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    Les Misérables
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    christophe d
    christophe d

    22 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2019
    Alors bon...que dire...c est un bon film oui, mais pas le truc de dingue dont les médias nous rabâchent les oreilles depuis 15 jours! En fait avec le recul je me dis que toutes les critiques dithyrambique sont le fait d un microcosme parisien qui s amuse a s s'encanailler en faisant mine d avoir decouvert le nouveau Spike Lee alors qu'au fond ben la problématique d origine ils s en foutent!!!!
    Le film est bon je le répète, même agréable à regarder mais il nous délivre quoi comme message que nous ne connaissions déjà? ( a moins d etre en hibernation depuis 30 ans )...Envoyé Spéciale ferait la même.
    Ce film ne traite pas des causes, apporte encore moins de solutions et ce n est pas son but. C est un focus sur une bavure banale dans une vie devenue normale...qui montre les conséquences de 50 ans d d'immobilisme des pouvoirs publics...et le pire et c est pas moi qui le dit ben c'est que....On s en fout...tout le monde s en fout!
    Bon film.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2019
    (...) le film est fort, très fort. Le réel est là mais il n’a rien des clichés du genre « film de banlieue » qui a fleuri sur les écrans. Le rythme est soutenu mais pas excité, la musique n’est pas du rap mais plutôt électro. On suit Issa durant tout le film, un jeune Gavroche de 14 ans comme un autre, qui se lâche pour exister. (...) Il n’y a pas ici de bon ou de méchant mais chacun est à sa place. La banlieue n’y est pas un cliché mais un lieu vivant, complexe, explosif certes mais humain. Ladj Ly ne s’en érige pas porte-parole mais témoin pour que tous soient entendus. Il n’oublie pas sa longue pratique de la caméra pour documenter son vécu. C’est cet ancrage qui fait la valeur de ce film coup de poing que l’on n’est pas prêt d’oublier. (lire la critique complète sur le site d'Africultures)
    2985
    2985

    260 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2020
    Cinématographiquement parlant c'est plutôt correcte pour un premier film, sinon c'est un ramassis de clichés, de conneries, de réactions et comportements manichéen. La Haine abordait déjà les mêmes thèmes des problèmes de cité mais bien mieux traiter et surtout mieux interpréter et c'était il y a 25ans !! Franchement rien n'a évolué depuis ?? Sans oublier le très récent Banlieusard. Ici c'est surtout les méchants flics qui n'ont pas le choix d'être ainsi parce-que d'un autre côté il y a une bande d'enfants de 15ans qui font la loi dans leur quartier, et c'est ce point précis qui est complètement ratés on se rapproche de la science-fiction tellement le tous est grossier et aberrant. Le pire c'est qu'on peut même pas parler de victimisation ici, rien n'es vraiment montrer sur l'origine de leurs dérapages et comportements hormis le fait de vivre dans une cité comme si c'est une excuses plausibles à toutes leurs conneries, du coup on a l'impression que tous est gratuit d'un côté comme de l'autre. De plus le réalisateur ne savait pas comment finir sont film alors hop un petit fondu au noir et générique. Film extrêmement surcôté qui n'est absolument pas réaliste et encore moins choc.
    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    « Les Misérables » est à coup sûr un reflet très réaliste des conditions de vie des cités et des banlieues, ici celle de Montfermeil en l’occurrence, ce qui ne sera pas un secret ou une découverte pour celui qui l’a déjà connu ou côtoyé, ou encore pour celui qui le vit au quotidien, rien que par le fait d’y habiter ou d’y travailler !
    Un film qui a donc déjà le grand mérite de nous ouvrir les yeux sur un monde que beaucoup d’entre nous préfèrent éviter et même occulter, par peur, par confort et par égoïsme...
    À ce sujet, plusieurs réalisateurs ont eu le courage de s’y frotter, on pense évidemment à « La Haine » de Mathieu Kassovitz ou encore au bouleversant « Divines » de Houda Benyamina.
    Si Ladj Ly qui a vécu là-bas nous plonge littéralement dans cette véritable bombe à retardement, il le fait en connaissance de cause et donc avec un réalisme à couper le souffle, sans qu’aucun cliché d’aucune sorte n’apparaisse, tant les situations et les personnages reflètent exactement ce qui se passe dans ces zones de non-droit.
    L’image de ces trois flics de la BAC pourra sembler excessive pour certains et cependant, là aussi, trop de faits récents depuis un an nous prouve la bêtise et la soumission des hommes, rien que dans la volonté de nos dirigeants à vouloir brimer et à faire taire par tous les moyens toute forme de contestation.
    Le fameux LBD en est ici très judicieusement l’illustration en étant par définition le fameux et célèbre instrument qui nous le prouve de manière inquiétante à travers cette bavure policière !
    Et pourtant, la démarche du cinéaste semble pour autant manquer d’une certaine vue d’ensemble pour se concentrer sur ce jeune adolescent Issa et ceux qui vont être en relation avec lui, tout en montrant les rapports de force complexes qui se jouent autour de ce dernier...
    Ce sera évidemment l’instant T, celui de la bavure en question, qui mettra le feu aux poudres et fera basculer encore davantage tous ces individus dans une descente aux enfers dans laquelle les comportements et intérêts personnels seront parfaitement décryptés et analysés, jusqu’à un final franchement explosif dans tous les sens du terme.
    Malgré tout et curieusement, on ne ressent pas la même émotion que dans les quelques autres réalisations de la même teneur, comme dans le magnifique « Polisse » de Maïwenn, à la facture également très documentaire.
    L’explication tient peut-être à ce que la misère et le désespoir sont en effet visibles dans les yeux de chaque personnage, tous d'ailleurs trop schématisés et laissés à l'état d'ébauche, sans qu’à aucun moment le cinéaste n’arrive à donner ou à insuffler une infime lueur d’espoir, ne serait-ce que pour ouvrir l’horizon, si ce n’est heureusement la belle phrase de Victor Hugo qui apparaît au générique de fin, phrase pourtant o combien évidente et essentielle, que devrait méditer tous ces gouvernants qui ont la capacité et les moyens de changer radicalement ce monde en perte totale de repères, en prenant enfin grand soin de l’ensemble de nos sociétés, tel un bon jardinier qui respecte avec amour toutes ses plantations !
    yeepee
    yeepee

    24 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    D'un point de vue cinématographique, ce premier film est immanquablement réussi. Rythmé sans être trop nerveux ou rapide, il déroule son intrigue de western des temps modernes, avec le bon tempo: de la belle ouvrage. Comme dans tout western, il y a les méchants: spoiler: les flics qui jouent aux cow-boys avec la bénédiction lâche de leur capitaine qui se lave les mains de tous les trafics, les albanais (qui dealent), les gitans (il bruto), et les nigérians (qui s’occupent de prostitution).
    Et puis il y a les gentils, autochtones, français nés en France de parents ou grand-parents nés en Afrique du nord (Pays du Maghreb, Afrique noire francophone), victimes d'une justice colonialiste (dixit interview de Ladj Ly) : ce sont les misérables. Les misérables ne dealent pas de drogue, ils ne font rien de mal et ne sont pas responsables. Les misérables de sexe féminin sont jolies et jouent au basket, elles ne portent pas de foulard islamique. Les religieux que l’on voit, frères musulmans, ont apporté paix et amour dans un esprit républicain d'intégration et de partage de valeurs universelles. Merci Ladj Ly, moi qui ai passé mon enfance en banlieue, j'avais pas bien vu ou pas bien compris…
    ffred
    ffred

    1 730 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Prix du jury au dernier festival de Cannes, en course pour les Oscar, annoncé comme le film de l'année, Les misérables n'est pas, à mes yeux, le chef d’œuvre annoncé. Certes, le tout est très bien fait. La mise en scène est solide, serrée, puissante. Les acteurs, professionnels comme amateurs, sont tous très biens. Damien Bonnard, que l'on voit de plus en plus, est très convaincant. Le sujet est fort et d'actualité. Les faits sont inspirés du vécu du réalisateur. Mais je trouve qu'il manque quelque chose. Les personnages ne sont pas vraiment attachants, certains sont très caricaturaux. Certaines scènes sont très fortes mais d'autres tournent parfois en rond, avant que l'action ne monte véritablement crescendo pour un final très prenant. Mais on ne s'ennuie pas, c'est souvent très drôle et pas aussi manichéen que ce que j'attendais, il n'y a aucun jugement. Au final, pas le choc annoncé malgré un terrible constat sur l'état des banlieues. Pour un premier film, Ladj Jy frappe tout de même fort. A suivre.
    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2019
    Il est toujours difficile de prédire le succès d'un film mais Les misérables a vraiment toutes les cartes en mains pour en devenir un de grande ampleur. Parce qu'il est très efficace, tendu comme un arc et finalement consensuel, dans la bonne acception du terme, à savoir qu'il ne condamne personne a priori et fait preuve d'une certaine bienveillance. De là à dire qu'il ménage la chèvre et le chou est un peu excessif mais il est vrai qu'il ne s'attarde pas sur certains sujets que les journaux ont l'habitude de relier à la banlieue, à tort ou à raison : la radicalisation religieuse et les trafics en tous genres, par exemple. Ceci énoncé et si l'on oublie quelques blagues à deux balles, Les qualités de ces Misérables dépassent de loin ses quelques défauts. Comme dans un bon thriller, nous découvrons l'univers de Montfermeil en même temps qu'un policier novice en ces lieux et qui sera l'élément raisonnable et équilibré du film (excellent Damien Bonnard). Non dépourvu d'humour, le film de Ladj Ly parvient à portraiturer des personnages représentatifs sans tomber dans les clichés, en les humanisant, même sans avoir le temps de creuser davantage. Mais c'est dans la maîtrise des scènes d'action, jusqu'à la toute dernière, que Les misérables convainc le plus, ayant montré par ailleurs qu'une simple étincelle pouvait déclencher un engrenage de violence inextinguible. Ce n'est pas nouveau mais c'est diablement percutant. Son Prix du Jury à Cannes va permettre au film de toucher un public plus large que celui qu'il pouvait déjà viser. Son réalisme social, sa pertinence narrative et sa morale acceptable devraient faire le reste. Le carton commercial, s'il arrive, sera largement mérité.
    Clarisse N
    Clarisse N

    14 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Film choc certes, mais qui est bourré de clichés genre, les méchants flics qui sont la cause de la délinquance, etc... vraiment trop de parti pris dans ce film !
    Laurence G
    Laurence G

    25 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2019
    Après Joker voici les Misérables qui est un chef d œuvre et qui prend aux tripes, super scénario on s'y croit vraiment et on est angoisse les acteurs sont magistraux à voir absolument
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    185 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2020
    Papillonnant en sélection officielle à Cannes en concurrençant l'immense Bong Joon-Ho, le franco-malien Ladj Ly ne pouvait passer inaperçu avec ses "Misérables" annonçant au regard du titre une relecture censée du roman de Hugo (1862), ainsi que auto-remake d'un court-métrage éponyme réalisé en 2017. D'ores et déjà quasi-unanimement considéré comme "La Haine" (1995) de Matthieu Kassovitz traduit en langage filmique 2019, nous pouvions craindre qu'un succès si fulgurant ne tienne qu'à la peinture d'un sujet aussi précaire que la précarité sociale de la Seine-Saint-Denis. Stéphane (Damien Bonnard) débarque de sa Normandie natale comme brigadier anti-criminalité à Montfermeil, en pleine Seine-Saint-Denis, en compagnie de Chris et Gwada, bien plus expérimentés dans le milieu. L'un est grande bouche et sadique, l'autre plus raisonnable mais maladroit dans ses méthodes. Entre eux, le personnage incarné par le comédien popularisé par son interprétation dans "Le Chant du loup" d'Antonin Baudry au début de l'année, qui le coeur entre deux chaises, est chargé malgré lui d'assurer la paix dans un quartier des plus malfamés où prolifèrent mauvaises graines, personnes au niveau social fragile et vulgaires personnages en tout genre. Le groupe va se frotter aux plus rudes cas de la cité engageant un mécanisme infernal se terminant en véritable tragédie de sang et de larmes. C'est non sans déplaisir que mes craintes se sont vite dissipées au fil de la progression du film: punaise la claque ! Encore une de la part de Cannes me direz vous, il est de ces films qui exemptent tout préjugé qui soit sur le festival en proposant un discours neutre type et de géniales idées de mise en scène. Avec "Les Misérables", Ladj Ly livre le portrait juste et touchant d'une jeunesse abandonnée à elle-même par le biais d'une histoire à la tension unique et à ces images de banlieue fracassantes tenant en haleine de la première image (d'archives) jusqu'à la citation finale, appropriée et confiante. La banlieue est abandonnée, par dépit de tous les enfants se contentent pour la plupart d'un appartement familial minable et de quelques morceaux de poubelle faisant office de luge, des cas négligés par la figure politique et la figure parentale. Parmi les différents acteurs et responsables de la violence qui hante le sein de la banlieue, on distingue à la fois les frasques de Chris, le brigadier méprisant nous donnant envie de le voir boxé par un des colosses du milieu, ainsi que le maire de figuration (Steve Tientcheu) qui peine à remplir son contrat par désintérêt du monde qui l'entoure. Véritable course poursuite progressive, ce film démontre la traversée de la revanche des opprimés mais qui, pour fin de parler au plus de monde possible, choisit de traiter cette thématique sans manichéisme aucun puisque nous peinons à distinguer les membre de la brigade aux habitants de banlieue de tout type. L'intrigue se rend ainsi bien plus réaliste et objective qu'elle n'en a l'air au premier abord au sein de ce "monde à la dérive, où pareils aux autres animaux, nous n'aurions d'autre choix pour vivre que dans la jungle ou dans le zoo".
    spoiler: (cette seconde petite référence musicale tire son apparition dans mon esprit de la séquence du cirque.) Ly n'épargne guère le système judiciaire en peignant les abus de pouvoir des policiers de la BAC, et pour autant, il est très explicitement montré que le milieu regorge de cas sociaux nuisant radicalement la paisibilité des alentours ; une analogie faisant évidemment écho aux personnages du bagnard Jean Valjean et sa muse Cosette.
    Au même titre que Kassovitz il y a vingt-cinq ans, Ladj Ly a pertinemment choisi de concentrer la totalité du récit filmique en moins de 24 heures, une expérience qui ne peut que faire froid dans le dos et qui ne sera pas sans conséquence sur les personnages et sur nous. Ladj Ly arrive toujours à nuancer son propos par la multiplication des points de vue... spoiler: (même du côté technologique avec les scènes de vue subjectives émises par le drone du jeune garçon filmant malgré lui la bavure policière déclenchant, et accentuant les rebondissements impromptus du récit !)

    Peut-on finalement y remédier ? Le film ne répond qu'approximativement à cette question dont nous n'espérons plus de réponse. Les personnages, à défaut d'être attachants, sont naturels, honnêtes et leurs réactions suscitées à fleur de peau ne peuvent laisser insensibles les spectateurs qui comme moi, veillent à rester à l'écart d'une actualité politique peu fiable. Voués à s'autodétruire, chacun, que ce soit les flics surmenés et ne sachant plus où y mettre du leur, les enfants et adolescents rebelles et voleurs ainsi que les gangs violents ne sachant discuter qu'avec les poings. Chacun semble en quête d'un coupable à leur malheur au lieu d'en réellement chercher une solution. spoiler: En justification de certaines scènes de brutalités inimaginables telles que le massacre final dont nous connaîtrons jamais le dénouement, dans laquelle les gens les plus jeunes du milieu se rebellent contre les trois policiers et même contre leur propre maire ; une sorte de dernier fait d'arme pour s'imposer dans ce monde sans pitié.
    Sur-ce, "Les Misérables" est un coup de coeur inattendu, inattendue, une claque scénaristique bouillonnante et tourné d'une beauté brute, sauvagement engagé et juste. Le discours politique sous-jacent ne prend jamais le pas sur l'intrigue, prenante et mise en scène à fleur de peau sans ni édulcorer ni exagérer dans le propos. Mon coeur a battu à toute allure tout au long et je n'escomptais pas compatir autant face à ce qui semble être en puissance, le film de toute une génération (perdue)!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Le film mérite plutôt 3 ou 4 étoiles mais après avoir lu les critiques dans cette section et après avoir VU le film, je souhaitais simplement adresser un message à ceux qui comme moi consultent les critiques négatives avant de voir un film pour se faire une idée.

    Et bien, je peux vous assurer que la plupart de ceux qui ont écrit un commentaire ici n'ont en réalité tout simplement PAS VU le film et ne font que relayer le même message fallacieux. Quand je lis par exemple que "la fin est affligeante : la pacification passe par les imams" c'est totalement faux, la fin n'est absolument pas celle-ci, il suffit de se rendre en salle.

    Je ne vois pas en quoi les gamins ou la population de cette banlieue sont "victimisés" comme autant se prennent à le répéter. Au contraire ce ne sont clairement pas des anges, beaucoup sont agressifs et violents et les policiers sont autant dépeints comme des victimes (insultés et méprisés sans arrêt...) que faisant un usage excessif de la force.

    Je n'ai vu ici ni des bons ni des mauvais, simplement des gens, dans une logique de haine et d'affrontement permanent, certains se montrant plus bêtes (au sens animal et stupide) que d'autres et si vous y voyez du manichéisme c'est probablement à travers le prisme de vos propres pensées.

    A cause de toutes vos inepties et de la bande annonce qui est plutôt mauvaise, j'ai bien failli ne pas aller le voir !
    Cinématographiquement ce n'est pas un chef d'oeuvre et je ne le défendrai pas corps et âme mais il mérite tout à fait d'être vu. Chacun peut ensuite en penser ce qu'il veut évidemment, mais la moindre des choses pour parler d'un film c'est de l'avoir VU...
    selenie
    selenie

    6 346 abonnés 6 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    Comme trop souvent, on notera d'abord plusieurs incohérences techniques du monde policier, par exemple il n'y a jamais eu de mandat de perquisition en France (ça regarde trop les séries américaines !), et surtout on nous martèle trop que le personnage de Stéphane est un débutant alors qu'il a minimum une quinzaine d'années de services ; on est loin du "bleu bite" (pour parler jargon !). Néanmoins on ressent une vraie sincérité dans le propos, on ressent effectivement la volonté de Ladj Ly d'être au plus près de la réalité du quotidien, on ressent le vécu même si c'est forcément dirigé ; si il y a des maladresses on salue le travail de Ladj Ly sur ce qu'on peut deviner en amont, son introspection. Par là même on constate que le réalisateur a évité les écueils habituels du genre sans user d'une mise en scène clippesque et sans BO forcément Rap.Si le film reste légèrement à charge la sincérité de l'entreprise et un scénario malin en font un polar social d'une réelle efficacité.
    Site : Selenie
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Mais quel est le but de ce film ??? Vraiment rien d'interessant ne ressort. Le réalisateur aurait pu amener des points de réflexion, une idée sur comment mettre fin à cette situation dans les cités? Très déçue
    Joe Dredd
    Joe Dredd

    49 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 décembre 2019
    Une démago sans nom... Les gentils banlieusards, les flics qui font de leur mieux et celui qui joue aux cowboys... Tout est dans le cliché et la justification de la délinquance par la pauvreté. C'est un crachat au visage de ceux qui réussissent sans cramer des voitures, dealer ou racketter. Un film lamentable de communautarisme et, par surcroit, mal filmé. En outre, la fin est affligeante : la pacification passe par les imams. Consternant et déresponsabilisant.
    Contrairement à ce que j'ai pu lire, j'ai vu le film. J'ai préféré ne pas m'étendre sur des moments insupportables spoiler: comme le passage du lion que des imbéciles croient pouvoir détenir.
    Cela résume bien l'état d'esprit de cette banlieue abandonné par les politiques. En outre, la "pacification" n'est pas la paix. C'est juste une opération de retour à l'ordre. Ce film est réellement insupportable de démagogie et d'inversion des valeurs.
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 septembre 2021
    L'objet cinematographique est correct, on en a déjà vu des films de banlieue, celui est un de plus, ni mieux ni moins bien que les autres. Là où ça se corse c'est sur le propos du film. Jusqu'au dernier quart d'heure le film avait réussi à ne pas se montrer trop manichéen. Tout bascule dans le dernier quart d'heure et avec la citation de Victor Hugo reprise sur l'écran de fin "il n'y a pas de mauvais hommes, il n'y a pas de mauvaises herbes, il n'y a que de mauvais cultivateurs". En gros la colère des jeunes en banlieue ce n'est pas de leur faute, c'est de la faute aux autres, aux politiques certainement ... aucune responsabilité à ces jeunes ou à leurs parents, c'est de la faute des autres et ça va exploser car seulement avec la violence ils seront écoutés (après mot pour mot dans le film) ... en gros donc un quasi appel à la violence aux jeunes des banlieues qui en plus ne sont pas responsables de ce qui leur arrive ...
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