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    Sorry We Missed You
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    Chris Marou
    Chris Marou

    6 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2019
    KEN LOACH a un sens aigu de l observation de notre monde.
    celui ci démontre par la vie d 'une famille déjà bien en galère ce que l uberisation à outrance peut au départ faire rêver et aussi faire aussi vite faire sombrer .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 décembre 2019
    Très bon film réaliste et cruel. Mais en même temps désespérant car il ne présente aucune porte de sortie.
    Caroly75
    Caroly75

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2019
    Encore un très bon Ken Loach ! Il s'attaque cette fois-ci à l'ubérisation du travail, nouveau miroir aux alouettes !
    On suit les déboires de ce jeune couple de la classe populaire avec colère et empathie. Ils sont déterminés, courageux, humains mais ne s'en sortent pas. ET pourtant, on en sort touchés par la grâce car Ken Loach aime les gens, il sait leur donner une grande dignité !
    Evelyne D.
    Evelyne D.

    7 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 décembre 2019
    J'ai beaucoup aimé Ken Loach et son humour, mais là il n'y a presque plus d'humour, que des situations graves et de pire en pire. Ma voisine de ciné était sure qu'il allait finir dans un arbre et disait "non non pas cela, aaah...", ce qui n'est pas la fin ! Que le réalisateur arrête maintenant ou pas, je n'irai plus voir ses films.
    benoitG80
    benoitG80

    3 435 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    « Sorry We Missed You » est un tableau particulièrement réaliste, difficile et inquiétant de ce que nous promettent nos politiques ultra libérales d’aujourd’hui !
    Voilà tout à fait à Newcastle en Angleterre, l’exemple de ce que la casse d’un modèle social absolument indispensable au bien être de tous, va produire maintenant et ailleurs dans bon nombre de familles, en amenant ainsi la plupart d’entre nous à aller droit dans le mur...
    Ken Loach n’y va pas par quatre chemins, et la façon dont il enroule ou déroule sa spirale infernale pour démontrer ce fléau, n’a pourtant ici rien d’exagéré, ni d’outrancier.
    C’est tout simplement la vie d’une famille courageuse dans la galère, où tout est tellement précaire et sur le fil, que quelques pépins du quotidien mis bout à bout, vont déclencher sa descente aux enfers !
    C’est pourtant l’espoir d’un nouveau boulot de livreur pour Ricky, qui évoque évidemment le système et les dangers de l’ubérisation, avec l’achat d’un camion et un statut d’auto entrepreneur à la clé, et donc tout le danger et les retombées attendues, qui vont être sur la sellette !
    Horaires sans limites, fatigue, rendement et pression à tous niveaux, remboursement d’un prêt de véhicule, ce qui va, on s’en doute, engendrer parmi ces parents pourtant amoureux, aimants et unis autour de leurs deux enfants, un véritable bouleversement de vie, voire un séisme dans leur équilibre déjà fragilisé par cet ado Seb sur la tangente, et cette maman Abby protectrice, épuisée, harassée par son travail social pénible et aucunement considéré !
    Chaque petit imprévu, la moindre contrainte ou réunion, seront pour eux une montagne à surmonter, quand ce ne sera pas tout simplement les conséquences de la fatigue, ou les dangers de la rue...
    Une cascade d’événements tellement évidente et dramatique pour ces quatre individus qu’elle nous glace les sangs, nous révolte au plus profond de nous mêmes, en révélant à nos yeux un monde de misère destiné à ceux que nos gouvernants appellent « ceux qui ne sont rien », un monde où donner quelques miettes de plus est déjà trop !
    De voir ces comédiens tout frais moulus endosser pour la première fois ces rôles poignants et admirables nous remue comme jamais, jusqu’à la petite Liza (Katie Proctor), bouleversante de bienveillance envers les siens qu’elle aimerait tant voir heureux et soudés.
    Quel jeu, quel désarroi tellement palpable qu’on le ressent en plein cœur, tel un coup qui fait mal, mais qui fait peur aussi quand on pense que cette réalité a l’écran est bien celle que vivent un nombre grandissant, et même galopant d’individus dans un monde capitaliste qui ne sait que broyer de l’humain !
    Encourager une économie ultra libérale et s’attaquer par conséquent à un système social, de retraite et de santé comme on se prépare à tous connaître, va comme nous le montre courageusement Ken Loach, conduire irrémédiablement à ce genre de société où les pauvres seront de plus en plus nombreux, au delà même des problèmes liés au type de consommation que nous proposent ces grands trusts, d’ailleurs également dénoncé indirectement dans ce film !
    Une grande claque que ce cinéaste audacieux et essentiel enfin nous donne encore, avec ce témoignage criant de vérité auquel il faut tous réfléchir et vite réagir, car tous ensemble nous en avons les moyens !
    Bravo et encore bravo à Ken Loach, celui qui croit en l’homme en lui rendant un bel hommage, celui qui nous alerte et réveille nos consciences, avant qu’il ne soit trop tard !
    1ou2mo
    1ou2mo

    9 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2019
    Le genre d’œuvre avec l'étiquette "pourquoi pas?" intéressant les amateurs de mélos modernes. On ne sort pas de la salle avec la banane c'est certain. Et si la narration de cette pathétique situation ne laisse pas à désirer, le genre de mode de fin en ellipse à tout va, vient en tout cas. renforcer la sensation de déprime XXL du film. Même pas une p'tite ouverture vers un soupçon d''espoir....
    Jecesse
    Jecesse

    5 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2019
    Ken Loach, fidèle à lui même!
    très bon film, les enfants sont excellents
    On évite de le voir un dimanche soir...!
    20centP
    20centP

    18 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Ken loach est toujours aussi mordant pour pointer les dérives de nos économies occidentales. Il s'attaque ici au mythe de l'auto-entreprise et de l'aliénation qui résulte de la soi disant promesse de 'liberté' des sociétés de livraisons, de VTC et autres. Le film décortique les implications de ce phénomène et montre l'impact collatéral sur la cellule familiale dans une fresque désespérante mais réaliste.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    139 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Un film , une fois de plus , exemplaire et ultra réaliste.
    On est saisie par la justesse du regard de Ken Loach, par son aptitude à trouver des comédiens incroyables de vérité et d'humanité. Le film décortique l'implacable machine à broyer les êtres qu' est l'uberisation de nos sociétés. Ici ce ne sont pas que des mots qui peuvent agacer, mais là démonstration que ce monde que l'on nous met en place est monstrueux et déshumanisant.
    Forcément le film est déprimant, et c'est la seule limite des films de Ken loach. On hésite à aller les voir même s'ils sont terriblement justes, pourtant il faut y aller!!
    Un film qui nous habite longtemps.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    603 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    A son âge Ken Loach n’attends rien de particulier pour lui mais comme il aime les gens, il continue à faire ce qu’il sait faire de mieux : les défendre contre certains risques ou du moins les prévenir. Pour moi ‘’Sorry we missed you’’ n’est pas une œuvre cinématographique, ni même du cinéma comme je l’entends. C’est un constat portant sur ne nombreux facteurs à risques et un puissant cri d’alerte pour dire stop à un système qui n’est plus maitrisé. Voir ce film devient alors une nécessité même s’il fait mal, très mal car placé dans les mêmes conditions 90% d’entre nous auraient agit de même ou même moins bien si l’amour familial était venu à manquer. Voir ce film autrement expose les amateurs des films commerciaux à une grosse déception ou à un ennui réel s’ils ne se sentent en aucun cas concernés. Comme commentaire, je ne peux que dire doublement merci à Ken Loach. D’abord, de défendre avec autant d’énergie l’homme au sens christique du mot puis d’avoir mis tout son talent de grand cinéaste au service de cette cause. Tout est dit dans ‘’Sorry we missed you’’ et chacun peut tout comprendre. Si ce nouveau système appelé ‘’ubérisation’’ n’est pas fortement amendé, il va inévitablement engendrer des catastrophes pour les plus vulnérables. Les petits malins lanceurs de différentes start-up ainsi que les entreprises qui les rachèteront y tireront grands bénéfices, mais pour combien de temps ?
    Laura U
    Laura U

    6 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2019
    Sorry We Missed You est un film bouleversant qui déborde de bons sentiments. L'humanité des personnages principaux qui se démènent dans leur foyer quotidien nous émeut. Sachez-le : vous n'échapperez pas à vos paquets de mouchoirs ! Ken Loach choisit de donner le rôle principal du père de famille à Kris Hitchen qui signe ici son premier rôle dans un film. Il est d'ores et déjà nominé par le British Indépendant Film Award du meilleur acteur : sa simplicité et son authenticité transpercent l'écran. Il fait de son personnage Ricky, un homme humble et dévoué pour sa famille sans surjouer pour autant. De corpulence chétive avec des cernes marquées et des traits creusés par l'épuisement, nous sommes touchés par sa fragilité et son courage, puisqu'il s'efforce de travailler malgré des conditions déplorables, de toute façon il n'a pas choix ; il faut survivre. Pourtant, le manque de caractère de la mère de famille, Abby, peut s'avérer être agaçant : face à la rébellion de son fils, elle apparaît docile. Cette représentation d'une famille appauvrie et endettée n'échappe pas à certaines exagérations, soulignant du caractère pathétique qui se dégage de la mise en scène. Ken Loach n'hésite pas à nous montrer des figures archétypales : le patron est un oppresseur envers ses employés. Bien-sûr, notre empathie s'accroît d'avantage à l'égard de la famille où chaque membre possède une place singulière. Pour ce qui est de la petite fille de Ricky et Abby, elle nous apparaît plus mature que son âge : serait-elle entrain de se diriger vers le même destin de vie que celui de sa mère ? Très certainement. Enfin, le film est marquant par son aspect intimiste, tirant presque sur l'ordre du documentaire avec une fonction de témoignage. La fin est brute, la fin n'en est d'ailleurs même pas une car : la lutte continue !
    rerererere
    rerererere

    3 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    Que dire sinon laisser parler mon émotion... Ken Loach à une fois de plus cueilli mon cœur et j’ai vibré devant les aventures d’une petite famille toute simple qui ressemble à la mienne. Un engagement social toujours présent et qui dénonce les dérives, de sublimes acteurs qui font oublier que c’est un film, et on repart avec, dans le cœur, un morceau de vie. Merci
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    14ème sélection à Cannes pour Ken Loach qui, avec son vieil acolyte Paul Laverty au scénario, n’a rien perdu de sa verve et de son antilibéralisme chevillé au corps malgré ses 82 ans. Après avoir condamné le sort fait aux chômeurs par le service de l’emploi britannique, il s’attaque à la déshumanisation du travail. Sa cible : l’ubérisation du travail. Les victimes : tous ceux qui voient sous couvert de devenir leurs propres patrons ne plus : toucher de salaire mais des honoraires ; avoir une réelle protection sociale ; être protégés par le code du travail comme les salariés ; voir s’arrêter leur journée de travail au bout de 8 heures de labeur ; toucher le smic pour 8h de travail par jour mais pour 14h ; voir son outil de travail fourni par son employeur mais devoir s’endetter pour pouvoir travailler ;… Et j’en passe sur tout ce qu’a d’écœurant un marché du travail dans le lequel seule les demandeurs s’ajustent à l’offre d’activité pour pouvoir survivre. En prenant comme témoin de cette déshumanisation du travail une famille de classe moyenne, Loach démontre au combien sur cette famille, c’est plus largement une déshumanisation de la société dont ils sont victimes ; donc bien au-delà uniquement du travail. Lui livreur à son compte ou plutôt forçat des temps modernes (Chaplin ne l’aurait pas renié mis à part que Loach n’est jamais drôle ici) et elle est assistante de vie. Qui verra ce film comprendra aussi pourquoi les emplois d’assistante de vie ont du mal à trouver preneur !!! Révoltant en diable et sacrément utile que l’on finit par ne plus voir le côté didactique et procès à charge sans nuance du film. Les personnages vont vivre un chemin de croix oppressant pour le spectateur, rien ne leur est épargné, aucune alternative ou issue n’est possible ; même le chien dans la rue n’a que trois pattes. Le misérabilisme n’est pas loin, « Moi Daniel Blake » était plus mesuré avec des moments de légèreté tout en étant aussi efficace. Ici la charge est puissante mais peut être nécessaire ; et à Ken Loach on pardonne tout….
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    128 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Les films de Loach se ressemblent parce qu'ils continuent à nous montrer ce que le capitalisme détruit. Derrière cette terrible incarnation de l'ubérisation, Loach nous montre combien celle-ci va plus loin que l'exploitation qu'on connaissait jusqu'alors, puisqu'elle va jusqu'à faire exploser la solidarité familiale des + pauvres. L'entreprecariat nous conduit à abandonner ce qui nous tenait encore. Terrible !
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2021
    Dans la même lignée de « Moi, Daniel Blake » et de l’ensemble de sa filmographie depuis les années 60, Ken Loach continue de s’arracher pour rendre hommage aux familles qui souffrent de l’exigence d’un système. Le travail précaire, mêlé à l’ubérisation du travail, de la société de l’économie, met en lumière ce drame qui peut démanteler le plus solide des liens qui existent et pour lesquels nous nous battons chaque jour et à toute heure. Et avec Paul Laverty au scénario, il n’est donc pas étonnant de le voir recoller avec ces thèmes autodestructeurs et des personnages qui naviguent entre les inégalités, tout en encaissant, car il n’y a pas de voix, il n’y a pas d’écoute pour ces marginaux qui piétinent dans l’ombre.

    Ricky Turner (Kris Hitchen), père de famille, définit cette détresse du moment, l’envie de cueillir le fruit mûr et généreux pour ses proches. C’est de cette note d’attention qu’il se heurte à ses propres principes, car sombre rapidement dans une forme de dépendance, nécessaire à sa survie et à ceux qu’il aime. Il s’endette et entre dans un jeu un tantinet mafieux, afin de livrer des commandes à travers un Newcastle gourmand et endormi sur les méandres de ce métier, entièrement à la charge du salarié. Ce contexte posé, le film ne recule plus et ne s’excuse jamais de ce qu’il entreprend. Il est bien évident que les décisions du père a un grand impact sur la vie de famille, à commencer par la polyvalence d’Abby (Debbie Honeywood), à l’instinct maternel et rationnel. Pourtant, elle se détache physiquement de ses enfants, car elle est toujours là à vagabonder de client en client, et la touche de générosité supplémentaire ou mal placée ne suffit pas à ramener un salaire confortable à domicile.

    Nous avons donc à faire à des héros de l'ombre, mais qui se limitent au public familial, car il y a bien deux enfants qu’on laissant s’autogérer et on devine bien la suite. Seb (Rhys Stone) est bien l’adolescent rebelle qui prendra peu à peu conscience de son engagement dans la vie. À travers son regard, on lui donne une dimension métaphorique de son père, qui sacrifie tout au prix de ce qui ne peut se racheter. Quant à la cadette, Liza (Katie Proctor), elle est bienveillante et innocente. Présente pour renforcer les liens fragiles dans le récit, elle apporte également une légèreté dans l’absence des parents ou dans leur fatigue. Cependant, chacun manque ainsi un épisode dans la cellule familiale, qui pose des dilemmes et qui s’enchaîne sans pouvoir les arrêter. De plus, on l’extrapole subtilement à un monde ouvert, car ces voisins sur-engagés sont à l’image d’une société qui manque de communication et qui est rongée par la compétitivité. La vitesse à tout prix et la vitesse a tout pris.

    Et en parlant de vitesse, on parle forcément du temps. Ce temps permet à la famille de se souder, mais permet aussi de la briser en un mouvement. « Sorry We Missed You » est un message fort qui s’adresse à ceux qui se sacrifient et qui s’arrachent pour satisfaire un client, qui n’a pas toujours le regard humaniste sur ces livreurs. On ressent ainsi une certaine colère dans la narration, car on ne cherche pas non plus à s’en extirper. On fonce dans la seule direction qui nous est proposée, sans aller-retour. On part et on ne reviendra jamais complètement. Une part de nous ne parvient pas à s’affranchir de cette tension et cette rage qui devrait encourager et non pas l’inverse. Loach comprend bien ces détails qui marquent sans doute notre époque, mais qui feront également écho, de nombreuses manières, à des situations plus hostiles qu’aura la vie sur notre façon de s’engager.
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