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    Sorry We Missed You
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    262 critiques spectateurs

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    cbeaumont
    cbeaumont

    5 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2020
    Loach film des choses nécessaires. Et qu'il est un des rares à montrer. Pour tous les naïfs qui trouvent que uber c'est cool et qu'en plus ça permet à des gens d'avoir un petit boulot...
    Ti Nou
    Ti Nou

    512 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2020
    Ken Loach s’attaque à l’ubérisation de la société et à ses conséquences dans la sphère familiale. Une fois encore, sa façon de décrire une société où les puissants écrasent les plus faibles est sobre, humaine, juste et poignante.
    Lena M.
    Lena M.

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2020
    D'après Noam Chomsky, c'est aux intellectuels de pointer du doigt les failles de notre société. C'est que Ken Loach fait excellemment bien. Non, ce n'est pas lui qui va nous vendre du rêve, mais il va montrer des choses que parfois on refuse de voir. Il continue à traiter le sujet du capitalisme qui entièrement englouti la classe ouvrière, et attaque indirectement le milieu familial . Le fait qu'il n'y a pas de catharsis à la fin du film, nous oblige encore plus d'y réfléchir. Sans faire aucun suggestion, il démontre que travailler tête baissé sous des conditions actuelles ne sert à rien au final. À méditer et à réagir ensemble !
    Raphaël L
    Raphaël L

    18 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2020
    Je suis toujours à fond du côté de Ken Loach !
    J'adore cette manière de filmer très brute et minérale. Il filme avec toujours autant de discernement le monde qui change et ici l'ubérisation de la société sur laquelle le réalisateur porte un regard très aiguisé et aigu. On peut se dire que le film est un peu trop démonstratif mais personnellement j'aime cette manière d'aller directement le problème sans détour comme le personnage principal qui fonce sans s'arrêter.
    Malheureusement le film se termine sur une fausse note c'est à dire qu'au lieu que ce soit l'ubérisation qui consomme jusqu'au bout le personnage et la sphère familiale il ya un élément perturbateur qui n'a rien à voir qui vient se greffer ce qui enlève de l'importance au message du film et en plus ça appuie un peu trop sur la victimisation.
    Mais le film déborde tellement d'humanité qu'on pardonne ça à Sorry we missed you.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 794 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2020
    Sorry We Missed You est une analyse critique de la vie en Angleterre en 2019. La société anglaise a-t-elle changé du tout depuis les premiers films de Ken Loach dans les années 60 ? Il semble que non. Déchirant, honteux, tragiquement vrai. Nous pouvons tous nous rapporter aux personnages ce sont nos amis et voisins. Comment des pratiques de travail ont-elles pu être autorisées en Angleterre ? Une décennie de gouvernement capitaliste à nu alors que le Royaume-Uni décide à nouveau de son avenir. D'autres critiques suggèrent que le jeu des acteurs est suspect à certains endroits mais je pense que c'est la compétence du film et de Loach pour donner l'impression que le film est si réel, si naturel et si tragiquement réel. Chaque scène et chaque accessoire avait un sens comme l'état déplorable de la maison louée. Pourquoi les propriétaires ne sont-ils pas obligés de maintenir un niveau décent de décoration et de réparation ? À la restauration rapide du tableau de bord de la camionnette. Quel est donc le coût social et sanitaire de forcer les conducteurs à travailler de longues heures sans pause pour manger des collations remplies de sucre. À l'école qui a exclu un jeune homme pendant deux semaines sans soutien ni compréhension des causes ou soutien nécessaire. Un véritable essai de la vie anglaise en 2019. Tragique...
    Ciné-13
    Ciné-13

    127 abonnés 1 090 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2020
    Pas d'esbroufe ni de clinquant. Imbrication croissante des problèmes : 14h de boulot par jour, l'ado en pleine crise, intransigeance du patron, accumulation des dettes, braquage de la cargaison par des voyous. Heureusement que la mère tient! ça file la boule au ventre comme si on faisait partie de la famille. Bravo...
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    71 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2020
    Le maitre du cinéma social à l'anglaise (le meilleur!) a encore sévi et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas là pour rigoler! En effet, son cru 2020 est particulièrement impitoyable envers ses personnages et malgré que le soleil fait parfois mine de pointer son nez, force est de constater que l'espoir d'une vie meilleure n'est qu'une cruelle carotte menant tout droit à une misère sociale encore plus profonde. Sans concessions et d'un réalisme pessimiste presque insupportable, "Sorry we missed you" est l'oeuvre d'un grand cinéaste social, arrivé en fin de carrière et qui constate tristement que rien n'a changé pour le mieux.... Pas idéal pour s'empiffrer de popcorn et très déconseillé aux dépressifs!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 juin 2020
    Mais qu'est-ce c'est que ces notes pour ce film ? Je ne comprends pas qu'on puisse mettre de si bonnes notes à un film si nul... Jeux d'acteurs digne de Novelas, le doublage j'en parle même pas, et la fin tombe comme un cheveu sur la soupe. Ok le sujet est pas intéressant mais pas ce film, définitivement. Passez votre chemin.
    elriad
    elriad

    441 abonnés 1 872 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2020
    Le jeune homme de 83 ans a toujours été fidèle à ses idées et son cinéma de prédilection, le cinéma social, la dénonciation de l'argent roi, les gens modestes et leur exploitation. L'une de ses forces est de toucher au travers du prisme de l'histoire d'un individu l'universalité d'une catégorie de gens qui ne parviennent pas à finir le mois, qui sont criblés de dettes, se tuent au travail juste pour garder la tête hors de l'eau. Au delà de ses scénarios toujours bouleversants, Ken Loach sait diriger les acteurs de façon toujours naturelle et a l'intelligence de trouver des acteurs qui ne sont pas des têtes d'affiches. Le spectateur ne peut que ressentir de l'empathie, voire même de la culpabilité comme ici où ce livreur de colis mène une vie sordide (qui n'a jamais crisé devant un colis qui a du retard dans la livraison ?...)
    Mais le grand Monsieur aux plus de 40 films, dans un excès de colère sourde dépasse parfois la ligne et en rajoute une couche. Comme c'est dommage. Si les 3/4 du film sont juste parfaits, l'obsession de misérabilisme et même l'histoire des clés du camion viennent alourdir un film pourtant bien écrit, où la difficulté du travail en prise avec les répercussions sur la famille échappaient à tout schématisme.
    Pierre Delareux
    Pierre Delareux

    27 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2020
    Ken Loach dépeint un drame sociétal du 21eme siècle : la paupérisation des métiers. Cette famille ne tente plus de vivre mais de survivre. Pas de pitié dans la caméra de Loach. L'objectif est de décrire, pas de tirer les larmes du spectateurs. Les acteurs jouent très bien et l'on quitte la description de cette famille pour identifier à travers elle, l'ensemble de ces travailleurs exploités. La tension monte progressivement pour nous laisser révolté et indigné à la fin du film. De discrètes lignes montrent l'engagement de ce film. A voir !
    Mike M
    Mike M

    3 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2020
    Ricky, Abby et leurs deux enfants vivent à Newcastle. Leur famille est soudée et les parents travaillent dur. Alors qu’Abby travaille avec dévouement pour des personnes âgées à domicile, Ricky enchaîne les jobs mal payés ; ils réalisent que jamais ils ne pourront devenir indépendants ni propriétaires de leur maison. C’est maintenant ou jamais ! Une réelle opportunité semble leur être offerte par la révolution numérique : Abby vend alors sa voiture pour que Ricky puisse acheter une camionnette afin de devenir chauffeur-livreur à son compte. Mais les dérives de ce nouveau monde moderne auront des répercussions majeures sur toute la famille…
    elbandito
    elbandito

    350 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Porté par un duo d’acteurs inconnus, un père et sa fille, deux anonymes de notre quotidien, ce drame implacable nous prend aux tripes et nous apporte un regard assurément plus critique vis-à-vis de l’ubérisation du travail et du poids des mastodontes de la vente en ligne. Ken Loach et son scénariste Paul Laverty ont encore fait mouche et l’on en sort la gorge nouée.
    Bertrand M.
    Bertrand M.

    3 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2020
    J'allais à reculons voir ce film en téléchargement, mais confinement oblige ... et je fus vraiment conquis! Oui Ken Loach est un socialiste qui choisit ses combats avec un peu d'idéologie, mais il choisit bien ses sujets, il les traite bien et nous sommes émus. A côté du sujet de dénonciation de l'ubérisation de notre économie et par là même de notre société, j'ai adoré la scène du policier qui sermonne l'adolescent en lui montrant la chance inouïe d'avoir une famille aimante et unie autour de lui. Elément déclencheur pour l'adolescent mais qui sera broyé par la marche aveugle de cette ubérisation inoculée de manière mortelle. Un très beau film, et en plus il n'a pas dû couter si cher à tourner, comme quoi on n'a pas besoin d'hollywood et de ses excès pour s'émouvoir.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2020
    Sorry We missed you, c’est ce mot que l’on placarde sur la porte d’entrée ou que l’on dépose dans la boîte aux lettres, destiné à avertir le consommateur absent que son produit est reparti en stockage. Et ce n’est pas un hasard si c’est la fille de Ricky Turner qui remplit le formulaire, indiquant au passage les dégâts qu’ont causés les attaques d’un chien sur le pantalon de son père. Car Ken Loach met en scène une ubérisation de la société à deux vitesses mais aux mêmes retombées : manquer ses enfants, sacrifier sa famille. Deux vitesses : Abbie est aide à domicile, elle doit veiller sur les personnes en situation de dépendance tout en faisant en sorte que celles-ci, malgré leurs difficultés, se sentent utiles. Abbie est un corps omniprésent qui réconforte et donne de l’espoir. Ricky, quant à lui, est livreur à domicile : il doit être rapide mais rester invisible, un corps qui arrive à l’heure, ne se plaint pas, ne fait pas de vagues. Deux vitesses pour une seule ubérisation, celle qui, en donnant au particulier l’illusion d’une liberté de mouvement, réquisitionne son véhicule et gangrène son temps de vie, telle une épidémie que transporterait dans ses cellules le travailleur avant de contaminer les siens. Ainsi, la famille est une unité menacée de fragmentation : couchée à côté de son époux, Abbie parle d’enlisement, dit que « plus on travaille plus on fait d’heures et plus on s’enlise ». Ken Loach n’a pas son pareil pour construire un engrenage, pour faire de l’enlisement non pas un simple thème mais le fondement tragique de sa structure dramatique. Les livraisons se font toujours plus douloureuses, de même que les soins à la personne. Face à l’absence des parents, les enfants remplissent le vide : Sebastian tombe dans la délinquance et vole dans les magasins la peinture nécessaire aux expressions plastiques d’une identité en perpétuelle redéfinition qui s’axe autour d’un rejet de la figure paternelle. Sorry We missed you compose donc un drame social à la critique acerbe qui révèle sans artifices les mécanismes d’une servitude volontaire acceptée au nom de l’argent, maître-mot et finalité de toute chose. Il n’oublie cependant pas de brosser le portrait de personnages forts, brillamment interprétés, qui sont enfermés dans une solitude dont ils ne réussissent à se délivrer que dans la douleur. La dépendance ainsi que la détresse affective qui en résulte se voient déclinées sur trois générations – les jeunes, les adultes, les vieux – pour mieux saisir un malaise universel, reflet désespéré de notre société contemporaine tout aussi désespérée. Une œuvre captivante et toujours à fleur de peau qui mêle les tons pour saisir l’humain dans sa justesse fondamentale, créer une urgence cinématographique, un cri de détresse qui dit que là, maintenant, on agonise.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 820 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2020
    Je me suis pris une claque avec ce film. J’avais déjà vu cette réalité du « travailleur indépendant » et du « contrat zéro heure » dans de nombreux reportages, mais ici, l’impact est tout autre. On est plongé dans cette famille, dans la tête de ces travailleurs et c’est bouleversant. Ce film met en avant la réalité humaine qui se cache derrière les statistiques de croissance en hausse et de chômage en baisse. La qualité des acteurs aide beaucoup à cette immersion totale. Comment ne pas être impressionné par la performance de Kris Hitchen qui fait là son premier film après avoir été plombier pendant 20 ans. Il vit totalement son rôle. Debbie Honeywood, elle aussi débutante, est tout autant poignante. Leur détresse m’a déchiré le coeur. Même Rhys Stone et Katie Proctor sont géniaux ! Ils montrent comment sont ressenties par les enfants les difficultés financières des parents. Rhys Stone sera même le symbole d’une jeunesse qui comprend que son avenir sera sombre si tout continue comme ça. Cette œuvre est un constat glacial sur le drame social que vit ce pays pourtant dit « développé ». Elle montre un système libéral poussé à son paroxysme qui détruit et broient les classes les plus précaires afin de tirer le maximum de bénéfice d’eux. On nous montre comment ce même système manipule les prolétaires pour leur faire croire que s’ils se tuent au travail, alors ils seront récompensés. Les forçant à toujours faire plus sans pour autant leur donner la contrepartie méritée.
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