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    Les Misérables
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    4,0
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    1 100 critiques spectateurs

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    elbandito
    elbandito

    344 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2019
    Le néo-cinéaste Ladj Ly frappe très fort avec ce premier opus d’une trilogie annoncée. Ces 48 heures passées, caméra au poing, au sein de la cité des Bosquets, de Montfermeil, sont très réalistes quant aux conditions de vies de certaines populations abandonnées par l’Etat dans ces zones dites de non-droit. Il est tragique et captivant de suivre ce récit d’un point de vue d’un nouveau venu dans la BAC93, puis de deux gamins que l’on n’oubliera pas de sitôt : le jeune Issa, sorte de Gavroche des banlieues et Buzz le solitaire, pilotant son drone entre les barres HLM, témoin d’une bavure policière qui va attiser les haines intracommunautaires. Le constat est sans appel. Les parents sont absents ou dépassés, l’enseignement n’est même pas évoqué, toutes les communautés présentes cherchent à tirer avantage de la très courtisée vidéo du jeune Buzz. Pas une ne rattrape l’autre : la violence, l’embrigadement ou la corruption sont les seuls mots d’ordre des adultes, inconscients de négliger les "petits" de la cité qui, faute de respect et d’attention, ne leur pardonneront pas leurs actes. "Les Misérables" est une réussite en ce sens qu’il dépeint sans jugement une situation explosive et sans solution évidente. La tension grimpe au fil que l’aventure se dénoue, dans un finale insoutenable et éprouvant. Un regret tout de même, le message est sans espoir, d’une noirceur absolue, et Ladj Ly en oublie tous les invisibles, innombrables gens "normaux", qui vivent dans ces lieux difficiles, mais là aussi, malgré les problèmes du quotidien, l’espoir demeure palpable.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    692 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    #LesMiserables n'a pas usurpé sa réputation.
    Véritable film coup de poing. Meilleur regard sur la cité depuis #LaHaine.
    Rien n'est tout blanc ou tout noir, tout est complexe et inextricable.
    C'est un puissant constat d'urgence, brillant et poignant.

    https://youtu.be/odFohl_gbZk

    https://onsefaituncine.com/2019/11/19/les-miserables-luppercut-de-cette-fin-dannee/?fbclid=IwAR1GXrMb3x7eTJ4RuuOQLVa_036UDDSlaC9DPTAMaKZskKae5Ku9xSt_QTo
    lionelb30
    lionelb30

    438 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Film brut , direct ,sans partie pris et qui peut laisser perplexe. Le casting est impeccable , la réalisation également donc pas grand chose a reprocher. Maintenant l’évolution des quartiers empire depuis 40 ans avec le communautarisme , les religieux , les flics débordés voir ripoux pour certain , les pseudo grand frères , pas d'espoir et d’amélioration en vue , déprimant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 décembre 2019
    Film sur médiatisé, film sur le quotidien des cités mais avec un parti prix. Qd je pense qu'il est en lice pour un oscar ... idée du film: pauvres jeunes des cités à la proie de la police... (j'ai habité à Montfermeil...)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 décembre 2019
    Un choc, que dire de plus ? À part que Les Misérables de Ladj Ly est hallucinant de justesse dans son traitement de la banlieue et du contexte hostile qui l’habite. La citation de Victor Hugo à la fin résume parfaitement le film « Il n’y a ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes, juste de mauvais cultivateurs ». Ladj Ly évite le manichéisme, ce n’est ni un film anti-flics, ni un film anti-banlieue, il n’épargne aucun des deux camps mais montre aussi leur raison de faire face, pour en venir à une séquence de fin chaotique tout simplement irrespirable et suffocante qui, sans spoiler, se termine sur une impasse.
    Les Misérables est un grand film de l’année 2019, qui sonne comme un message d’alerte dans une société où il est nécessaire de faire quelque chose pour ces quartiers. Et je le répète, ce film n’est NI anti-flic, NI anti-banlieue.
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Ladj Ly a réalisé un film fort. C'est rythmé, réaliste et sa narration évite le manichéisme. Il n'y a pas la tension permanente de "Ma cité va craquer" mais un tableau pertinent des nouveaux rapports de force au sein de certains quartiers. Bien-sûr, la banlieue ce n'est pas que cela, et on y trouve une richesse humaine extraordinaire, mais Ladj Ly veut montrer comment des gens normaux peuvent se retrouver dans des situations hors normes et hors légalité. Et en cela, c'est parfaitement réussi.
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2020
    Les misérables ne mérite en aucun cas les polémiques dont il est l'objet. Il s'agit d'un film plutôt lourdingue, bourré de clichés (le flic cow-boy, le bon flic, les gamins turbulents mais pas méchants, l'imam de la cité.....), avec un embrasement final plutôt mal amené. Comme souvent concernant les films français, il y a un problème d'écriture: le scénario doit être beaucoup plus travaillé, les dialogues sont affligeants et les acteurs mal dirigés. Que le film soit politiquement correct ou pas n'a aucune importance, puisqu'il s'agit d'un brouillon.
    Mourad F
    Mourad F

    10 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Ce film est d'une nullité affligeante Je ne comprends pas où est le motion dans ce film des clichés en veux-tu en voilà exagéré au maximum je n'ai jamais vu des petits de 10 ans dans une cité faire la misère aux flics ça n'existe pas scénario surjouée c'est du n'importe quoi vraiment il est nul
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 novembre 2019
    Le film dont tout le monde parle. Le film que tout le monde ( ?) va voir, en tout cas aux jours et heures de pointe les salles sont complètes (j’ai dû m’y reprendre à deux fois !). Mais allo quoi ? Classé policier : oui. Trois policiers occuperont l’écran et on les suivra. Classé : drame. Oui, drame ponctuel ? Drame permanent ? Psychodrame ? Autant dans « La Haine » (1995), film auquel les commentateurs autorisés ( ?) font beaucoup référence, il y avait un analyse sociale, une mise en garde sociétale (souvenez-vous : « jusqu’ici tout va bien »), autant ici il n’y a que l’exposé d’une situation telle quelle est, sans aucune réflexion, perspective, ni même expression d’une culpabilité ou autre. C’est d’une froideur ! Mais pas une froideur qui remue les tripes, qui fait prendre conscience de quelque chose, qui invite à réfléchir et à vouloir faire changer les choses. Non, c’est comme ça et tout est dit. On a presque l’impression que c’est très bien comme ça. La référence aux Misérables de Victor Hugo est bien pâle et inadaptée. Chez Hugo, il y avait un message politique fort, porteur de Révolution. Là, on ne voit pas ou ça nous mène. Certainement à rien. Après tout, le Festival de Cannes n’est pas un repère de militants, ceci pouvant expliquer le prix du public obtenu. Non mais, allo ?
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2019
    "Vous n'éviterez pas la colère et les cris."

    Les premières images nous dévoilent une victoire, celle des Bleus à la coupe du monde de football 2018. Un événement national, rassemblant tous les français dans les rues parisiennes, sous les couleurs du drapeau bleu-blanc-rouge. Mais cette apparente unité du pays, elle n'aura duré que le temps d'une victoire. La réalité, elle, est toute autre.

    En nous plongeant dans le quartier dans lequel il a grandi, à Clichy-Montfermeil, le réalisateur Ladj Ly nous raconte le quotidien de celles et ceux qui y vivent, qui tentent de trouver leur place, et la tension constante qui peut y régner.
    Suivant aussi bien un groupe de la BAC que les différents habitants (adultes comme enfants) de la cité des Bosquets, sa caméra filme la vie, les échanges, les magouilles et les rivalités dans ces quartiers. Un quotidien dans lequel le rapport de force est constant, ce qui mène irrémédiablement à un dialogue de sourds entre les deux camps. Y règne une tension palpable et grandissante, où l'on joue avec la peur pour prendre le dessus sur l'autre et où le moindre geste de trop peut mettre le feu aux poudres.

    Œuvre immersive et maîtrisée de bout-en-bout, "Les Misérables" se conclut par un final intense et anxiogène où l'on se rend compte que, dans ce dernier duel de regards en suspens, personne n'est gagnant, et personne ne viendra les aider. Ils sont seuls.

    Ce premier long, ayant déjà fait l'objet d'un court-métrage en 2017, c'est le fruit d'un constat. Un constat amer que, 25 ans après "La Haine" (réalisé par un autre membre du collectif Kourtrajmé, Matthieu Kassovitz), rien n'a bougé, malgré les grands discours et les "plans banlieues", et que certains français restent encore et toujours les oubliés et les exclus de la République.

    Ce film, évitant le sensationnalisme et filmé à hauteur d'homme, c'est un cri d'alarme à l'attention de ceux qui parlent sans écouter, ceux qui pourraient mais ne font pas, ceux qui détournent le regard parce que ça ne les concerne pas.
    Ce film, c'est un cri de colère envers les mauvais cultivateurs.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    Stéphane (Damien Bonnard) est flic. Il vient de rejoindre le commissariat de Montfermeil. Affecté à la Brigade anti-criminelle (BAC), il maraude avec deux co-équipiers, Chris (Alexis Manenti), un Blanc bas du front (avec ou sans majuscule), et Gwada (Djebril Didier Zonga), Ivoirien de la deuxième génération, grandi dans le quartier.

    "Les Misérables" fait le buzz. En compétition officielle à Cannes en mai dernier, il rate de peu la Palme d’Or et reçoit le Prix du jury. Il représentera la France aux prochains Oscars.

    Son affiche, son prologue (une foule bigarrée célébrant aux accents de "La Marseillaise" la victoire de la France au "Mondial" de football de juillet 2018), son titre aux accents hugoliens – contrairement à ce qui est dit dans le film, Victor Hugo n’a pas écrit "Les Misérables" à Montfermeil, mais y a situé l’auberge des Thénardier où Causette a été élevée : on imagine une ode à l’intégration républicaine. On fait fausse route.

    "Les Misérables" est l’œuvre de Ladj Ly, un réalisateur venu du documentaire qui a grandi dans les quartiers qu’il filme. Comme l’adolescent de son film (un rôle interprété par son propre fils), il avait dans sa jeunesse, la caméra vissée à l’œil, enregistré les exactions policières commises autour de lui. À partir de son expérience, il a réalisé "Les Misérables", un court métrage de seize minutes avec le même trio d’acteurs, nommé aux Césars l’an passé. Il y racontait une journée dans la vie de la BAC de Montfermeil.

    Son long métrage reprend la même trame. Unité de temps (si le scénario se déroule sur deux journées, il aurait pu tout aussi bien, et avec une efficacité accrue, se dérouler sur une seule), unité de lieu (la « banlieue » zone de non-droit), unité d’action (comment une bavure policière va mettre le feu aux poudres). La formule est efficace. Le scénario est rythmé. Les personnages sont bien campés.

    Le réalisateur connaît son sujet. Et cela se voit. L’analyse qu’il fait des relations de pouvoir est particulièrement fine – et rejoint les conclusions des études sociologiques de Gilles Kepel ("Banlieue de la République", "Quatre-vingt-treize"). Elles ne se réduisent pas à une guerre de tranchées entre les flics et les gangs. "Les Misérables" montre l’influence des Frères musulmans qui, au nom d’un Islam rigoriste, ont réussi à restaurer un ordre social que la police n’arrivait plus à faire respecter. Il documente leurs relations tendues avec la pègre qui contrôle les trafics de toutes sortes. Il en rajoute une couche avec l’arrivée d’un cirque yéniche dont la disparition d’un bébé lion met le feu aux poudres.

    Comme "La Haine" en 1995, comme "Divines" en 2016, "Les Misérables" explique les motifs d’une violence sociale. Le malaise naît de ce qu’il la cautionne. Car "Les Misérables" n’est pas neutre. Certes, il faut lui reconnaître cette qualité, il ne caricature pas la police. Le trio de flics de la BAC à l’origine de la bavure qui enflamme la cité est – caricaturalement – équilibré : si Chris est un Blanc volontiers raciste, Gwada est, en raison de ses origines, tiraillé. Et Stéphane, plongé dès sa mutation au cœur de cette poudrière, essaie de garder le sang froid que ses coéquipiers ont depuis longtemps perdu.

    Mais "Les Misérables" prend nettement le parti des jeunes de banlieue. Même si le plan final n’a pas le courage d’aller jusqu’au bout de la logique du film, il est sans ambiguïté : la violence policière appelle en retour un déchainement de violence juvénile – qui touche tous les détenteurs d’autorité. Si jusque là, on avait volontiers suivi Ladj Ly, notre adhésion est stoppée net devant cette glorification à courte vue d’une loi du talion que rien ne saurait cautionner.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2019
    Voilà un film qui a obtenu le Prix du Jury au Festival de Cannes 2019, un film qui va recueillir une palanquée de louanges dans la presse, un film qui, peut-être, sans doute, va beaucoup vous plaire mais auquel je trouve beaucoup plus de défauts que de qualités. Commençons par ces dernières : sur un sujet scabreux, les relations entre la police et les "jeunes des quartiers", un sujet très fort et, a priori, très intéressant, le réalisateur a réussi à ne pas se montrer manichéen. Les défauts, maintenant : ce sujet a déjà été traité dans de nombreux films et, souvent, de façon plus réussie. En fait, le traitement des scènes est si souvent excessif, tellement forcé, qu'on arrive vite à ne pas croire à ce qu'on voit alors que la réalité de ce quartier de Montfermeil (Victor Hugo a écrit "Les Misérables" à Montfermeil, d'où le titre) est sans doute très proche, voire pire !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 novembre 2019
    Ce film est à côté de la fresque sociétale qu'il essaye d'être. En essayant de montrer une fracture sociale, Les Misérables verse dans une morale débectante, entre propagande anti-flics et apologie de la violence. Qu'on n'essaye pas de nous faire croire qu'il s'agit de la réalité, car celle-ci est bien plus complexe et mérite d'être traitée de manière bien plus fine qu'ici.
    J'ai rarement des avis aussi tranchés, mais le message du film est puant. À voir pour se faire son propre avis malgré tout.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2019
    Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, a énormément changé, bien évidemment, depuis le temps de Victor Hugo qui y avait situé l’auberge des Thénardier, exploiteurs sans scrupules de la petite Cosette. Aujourd’hui se dresse un quartier sensible, comme on dit, mais, ce qui n’a pas changé, c’est la misère et ce qu’elle provoque en fait de frustrations et de désir de révolte. Ladj Ly, qui a lui-même vécu dans cette cité des Bosquets de Montfermeil, a été bien inspiré en plaçant son film sous l’égide du grand écrivain, tout en mettant en scène des réalités qui sont des spécificités de notre temps, à commencer par la facilité avec laquelle on peut, aujourd’hui, enregistrer des images volées sur la voie publique.
    Contrairement à tant d’autres films qui ont eu pour ambition de montrer la réalité des quartiers sensibles mais sans réussir à se défaire de toutes sortes de clichés, Ladj Ly, faisant preuve de beaucoup de finesse, parvient à échapper à tous les pièges inhérents au sujet. Dans son film, sont présents des musulmans radicaux, des faux repentis, des caïds ayant pour chef un faux maire et, surtout, des bandes d’enfants désoeuvrés. Tous ces protagonistes semblent comme filmés sur le vif, au point qu’on n’a quasiment pas l’impression d’avoir affaire à des acteurs. La crédibilité des scènes n’est jamais prise en défaut.
    Il en est de même avec les trois policiers de la brigade anticriminalité sur qui se concentre une bonne partie du film. C’est une des audaces de Ladj Ly qui, ayant lui-même passé son adolescence dans cette cité, pourrait être saturé de préjugés à l’égard de la police. Or il choisit délibérément d’adopter, dans de nombreuses scènes, le point de vue d’un des trois policiers, nouveau venu dans cette brigade et, de ce fait, découvrant des méthodes qui ne peuvent le laisser de marbre.
    Le réalisateur décortique avec minutie l’enchaînement de circonstances qui conduisent finalement à un débordement de violence extrême. Tout commence par l’irruption, dans le quartier, de gitans en colère parce qu’un gamin, qu’ils supposent être de la cité, leur a dérobé un lionceau. C’est à partir de cet événement que les policiers sont amenés à intervenir auprès des enfants et c’est au cours d’une intervention musclée qu’a lieu une « bavure », un tir de flashball qui ravage le visage d’un garçon.
    Or, le policier qui s’est rendu coupable de ce tir se rend aussitôt compte que la scène a été filmé par un drone. Pour lui, dès lors, une seule chose compte : trouver celui qui manipule l’engin et qui, par conséquent, détient la preuve en images de la « bavure ». Le gamin blessé, lui, peut attendre avant de se faire soigner, ce qui choque celui des trois policiers qui est nouvellement arrivé dans l’équipe. Mais la peur des images est plus forte que tout. Elle avait d’ailleurs déjà été signifiée dès le début du film à l’occasion d’un contrôle auprès d’adolescentes à un arrêt de bus. Cette peur-là annihile toute possibilité d’apitoiement. Un enfant blessé au visage compte moins que la nécessité de se protéger des images en les retrouvant et en les détruisant.
    La colère n’a pas besoin d’autre chose pour surgir et se manifester sous des formes très violentes. L’affrontement a lieu, il est inévitable, mais, même sur ce terrain-là, Ladj Ly réussit, in fine, à échapper aux conventions. spoiler: Il suspend le temps, en quelque sorte, il nous laisse imaginer jusqu’où peut aller la révolte, mais sans éprouver le besoin de montrer le pire. Dans un film qui s’interroge avec pertinence sur le pouvoir des images, il était plus que judicieux, en effet, de ne pas filmer le plus épouvantable.
    Bib38.
    Bib38.

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2019
    Je m'attendais à beaucoup mieux en voyant la note, je suis déçue, c'est plat jusqu'à la scène finale qui crispe un peu, mais que retenir? que y'a des mauvais et des bons flics, que y'a des gamins délinquants paumés et mal barrés? je n'ai rien appris, le malaise de nos sociétés c'est le même depuis + de 20 piges, "laisse pas trainer ton fils" c'est de 1998.... ici on nous met juste les pieds dedans comme avec un casque virtuel finalement...
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