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martial7178
14 abonnés
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2,5
Publiée le 28 février 2023
Après une 1ère scène où on est rapidement plongé dans l'histoire, le propos s'étend, à tel point qu'on ne sait plus si le film parle de l'amour d'un garçon pour le cinéma ou si c'est l'histoire d'un garçon qui découvre que sa mère aime un autre homme que son petit ou encore s'il s'agit de dénoncer l'antisémitisme primaire dont souffre de ce jeune garçon. Bref, ça part un peu dans tous les sens. Spielberg est un cinéaste pour qui j'ai une profonde admiration et qui est sans doute l'un des plus grands de tous les temps. Alors, évidemment, quand on va voir un film du père d'Indiana Jones, d'ET, du soldat Ryan ou de Jurassic Park on s'attend à du haut de gamme. Et là, il nous offre des vidéos familiales et des films de vacances. Franchement, on s'attend à mieux venant de lui. A cela s'ajoute le fait que les personnages sont caricaturaux, entre une mère excentrique et un père mou, des soeues qui gruent sans arret et un oncle qui debarque d'on ne sait où et qui est présent à peine un quart d'heure dans le film, des scènes prévisibles et d'autres qui traînent en longueur, comme celle avec le montage du film du camping. En fait, le problème de ce film est qu'il a voulu traiter trop de sujets en même temps. Une série aurait été plus adaptée pour ce faire. De plus, il est dommage de ne pas avoir mis plus en avant l'Amérique des années 50 et le cinéma de l'époque, où Hollywood était en plein âge d'or. Il n'y avait pas que des westerns. Très honnêtement, et c'est très rare avec un film de Spielberg, je me suis ennuyé. Je ne sais pas ce qu'il a vraiment voulu dire et ceux qui, comme moi, attendaient de ce film de connaître la genèse des histoires de ce conteur de génie resteront sur leur faim. Dommage.
Je ne comprends pas l’engouement qu’il y a eu pour ce film. Honnêtement, si vous ne saviez pas qu’il s’agissait de l’autobiographie de Steven Spielberg, l’auriez-vous autant aimé ? J’en doute. Le petit aime filmer, oui, mais comme tant d’autres ! Il a seulement réussi à faire de son « hobby », pour reprendre l’expression de son père, son métier. Et encore, ça, on ne le voit pas dans le film qui s’arrête à son adolescence et dans lequel on ne le voit pas adulte…
Les acteurs en font trop, surtout la mère, et sont tous dans l’excès des émotions. C’est ridicule. Des pleurs, des pleurs et des pleurs. Le piano (la mère est pianiste) en veux-tu en voilà. On ne s’attache pas aux personnages qui ont tous l’air lisses et superficiels et qui sont d’une banalité sans nom. Des scènes sans intérêt et d’une lourdeur ! « C’est sa vie » me diriez-vous ! Oui, mais en plus d’être romancée, est-ce que ça vaut bien la peine d’en faire un film ? D’apprendre que sa mère trompait son père, que lui-même était harcelé au lycée en raison de sa judaïté, qu’il n’aimait pas aller à la fac ? Combien de jeunes garçons ont vécu la même histoire mais sans pour autant en faire un film ?
Pour ceux qui pensent que des faux spectateurs ont gonflé la note... la moyenne de la presse est de 4,9 et elle n'est pas contrefaire, elle : ils ont quasi tous mis 5 étoiles ! Cependant comme une minorité de spectateurs, j'ai trouvé ce film très décevant, long, sonnant faux dans les dialogues, surjoué par des acteurs qui en rajoutent pour essayer de donner corps à des personnages insipides. Même la folie douce de la mère (on pense à "en attendant Bojangles") fait cucul et forcé. On se demande vainement ce qu'elle trouve à l'oncle Bennie pour l'aimer autant et pourquoi dans ce cas elle "n'est pas allée plus loin avec lui" ? Peut-être parce qu'il faut que tout reste raisonnable et rassurant. On n'est jamais ému, on n'y croit pas. C'est factice comme une fable, ok mais sans la magie. Une grosse déception. Dans le genre et sur la même époque je préfère la série sur madame Maisel !
Faut arrêter... Une 1ère partie interminable et peu prenante (les adultes y sont involontairement exaspérants, surtout la mère névrosée jouée par une Michelle Williams en roue libre); une 2ème un peu plus enjouée et parfois drôle mais c'est peu pour 2h30 de film et ça ne décolle jamais vraiment... J'en attendais beaucoup sur l'apprentissage du cinéma que Spielberg a eu, au lieu de ça j'ai eu droit à une peinture bavarde et inintéressante d'une famille de la middle class américaine sans aucun intérêt.. 2/5
Mon dieu que c'est long. Steven Spielberg a voulu se faire plaisir. c'est son droit. mais pourquoi une telle purge pour le spectateur. les seules choses sympa et un peu rythmées sont les courts métrages qu'il réalise.
Sublime à tout point de vue : l'histoire familiale de Steven Spielberg et son amour du cinéma sont bouleversants. Michelle Williams vaut à elle seule le détour.
Quand le cinéma révèle ce que dissimule le réel, la pellicule devient un baume qui estompe la douleur. Les pages de ce carnet intime sont un magnifique voyage au cœur de l'enfance ; là où les rêves prennent racine et auxquels il ne faut jamais renoncer. "The fabelmans" est un chef-d'oeuvre qui nous murmure la douceur d'un grand amour... celui du 7ème art.
Steven Spielberg revient sur son passé et signe avec "The Fabelmans" un très beau film plein de mélancolie, de tendresse, d'amour et de tristesse où il nous parle de son enfance, de son indéfectible amour du cinéma. Un très beau retour aux sources ou un chant du cygne?
Apparemment Spielberg à laisser l'horizon au milieu durant tout le film ( petite référence à la phrase de Ford, pour ceux qui n'ont pas compris) c'est " foutrement chiant". Ce n'est pas 2h de perdues ! mais 2h30, même en x1.5 je pense que c'est soporifique. Une daube, dire que beaucoup ne comprenaient pas pourquoi il ne fonctionnait pas au box office, on t'il vu le même film? les critiques presse et spectateurs à 4.3 étoiles! pourquoi? même God of Egypt est moins long et tout aussi insupportable !
Film très long et inintéressant. Seul le jeune acteur Gabriel LaBelle est excellent. La mère est insupportable et le père est insignifiant. Aucune émotion à part la partie sur le harcèlement subit par Steven Spielberg. Les dialogues sont ridicules entre jeunes. N'y allez pas si vous ne voulez pas perdre votre temps.
Ce film a déjà un ancêtre, il ne faut pas l’oublier, c’est Jacquot de Nantes. Et il a déjà 30 ans d’âge. C’est fou comme la comparaison est douloureuse. Dommage pour Spielberg que j’apprécie quand même énormément dans beaucoup de ses films. Il filme ici avec tant de vanité et si peu de modestie que c’en est écœurant. Le réalisateur manque clairement de subtilité. Il se regarde dans le miroir et il s’admire. Je veux bien l’accepter mais pas qu’il en fasse un film. Varda a filmé les débuts de Demy enfant puis adolescent avec une grâce sans pareil. Elle a filmé son mari avec les yeux de l’amour. Spielberg filme avec les yeux d’Apollon. Je pense qu’il y a deux raisons à cela. Il a fait le film lui-même. C’est trop égocentrique. Il a mis trop de moyens. C’est inutile.
Le reproche que l'on peut faire au film, c'est qu'il pourrait s'adresser à un public averti et désireux de connaître la vie de l'un des plus grands réalisateurs. Cependant quand on aime au cinéma, The Fabelmans est une ode au pouvoir du cinéma et ce cinéma se décrit en deux partie : La première est une plongée dans la vie intimiste et poignante de la propre vie de Spielberg qui filme avec force toutes les clés pour comprendre son personnage et son envie infini de filmer. La deuxième est un exutoire pour le jeune personnage qui donne tout en filmant : il protège sa famille, se met en avant et prouve qu'il a une âme d'artiste. (il déchaine même certaines émotions perdues lors de sa vie à la fac) Les deux niveaux de lecture de ce film se répondent pour donner un drame familial poignant tout en gardant l'espièglerie du réalisateur.
Mais que serait ce film sans la magnifique Michelle Williams qui pénètre la caméra des deux cinéastes (Spielberg et le jeune Sam). Elle transmet tout l'amour qu'une mère doit avoir pour accompagner son fils à vivre ses rêves. Elle illumine ce film.
Au final, est-ce que le cinéma ne serrait pas aussi simple que les films réalisaient par la passion? Spielberg y apporte une réponse tout en filmant le drame le plus beau de ces dernières années.
The Fabelmans démontre bien que le grand cinéma n'est pas mort et que les effet spéciaux ne sont pas forcément les plus grands atouts du 7ème art; seul restera la capacité des cinéastes à donner vie à leurs film et Spielberg le prouve ne nouvelle fois. On sort de ce film en ayant envie de prendre une caméra et de vivre ses rêves.
Difficile de comprendre les critiques de ce film. Le nom de Spielberg a du jouer en sa faveur. On se retrouve observateur d'une famille moyenne avec des problèmes normaux. Pas très utile d'aller au cinéma pendant 2h31 pour cela. Je n'ai pas perçu la portée poétique de tout cela, que d'autres critiques mettent en avant. Bref un film très banal pendant lequel je me suis ennuyé et que je ne reverrai jamais.
Un Spielberg mineur mais pas inintéressant. C'est bien réalisé, bien joué mais un peu longuet par moment. Le film creuse essentiellement la déchirure entre les parents. On comprend pourquoi il se réfugie dans hobby. Dommage que les astuces, inspirations pour ses films ne soient pas plus développés. Une curiosité à voir si on est fan de Spielberg qui a fait son film le plus personnel. Merci au Club Allociné pour cette projection en avant première
Un grand grand film du maître Spielberg. Certes il ne plaira pas à tout le monde. pourtant, Spielberg, plutôt avare en interview et discret sur son passé nous livre ici un témoignage touchant de sa jeunesse et les étapes importantes de sa vie d'avant Hollywood auprès de sa famille. Un merveilleux film racontant une histoire la fois extraordinaire et si banale. Un père qui est à la naissance de l'informatique de façon essentielle ! Une mère artiste et décalée incarnée par une fantastique Michelle Williams. Un voyage cathartique pour ce géant du cinéma qui reste un des plus grands, sinon LE plus grand réalisateur de tous les temps. La réalisation est ciselée, les cadrages fantastiques, la lumière traitée à la perfection. Une merveille de technique qui sert parfaitement le récit. Un cas d'école pour les futurs professionnels du milieu. Bravo et merci monsieur Spielberg.