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    Sorry We Missed You
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    262 critiques spectateurs

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    Julienbuchet75
    Julienbuchet75

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2024
    Un chef-d'oeuvre de Ken Loach, un film qui montre des gens qui font de leur mieux mais qui n'y arrivent pas toujours, un film sur des gens qui tentent de s'aimer mais qui n'y arrivent pas toujours. Un film sur la vraie vie des travailleurs des années 2020. Un film crucial pour comprendre notre époque.
    GéDéon
    GéDéon

    92 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2023
    A force de traiter éternellement le même sujet, Ken Loach ne parvient plus à nous surprendre. En effet, ce film sorti en 2019 porte une nouvelle fois un regard critique sans concession sur le système capitaliste. Cette fois-ci, le propos dénonce le dérèglement du marché du travail via l’ubérisation et la déshumanisation des rapports humains qui en découle. En brossant le portrait d’une famille de classe moyenne dans laquelle les parents multiplient les heures de boulot et délaissent leurs enfants, le récit s’apparente quasiment à un documentaire. Le fait que les acteurs soient inconnus renforce cette sensation de description didactique. Bref, un plaidoyer cinglant mais sans surprise du réalisateur britannique contre les injustices sociales.
    Jeanlacostal
    Jeanlacostal

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Sur le rasoir, du grand film social, toujours au top Ken Loach, fort, puissant et sans effort, merveilleuse interprétation
    Marion G.
    Marion G.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Grosse claque. Chef d'oeuvre ! Ken Loach a son meilleur. Vu 3 fois et toujours prise dedans. Justesse et émotion à leur comble. Chapeau bas !
    Wilfried G.
    Wilfried G.

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2023
    Comment vouloir encore faire des enfants dans ce monde triste, cruel et sans empathie ?. Comme d'habitude, un très bon KL, comme très souvent, tellement réaliste.....
    LE PASSIONNÉ
    LE PASSIONNÉ

    24 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 mai 2022
    alors au début je pensais mettre mauvais mais j'ai mis très mauvais car il y a aucun dénouement final. c'est une famille qui à tellement d'ennuis à répétition de plus en plus que ça devient risible c'est pas possible . c'est la poisse la pire des poisse . en gros la moralité de ce film est tout simplement que quand on est en bas de l'échelle dans la misère on y reste et une puissance je ne sais pas de où elle peut venir vous enfonce en plus la tête bien profond dans la merde et impossible d'en sortir franchement c'est abusé.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 201 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2022
    Un film qui nous émeut fortement dans son thème difficile. Ces gens qui font tout pour leurs enfants et qui sont confrontés aux aléas de la vie qui leur rend la tâche impossible. C'est peut un peu too much car on dirait que tous les malheurs s'abattent sur eux mais c'est leur façon de réagir qui nous bouleverse. Cette envie de ne pas laisser tomber. D'être toujours là pour leur fils qui se rebelle mais qu'ils comprennent malgré tout.
    Fabien S.
    Fabien S.

    567 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2022
    Un très bon film dramatique de Ken Loach sur la misère sociale de Newcastle avec de bons acteurs convaincants.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Première remarque en voyant ce nouveau film de Ken Loach: le titre original a été conservé ! C'est rare.
    Ce film social de K. Loach dénonce de façon simple et directe, les conditions de travail ultra-libérales qu'on peut trouver outre-Manche et qui sont aussi passées de notre côté, mais dans une moindre mesure. C'est surtout du côté des métiers type nettoyage je pense qu'on les trouve chez nous. On commence tôt et on finit tard. Avec des coupures. Et en plus sur des lieux différents. Bref c'est dur. Loach dénonce les conditions difficiles des emplois aujourd'hui, et le manque de reconnaissance. C'est très dur. De plus, faire des études, ne semble pas résoudre le problème car l'endettement est tel que ça refroidit. Au delà de la dénonciation des conditions de travail difficiles, Loach dénonce surtout le modèle "uber". On te fait croire que tu es ton propre patron alors que c'est tout le contraire. Tu n'as aucune sécurité sociale, c'est toujours à toi de résoudre les problèmes et tu dois respecter néanmoins plein de règles. Un beau film. Avec des acteurs qui sont des hommes et des femmes de tous les jours.
    Camille Martin
    Camille Martin

    2 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2022
    J'avais vu un documentaire anglais assez terrible sur Amazon, eh bien, dans ce film j'ai retrouvé exactement la même chose et ça m'a rendu aussi mal à l'aise.
    Ce film est très dur parce qu'il colle à la réalité de la Grande Bretagne dont nous ne sommes pas très très loin.
    C'est une peinture réaliste et un avertissement pour nous.
    Très beau film, à ne visionner qu'avec un moral d'acier.
    Marc L.
    Marc L.

    47 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    Ken Loach semble définitivement incapable de prendre sa retraite du 7ème art comme il l’avait pourtant annoncé en 2014 : le monde va trop mal, et chaque nouveau film de sa part prend des airs d’obligation de réaction à chaque nouveau coup, direct ou indirect, porté au modèle social d’après-guerre. Cette fois, c’est un père de famille, naviguant au jugé de boulot précaire en boulot précaire depuis des années, qui croit enfin apercevoir le bout du tunnel en intégrant, en tant que free-lance, une entreprise de livraison qui promet de hauts revenus en échange d’horaires de travail tout droit hérités de la Révolution industrielle. Fidèle aux habitudes du cinéaste, ‘Sorry we missed you’, du titre du petit document laissé en cas d’absence du réceptionnaire du colis, est au service d’une démonstration, celle de ce nouvel escalavage qu’est l'uberisation qui, à l’inverse de ses prétentions de favoriser indépendance et auto-entrepreneuriat, contraint en réalité le travailleur à participer à sa propre exploitation. La mécanique implacable de cet asservissement à peine conscient est exposé de façon limpide : à titre d’exemple, pour éviter de payer des prix de location usuriers à la compagnie, notre homme doit acheter son propre véhicule, et contraindre sa femme à vendre la voiture dont elle se servait pour sa profession d’aide-soignante, ce qui en dit également long sur la division genrée du travail. Responsable de la moindre avarie à sa camionnette, contraint par une blackbox qui lui impose horaires et délais de livraison absurdes et intenables, mis à l’amende par l’employeur à la moindre absence, l’homme s’enfonce rapidement dans une spirale infernale de dettes. En outre, perpétuellement absent de son domicile, épuisé et irritable, il ne peut qu’assister, impuissant, à la désagrégation progressive de sa famille. En règle générale, j’éprouve une certaine retenue à l’égard des films qui veulent à n’importe quel prix prouver la justesse de leur point de vue, ou émouvoir sur les conséquences du problème qu’ils dénoncent : déjà parce que le plus souvent, c’est assez mal foutu, maladroit, trop insistant ou au contraire, trop clinique et détaché…mais comme d’habitude, Loach esquive ce genre d’écueil, grâce à la puissante empathie qu’il éprouve pour ses acteurs (non-professionnels) et aussi parce qu’il parvient, comme à chaque fois, à atteindre le juste point d’équilibre entre fiction romanesque et réalisme documentaire. En tendant aux spectateurs le miroir qu’ils n’ont aucune envie de regarder, celui du prix de leur confort, Loach est sûr de toucher sa cible, d’émouvoir, de provoquer un sentiment de révolte...et de vous faire regarder d’un autre oeil le type qui vient vous apporter la dernière connerie que vous achez acheté à un prix imbattable sur Wish. Néanmoins, quelque chose a changé dans le regard du cinéaste. Autrefois, on aimait les films de sa veine sociale pour leur faculté à montrer les petites gens retourner la perversité du système à leur avantage, ou redécouvrir les valeurs de solidarité. Même dans le mémorable ‘Moi, Daniel Blake’, cette étape finissait par survenir, mais bien trop tard. Cette fois, c’est comme si, désabusé et horrifié par le nouveau monde qui s’annonce, il n’avait même pas souhaité, ou osé, offrir une conclusion à son récit.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Je retrouve dans ce film la patte de Ken Loach, mais la magie n'a pas totalement opéré. L'histoire est assez convenue et les événements s'enchaînent de façon trop logique, comme attendue. Je me suis un peu ennuyé en voyant cette famille s'enfoncer dans toutes sortes de difficultés sans jamais pouvoir rebondir. Il y a un côté artificiel, presque masochiste, dans cette descente aux enfers. Les acteurs jouent très juste et la critique de l’uberisation du travail est sans concession, mais je n'ai pas senti de souffle particulier à cette histoire très grise, contrairement à d'autres œuvres de Ken Loach.
    Jean-Charles ECHARD
    Jean-Charles ECHARD

    1 abonné 269 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2021
    Un Ken Loach assez classique qui dénonce l'uberisation du travail. Très réaliste, très bien campé par ses acteurs, le film n'a toutefois pas le souffle d'autres films de ce grand cinéaste.
    Y Leca
    Y Leca

    34 abonnés 1 008 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Charge contre l' uberisation de la société qui crée de nouveaux esclaves et broie individus et familles. Les acteurs sont "vrais", à part peut-être le chef de dépôt qui en fait beaucoup. Loach laisse la fin ouverte pour montrer l'absence de solution à un problème né d'une nouvelle taylorisation informatique des systèmes.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    43 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 avril 2021
    Des films ayant une portée politique, voire d’intervention, il y en a, et ils ne sont pas tous sans intérêt. Aucun ne m’a semblé avoir une portée aussi grande que celui de Papy Loach, en l’espèce particulièrement en forme selon moi. La façon dont son scénariste Paul Laverty et lui-même ont choisi dans Sorry We Missed You de se pencher sur les ravages sociaux de la ‘gig economy’ (à la prestation) ou de ‘l’ubérisation’ qui gagne partout depuis quelques années mais n’est presque nulle part aussi développée qu’au Royaume Uni, me semble répondre de façon intelligente et sensible à l’urgence grandissante qu’il y a à se poser de façon beaucoup plus aiguë la question de l’organisation du travail, et au-delà, sociale.

    Peu après la sortie du film en vidéo, les économies nationales sont les unes après les autres frappées par les effets multiples d’un virus qui vont au mieux bouleverser pour un temps, au pire définitivement mettre à bas, ces organisations telles qu’elles existent aujourd’hui. Les gouvernements rivalisent déjà de promesses afin que de nombreuses entreprises petites et grandes ne coulent pas par le fond, y compris quand elles dégagent des profits. Le filet de sécurité devrait être assez large dans certains pays pour que tout le monde s’en sorte à peu près si la crise n’est pas interminable, même si beaucoup y perdront en cours de route. En Grande-Bretagne, où plusieurs millions d’auto-entrepreneurs font tourner la ‘gig economy’, à grand renfort de ‘contrats 0 heure’, les solutions proposées par le gouvernement conservateur, pourtant pas si éloignées de ce que pourrait proposer le Labour de Jeremy Corbyn, ont immédiatement rendu leurs limites évidentes en montrant que les soutiers de la ‘gig economy’ n’étaient que modérément pris en compte. Si ceux-ci n’ont à se mettre sous la dent que le ‘Universal Credit’ mis en place et peaufiné par les gouvernements conservateurs ces dix dernières années, c’est grosso modo avec une douzaine de livres par jour qu’ils devront vivre. Nous n’en sommes qu’au début des réponses des Etats à une crise dont les effets ne peuvent être mesurés à présent, mais une chose est certaine : dans un pays comme le Royaume Uni, avoir laissé grandir à ce point une telle tumeur que celle que représentent les ‘contrats 0 heure’ signifie qu’à l’heure d’une telle crise, soit l’on va laisser sur le bord de la route des masses de personnes désespérées – tandis que les autres continueront à faire tourner les plateformes et les livraisons dans des conditions toujours aussi peu enviables – soit l’Etat va devoir consentir des efforts encore plus considérables pour faire en sorte qu’ils ne figurent pas parmi les victimes collatérales les plus exposées d’un système déshumanisant atteint en plein cœur en l’espace de seulement quelques semaines.

    Paul Laverty et Ken Loach, dans Sorry We Missed You, font ce qu’ils ont toujours fait : démonter une logique tout en se penchant sur des cas individuels, et en mesurant les effets sur l’individu mais aussi le groupe le plus immédiat (de la famille à la communauté). Comme je l’avance ci-dessous, je pense que l’aspect de démonstration qui se trouve dans la plupart de leurs films est largement tempéré ici par l’incarnation, à mon sens totalement réussie. Ce film, on ne peut plus actuel à sa sortie, se saisissant à bras le corps d’une des questions les plus pressantes dans nombre de sociétés de par le monde, est-il déjà au moins en partie caduc ? Il est évidemment trop tôt pour l’affirmer, et rien ne dit que nous ne reviendrons pas en arrière malgré les changements majeurs que risquent de nous apporter les mois et les années à venir, malgré ce que nous allons apprendre et ce à quoi nous allons tous être un peu plus forcés à réfléchir. Pour l’instant, ce que décrivent en restant largement à un niveau individuel Laverty et Loach est complètement notre monde, et il s’agit de l’observer et de le comprendre au moment même où il est mis à mal. Ce film a fait dans les salles françaises environ quatre fois moins d’entrées que son film précédent, I, Daniel Blake / Moi, Daniel Blake. C’est un film que j’aime moins en tant que film, qui peut sembler plus ouvertement personnel dans son approche mais dont la dénonciation me frappe comme étant au bout du compte moins subtile, dont la portée m’apparaît moindre. Quoi qu’on en pense en définitive, il n’y a pas de raison pour que Sorry We Missed You soit vu par beaucoup moins de spectateurs. Je pense pour ma part qu’en termes de scénario et d’incarnation par les acteurs, il se place un cran au-dessus. Et je ne reviens pas sur sa nécessité, qui m’apparaît comme bien plus grande.

    « De sa carrière à la télévision dans les années 70 et 80, alors qu’il n’arrivait plus à réunir les fonds nécessaires pour faire des films destinés aux salles – rappelons-le dans un contexte de crise profonde du cinéma britannique, avec une distribution très problématique – à ses tout derniers films, I, Daniel Blake / Moi, Daniel Blake (2016) et Sorry We Missed You (2019), Ken Loach aura bien été non seulement le portraitiste du Royaume Uni sous Margaret Thatcher et ses successeurs (y compris le Premier Ministre travailliste Tony Blair) comme on le présente parfois, mais surtout le chantre des petites gens, et singulièrement des travailleurs de plus en plus réduits à vivre d’expédients ou à se livrer à des activités malhonnêtes afin de pouvoir faire mieux que survivre. J’ai déjà pu écrire que, dans les nombreuses collaborations avec son scénariste des vingt dernières années Paul Laverty, je préfère les films où ils suivent la trajectoire de personnes s’enfermant dans une logique qu’ils montrent à l’œuvre avec beaucoup d’acuité, telle que l’adolescent de Sweet Sixteen (2002) ou la travailleuse qui se met à son compte dans It’s a Free World ! (2007). Je sais que je risque d’être bien minoritaire à préférer assez nettement Sorry We Missed You à sa très aimée deuxième Palme d’Or I, Daniel Blake : pour moi, sa plus grande nécessité politique – le rouleau compresseur des ‘contrats zéro heure’ et de la ‘gig economy’ nous affectent tous, ô combien – va de pair avec une plus grande attention à faire exister les personnages dans toutes leurs dimensions, sans les transformer en pures fonctions, ce qui était pour moi un peu trop le cas dans I, Daniel Blake. Dans Sorry We Missed You, je retrouve clairement tout ce que j’aime le plus chez Ken Loach, sa capacité à lester d’une humanité restituée dans sa complexité des ressorts scénaristiques parfois un peu trop volontaristes, les faisant accepter au spectateur parce que les personnages sont incarnés, au-delà de ce qu’ils peuvent représenter ou emblématiser. »

    Dans cette perspective, il me faut saluer chaleureusement les quatre acteurs principaux, que je trouve tous à l’unisson, avec une enfant et un adolescent dont le personnage n’est jamais sacrifié, dont la présence à l’écran est toujours d’une justesse (ou d’une puissance) incroyable. C’est grâce à eux que le film finit par échapper à la démonstration ou à la leçon. Il me semble cependant important que, contrairement à certains films dans lesquels tout finit par se diluer dans l’intérêt porté à l’évolution de personnages individuels, les auteurs ne perdent jamais de vue qu’ils montrent une logique particulièrement viciée à l’œuvre. Ils le font avec grand talent, mais sans l’apport de ces acteurs, le résultat ne serait bien entendu pas aussi probant à l'écran.
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