Montage ultra rapide, caméra nerveuse à souhait, effets visuels à gogo, on aime ou on aime pas... Quoiqu'il en soit, Stone pond avec l'Enfer du Dimanche, un film gonflé à la testostérone, gorgé d'adrénaline qui pose un regarde critique et nostalgique sur le monde du sport devenu la machine numéro 1 des business-man, tout en avouant son amour pour ce milieu. Stone parle d'égoïsme, de drogues, de contusions et bras cassés, de foot-business, de la lente déchéance de la sphère sportive, mais aussi de sacrifice, de solidarité, de l'esprit d'équipe et du goût pour l'effort physique. La richesse du film s'étale donc à tous les niveaux, que ça soit du côté de la réalisation, des sujets qu'il aborde, ou de la prestation des acteurs. A noter qu'Al Pacino ajoute une nouvelle performance de taille à son palmarès, et que le reste de la clique composée de Cameron Diaz, Jamie Foxx, Dennis Quaid et même Charlton Heston se débrouille de façon tout à fait honorable en comparaison avec le géant italo-américain. Toutefois, l'Enfer du Dimanche n'est pas exempt de tout reproche, car il ne réserve absolument aucune surprise et se contente de suivre le schéma préconçu des film du genre, sans jamais réellement chercher à quitter les sentiers battus. Ps : Pas besoin d'apprécier ou même de connaître le football américain pour savourer le film à sa juste valeur, d'autant plus que les propos de Stone s'accommodent également au football pratiqué en Europe et à la plupart des sports d'équipe.