, de relations humaines compliquées, de relation mère / enfant (thème aussi récurent chez l’Espagnol) avec deux héroïnes évidemment magnifiques comme toujours chez Almodovar avec également cette volonté de les présenter dans un mélo qui prend par moment des allures de telenovela, où les sentiments et sont exacerbés. Un film d’une finesse, d’une élégance, d’une beauté, d’une douceur évidente avec des acteurs et évidement des actrices (Penélope Cruz toujours aussi radieuse) filmées et dirigées avec beaucoup d’amour et d’élégance.
Sans être un grand Almodovar, car trop classique, avec une histoire qui ne vous emporte pas totalement comme cela a pu être le cas par le passé, "Madres paralelas" n’en reste pas moins un beau moment de cinéma qu’il ne faudrait surtout pas se refuser.

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Pedro Almodovar réutilise une fois de plus ses thématiques éculées de l'appartenance, de l'héritage et de la maternité, mais cette fois avec un certain manque de finesse, de subtilité et de rythme. C'est pas dénué d'intérêt mais que c'est long et grossier.

Pedro Almodovar, l’un des rois du cinéma d’auteur, des festivals internationaux et du cinéma indépendant européen, fait partie non pas des réalisateurs éclectiques, passant d’un genre à l’autre au gré des envies, ni même d’une thématique à l’autre d’ailleurs. Il a ses obsessions et sa filmographie pourrait être étudiée en école du cinéma pour sa cohérence et la récurrence de ses sujets. En près de quarante ans de carrière, et pas mal de chefs-d’œuvre (« Tout sur ma mère », « Volver », ...), il a toujours flirté avec la femme, la mère et l’identité de genre. Et toujours dans une mise en scène flamboyante et colorée qui ravit l’œil et ne ressemble qu’à lui. Ses œuvres sont immédiatement reconnaissables à l’instar d’un Wes Anderson. Heureusement, il ne radote pas, alternant les films plus dramatiques avec ceux davantage comiques, ou alors mélangeant les deux dans un maelstrom d’émotions. Mais ce « Madres Paralelas » sent un peu le réchauffé et se place clairement comme un opus mineur du cinéaste madrilène, presque paresseux même.



Attention, on reste chez Almodovar et on est loin du mauvais film. En fait même son œuvre récente la moins aimée (« Les Amants passagers »), une comédie vaudevillesque un peu poussive, restait du bel ouvrage et se voyait comme une petite récréation. Ici, c’est parfois maladroit, souvent prévisible et pas toujours bien clair dans ce qu’il veut nous dire. Mais on reste dans du grand et beau cinéma, juste un tantinet en dessous de ce à quoi il nous a habitué. Et loin de la maestria de son dernier film par exemple, le passionnant « Douleur et gloire ». Pénélope Cruz porte le film sur ses frêles épaules avec la grâce et la détermination qu’on lui connaît. D’ailleurs on ne voit qu’elle et l’actrice écrase le reste du casting. On adore le débit des dialogues toujours affûtés et les couleurs chatoyantes et chaudes des décors sont un régal pour les yeux. On ne peut pas dire non plus que l’on s’ennuie et que l’on voit le temps passer, le montage étant assez alerte pour ne pas sombrer dans la torpeur. En revanche, l’histoire convainc moins et Almodovar n’innove pas vraiment avec ce script attendu et pas toujours crédible.



En effet, le mélange entre la grande et la petite histoire ne prend pas. Et s’il est louable de vouloir parler du passé de l’Espagne à travers les réminiscences du franquisme et de ses fantômes, cela se mêle très mal à cette histoire de mères parallèles. Le tout dernier quart apparaît donc forcé. Et que dire de cette romance lesbienne totalement inutile et peu approfondie en milieu de film. Quant au cœur du sujet, l’échange de bébé, on le voit venir à mille lieux et cela a déjà été vu ailleurs en mieux, même dans des comédies (« La vie est un long fleuve tranquille » pour prendre le plus célèbre). De plus, l’émotion n’est pas au rendez-vous comme attendu et il y a des facilités et des coïncidences dans le scénario bien trop heureuses. Mais « Madres Paralelas » reste du Almodovar et le caractère unique de ses œuvres ne peut laisser indifférent si l’on est client. On prend donc un plaisir mitigé mais bien présent en attendant la prochaine claque émotionnelle qu’il va nous concocter de manière certaine.



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Pedro A. nous montre une fois de plus un talent certains, avec une guest interprétant brillamment son rôle ! On reconnaît la touche du réal et ceux ayant suivi sa filmographie, le remarqueront sans doute. on aurait pu penser au vue du sujet, la maternité, descendance etc... un sujet quelques peu "dangereux" selon la façon dont il est mis en scène et abordé. Mais une fois de plus, dans son style bien à lui ; il réussit une fois de plus sa production.

Scénario incroyable basé sur des faits réels de la guerre, en Espagne, et des enfants qui sont échangés à la naissance, trop fort comme toujours, bravo Mr Almadovar !!

J'ai adoré. Penélope Cruz au summum de son talent avec ce personnage torturé... Je recommande vivement ce nouvel Almodovar !

Même si certains aspects du film sont un peu prévisibles, le scénario et les thèmes de fonds sont magnifiés par la réalisation et le jeu d'acteur comme toujours chez Almodovar.

Un bon scénario qui tient en haleine le spectateur. le cinéaste pose les questions du choix, de la liberté, de la vérité. Le film raconte une histoire, ou plutôt des histoires de vie et en même temps un épisode de l'Histoire.

C'est trop long! Toujours beau et bien filmé mais trop long, la musique gâche tous les moments émouvants, c'est prévisible... Et il fallait choisir entre les deux sujets.

Avec la fin du franquisme, Pedro Almodovar a pu donner au mélodrame espagnol ses lettres de noblesse. Ce réalisateur a créé des rôles féminins très fort et il le prouve encore ici avec une Penelope Cruz au sommet de sa forme.; Certes, on a vu mieux de ce cinéaste, mais l'essentiel s'y trouve ou s'y retrouve alors on suit ces femmes avec intérêt et plaisir.

Certains tournures de l'histoire me paraissent invraisemblable, mais le film te prends jusqu'au bout de ses 150 minutes de durée. Une pincée d'amour lesbien au passage, et sur le fonds la decouvert des fosses communes du franquisme, voilà que le spectacle est servi.

Depuis 2 ou 3 films, on a l'impression que Pedro Almodovar est (enfin !) devenu adulte : moins de provocations gratuites, moins d'exubérance forcée. C'est ainsi que, avec "Madres paralelas", on a droit à un film plutôt sobre, à l'excellente mise en scène, très bien interprété, un film dans lequel le réalisateur se positionne (enfin !) sur l'histoire de son pays et ses répercussions politiques. Cela étant, même si "Madres paralelas" est peut-être le film le plus intéressant de Pedro Almodovar, il lui reste encore quelques progrès à faire pour pouvoir prétendre entrer dans le cercle des plus grands : tout d'abord, dans la science du rythme, c'est à dire savoir quand interrompre une scène, savoir gommer quelques longueurs. Et puis, surtout, ne pas se croire obligé d'accompagner de musiques tonitruantes un grand nombre de scènes qui n'en ont pas besoin, bien au contraire. Les scènes d'effusions sentimentales ou sexuelles, en particulier. Pour un film précédent d'Almodovar, j'avais écrit : "la musique est beaucoup trop envahissante dans son film. En fait, elle n'accompagne pas les scènes, elle joue sa propre histoire, totalement à côté". C'est malheureusement toujours d'actualité.

Film touchant et beau. Excellents acteurs, producteur et réalisateur ainsi qu'une belle histoire...

Quelle déception ! La première fois que je vois un film d'Almodovar avec un rythme aussi poussif - Il vieillit notre cher Pedro ! Heureusement Penelope joue magnifiquement, très émouvante et tient le film. Le film aussi le mélange de 2 histoires qui ont peu à voir ensemble, on comprend tout juste le lien mais est-ce pour le coup intéressant ? Quand aux histoires d'amour quelles soient hétérosexuelles ou homosexuelles, elles ne sont pas du tout crédibles et donc pas émouvantes du tout. vivement un prochain bon Almodovar :-)

Premiere fois que j'allais voir un film d'Almodovar au cinema, est franchement il m'a vraiment déçu.
Je m'attendais à un film grandiose vu le nom du réalisateur mais j'ai eu tout l'inverse. Un film lent mélangeant à la fois deux histoires qui n'ont rien à voir en ensemble: Une histoire d'amour entre une adolescente et une femme de 40 ans et la volonté d'une famille de déterrer sa famille morte durant les années franquistes.
Le plans sont beaucoup trop simples et manquent de dynamique et la fin est bâclée.
Toute ma rangé dans le cinéma s'est endormie.
Bref n'allez pas le voir si vous voulez voir du vrai cinéma.