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    L'Enfer du dimanche
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    3,5
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    214 critiques spectateurs

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    Redzing
    Redzing

    1 120 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2024
    Le sport en général, je m’en tamponne allègrement l’oreille avec une babouche. Et en particulier le football américain. J’étais tout de même curieux de découvrir la vision que pouvait en avoir Oliver Stone, alors qu’il sortait de l’apogée de sa carrière.
    Bonne nouvelle : « Any Given Sunday » est à des années lumières du mélodrame sportif sirupeux, ou de la success story conventionnelle. Mauvaise nouvelle : ce n’est pas toujours digeste.
    Le début donne le ton, présentant un match où tout va à 100 à l’heure. Les personnages vocifèrent et s’insultent, les blessures pleuvent, la caméra tremble, le montage ne tient pas en place, la musique est tapageuse. Et c’est rempli de dialogues techniques rigoureusement incompréhensibles pour les Européens.
    Le reste du film ralentit (un peu), mais dans l’ensemble ça reste lourd, et parfois même racoleur. Par exemple, le film cherche à souligner la beauferie du monde du football américain… et n’arrive pas toujours à éviter le piège de devenir lui-même beauf. Je note au passage une séquences aussi courte que gratuite de nudité masculine frontale, chose rare au cinéma !
    J’imagine que Stone a voulu utiliser un style percutant, voire frénétique, pour évoquer la violence de ce monde (sur et derrière le terrain). Néanmoins il a tendance à tomber dans l’hystérie. Et sur 2h40 c’est franchement long.
    Heureusement, « Any Given Sunday » a plusieurs atouts pour lui. Déjà, le portrait au vitriol du football américain. Propriétaire d’équipe cynique, entraîneur bourrin, médecin peu scrupuleux, joueurs qui ne sont que des bœufs débauchés et dopés, épouses trophées superficielles et intéressées. Tandis que le fric est partout, les contrats à renouveler guidant de nombreux choix. D’ailleurs, peu de personnages sont attachants, à part peut-être celui de Dennis Quaid, un vétéran blessé à deux doigts d’être éjecté.
    Malgré le chaos général, les personnages sont finalement bien écrits. Beaucoup n’ont que quelques courtes scènes, toutefois le choix des répliques et du montage permet de leur donner du corps. On comprend rapidement d’où ils viennent et quelle est l’origine des conflits.
    Il faut aussi dire que la distribution 4 étoiles y est pour beaucoup. Al Pacino est parfait en coach vociférant. James Woods est immédiatement détestable en médecin immoral. Cameron Diaz en propriétaire aux troubles desseins. Ainsi que quelques choix originaux, voire prémonitoires.
    Elizabeth Berkley, dont la carrière avait été anéantie peu avant par l’excessif « Showgirls » joue ici le rôle… d’une prostituée. Jamie Foxx, alors méconnu, incarne un joueur de seconde zone qui va devenir brutalement une superstar mégalo. Une sacrée ironie, quand on sait que Jamie Foxx lui-même a eu la réputation de devenir imbuvable sur les tournages quand il a commencé à être célèbre.
    Charlton Heston est également de la partie, le temps d’une furtive apparition. Un choix étrange, sachant que pour bien faire comprendre que le football est l’équivalent du cirque antique, Stone diffuse à un moment des images de… « Ben Hur » !
    « Any Given Sunday » est ainsi une œuvre qui ne fait pas dans la dentelle, ni sur le fond, ni sur la forme, et qui divisera son public.
    François Huzar
    François Huzar

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2023
    Film marquant la fin d’une ère de réussites dans la filmographie de Stone, ce n’est pas le plus éclatant de tous mais c’est néanmoins un bon opus. C’est une solide incursion dans l’univers d’un football américain corrompu mais où peut encore passer la grandeur et l’esprit de corps, symbole de ce qu’est la nation américaine toute entière. Al Pacino livre une belle performance et la réalisation – certes un peu clinquante mais efficace – d’Oliver Stone donne beaucoup d’intérêt à ce film constamment prenant.
    La Pellicule
    La Pellicule

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2023
    Un film réalisé par Oliver Stone, joué par Al Pacino, se déroulant à Miami dont le personnage principal s'appelle Tony ? Difficile de ne pas rapprocher " L'enfer du Dimanche " à " Scarface " écrit par celui-ci. Mais si dans la forme les films se rapprochent, en revanche dans le fond, ils n'ont rien en commun. Tony d'Amato entraîneur des Miami Sharks fait son possible pour motiver et inspirer son équipe enchaînant les défaites.
    Un film de football américain avec la caméra de Stone c'est toujours très intéressant, un montage rythmé qui démontre la vie surmenée de ces guerriers sportifs qui n'ont rien d'autre dans la vie que cette obsession permanente de gagner. Encore un excellent film à ajouter dans la filmographie de ce grand cinéaste, comprenant un casting dopé comme Al Pacino, Jamie Foxx ou encore Cameron Diaz.

    Instagram : _la.pellicule_
    Ghighi19
    Ghighi19

    67 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 août 2022
    Malgré la distribution 4 étoiles on s ennuie ferme . J avoue apprécier Oliver Stone mais là c est bien la première fois que je reste de marbre même devant le grand Pacino. Si vous ne connaissez rien au football américain (ce qui est mon cas) vous risquez également de vous ennuyer fortement.
    Dan Neerick
    Dan Neerick

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Al Pacino joue ce rôle à la perfection, il nous embarque dans le film! Amateur de sport U.S. On est prix au jeu!
    Cyril Bureau
    Cyril Bureau

    7 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2022
    Brillamment mis en scène (mouvements de caméra et bande originale digne d'un opéra moderne) et interprété (il faudrait citer tout le casting), le film se révèle un savoureux éloge du jeu, dans tous les sens du terme avec une Cameroun Diaz qui joue très bien son role.
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2021
    D'emblée le rythme nous embarque grâce à une bande-son vibrante et une mise en scène dynamique afin de nous immerger dans l'ambiance survoltée de ces nouveaux jeux de gladiateurs dont nous sont exposés les risques physiques mais aussi les dangers liés à la médiatisation, à l'emprise de l'argent et au poids des sponsors. Soutenu par un casting enthousiaste de l'ambitieuse Cameron Diaz au belliqueux Jamie Foxx en passant par l'intense Al Pacino le récit sportif se double d'un cheminement initiatique quand un anonyme passe de l'ombre à la lumière tandis que son aîné se démène avec ses ténèbres intérieures, permettant ainsi sans didactisme ni pathos une réflexion sur les choix personnels et les ambitions intimes. Même sans connaître les règles du football américain on se laisse prendre au jeu de ce (faux) suspense fort bien mené - bien que la familiarité avec celles-ci doive apporter une plus-value. Un mètre-étalon du genre!
    Le Guerrier
    Le Guerrier

    76 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2021
    "L'enfer du dimanche" est un film qui nous montre l'univers du football américain...Ce film nous présente pour cela plusieurs personnages, y compris l'entraineur incarné par El Pacino qui est celui qu'on verra le plus souvent à l'écran. Ces personnages constituent une équipe de football et tout ce qui gravite autour, c'est à dire les joueurs, les médecins, propriétaire de l'équipe etc...On suit donc cette équipe au travers d'une saison sportive: pour cela on a bien sûr les matchs qui nous réservent ce que l'on devine être des moments d'anthologie, des exploits mais aussi des échecs flagrants etc...Ces matchs entrecoupent des épisodes nettement moins glorieux qui nous montrent les vicissitudes et turpitudes des différents personnages: ça va de l'entraineur un peu alcoolique, complètement désabusé, qui a divorcé et qui fréquentent des prostituées (incarné par Al Pacino) à la nouvelle star de l'équipe qui tourne des clips de rap, victimise à tout va, prend la grosse tête, en passant par les autres membres de l'équipe, fous ou drogués, en passant par leur femmes, grossières et vénales. On a donc un contraste fort entre la glorieuse équipe de football américain et la vie quotidienne de ceux qui la constituent....Donc on a une équipe rutilante mais à l'intérieur tout semble complètement déglingué, entre alcoolisme toxicomanie, folie, syndrômes post commotionnels, névroses diverses et j'en passe...Ce contraste là fait un peu perdre ses illusions sur le monde du sport en général, et c'est sans doute là l'effet recherché par le réalisateur. Donc l'objectif est atteint, mais toutefois je regardais ce film initialement pour rêver et ce film fait tout l'inverse...D'où ma note moyenne...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 avril 2021
    Ils font dire à Al Pacino un tas de mots comme la télévision a tué le football. C'est un autre film qui montre l'illusion de grandeur d'Oliver Stone. Si Stone essaie de nous montrer que le football américain sera notre perte ou quelque chose comme ça alors pourquoi insiste-t-il pour rendre ce sport si peu sympathique avec ses mouvements de caméra guindés et ses chansons rock. Il met même Cameron Diaz dans le coup pour des raisons purement esthétiques. C'est une honte que Diaz et Pacino doivent se rencontrer dans un film aussi mauvais. En plus si vous ne connaissez pas les règles de ce sport américain ce film n'aura aucun sens pour vous...
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    42 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2021
    L'enfer du dimanche est un super film qu'on peut regarder même si on ne s'intéresse pas au football américain.
    Le casting, la réalisation, le montage sont tellement bons qu'on ne s'ennuie pas une seconde
    A travers cette peinture du milieu sportif, Oliver Stone critique une société américaine où tout est bon pour réussir
    Tout le monde en prend pour son grade : joueurs, staff, dirigeants, journalistes, même les épouses des joueurs ne sont pas épargnées
    Robin
    Robin

    3 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2020
    Je dois avouer que si le coach n'avait pas été incarné par Al Pacino, j'aurais attribué une note inférieure à ce film. Mais sa présence, son charisme, bref, son personnage donne une certaine force à ce film qui, assurément, n'est pas un chef d'oeuvre, mais n'est pas désagréable.
    bobbyfun
    bobbyfun

    40 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2020
    spoiler: Stone adresse une critique survoltée, survitaminée de cette institution que l'on appelle football américain.
    videoman29
    videoman29

    246 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2019
    Ouf, quelle claque ! Le réalisateur Oliver Stone nous emmène dans les coulisses du football américain afin de nous faire vivre les 150 minutes les plus palpitantes du cinéma de sport US. Je ne connais certes rien à ce « jeu » violent, dont les règles barbares m'échappent totalement... mais j'ai tout de suite été conquis par l'ambiance oppressante que le réalisateur parvient à mettre en place. Les séquences sportives sont incroyablement bien ficelées et elles alternent avec des scènes plus intimes qui font la part belle aux magouilles en tous genres. Il est d'ailleurs intéressant de découvrir à quel point le sport mondial peut être dénaturé, dès lors que des sommes d'argent monstrueuses arrivent sur le tapis. On n'est donc ni déçu, ni surpris des enjeux qui se trament à l'écran, d'autant que les acteurs donnent la pleine mesure de leur talent pour être convaincants. A ce titre, Al Pacino nous offre une nouvelle prestation éblouissante qui restera longtemps dans les mémoires... Il faut toute la détermination et le professionnalisme d'une super Cameron Diaz pour se maintenir à sa hauteur (ce qu'elle fait d'ailleurs avec brio). Le résultat est absolument remarquable et inscrit « L'enfer du dimanche » au panthéon des films immortels. Un pur chef-d’œuvre qui ne vous laissera sans doute pas insensible, que vous aimiez ce sport ou non !
    Camille C
    Camille C

    3 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    Les Sharks de Miami, grande équipe de football américain, sont dans une mauvaise période en accumulant les défaites. Lors d’un match important, le célèbre quarterback se blesse et il est remplacé par un jeune débutant. Le score va alors commencer à remonter.
    Pour regarder ce film, il faut plutôt apprécier le football américain. L’ambiance des matchs est au rendez-vous, on a une surdose de muscle et de testostérone, c’est brutal. Les acteurs ne jouent pas trop mal. J’ai eu l’impression qu’Al Pacino sortait tout droit de Scarface et allait se mettre à crier « Coño ! ». Par contre, la réalisation par dans tous les sens, on change de plan toutes les secondes. C’est bien pour donner du rythme mais on a du mal à suivre les actions, surtout pendant les matchs. Honnêtement, j’en ai eu mal à la tête. L’histoire est des plus classiques et sans surprise. Un bon film pour ceux qui aiment ce sport mais fuyez dans le cas contraire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 février 2019
    Ce film est comme le sprint du 100 mètre, un départ tonitruant plein de bonnes intentions, sûr de lui et de la fierté gagnante jusqu’à la ligne d’arrivée pour sceller sa victoire insolente avec les lauriers comme il se doit, puis survient l’impensable claquage. Même pour un expérimenté acharné bien échauffé pendant l’entraînement comme ce réalisateur qui n’arrive pas à prévoir une telle situation prétentieuse. La fresque de l’enjeu sportif en Amérique, le bilan est dressé et une vision se résumant au tableau de bord -White and Black-, du hard rock et rap bourré de clichés, le service call girl encaisse les chèques des joueurs pas lésés. Cameron Diaz, fille à papa héritière de son gros club de gladiateurs modernes, c’est la patronne qui discute marketing avec le cameo, un vieux acteur de « Ben Hur » plus archive footage, la réalisation est fan pour mettre en scène le prince esclave des romains antiques. Le big match d’Oliver Stone dans son film doublé en français par un commentateur à l’accent américain dominical de Canal, ça me rappelle des souvenirs juste divertissants sans plus, un sport dont je ne comprends que dalle. Cela se résume à grand coup de bande son musical, d’aucune tactique ni stratégie à tirer, de tuyau à filmer et la pression du stress comme le montre la forme du jeu publicitaire autour d’Al Pacino. Après « Friday Night Lights », ca ne me passionne guère le football rugby américain raconté de cette façon par les scénaristes, prière, plaquage bam ouch et son but touche au -down- de l’atterrissage entre les deux poteaux, je préfère la suite des événements « Money ball, le stratège », le base-ball me dit quelque chose. Tony Montana « Scarface » fait un coup du sombrero à la boss des requins émoustillé par sa révélation médiatisé de retraité lâcheur, la série de revers continue pour une conversation enfin cassé, le sacré chute de pigeon pour faire sortir des mots grossiers.
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