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    Les Misérables
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    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 septembre 2021
    L'objet cinematographique est correct, on en a déjà vu des films de banlieue, celui est un de plus, ni mieux ni moins bien que les autres. Là où ça se corse c'est sur le propos du film. Jusqu'au dernier quart d'heure le film avait réussi à ne pas se montrer trop manichéen. Tout bascule dans le dernier quart d'heure et avec la citation de Victor Hugo reprise sur l'écran de fin "il n'y a pas de mauvais hommes, il n'y a pas de mauvaises herbes, il n'y a que de mauvais cultivateurs". En gros la colère des jeunes en banlieue ce n'est pas de leur faute, c'est de la faute aux autres, aux politiques certainement ... aucune responsabilité à ces jeunes ou à leurs parents, c'est de la faute des autres et ça va exploser car seulement avec la violence ils seront écoutés (après mot pour mot dans le film) ... en gros donc un quasi appel à la violence aux jeunes des banlieues qui en plus ne sont pas responsables de ce qui leur arrive ...
    Alice025
    Alice025

    1 676 abonnés 1 366 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2019
    Un nouveau film sur les cités et la banlieue, où on nous montre les rapports complexes et difficiles entre les policiers et les habitants de ces quartiers.
    Si l'on aperçoit au début une sorte de routine où tout le monde se connait et sait comment « s'apprivoiser », on réalise vite que ça peut dégringoler à tout moment, en l'occurrence ici à cause d'un vol et d'un drone. Autant le film peut avoir un air de déjà vu par son thème, autant la fin de cette histoire restera en mémoire par son effet choquant et sensibilisant. En tant que premier film, Ladj Ly peut être fier, et sera surement à suivre pour ses réalisations futures.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Jorik V
    Jorik V

    1 274 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Le Prix du jury à Cannes cette année qui va représenter à juste titre la France aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger est un film coup de poing, sans que ce terme soit ici galvaudé. Un film qui fait réfléchir, qui frappe là où ça fait mal et du genre qui vous hante longtemps après la projection. Forcément comparé à « La Haine » de Matthieu Kassovitz, mais actualisé à notre époque, par le contexte des banlieues françaises en ébullition, c’est pourtant réducteur tant « Les Misérables » vaut bien plus que ça. Il commence par une scène de liesse durant la victoire de la France à la dernière Coupe du monde de football (où donc le peuple français est soudé le temps d’un événement fédérateur) pour se terminer par l’opposé complet (c’est-à-dire par une fracture totale entre deux mondes, entre deux France). Le dernier plan, suivi d’une citation de Victor Hugo qui éclaire davantage la pensée principale du film, est éloquent comme jamais. Il lui donne un sens encore plus profond qu’espéré. Ni note d’espoir, ni condamnation manichéenne, ils agissent comme des motivateurs de réflexion et pose cette question simple : va-t-on aller jusqu’au point de non-retour dans ce microcosme faisant partie intégrante de la France que sont les banlieues ou l’espoir est-il encore possible ?



    « Les Misérables » nous convie littéralement à une plongée dans une cité à risques de la banlieue parisienne. Ce genre d’endroit devenu une zone de non droit. On pense un peu à « Training Day » au départ dans cet aspect d’une journée de flics de la BAC jetés dans l’enfer des cités dangereuses. Mais la comparaison s’arrête là tant le film flirte un peu avec le polar (sans le côté hollywoodien bien sûr) pour ensuite s’en démarquer et verser dans quelque chose que l’on pourrait allègrement qualifier de film d’horreur sociale. On ne va pas rentrer dans les débats stériles sur la délinquance, les policiers pourris et les banlieusards désœuvrés et/ou jugés comme des racailles, ce n’est pas le but d’une critique même si le film pose intelligemment des questions et tente d’éviter toute prise de position empreinte de manichéisme de mauvais aloi. Il y parvient même s’il est souvent sur le fil et que l’on sent tout de même légèrement un parti pris de Ladj Ly pour cet endroit d’où il vient et qu’il connait mieux que personne. Mais on sent le film constat avant le pamphlet démagogique, il n’y a pas vraiment de rage, juste un cri d’alerte. Et « Les Misérables » est plus intelligent et mature que ça, bien plus. Quant à sa bande d’acteurs, professionnels ou amateurs, elle est criante de vérité. Le léger goût de déjà-vu ou de sujet polémique traité maintes fois est vite écarté par le traitement choc du cinéaste et sa vision des choses en forme d’état des lieux baigné dans la fiction. Et on ne pourra que le féliciter de tenter de mettre les spectateurs le nez dans une merde que beaucoup ne veulent pas ou plus voir.



    A la lisière du documentaire immersif pour le sujet et le propos tout comme dans la manière dont il est traité, « Les Misérables » a la judicieuse idée d’éviter le côté caméra à l’épaule et l’image sale pour nous proposer une réalisation propre et racée assortie de plans ingénieux, presque beaux, qui le tirent clairement vers le cinéma avec un grand C. Et du bon cinéma. C’est donc formellement réussi et une belle mise en scène ne nous éloigne ici aucunement du cœur du propos prouvant que sujet social et politique peuvent faire bon ménage avec forme agréable à l’œil. « Les Misérables » est tout autant une chronique sociétale qu’un drame social et ce premier long-métrage nous prend aux tripes comme jamais dès ses premières images pour ne plus jamais lâcher nous jusqu’à un final tétanisant. On est immergés avec ces policiers de la BAC, en totale plongée dans ce monde où les lois sont différentes. Un véritable western urbain. On embarque avec eux, stressés, les mains crispées sur les accoudoirs. Lady Ladj nous claque la réalité en face et on se la prend en pleine tête sans jamais chercher le sensationnalisme ou le misérabilisme, il convoque juste une représentation édifiante de la réalité. A partir d’un scénario carré qui met bien en place tous les protagonistes et intervenants ainsi que des enjeux permettant de soutenir le propos général avec logique, il pointe du doigt et dénonce. Aussi bien ces jeunes délinquants sans morale ni respect que certains flics pourris et racistes. Tout autant les immams de pacotille prônant un islam détourné nocif que des pseudo-médiateurs qui profitent des tensions de la cité. « Les Misérables » questionne notre esprit et nos valeurs intelligemment et il fait froid dans le dos. Avec un minimum de réflexion, c’est le genre d’œuvres qui peut interpeller beaucoup de monde et (re)mettre le débat à l’ordre du jour. Mais, vu sans recul, c’est aussi un film qui peut être dangereux et faire la lie de mouvements extrémistes. Dans tous les cas, c’est une œuvre politique et polémique nécessaire, forte et qui ne peut laisser indifférent.


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    Spamy S.
    Spamy S.

    12 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mars 2020
    J'ai vu le film.
    Il est clairement dans la légitimation des émeutes des cités et de la haine anti police.
    Les flics sont globalement mauvais, mais la seule et unique exception (le flic gentil) n'est la que pour tuer dans l'oeuf toute critique visant justement à accuser ce film d’être anti police.
    Les freres musulmans sont gentils et bienveillant.
    Les populations de la cités ne sont que des victimes et les jeunes ne savent pas s'amuser sans violence.

    L'accent n'est pas assez mit sur les racailles des cités qui sont le seul et unique problème et qui font vivre un enfer aux peres et meres arabes et autres émigrés qui souhaitent vivre en paix.

    Ce film est bourré de clichés qui servent la cause banlieusarde. C'est un film politique qui vient caresser dans le sens du poil les personnes qui ont déja acquis la cause. Une honte et un déni de vérité.
    marc C.
    marc C.

    27 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    Communautariste a l'extrème,jusqu'a évoquer a la fin du film une pacification par les sauveurs c'est a dire les imams .......
    Toutes les exactions commises sont légitimées par la vie dans ces quartiers.Un des policiers est "bien"donc on ne pourra pas dire que c'est "anti flics".
    Démago,on joue sur les sentiments,la précarité en camouflant soigneusement la réalité .........
    Underslide42
    Underslide42

    33 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Poignant, percutant, on ne reste pas insensible à ce mal-être profondément encré dans les banlieues, lieux de l'échec de toutes les politiques. Ladj Ly dépeint un tableau clairement non manichéen, félicitations à ce futur représentant pour les Oscars.
    folyr
    folyr

    32 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2019
    On comprend pourquoi la sphère médiatique assujettie à la pensée unique bien pensante, (merci à Causeur d'exister) encense ce film qui cristallise l'inversion des valeurs propre à notre époque, transformant les coupables en victimes. Les pauvres jeunes des cités contre les méchants policiers qui, quand ils tentent de faire respecter la loi, se font insulter, agresser à 10 contre 1, et qui n'ont, pour toute armes, que leurs flashballs. Là où c'est particulièrement habile, c'est que le réalisateur a mis, à côté du "méchant" flic, un "gentil" flic, bien respectueux des règles et de la morale, ce qui lui permet de dire "vous voyez bien que ce n'est pas un film anti-flics".
    Jamais le film ne souligne que la majorité de ces jeunes a abandonné l'école, jamais il ne souligne la démission des parents. Non, ce sont tous des victimes. Ce film légitime la délinquance, le manque de respect des lois et de ceux qui la représentent.
    On aurait voulu faire un film de propagande pour le RN, on n'aurait pas fait mieux.
    Chris58640
    Chris58640

    213 abonnés 759 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Il y a un peu moins de 200 ans, Victor Hugo racontait Montfermeil : C’est là où vivaient les Thénardier, où ils faisaient trimer Cosette jusqu’à ce qu’un repris de justice ne la rachète, au sens littéral du terme. Montfermeil, aujourd’hui, c’est là où Ladj Ly a grandit, là où il vu maintes fois la BAC en action, et c’est là qu’il décide de tourner « Les Misérables », son film coup de poing. Entre le générique de début, qui se situe le 15 juillet 2018 lors de la finale de la Coupe du Monde, et la dernière image de fin, à peine quelques jours plus tard dans un immeuble de Montfermeil, 1h40 d’un film inoubliable, remarquablement bien scénarisé, bien filmé, au casting soigneusement réfléchis et qui ne peut laisser personne indifférent. Il n’est pas très long, son film, mais c’est vrai qu’il est éprouvant car c’est 1h40 de tension palpable, sans jamais de temps mort pour souffler, sans une minute sans un sujet à réflexion qui bouscule nos certitudes. « Les Misérables » n’est pas un film de détente que l’on va voir comme ça, pour se faire une toile sympa entre copains, c’est une séance à laquelle il faut un peu se préparer, et dont il faut se remettre ! Techniquement déjà, la qualité du film saute aux yeux. Ladj Ly tourne beaucoup caméra à l’épaule et pourtant on n’a jamais cette impression de mal au cœur qui accompagne parfois cette manière de tourner. Plans soignés (notamment aériens), musique très peu présente mais remarquablement bien utilisée (une musique un peu assourdie, qui « pèse » sur l’image), un montage hyper dynamique, Ladj Ly maitrise pleinement son sujet. Il s’agit là de son premier long métrage de fiction, autant dire qu’avec un grand prix à Cannes il pose déjà la barre très haute et qu’on va très vite entendre de nouveau parler de lui. Avant de parler du point fort du film, à savoir son scénario, je voudrais faire deux mentions spéciales pour Damien Bonnard et Alexis Manenti, deux comédiens qui m’étaient jusqu’ici inconnus mais qui sont impressionnants. Le premier dans le rôle du candide, qui découvre la réalité de Montfermeil, et pose un regard mi ébahi – mi effaré sur la Cité, mais aussi sur l’attitude de ses deux collègues. Le second, dans le rôle difficile et ingrat du bacqueux raciste et impulsif, imbu de son petit pouvoir de cow-boy, un type foncièrement dangereux que la Police Nationale devrait d’urgence changer d’affectation. Il est parfait, Alexis Manteni, dans le rôle de Chris. De tous les personnages plus ou moins fréquentables de Montfermeil, c’est lui qui me fait le plus peur, objectivement. Et puis je m’en voudrais de ne pas mentionner Issa Perica, dont le regard dans la tout ’image de fin, juste avant le fondu au noir et le générique, s’est imprimé dans ma rétine et pour longtemps. Mais c’est par l’intelligence et l’équilibre de son scénario que Ladj Ly emporte la timbale. Alors qu’il y a 25 ans, Mathieu Kassowitz filmait plus ou moins la même réalité du point du vue unique de 3 lascars de banlieue, Ladj Ly choisit un double regard, celui la Cité et celui de la BAC. Son intrigue se cale sur à peine plus de 24 heures, une poignée d’heures qui suffit à embraser toute la cité et qui conduit à l’irréparable. Un vol d’un petit lionceau dans un cirque, les esprits qui s’échauffent, une interpellation faites trop vite, dans de mauvaises conditions et tout l’équilibre précaire de la Cité vole en éclat. Le film montre parfaitement la rapidité inouïe avec laquelle les choses dégénérèrent. Là où le film est pertinent, c’est qu’il ne décerne jamais de bons points ou de mauvais points : les gamins désœuvrés, les caïds que la mairie paye pour maintenir la paix sociale, les policiers qui font ce travail depuis trop longtemps (et parfois y prenne un plaisir malsain), les dealers qui veulent la paix pour continuer à trafiquer tranquille, les Frères Musulmans qui cassent les trafics et maintiennent le calme mais pour mieux répandre leur prêches mortifères, Ladj Ly les renvoient dos à dos. Ou plutôt non, ils ne les renvoient pas dos à dos (ce qui serait stérile), il montre qu’ils sont tous responsables de la situation, qu’ils en sont tous les victimes (voir l’incroyable scène de fin) mais ils ont tous en eux également, sans doute, la solution. Ce que vous croyez savoir de la vie en banlieue, bien calée dans votre fauteuil devant votre 20h, vole en éclat sous vos yeux devant « Les Misérables », le film bouscule les certitudes de ceux qui en avaient, la complexité inextricable du « problème » vous laisse sur le flanc, et vous comprenez que les « Plans Banlieue », les solutions politiques à l’emporte pièce, les discours incantatoires sur les « Quartiers Difficiles », tout cela n’a aucune chance de produire un jour une amélioration. Il n’y aura aucune solution simple à une situation si complexe, et ceux qui prêchent le contraire nous mentent. Il y a beaucoup de scènes fortes dans « Les Misérables », sans parler de la scène finale, qui vous laisse pétrifié sur votre fauteuil de cinéma. Beaucoup mettent mal à l’aise car elle montre des policiers se comporter de façon au mieux navrante (la scène de l’arrêt de bus) parfois irresponsable (« Ne t’excuse jamais, ici on a toujours raison »), au pire indigne voire presque criminelle (avec le gamin blessé). Ladj Ly, qui a beaucoup filmé la BAC en action dans sa cité n’a surement rien inventé. Et pourtant, il ne porte pas sur ces flics un regard idéologique, ceux qui seraient tenté de croire cela se trompe et devraient aller voir le film. Les bacqueux des « Misérables » sont aussi des habitants des quartiers, ils sont aussi des victimes d’un contexte qui les écrase, ils ne sont ni des fascistes, ni des machines, juste des êtres humains à qui la société a confié un sale boulot mal payé et mal reconnu. La toute dernière image, terrifiante, celle qui précède le fondu au noir et le générique de fin est un point d’interrogation, c’est la manière intelligente qu’à trouvé Ladj Ly pour montrer que tout n’est pas fichu, que la solution est en chacun des protagonistes, qu’il suffit parfois de faire un geste spoiler: (de baisser un bras)
    , pour que la raison et l’humanité l’emporte au final. Il y croit encore, je suis sure qu’il est dans le vrai.
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2019
    C'est peu dire que Ladj Ly, pour son entrée dans la confrérie des cinéastes de longs-métrages, frappe un grand coup.

    Les misérables coche en effet toutes les cases de la réussite miraculeuse : un scénario extrêmement brillant qui évite tous les écueils (on y retrouve la complexité de The wire), une mise en scène hyper-efficace (qui m'a fait penser au meilleur de Spielberg), un casting hors normes, une attention au détail comme on en voit peu, des idées à la pelle.

    Le film commence comme une agréable pagnolade à la sauce de banlieue : accent, personnalités truculentes, dialogues ciselés, récit d'initiation. La manière dont l'histoire se durcit progressivement est exceptionnelle, Ladj Ly et son scénariste Giordano Gederlini parvenant à multiplier les fausses pistes avec une habileté confondante.

    Le récit du film renvoie beaucoup des protagonistes dos à dos, en veillant à ne jamais perdre son spectateur, jusqu'à un plan final d'anthologie, qui résume toutes les qualités du film.

    Les misérables, en plus de son intérêt dramatique et de sa capacité à captiver, parvient à donner un sentiment de réalité extrême. On a en effet rarement eu cette impression de vivre la vie quotidienne des quartiers, que ce soit dans les jeux des enfants, au cirque, chez les salafistes ou dans le club aux lumières rouges. La capacité que manifeste Ladj Ly à mettre en place une ambiance avec quelques éléments est la marque d'un futur très grand réalisateur.

    Une oeuvre d'exception, à ne rater sous aucun prétexte !
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    772 abonnés 1 524 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Prix du jury à Cannes en 2019, "Les Misérables" nous propulse dans la tension qui existe au quotidien dans les banlieues entre les habitants et la police locale (la BAC).
    Ce premier long-métrage de Ladj Ly retranscrit parfaitement cette ambiance de poudrière de certaines cités françaises.
    Violent, cru et immersif, ce film est réussi par certains côtés, c'est sûr.
    Si vous voulez vous plonger dans la réalité de la violence urbaine actuelle, courez-y ! Sinon, ouvrez votre journal régional à la page des faits divers, ça ira plus vite...
    Tranchant.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    Bénédicte B
    Bénédicte B

    293 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mai 2020
    En résumé : pourquoi « Les misérables » a-t-il tant de succès ? Sans doute parce qu’il jette de la poudre aux yeux, à renfort de musique et d´effets. Ça peut expliquer qu’il ait été Prix du public, à Cannes, mais pas que la critique, supposé être éclairée, l’encense très majoritairement.
    Ce qui fait que je me demande, une fois de plus, si la critique est aveugle, ou corrompue…

    // « Les misérables » n’est en effet qu’un film de banlieue de plus, avec un scénario qui ne tient pas debout, des acteurs qui surjouent, des situations caricaturales vues 100 fois, et donc des effets, des effets, des effets, en veux-tu en voilà.

    // J’ai décroché très vite, parce que l’enfant, rôle principal, joue comme un cochon. Et c'est seulement une fois qu'il ne parle plus, à la fin, qu'il devient acceptable, le pauvre !

    // À part ça quelques bons plans, certes, et 2 ou trois personnages suffisamment atypiques pour être amusants, mais un montage fait avec les pieds, des détails scénaristiques paresseux et ridicules, et au final un film qui se voudrait moralisateur, mais en fait, il n'y a strictement aucune morale à en tirer.

    // Bref, un navet ! Et il est tombé bien bas, le cinéma français…
    Francis L.
    Francis L.

    28 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    Ce film primé à Cannes démontre bien la loi installée dans les banlieues cités dortoirs devenues poubelles de la France et la montée du refus que la police française dérange trafics, prostitutions etc. Ça rappelle La Haine.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    188 abonnés 1 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2019
    Très bien joué et réalisé. Le sujet est purement d'actualité, et aide à réfléchir. La fin est bien pensée. Mais est ce que ça fera avancer les choses ? La police y est très négativement décrite. Au final, aucun vrai "héro", ni personnage suffisament positif à qui s'identifier.
    CH1218
    CH1218

    202 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2020
    Film coup de poing. Dès les images de liesse population après la victoire des "Bleus" à la Coupe du monde de foot de 2018, ce nouvel état des lieux, 25 ans après « la Haine » de Kassovitz, semble guidé par l’urgence de nous plonger avec un vrai sens de l’authenticité au cœur des complexités et des diversités qui animent une banlieue en installant une tension aux odeurs suffocantes de poudre qui ne quitte jamais l’écran. Interpellant les "cultivateurs" politiques, Ladj Ly leurs apporte, sur un plateau, un constat dramatique extrêmement fort, brutal et sans appel. C’est très bien filmé, très bien monté, très bien interprété et les nombreuses ramifications avec le roman éponyme de Victor Hugo sont perspicaces.
    Seb S
    Seb S

    9 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    alors là il y a du lourd...c'est tout simplement nul, rien d autre à dire ce film est nul.....le jeu d acteur (si on peut appeler ça des acteurs )est pauvre, le scénario est une suite de clichés de moins en moins crédibles jusqu'à la fin ou les gentils imans viennent sauver le monde...AU SECOUR!!!
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