Mon compte
    The Fabelmans
    Note moyenne
    4,2
    11509 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Fabelmans ?

    856 critiques spectateurs

    5
    215 critiques
    4
    293 critiques
    3
    171 critiques
    2
    110 critiques
    1
    44 critiques
    0
    23 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 décembre 2022
    VUE EN AVANT-PREMIERE : Enorme flop lors de sa sortie aux Etats-Unis, le 36ème long métrage de Steven Spielberg intitulé «The Fabelmans» a déjà des critiques élogieuses et est même un des favoris pour la saison des prix (déjà le film totalise 5 nominations aux Goldens Globes). Exit le genre de la comédie musicale avec son somptueux «WEST SIDE STORY» : le génie américain décide de faire un film sur son enfance. Une idée qui pouvait donner à la fois le pire et le meilleur, au vue de cette mode, car en effet depuis 2019 le film autobiographie n’as eu de cesse de se développer. Chacun veut faire son film autobiographie. Il y a de belles réussites (comme «Licorice Pizza»), des choses moyennes (comme «Belfast») ou même parfois décevante (comme «Armageddon Time»). C’est dans la première catégorie que se situe donc «The Fabelmans». Qui compte a déjà pu voir le film avant sa sortie nationale en France sait combien c’est un immense cadeau voir un honneur d’avoir était convier à découvrir «The Fabelmans».

    Pour ce nouveau film : Steven Spielberg retrouve son éternel comparse depuis 2006 : Tony Kushner avec qui il signe sa quatrième collaboration et avec qui il a coécrit le scénario. C’est dire si le petit monsieur, avait à cœur de faire ce projet. J’avais peur d’être grandement déçu après la claque que fus «WEST SIDE STORY» mais «THE FABELMANS» est tout aussi excellent voir meilleur que son ainé. On retrouve parfaitement la patte du duo dans l’écriture, les dialogues aux petits oignons et la narration à la fois limpide, précise et authentique. L’histoire aurait pu être ennuyante, les personnages caricaturaux mais bien au contraire Kushner et Spielberg nous surprennent de bout en bout. Globalement ce genre de film traine souvent en longueur sur le rapport qu’entretiennent les artistes avec leurs famille, le contexte politique de leurs enfance etc...faisant finalement de celui qui aurait du être le personnage central, un visage parmi tant d’autres. Dans les Fabelmans, chaque personnages a son identité propre, mais ils sont tous là soit pour pousser le jeune Sammy dans ses retranchements, soit le faire dévier de sa voix, soit l’épauler. Résultat à la fin du film : un véritable changement s’est opérer tout le long pour le héros. Certes, Spielberg est attacher à retracer son enfance, mais c’est surtout sa vocation de cinéphile puis ses prémices comme cinéaste qu’il retrace. La famille passant finalement un peu en second plan, même si elle n’est jamais très loin. On est face à un personnage avec celui de Sammy tirailler entre l’envie de faire du cinéma, et celui de plaire à sa famille. Et c’est ce tiraillement qui intéresse davantage Spielberg et donne finalement la saveur au film tout en faisant un film autobiographique révolutionnaire car malgré son classicisme visuel, à l’opposé dans le fond des codes du genre.

    Clacissisme ne voulant pas dire démoder, car sous ces allures : le film regorge d’idée visuelle en tout genre. Alors oui, c’est moins claquant que ‘‘Ready Players One’’ ou ‘‘Lincoln’’ voir ‘‘West Side Story’’ mais c’est tout aussi beau. Ce qui est formidable dans «The Fabelmans» c’est qu’on a l’impression d’avoir un album de famille prendre vie devant nos yeux, et c’est ça qui est à la fois hyper émouvant et peut mettre mal à l’aise, aussi. Les interprétations des comédiens sont toutes magnifiques. Gabriel LaBelle est une révélation (une de plus dans le cinéma de Spielberg) et semble promis un avenir très prometteur. Quelle tache que d’incarner un alter égo de Spielberg mais du haut de ses vingt ans à peine, il démontre une maitrise incroyable, un naturel étonnant et une grande sincérité dans son jeu. A ses côtés Paul Dano fait un peu tache même s’il se débrouille plutôt bien, je l’ai trouver parfois un peu faux. Puis, il y a Michelle Williams ! La grande ! On connaissait son énorme talent et son côté caméléon mais là elle offre une performance bouleversante et totalement inattendue. Peut-être l’un de ses plus beaux rôles.

    Bref, «The Fabelmans» est un tourbillon d’émotions magnifiquement orchestrer par un cinéaste habiter par son sujet. Au-delà d’un simple récit iniatique : Spielberg dynamite le genre du film autobiographique comme il avait pu le faire pour celui de la comédie musicale. Bref certainement l’un des films les plus personnels du cinéaste et le plus émouvant depuis «Hook» : un beau divertissement familial.
    Fargo Boy
    Fargo Boy

    87 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2023
    À part la très bonne reconstitution historique des années 50, le film est très long pas du tout captivant et très ennuyeux. J'ai eu beaucoup de difficulté à tenir 2h30 devant cette absence d'action et d'émotion.
    Thierry B.
    Thierry B.

    18 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2022
    Bah, je ne sais pas quoi dire. ça aurait pu être réalisé par n'importe quel réalisateur.
    Comment après avoir fait " la liste de schindler " et tant d'autres peut-il faire un film aussi intimiste et aussi ordinaire. Franchement, je ne comprends pas pourquoi il ne s'attaque pas à de grands films avec de grands sujets
    comme il en a fait. Je n'ai aimé que les 10 dernières minutes qui avait à voir avec le Cinéma.
    Pour le reste, les acteurs sont bons ; le décor et les costumes aussi
    mais que je me suis ennuyé... Pourquoi ne fait-il pas un péplum, un grand western ou bien un bon policier
    ou que sais-je ..?
    Un éléphant a accouché d'une souris. Franchement, aucun intérêt d'aller voir ça au cinéma. Autant le voir en VOD.
    Pas du tout le même état d'esprit que Cameron, Jackson... Il y en a marre des Marvels mais là...
    Dommage car depuis pas mal de temps, je ne m'intéresse plus à ses films. Trop banal. Le Cinéma va mourir.
    Ceci dit à Cannes, ils pourraient adorer...
    Rony Bass
    Rony Bass

    10 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2023
    Un film de Spielberg sans être du Spielberg. Certes, les acteurs sont tops, la réalisation et l'image propres, la musique très belle et mélancolique. Mais ce film aurait pu être réalisé par n'importe quel grand réalisateurs, je ne vois juste pas la patte de Spielberg qui transforme une histoire intéressante en un chef d'oeuvre encore jamais vu. Ceci-dit, c'est un joli hommage au film amateur, dommage qu'il manque... ce "truc".
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2023
    Nouvelle proposition autobiographique d'un réalisateur cette année, quelques mois après la sortie d'Armageddon Time. Le film de James Gray m'avait particulièrement touché, et The Fabelmans n'atteint pas son niveau chez moi, bien qu'il n'y est rien à redire. Spielberg nous livre un récit tendre sur son enfance, où la famille et le cinéma sont les deux grandew préoccupations. Sa mise en scène est toujours excellente tout comme le casting, l'histoire est émouvante avec des scènes vraiment marquantes. Ce qui fait que malgré un récit aux enjeux intimistes s'étirant sur 2h30, notre attention demeure. Émouvant geste de ce réalisateur exceptionnel, pour lequel on aimerait qu'il ne s'arrête jamais de nous émerveiller !
    Thomas P.
    Thomas P.

    47 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2023
    Steven Spielberg déçoit ici. Le scénario est plat et la réalisation ne relève pas. Intéressant peut être sur la genèse de sa passion pour le cinéma mais son histoire de famille ne permet pas de tendre tout ça cohérent.
    maguaguas
    maguaguas

    7 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2023
    Si je comprends parfaitement que Spielberg ait eu envie de faire un film sur son enfance et sa famille, ce dernier m'a ennuyée et semblé interminable. Il ne se passe pas grand-chose. On comprend assez vite l'évènement qui va venir troubler la vie tranquille de cette sympathique petite famille. Les acteurs jouent bien, même si cela semble vraiment surjoué par moments, notamment la mère. Ceci dit, certains dans la salle de cinéma comble ont ri et même applaudi.
    Nico F
    Nico F

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2023
    Je ne comprends pas que les critiques soient aussi positives... tout du long je me suis demandé quel était l'objectif final de ce film et je ne le sais toujours pas. C'est plein de longueurs, le jeu des acteurs est moyen et je suis resté sur ma fin... si vous le ratez ce n'est pas la mer à boire franchement !
    elriad
    elriad

    431 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2023
    un très joli film qui permet au spectateur de découvrir au travers de cette famille hors-normes l'éveil d'un réalisateur majeur, après avoir vu au cinéma une scène de collision de train. Cela déterminera son envie de faire du cinéma plus que tout, au sein de cette famille dysfonctionnelle, composée d'un père idéaliste et brillant informaticien et d'une mère perturbée et ingérable. Dans la années 1950, le jeune Steven/Samy s'éveillera à sa passion au milieu d'une adolescence ou l'anti-sémitisme a cours. Drôle, émouvant, poétique, ce film d'une durée de 2H30 se voit sans problème avec un grand plaisir.
    patrick g.
    patrick g.

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2023
    BOF ! tout çà pour çà ? quel film ennuyeux et sans intérêt pour nous parler de sa vie un documentaire d' une demi-heure aurait suffit
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    51 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2023
    J'avais tout pour me méfier du 34 eme opus de Steven Spielberg, monstre sacré du cinéma américain, multi-primé, la plus riche des stars américaines derrière Georges Lucas et dont les films, toujours annoncés avec force trompettes et tambours, ont rapporté quelques 12 Milliards de dollars de recettes mondiales . Après "Avatar" et "Ant-Man & la Guêpe" ces six derniers mois, je me disais qu'on était entré vraiment dans l'ère des superproductions et que le cinéma s'apparentait désormais à un oligopole dont les scénarios seraient bientôt mis au point par l'AI pour plaire au plus grand nombre y compris à la critique la plus officielle ...

    Et bien non... The Fabelmans est un récit intimiste, chargé de sensibilité, très éloigné du prêt -à - penser dominant, puisqu'il révèle les fractures profondes d'un couple à trois ou presque qui fut la famille dans laquelle grandit le jeune futur réalisateur, Sammy Fabelmans (Gabriel LaBelle) dans le film.

    Toute l'histoire se déroule aux États Unis et conte comment le jeune Sammy s'initie et est initié au cinéma avec en prime une masterclass, dirait on aujourd'hui, de John Ford (David Lynch) qui montre au jeune Sammy que l'art au cinéma, ce qui le rend intéressant, est à rebours de la moyenne et qu'il est un engagement qui comporte sa part de renoncement, comme le disait l'oncle Boris.

    Des personnages sensibles (Paul Dona et Michelle Williams pour les parents), tous, y compris les brutes, pas d'emphases, rien d'hagiographique, le Steven Spielberg de "The Fabelmans, à 76 ans, a gardé intacte ses émotions et il les restitue dans un récit linéaire très souple, chargé de lumière où le père, génial et maladroit ( il fut l'un des pionniers de l'informatique chez GE) et la mère, musicienne talentueuse, aimante et infidèle, sont nimbés d'une même tendresse filiale malgré les épreuves et la séparation du couple.

    Enfin le film est tout tourné aussi vers les premiers essais cinématographiques du jeune Sammy, rythmés par le son des bobines qui cliquètent (ce bruit inimitable qui a totalement disparu), les innovations techniques du 8, super 8 et du 16 associés à leur table de montage qui sont pour Sammy sa meilleure façon d'exprimer son regard sur le monde.

    Bel hommage au cinéma.
    Theo
    Theo

    17 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2023
    Steven Spielberg nous livre avec "The Fabelmans" une introspection douce-amère, où l'intimité s'entrelace avec la grandeur cinématographique. Ce semi-biopic sur les années formatrices du légendaire réalisateur évoque l'essence même du cinéma en tant que reflet de la vie, et la vie en tant que toile pour le cinéma.

    Gabriel LaBelle campe un Sammy Fabelman à la fois naïf et résolument passionné, capturant l'ambivalence d'un jeune Spielberg entre les affres de l'adolescence et l'éveil d'une vocation. La performance de Michelle Williams, en tant que Mitzi Fabelman, est vibrante, apportant une vulnérabilité et une complexité remarquable à la figure maternelle du récit. À ses côtés, Paul Dano interprète avec subtilité Burt Fabelman, donnant du poids à l'image d'un père en proie au rationalisme et à l'éthique professionnelle.

    Le film, avec ses 151 minutes, se déroule comme un morceau de vie recréé à travers le prisme de la nostalgie et de l'honnêteté. Ce n'est pas un hommage complaisant à lui-même que Spielberg orchestre, mais une quête de vérité sur ses origines, sur la découverte de la supercherie adulte à travers le prisme d'une caméra enfantine. Les images de Janusz Kamiński, collaborateur de longue date, baignent le film dans un éclat visuel qui rehausse l'authenticité des émotions sans jamais les éclipser.

    "The Fabelmans" excelle lorsqu'il évoque la révélation artistique et les sacrifices personnels qu'elle exige. Les scènes entre Sammy et l'oncle Boris Podgorny, joué par un Judd Hirsch magnétiquement théâtral, sont parmi les plus percutantes, résonnant avec le conseil déchirant de choisir entre l'art et l'humanité.

    Pourtant, le film flotte parfois dans un entre-deux incertain, son rythme hésitant entre les souvenirs dramatisés et les hommages cinéphiles. Malgré les contributions musicales du vénérable John Williams, certaines longueurs et un sentimentalisme appuyé menacent par moments d'alourdir la narration.

    Quant à la réception en demi-teinte du film, elle souligne une déconnexion entre l'intention de Spielberg et l'attente du public américain. "The Fabelmans" est une pièce du puzzle Spielberg, un regard plus sombre et introspectif que les grands spectacles pour lesquels il est célèbre, qui, bien qu'acclamé par la critique, peine à trouver sa place dans le cœur du grand public.

    spoiler: La confrontation finale entre Sammy et son mentor cinématographique, interprété par David Lynch dans un caméo inspiré, est un moment de grâce où le jeune artiste est confronté aux dures vérités du métier. C'est dans ces moments de passage de flambeau que "The Fabelmans" touche à la grandeur, faisant écho à la transmission d'un héritage cinématographique.


    "The Fabelmans" est donc un film aux multiples couches, réfléchi et personnel, qui requiert un spectateur attentif et sensible aux subtilités de la vie d'artiste. Spielberg ne cherche pas ici à captiver par le spectacle, mais à dialoguer avec ses souvenirs, nous conviant à une table familiale où chaque siège raconte une histoire. C'est un film à savourer pour sa richesse narrative et sa sincérité émotionnelle, même si l'on peut regretter une certaine inégalité dans son exécution.
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2023
    Film mi figue mi raisin. La réalisation est parfaite, et le côté technique où Sammy Fabelman tourne et monte valent le coup. Pour le reste l'histoire est loin d'être entraînante. Puis les personnages on n y comprends rien. Entre un Paul Dano passif, une Michelle Williams aux multiples émotions, et un Samy qui navigue entre les deux parents, aucun ne montre une personnalité. Enfin le film ne monte jamais en intensité, et est bien trop monotone. Par moment on pense que le film va monter en intensité, puis c'est juste un passage pour redescendre aussitôt (comme par exemple quand Samy découvre le secret de sa mère). Bref hormis le côté intéressant sur le montage et tournage d'un film avec les différents matériaux, le reste est bien chiant.
    2fast
    2fast

    5 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Non, non et non, je n'ai rarement vu un film aussi nul. Rien d'intéressant dans ce film, rien de marrant, aucune originalité, des personnages insipides qui parlent en monologue et qui saoulent vite. J'ai voulu partir au bout de 40 minutes mais j'ai résisté et même la fin est nulle, je pensais que le petit évoluerait mais non, rien ne se passe, rien ne tient en haleine. Expliquez moi pourquoi ce 4.9 sur Allociné ? Je suis cinéphile depuis 20 ans!! J'en ai vu des films; et c'est du steven Spielberg ?!
    Arthus27
    Arthus27

    92 abonnés 562 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2023
    Un film grandiose et maitrisé de bout en bout. Steve Spielberg montre à nouveau toute l'étendue de son talent dans ce film quasi autobiographique. Le travail de l'image et de la mise en scène est remarquable : chaque plan, chaque séquence est signifiante et exécuté avec précision. Un bijou de cinéma pour nous parler de son amour pour le 7e art
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top