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    The Fabelmans
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    248 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2022
    Steven Spielberg nous revient avec un biopic semi-autobiographique, un peu inégale dans sa proposition. Niveau réalisation et tous l'aspect technique qui s'en suit, il n'y'a pas grand-chose à reprocher, Spielberg n'ayant plus rien à prouver depuis longtemps, par contre le scénario comporte quelques longueurs, notamment toutes cette période lycée très quelconque au final à base d'amourette et de lynchage par le dur classique, il y avait sûrement mieux à raconter. Dommage que les ellipses ne soient pas plus espacées, ses premiers pas sur un plateau de tournage aurait été pour ma part bien plus intéressant à découvrir. Au final c'est presque plus du quotidien familial avec ses drames, ses difficultés très classique qui plus est et ont n'y apprend pas réellement de choses. La vie de Spielberg a du être bien plus palpitante à ses débuts derrière la caméra en tant que pro. C'est correcte et le casting est plutôt bon, mais on n'a cette impression qu'ils y avaient bien plus à raconter et découvrir.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2023
    Certaines des dernières productions de Steven Spielberg (Le bon gros géant, West side story, Cheval de guerre) me donnaient l’impression que sa carrière amorçait une pente descendante, de celles qui mènent progressivement à l’académisme formaté, aux bons sentiments naphtalisés.

    Je n’attendais donc pas grand-chose de The Fabelmans, dont le sujet ouvertement autobiographique laissait plutôt augurer d’un regain de sentimentalisme engoncé à haut potentiel lacrymal.

    Je me trompais.

    Ce nouvel opus est un bijou qui déjoue tous mes pronostics. Si la forme a bien cette patine un peu proprette et légèrement artificielle qui prévaut chez Spielberg depuis une dizaine d'année, le fond explore des domaines d’une grande complexité.

    The Fabelmans est avant tout pour moi un magnifique portrait de femme. Michelle Williams trouve probablement ici son meilleur rôle : drôle, séduisante, fragile, forte. Elle campe à merveille cette femme qui se souhaiterait libre, mais est née à la mauvaise époque. Tour à tout explosive et dépressive, elle introduit dans le film une part d’instabilité chronique qui en fait une grande œuvre et lui donne ce rythme un peu lâche, peu habituel chez Spielberg.

    Le second grand sujet du film est évidemment la réflexion sur le pouvoir du cinéma, génialement traité à travers de multiples étapes tirés de la vie du cinéaste. Deux sont particulièrement émouvants : les plans accidentels qui révèle l’infidélité de la mère (on pense évidemment à Blow up) et surtout la leçon de cinéma que constitue le reportage effectué à la plage. Durant cette dernière séquence, j’ai été littéralement bluffé par la démonstration que fait Spielberg de l’art du réalisateur : on aura rarement aussi bien montré comment le cadrage, le choix de ce qu’on filme, l’emplacement de la caméra et le montage donnent du sens à l’œuvre finale. Du très grand art.

    Je pourrais encore évoquer mille aspects du film, de la direction artistique irréprochable à l’apparition extraordinaire de David Lynch dans un rôle improbable, mais cela m’obligerait probablement à trop dévoiler du film.

    The Fabelmans se pose d’ors et déjà comme un des meilleurs films de l’année et je vous conseille, une fois n’est pas coutume, de consulter les 25 pages que lui consacrent les Cahiers du Cinéma ce mois-ci. A découvrir absolument.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    78 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mars 2023
    C’est peut-être le film qua j’attendais le plus cette année. Spielberg est clairement LE cinéaste qui m’a fait tomber amoureux du septième art, et donc le voir réaliser un film inspiré de sa jeunesse où il raconte comment il est tombé amoureux du cinéma, forcément ça me faisait rêver.
    C’est sûrement son film le moins spectaculaire, mais aussi le plus personnel et c’est un véritable bonheur de découvrir ce récit d’apprentissage sur sa passion et le pouvoir que peuvent avoir les images.
    Le film rentre directement dans le sujet, avec ce petit Sam qui va pour la première fois au cinéma, ce qui sera à l’origine de son obsession…
    Il y a bien sûr la découverte de cet art à une époque où le numérique n’existait pas et où il fallait tout inventer.
    Il livre ainsi un très bel hommage à l’artisanat cinématographique. Que ce soit le montage où la mise en scène, il fallait se débrouiller pour faire croire au spectateur ce qu’il se passait sous ses yeux.
    Le film aurait pu tomber dans le fan service, mais même si plusieurs de ses œuvres sont effectivement citées, c’est fait de façon très discrète, souvent au détour d’un simple cadre…

    Son film est bien sûr une véritable lettre d’amour au cinéma, mais aussi à ses parents, qui sont au cœur du récit, et surtout à sa mère, interprétée par une très grande Michelle Williams.
    Ce n’est pas étonnant de voir à quel point la cellule familiale éclatée a imprégné une grande partie de sa filmographie.
    Et puis, il y a ces choses qui semblent une évidence en voyant le film : Rappelez-moi par quel moyen les humains communiquent avec les extra-terrestres dans RENCONTRE DU TROISIEME TYPE ? (Sa mère était pianiste, son père informaticien…).

    Le film va cumuler les seconds rôles, souvent savoureux, avec une galerie de personnages hauts en couleurs. Chacun sera, à sa manière, une étape dans ce parcours initiatique. On pense notamment au grand oncle, au meilleur ami du père, la petite amie, on bien même ce caméo exceptionnel que je vous laisserai découvrir.

    Après, je dois bien avouer que, malgré tous mes éloges, j’ai tout de même une limite avec le film. Quand il aborde la vie lycéenne du héros, on n’est pas loin de tomber dans le cliché, avec ce gentil élève persécuté par la star du lycée, forcément TRES méchante… Mais là encore, l’intelligence de Spielberg fait qu’il arrive tout de même à en tirer quelque chose de très intéressant sur le pouvoir que peut avoir le cinéma.

    Mais malgré ce détail, son film aura été pour moi un vrai cadeau, jusqu’à son délicieux final.
    Et comme dit sa mère au petit Sam au début du film « Quand tu sortiras du cinéma, tu ne pourras plus t’arrêter de sourire », et effectivement à la sortie de la salle, ce fût bien le cas…

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2023
    Tout Spielberg résumé dans ce film... Pour le meilleur, et le moins bon. Une sobriété narrative, une technique impeccable, d'agréables anecdotes pour cinéphiles, quelques scènes grandioses. Mais aussi un académisme pesant, un passage teen movie raté, un narcissisme naïf, des longueurs, et surtout une mièvrerie familialiste inhérente au cinéaste. Au final, un film estimable mais inégal.
    bladgik
    bladgik

    90 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2023
    Spielberg est mon réalisateur préféré surtout dans la première partie de sa carrière, j'ai décroché un peu après les années 2000, même si il arrivait toujours à me surprendre. Alors quand son dernier film est annoncé je suis forcément dans la salle le premier jour de sa sortie, et j'étais très impatient de le découvrir, de plus je venais de finir un livre "Steven avant Spielberg" retraçant son enfance .
    Super livre ou j'ai appris beaucoup. Donc en découvrant le film j'avais déjà quelques éléments, le début du film est très bien, puis Spielberg nous plonge dans l'intimité de sa famille, et ça dure quasi tout le film et la c'est une erreur à mon sens . Je comprends bien le côté hommage à mes parents et les blessures de mon enfance (le divorce) mais c'est trop long et pas passionnant. En revanche la création de ses court métrages c'est passionnant. Malheureusement le film ne décolle jamais . Et à force d'attendre on s'ennuie. Bien entendu les acteurs jouent super c'est fluide ect mais on est loin d'un grand divertissement.
    Steven nous propose donc un film familial et rend hommage au cinéma, mais tellement moins bien que Damien CHAZELLE avec son "Babylon"
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2023
    Un film dans lequel Spielberg parle de lui, de son enfance, de l'amorce de sa future carrière de cinéaste, de sa famille, le tout avec tendresse et bienveillance et sans doute un certain talent, mais le film manque de ressorts...on croit que ça va démarrer quand la grand-mère morte téléphone à sa fille, quand le vieux tonton dresseur de lions explique au jeune Sam ce qu'est l'art véritable, quand le jeune Sam réalise quel est le secret de sa mère, et tant de fois où les scènes sont sympathiques, mais non, à chaque fois, ce n'est qu'une évocation nostalgique, y compris quand John Ford explique au futur grand réalisateur l'importance de la lige d'horizon dan sle cadrage.
    Certes, ça fleure bon la fin des années 50 et el début des années 60, le jeunesse des campus américains, les films en super 8, les filles amoureuses et boudeuses, mais que c'est long et finalement ennuyeux
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2023
    La vie de Sam Fabelman fut changée à jamais après que ses parents l’eurent amené, à cinq ans à peine, voir au cinéma son premier film, Sous le plus grand chapiteau du monde. Avec la caméra que ses parents lui offrent quelques années plus tard, le jeune Sam filme sa famille qui vient de déménager en Arizona et tourne même quelques courts-métrages avec des amis scouts. Entouré de son père, un ingénieur brillant qui participe chez General Electric à la naissance de l’informatique, de sa mère (Michelle Williams), une artiste refoulée, de ses trois sœurs, et d’oncle Bennie (Seth Rogen), un collègue de travail de son père devenu membre à part entière de la famille, Sam y vit ses années les plus heureuses.
    Le déménagement en Californie est un arrachement pour sa mère, qui sombre dans la dépression, et surtout pour Sam, en butte dans son lycée, à l’antisémitisme de ses camarades. Mais ses épreuves ne viendront jamais à bout de l’irrésistible envie de Sam de filmer.

    Au crépuscule de sa vie (il soufflait ses 76 bougies en décembre), Steven Spielberg nous livre son film le plus intime. L’histoire du jeune Sam Fabelman est, à quelques détails près, celle de sa vie dans l’Amérique des années 50 : il est né en 1946 à Cincinnati dans l’Ohio de parents juifs polonais qui déménagent dans le New Jersey, puis en Arizona et en Californie, au gré des promotions de son père, avant de divorcer en 1964.

    Cette autobiographie ne brille certes pas par son originalité. "The Fabelmans" n’est pas un film qui révolutionne l’histoire du cinéma. Ce n’est pas non plus un film aussi complexe que mes coups de cœur les plus récents – "Babylon", "Tar" – ou que d’autres que je n’ai pas autant aimés mais dont je reconnais volontiers les qualités – "Nostalgia", "Godland", "Aftersun"… Mais "The Fabelmans" n’en reste pas moins un film qui déborde d’amour pour le cinéma et qui mérite à ce titre selon moi sans barguigner ses quatre étoiles.

    Avec l’art consommé qui est le sien, Spielberg met en images quelques-uns des adages autour desquels sa légende personnelle s’est construite : « la vie est plus belle quand on la filme » ou « l’oeil de la caméra est plus intelligent que l’oeil humain » (qui donne lieu à une des meilleurus séquences du film).

    Le film est long – 2h31 – mais il a ce rythme lent et paisible qu’avaient les grands films d’antan. On ne s’y ennuie pas une seconde. Peut-être enregistre-t-il une baisse de rythme aux deux tiers, à l’arrivée de Sam au lycée. Mais elle est aussitôt oubliée avec la séquence la plus drôle du film, dans la chambre à coucher d’une jeune lycéenne born again.

    Film universel sur l’enfance, sur la dislocation familiale, sur une vocation irrépressible, "The Fabelmans" parle à notre cœur autant qu’à notre intelligence.
    RedArrow
    RedArrow

    1 663 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2023
    "Les films sont comme des rêves que l'on n'oublie jamais." dit sa mère à Sam afin le rassurer.
    Lors des vacances de Noël de 1952, attristé d'habiter dans la seule maison sans lumières multicolores de son quartier (pour cause de célébration de Hanukkah), le petit garçon fébrile s'apprête à être illuminé par être expérience qui va bouleverser le reste de son existence : son premier film au cinéma.
    En compagnie de ses parents aimants, Sam est transcendé par le choc de cette projection fondatrice et, plus particulièrement, par une des séquences marquantes de "Sous le plus grand chapiteau du monde" qui ne cesse de le poursuivre une fois rentré chez lui. Grâce à l'appétence pour les rouages de la technologie moderne de son père et la compréhension des bienfaits de l'art sur l'âme de sa mère, Sam trouve sa première catharsis dans la bulle réconfortante d'illusions et d'émotions qu'il peut maîtriser derrière l'objectif d'une caméra. Ce premier contact entre le cinéma et cet enfant qui deviendra, au cours de cette oeuvre semi-autobiographique, le faiseur de rêves hollywoodiens numéro un au monde ne sera en réalité que l'acte premier de son futur destin de réalisateur renommé, avec la construction de son rapport à l'image et à ce qu'il entend en délivrer à autrui.

    Vivant une jeunesse finalement assez banale de petit américain juif dans l'Amérique des années 50-60, Sam va en effet, au gré de divers tracas familiaux, se retrouver confronté aux conséquences parfois tout autant bénéfiques que dévastatrices de sa passion. Des vérités passées sous silence pouvant se mettre à hurler derrière la captation naïve du quotidien à la transmission d'un idéalisme capable de se détourner d'une triste réalité pour inspirer son prochain, en passant par un lot de références pionnières et à venir d'oeuvres incontournables, "The Fabelmans" se montre remarquable pour retracer la route de cet enfant qui n'aura cessé de se forger en conjuguant sa compréhension de tout ce que peut recouvrir le cinéma à ses tourments existentiels, souvent provoqués par les êtres qui lui sont le plus proches. Bien entendu, entre la scission d'aspirations parentales contraires, des rencontres essentielles, des premières expériences lycéennes mouvementées ou des relents d'antisémitisme prononcés, cette construction se base sur des événements qui, en termes d'épreuves d'enfance, n'offrent pas des aspérités uniques en la matière mais il faut bien reconnaître que la corrélation permanente qui en est délivrée par le cinéaste sur les propres développements de sa personnalité, de son regard de conteur aujourd'hui connu de tous, forment une œuvre unique tenant tout autant d'un regard introspectif touchant qu'une proclamation définitive de l'amour de son métier.

    Dans le sillage d'un tout aussi intime mais plus orienté socialement "Armageddon Time" de James Gray, l'auto-psychanalyse cinématographique d'un talent comme Spielberg est évidemment sublimée par le don de mise en scène de son propre patient qui en tire des merveilles de plans, de transitions, d'idées de scènes-miroirs, d'oscillements entre la légèreté et le drame, de reconstitutions de tournages amateurs, de clins d'oeil complices au spectateur (cet ultime mouvement de caméra plein de malice, bon sang)... Mais aussi grâce à des acteurs qui brillent sous sa lumière bienveillante, à commencer par le couple Fabelman lui-même, mention spéciale à une époustouflante Michelle Williams, figure maternelle passionnée engloutie par ses fêlures, face à un toujours aussi brillant Paul Dano (côté incarnation de Sam, on retiendra surtout sa version adolescente à laquelle Gabriel Labelle prête ses traits, celle enfant semble sortir tout droit d'une publicité Kinder).

    Film éminemment important pour son cinéaste, "The Fabelmans" atteint-il pour autant le statut de pièce maîtresse de sa filmographie ? Par son propos et la manière dont il s'y dévoile, il est clair que, oui, ce long-métrage y tiendra forcément une place particulière mais, outre des instants de jeunesse qui, dépouillés de toute la saveur offerte par cette connivence "psycho-cinéphile", ne sont pas à proprement parler uniques en leur genre, il faut bien noter que certaines séquences marchent parfois bien moins que d'autres.
    Comme, par exemple, cet ultime face-à-face entre Sam et un des caïds du lycée, séquence pivot bien sûr intéressante par son objectif de montrer la genèse de l'optimisme -pour ne pas dire l'idéalisme- inhérent au cinéma de Spielberg mais qui, à l'écran, se traduit par une écriture trop facile, que ce soit par le changement soudain de caractère de cette brute longtemps présentée comme irrécupérable (et au Q.I équivalent à celui d'un bulot enragé) et que l'on découvre en train de se poser des questions profondes ou bien par les répliques impossibles qu'on lui met aux lèvres pour y parvenir... Ce moment du film apparaît tellement surréaliste, juste opportunément placé là pour servir un intérêt supérieur dont la signification est pourtant louable, qu'il en devient risible.
    Certes, ces maladresses se comptent sur les doigts d'une main dans "The Fabelmans" et, si ce n'était pas Spielberg, une part plus grande d'indulgence aurait sans doute été de mise... Mais il s'agit de Steven Spielberg justement, un maître en train de nous raconter ses balbutiements, et vis-à-vis duquel une suspension de crédibilité autour d'un point aussi crucial ne peut être décemment pas demandée à un public qui le connaît si bien et le sait capable de si mieux pour nous faire comprendre ce message.

    En cela, pour ce qu'il représente de la part de son auteur et ce qu'il cherche à transmettre de son histoire afin de nous éclairer sur son lien fusionnel au cinéma (et à son cinéma), "The Fabelmans" est un très beau film à évidemment recommander mais peut-être pas le point culminant tant escompté d'un réalisateur aussi exceptionnel.
    janus72
    janus72

    48 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2023
    Après John Boorman, Kenneth Branagh, James Gray et juste avant Sam Mendes, Steven Spielberg met lui aussi en images sa jeunesse et ses tout débuts de cinéaste.
    Pour moi, malgré quelques chouettes scènes, quand Maman danse devant le halo des phares de voiture, ou cette Rencontre finale avec le monument John FORD - David Lynch, et en soulignant les très belles prestations de Michelle Williams & Paul Dano, Tout cela me semble bien trop long & vraiment bavard.
    Sans réelle originalité, surtout dans le passage au Collège qui a déjà été mille fois traité par divers Cinéastes américains...
    La pandémie a été propice à l'introspection dans le milieu du cinéma & de l'écriture.
    Elle aurait aussi pu permettre d'écrire de Bons Scénarios Originaux.
    toinou
    toinou

    45 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juin 2023
    J'ai vu le film en avant première au cinéma, et j'étais plongé dans l'histoire, je me suis attaché aux personnages et les 2h30 de film passent a une vitesse folle. Spielberg nous offre une mise en scène plus que brillante, des idées de mise en scène vraiment très intelligent et de beaux plans, par exemple la scène du train électrique qui fait un accident est tellement bien filmée. Michelle Williams et Paul Dano sont tous les deux excellents, tout comme l'acteur de Sam. Les musiques de John Williams participent à nous faire entrer dans cette aventure, ce drame familial que l'on prend plaire à découvrir. C'est l'histoire d'un jeune garçon qui fait des films avec sa famille, évidemment c'est plus profond que ça, mais le film m'a clairement donné envie d'être réalisateur. C'est un bon feel-good movie qui nous fait passer par toutes les émotions, et j'ai aussi beaucoup ris. Bref, c'est un des meilleurs films de cette année, même si elle vient de débuter, c'est déjà un grand film.
    Toufik A
    Toufik A

    20 abonnés 1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2023
    Le genre de film taillé pour les festivals, et bien que ce soit son œuvre la plus personnel je le trouve loin d'être mémorable dans la hiérarchie de sa superbe filmographie.
    Francoise H.
    Francoise H.

    24 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2023
    Grosse déception... j'attendais tant de Spielberg. Long, creu, pas d'émotion, personnages sans intérêt... on croit que çà va démarrer mais j'attends toujours... sauf les cinq dernières minutes en présence de "Lynch/John Ford".
    Une fois de plus, j'ai du mal à comprendre les critiques dithyrambiques notamment de la presse unanime mais aussi des spectateurs. Je reste perplexe.
    defleppard
    defleppard

    376 abonnés 3 369 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2022
    The Fabelmans film autobiographique sur la jeunesse de Steven Spielberg et ses débuts à la caméra. Pas mal mais pas un chef d'œuvre non plus. Trois étoiles et demie.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2022
    A son tour, Steven Spielberg cède à une certaine mode autobiographique, pour les plus grands cinéastes, qui pourrait s'apparenter à une forme de narcissisme mais l'argument n'est pas recevable pour ceux qui ont suivi attentivement son parcours, avec plus ou moins d'enthousiasme, selon les œuvres. L'intérêt n'est pas mince, dès lors que The Fabelmans se concentre sur l'enfance et l'adolescence d'un maître, soit à la genèse même de la sacro-sainte vocation. Et pour ce faire, Spielberg fait plutôt dans l'humilité, pour ce qui est de la forme, laissant la mise en scène au second plan derrière une narration impeccable, parfaitement maîtrisée et équilibrée. Un récit d'apprentissage donc, classique par bien des aspects, mais aussi exceptionnel de par ce qu'il montre de l'obsession dans une passion et d'un amour immodéré pour l'art en général et le cinéma en particulier. En même temps, The Fabelmans est une lettre envoyée par le cinéaste à sa propre famille et avant tout à ses parents, un couple mal assorti mais aimant. La première partie du film manque un peu de nerf avant que le récit ne s'ouvre comme une fleur dans la deuxième, traitant avec virtuosité l'ensemble de ses thèmes et y ajoutant l'antisémitisme et l'éducation sentimentale, entre autres. Comme dans presque tous les films de Spielberg, l'interprétation vole très haut, avec notamment une Michelle Williams saisissante, dans un rôle peu aisé. Quant au dernier plaisir offert par le film : il est succulent, avec un très grand cinéaste vivant personnifiant l'un des géants de l'histoire du cinéma. Un clin d’œil ludique qui conclut un récit à la première personne, mais pas n'importe laquelle, et comme des confidences faites directement à l'oreille sous les yeux d'un spectateur privilégié.
    jaipatouvu
    jaipatouvu

    6 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2023
    Je dois être parmi les (rares) personnes à ne pas encenser ce film. Peut-être y-a-t-il dans ce concert de louanges des critiques qui n'ont pas vu le film et qui se fient à la réputation du réalisateur ? Certes Spielberg fait partie des icones du cinéma mais est-ce une raison pour produire une iconerie ?
    Film tellement bavard que je me suis pris à regretter le temps du muet. Quoique si je l'avais vu en VO non sous-titrée j'aurais peut-être pu perfectionner mon anglais.
    Je cherche vainement des passages du film qui auraient pu susciter un sursaut d'intérêt ; peut-être le déraillement du train, scène reprise en leitmotiv ? Mais c'est de Cecil B. DeMille.
    Heureusement que la séance n'était pas trop tardive car j'ai réussi à ne pas m'endormir.
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