Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ceiner M
25 abonnés
187 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 3 décembre 2019
Même si le duel - préados des cités à la fois drôles, plein de vie et à la dérive et une équipe de la bac est central au film et donne une vision très ciblée et peu réaliste (les ados et jeunes adultes sont absents du cadre), ce film est vraiment très réussi et intelligent. J'ai beaucoup ri, les dialogues font mouche...on dirait une réponse réussie à Dheepan, film de Jacques Audiard totalement à côté de la plaque sur la banlieue. Dialogues trash mais drôles, rythme soutenu, attention à poser les personnages, vision mesurée et non-manichéenne. Bref c'est du bon taf . Le film se permet des blagues sur la religion que personne n'ose plus faire .Je ne voulais pas y aller car j'habite dans le coin et j'aime aller au ciné pour changer d'air. Franchement, je ne regrette pas d'y être allée.
Film plus vrai qu'un reportage, plus criant de vérité que le réel et que seuls les optimistes diront que la situation n'est pas désespérée. À voir absolument.
sur la forme : remarquable , chef op sachant saisir visuellement la vie d'une cité , style michael mann sur le fond : un remake soft bien pensant de la haine , hypocrite , cynique , reflet de notre société actuelle laquelle , comme les autruches se met la tete dans le sable , et qui va rapporter beaucoup de thune , flous , blé , fric..ca va plaire aux bourges de gauche biens pensants étonnant que ce film soit proposé aux oscars comment a t il été financé ? néanmoins a voir et revoir graine de violence de richard brooks avec glenn ford
C'est un film extrêmement malhonnête qui ne cherche pas à adopter un point de vue, une morale ou dénoncer le ou les coupables. Tout le monde se vaut, tout le monde est à égalité dans ce film. Et c'est cela qui est très choquant. L'absence totale de jugement, de point de vue du réalisateur aboutit à un nouveau point de vue effrayant: celui d'une justification d'une révolte ou d'une guerre civile à venir des habitants de ces cités dites sensibles au nom de la justice sociale. La malhonnêteté fondamentale du film de Ladj Ly est de nous montrer aucun personnage positif et donc de faire à la fois le lit des dealers et des extrémistes identitaires de tous poils. Nous ne voyons jamais le travail des éducateurs, des enseignants, des médecins, des pompiers, des policiers dignes de ce nom et de tous ceux qui continuent de faire leur métier pour construire la France envers et contre tout.
Film communautaire qui sert une version biaisée de la réalité des banlieues. Très manichéen et sans aucune nuance, rien ne semble crédible tant le propos est orienté.
Un navet moralisateur sans aucun intérêt. Un film politique et surtout nul à éviter absolument. Mais les bobos aimeraient bien que vous y alliez, c'est pour la bonne cause !
D'un côté les gentils de banlieues , de l'autres les vilains flics , si vous voulez un film qui prend plus de risque dans son scénario, passer votre chemin : il s'agit juste d'un énième psychodrame social à la française reposant sur une vision fantasmée de la réalité.
un film pour émouvoir un parterre de bobos à cannes, Sinon pas grand chose à retenir : un scénario plat, remplis de clichés où les policiers sont forcément mauvais face au pauvres habitants défavorisés
les gentils opprimés des cités, les méchants flic, les méchants blanc, les pauvres enfants.... ce film baigne dans le cliché qui attise la haine. Ah non pour ne pas être complètement pro haine on nous place un "gentil" flic qui remet tout en question...
1/ La fable d'une banlieue oubliée par l'état est totalement fausse. Elle ne prend pas compte le fait que depuis 1981 l'état s'engage à s'occuper de ces quartiers par la création de la ZEP et d'une commission dans ce but.
2/ Cette fable met en avant le fait que les cités HLM serait une prison à ciel ouvert destinée à ghettoïser les population ce qui est faux car cela fait fi de la réalité historique et géographique.
3/ L'historique du logement social à deux grandes phases : a) La mise en place de logement collectif selon les théories d'utopie sociale de Charles Fourier : le Familistère (XIXème) b) La Charte d'Athènes signé lors du CIAM (congrès international des architectes modernes) en 1933
4/ Les quartiers dans lesquels se trouvent les HLM sont reliés par un réseau de transports important (RER/TER, métro et bus) et sont à proximité de grands centres urbains où il est facile d'accéder aux services publiques (santé, éducation, sport, culture).
5/ Les HLM dépendent de bailleurs sociaux qui permettent de mettre en commun les ressources économiques dans la rénovation ce qui n'est pas possible pour le logement individuel. Les vraies victimes se trouvent dans la diagonale du vide.
6/ Le budget de l'ANRU, agence publique pour le renouvellement a représenté un coût total de 57 milliards d'euro (dont 12 par Action Logement - public). Et 50 milliards de plus prévus pour le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain depuis 2014.
7/ La diagonale du vide est encore une fois victime de la désertification et de la métropolisation de plus en plus importante du XXème siècle par les quartiers dits défavorisés mais financièrement sur-favorisés.
8/ La désertification de cette zone est constatable mais elle n'indique pas non plus un désert total : plus de 60% des jeunes vivent dans la France périphériques comme l'indique le livre d' Erkki Maillard et de Salomé Berlioux.
9/ En conclusion les inégalités sont à la fois de l'ordre de la fable et du mépris de la réalité économique, historique et urbaine. La victimisation comme arme de chantage économique, voilà comment on pourrait résumer ce "film évènement".
Film assez plat Tous les stéréotypes sont présents Jeu d'acteur au secours Trop de hype Bien loin d'un "la haine" On s'est ennuyé fermement Phrase de fin prévisible Non vraiment gardez votre argent
Il m'aura fallu du temps pour digérer ce film tant il impose une intensité rare. J'en suis ressorti tremblant, ahuri par un tel déluge de violences et de réalisme. La mécanique du film est implacable et nous inflige une réalité qu'on ne veut pas voir. C'est prodigieux et, en même temps, la limite de ce film. Car où est l'espoir ? Dans les bons "cultivateurs"... malheureusement absents de ce long-métrage.
un film sans interêt ...les acteurs surjouent leur rôle à en devenir comique...rempli de stereotypes...dans un scenario qui n'accroche jamais tellement c'est gros et lourd ... en deux mots un gros navet
En général, pour moi, ceux qui n'aiment pas le film, ça les dérange ce qui se passe actuellement en France, sur les violences policières dans les quartiers populaires. Peut-être le scénario, vous attendez au mieux, comme vous voulez, mais le thème est présent. Cela se concentre vraiment sur les violences policières dans les quartiers populaires, notamment les banlieues parisiennes. C'est un film qui a un message politique tout simplement, et on le voit très bien. La violence, la manque de confiance entre le peuple et la police, les institutions racistes de la police, etc.
Bref, allez le voir quand même. Perso, je n'ai pas eu de vague d'émotion après l'avoir vu, car c'est pas nouveau pour moi. Pas comme Macron qui s'est senti touché par ce film, et qu'il a fallu attendre la diffusion pour que le gouvernement puisse réagir, c'est triste quand même, alors ces problèmes existent depuis une bonne vingtaine voire plus d'année...