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    The Fabelmans
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    4,2
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    856 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2023
    Dois je avouer que j'allais voir ce film, sinon à reculons, du moins avec circonspection ? Et franchement, je n'avais pas vraiment tort. En effet, dans ce film de 150 minutes, il y a une scène et une seule qui apporte quelque chose à l'histoire du cinéma, une scène qui se situe au mitan du film et dans laquelle on voit Sam Fabelman dire quelque chose à sa mère à travers les images d'un film qu'il a réalisé plutôt qu'en utilisant la parole. Le reste du temps, le film est, disons, très américain, tout étant trop appuyé, sans aucune nuance. Dans la distribution, seul Gabriel LaBelle, l'interprète de Sam Fabalman, arrive à surnager, la principale déception venant de Michelle Williams, toujours excellente quand elle joue pour Kelly Reichardt, et qui, ici, n'arrive pas à trouver le ton juste. Finalement, je vais me ranger du côté des américains, "The Fabelmans" ayant fait un bide assez retentissant de l'autre côté de l'Atlantique.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2023
    "The Fabelmans" acclamé par la pesse, qui a obtenu 7 nominations aux oscars est un drame semi-autobiographique moyen dans l'ensemble. En effet à travers ce récit le célèbre réalisateur Steven Spielberg s'inspire de sa propre jeunesse pour en faire une histoire maitrisée, parfois émouvante qui aborde des thèmes riches (la xénophobie, le harcèlement scolaire, la dépression …) avec des acteurs qui jouent tous très bien (mention spéciale à Michelle Williams et au jeune Gabriel LaBelle ) cependant j'ai trouvé l'ensemble trop classique, comportant de nombreuses longueurs (environ 2h30 de film) et l'histoire ne décolle quasiment jamais, c'est surnoté pour moi.
    Nicolas Pirin
    Nicolas Pirin

    3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 février 2023
    Ne vous laisser pas influencer par les notes presse et spectateurs, le film traite d une partie inintéressante de la vie Spielberg.
    On assiste simplement à une mini querelle familiale même pas interessante.
    Passez votre chemin.
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2022
    La filmographie de Spielberg comprend des succès planétaires fondés sur des scénarios souvent inventifs et toujours parfaitement réalisés (E.T., Jurassic Park ou Indiana Jones) et d’autres films plus intimistes ou plus personnels (Cheval de guerre, La liste de Schindler ou La Couleur pourpre). The Fabelmans fait partie de cette deuxième catégorie et, à travers la description de l’enfance et de l’adolescence d’un jeune homme américain amoureux de cinéma dans les années 50, il présente clairement un émouvant aspect autobiographique d’un réalisateur âgé qui se penche sur son passé.
    Abordant frontalement des épisodes douloureux de sa période de formation (antisémitisme ou séparation de ses parents), on s’aperçoit que ces thèmes avaient déjà été esquissés ici ou là et qu’ils sous-tendent une grande partie de l’œuvre du réalisateur.
    La reconstitution de la période, décors, costumes couleurs, est bluffante comme toujours chez Spielberg. L’histoire est plus émouvante que passionnante et aurait peut-être mérité quelques ellipses, mais rien de grave.
    Eponaa
    Eponaa

    213 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2023
    C'est un très bon film mais je pense néanmoins qu'il ne mérite pas de telles notes, il est monté en épingle car fait par Spielberg... L'acteur qui incarne Sam est très bon.
    garnierix
    garnierix

    231 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2023
    Cette autobiographie de Spielberg, romancée, donc fictionnelle (pour une part qu'on ne saura pas), est un film des plus humbles qui soient, et pourtant efficace.

    L'air de rien, lentement, il démontre comment le cinéma s'impose à l'enfant, et finit par en faire un adulte. Il en est d'abord victime, des images vues un jour le hantant après jusqu'à l'obsession. Puis il en est le maître. Il devient l'auteur de vérités qu'il ne voulait même pas connaître, après les avoir fortuitement dénichées dans la pellicule. De ces vérités qui nichent dans le caché et le non-dit. Un montage de pellicule les rendra ensuite évidentes pour tout le monde. Est-ce alors un tour de passe-passe ?

    Il semble que tout soit démontré dans un petit film réalisé pendant des congés scolaires. Il a eu des rapports délicats avec ceux qui jouent (sans le vouloir) dans ce petit film. Et ces acteurs (des copains et copines de classe) réagissent de façon inhabituelle après le visionnage. Le réalisateur a recréé un monde différent ! Reste à savoir ensuite si ce monde différent est plus réel que le réel qui a servi de base... Peut-on faire un dieu d'un salaud ? Ou vice-versa ?

    David Linch signe quasiment la fin du film, d'une signature fulgurante au bas de cette dissertation, un peu monotone au départ, sur la création artistique au cinéma. Est-ce que John Ford (qu'il interprète) a vraiment dit ce qu'il dit à Spielberg (sur la place de l'horizon pour qu'une image soit efficace)? On a envie de le croire.

    De toute façon, on est forcé de le croire. C'est le talent de Spielberg de faire croire.

    A.G.
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2023
    Spielberg raconte Spielberg. Indéniablement, c'est un très beau film et un magnifique hommage au cinéma. C'est un récit qui touche par son intimité puisque Spielberg se livre comme il ne l'avait jamais fait sur les joies et tourments de sa vie de famille. Pour autant, la réalisation reste très classique. Petit regret pour un réalisateur qui a tant transformé le cinéma et qui conclue son film en citant John Ford : "Quand la ligne d'horizon est en bas ou en haut c'est intéressant, quand elle est au milieu on s'ennuie". Pas faux.
    marc J.
    marc J.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 février 2023
    à la croisée de la petite maison dans la prairie et Happy Days. Sirupeux, souvent niais, on est très loin des chefs-d'œuvre que Spielberg nous a offert tout au long de sa carrière
    joliebelle46
    joliebelle46

    6 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2023
    difficile de regarder jusqu'à la fin.
    film sans grande saveur.
    les sentiments ne st que superficiel.
    Spider cineman
    Spider cineman

    153 abonnés 2 033 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 janvier 2023
    C est du Spielberg ? Et oui ... il n y a peut-être que lui qui peut retracer l histoire d un réalisateur à travers le temps. Inspiré sans doute ça n en reste pas moins assez insipide comme scénario et intrigue, voire ennuyeux. Seuls les amateurs éclairés ou passionnés de cinéma trouveront de l intérêt pour les autres ... ça sera très très long ... voire pénible. Des nominations ? Oui et bien c est le cinéma américain qui s autosatisfait de lui-même... car question émotion ou originalité, d ou là sortons nous ?
    Miguel M
    Miguel M

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2023
    Film plat.Pas d'émotions un seul instant. On en fait tout un plat parce que c'est la vie de spielberg?
    Chris58640
    Chris58640

    211 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2023
    Je ne suis pas sure de moi dans bien des domaines, mais je crois que je sais reconnaitre un bon film quand j’en vois un ! Et je viens de voir un très bon film. Steven Spielberg aura filmé la famille décomposée, recomposée, malmenée, symbolique dans quasiment tous ses films, c’est une obsession chez lui, mais c’est la première fois qu’il filme sa famille. C’est une fausse autobiographie que « The Fabelmans », mais il y a beaucoup de son enfance dans ce film, dans cette passion du cinéma, dans cette famille nombreuse, un peu bohème, heureuse, et qui se délite peu à peu. Le film dure 2h30 mais je n’ai pas vu le temps passer. Et comme souvent chez Spielberg, il y a des scènes assez génialement construite. La plus marquante pour moi est une scène sans dialogue pendant laquelle Samuel monte un film de famille : il découpe, visionne, revient en arrière spoiler: et découvre soudain, image après image, que sa mère est amoureuse du meilleur ami de son père. Son œil ne voulait pas le voir, la caméra fait exploser la vérité si fort que c’est un véritable choc et qu’il refusera de filmer quoi que ce soit pendant un long moment, comme si elle lui faisait peur.
    La façon dont Spielberg filme ce moment charnière du film et de l’histoire de Samuel, (et donc de son histoire) est étourdissante dans tous les sens du terme. Des scènes un peu surréalistes il y en a quelques une (la jolie fille qui veut convertir Samuel à Jésus Christ, la rencontre de fin avec John Ford…), elles sont décalées et drôles, mais ces scènes de comédie ne dénaturent pas l’immense poésie qui se dégage du film. Ce film est une déclaration d’amour au cinéma, pas une déclaration d’amour de cinéphile intellectuel pétri de certitude, mais une déclaration d’amour au cinéma populaire, celui qui bricole les effets spéciaux, filme les histoires simples, celui qui voit grand. Habillé de la musique de John Williams, Steven Spielberg nous offre sa vision toute personnelle du cinéma, le tout magnifiquement filmé, en intercalant à intervalles à intervalles réguliers les vrais films amateurs du jeune Samuel comme autant de petite sucreries. Il a l’ultime bonne idée de confier les rôles principaux de son film à des acteurs qui ne sont pas des stars et à part Michelle Williams, je n’en connaissais aucun auparavant. Ah si, David Lynch, autre « fou » de cinéma, vient faire un caméo de fin tout à fait inattendu et assez drôle. Gabriel LaBelle, Paul Dano ou Seth Rogen sont épatant mais qu’il me soit permis de faire une mention spéciale à Michelle Williams. Elle compose une maman merveilleuse, une artiste coincée dans un corps de mère de famille, fantasque et bienveillante, qui fera l’impossible pour sauver son mariage, jusqu’à mettre en danger sa propre santé mentale. Faut-il aimer sa mère d’un amour fou pour filmer une maman comme Mitzi Fabelman ! Michelle Williams est merveilleuse, souvent bouleversante (surtout dans les moments clefs du film), elle irradie « The Fabelmans » et trouve peut-être là son plus beau rôle à ce jour. Le scénario s’arrête pile au moment où le jeune Samuel commence sa carrière à Hollywood : le film aura commencé avec Samuel devant un écran, il se termine avec Samuel sur point d’entrer dans la plus grande usine à film du monde. En temps, il aura filmé, monté, projeté, encouragé par sa mère et sous le regard dubitatif de son père qui s’obstine, en homme de science, à penser que le cinéma n’est qu’un hobby et pas un métier. Il aura filmé le délitement de sa famille et aura rencontré l’antisémitisme pour la première fois au lycée en Californie. Malmené par deux petites frappes antisémites, il se venge caméra au poing. spoiler: J’adore cette scène où il filme le héros du lycée à la façon des « Dieux du Stade » de Leni Riefenstahl, avec les mêmes plans et le même type de musique. Evidemment personne ne comprend la référence mais cela met suffisamment mal à l’aise son harceleur pour faire son effet : le pouvoir immense de l’image, toujours...
    Il y a une autre scène forte que j’aime bien dans ce scénario, c’est la visite de son oncle. spoiler: On ne comprend pas tout de suite combien le discours un peu étrange que cet oncle lui tient va sceller son destin, lui-même ne le comprends pas immédiatement non plus et pourtant, avec le recul, cet oncle Boris, fantasque et un peu lunaire, enfonce le clou de la vocation de Samuel d’un coup de marteau sec et définitif.
    En fait, l’enfance et l’adolescence de Samuel est montrée comme une succession de tournants qui forgent, doucement mais fermement, cette certitude de devoir passer sa vie derrière la caméra. Steven Spielberg nous offre avec « The Fabelmans » sans doute son film le plus personnel. Mais ce film est aussi un nouveau prisme de lecture, pour relire toute sa filmographie. On se rend soudain compte que même quand il filmait des extra terrestres, des soldats qui débarquent en Normandie ou un père et son fils à la recherche du Graal, il nous offrait des films qui parlaient aussi de lui et de son histoire.
    Napoléon
    Napoléon

    142 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 mars 2023
    Un film qui laisse une impression de grand vide. Un vide scénaristique et d'émotion. On peut à la rigueur retenir la force unique que détient une caméra dans la vie courante permettant de voir des choses qui sont invisibles à première vue et également une certaine mise en scène et de bons acteurs mais bon. Spielberg a sans doute trop voulu faire un film autobiographique en laissant de côté le film en lui même.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2022
    Un premier constat s’impose : The Fabelmans est un film qui détonne dans le cinéma de Steven Spielberg, lui si habitué au grand spectacle porteur de grands enjeux humains ou historiques. Rien de tel ici. Le grand spectacle est absent, et si spectacle il y a, il est raccordé aux ficelles, aux trucages, aux balbutiements qui le composent ; il nous est donné à voir depuis les coulisses, un spectacle d’abord destiné à l’entourage direct, familial ou associatif, mais qui se charge progressivement d’une ambition supérieure à mesure que naît un réalisateur à part entière. Le récit alterne les séquences de conflits entre membres d’une famille juive pratiquante et celles représentant les phases d’élaboration, de tournage, de montage et de projection de films ; de ce croisement voit le jour un dilemme, celui qu’explicite l’oncle fantaisiste venu pleurer sa sœur disparue : tout artiste est un paria aux yeux de sa famille, destiné à la blesser, à la négliger, à la décevoir.

    L’enjeu principal du long métrage consiste alors à interroger ce qui s’apparente à une vocation, à montrer les louvoiements d’un garçon qui, plongé dans une adolescence mouvementée – découverte de la sexualité, violences scolaires, déménagements à répétition qui en sont la métaphore –, doit faire un choix et, donc, accepter de décevoir ou de se décevoir lui-même. Spielberg présente la famille comme un espace de conflits, et le cinéma comme un territoire alternatif par le biais duquel accéder à la partie cachée du réel : le film de vacances se transforme, après isolement et montage des scènes, en preuve d’un adultère, changeant le jeune réalisateur en enquêteur des mœurs, en moraliste involontaire percevant par son art des aspérités du réel jusqu’alors insoupçonnées. Dès lors, faire du cinéma ne relève plus du hobby, rapprochement dégradant opéré par le père, mais d’une maturité plus grande ; c’est placer l’horizon ou en haut ou en bas, suivant l’adage de John Ford – l’homme maître du paysage ou écrasé par lui, grandeur ou petitesse de l’être humain.

    La fascination de l’enfant pour la collision entre une locomotive et un véhicule, empruntée à un long métrage vu en salle, traduit une esthétique du choc inhérente au septième art, en ce qu’elle montre ce qui jusqu’alors ne l’avait pas été, en ce qu’elle donne accès à des zones du cœur et de l’esprit humains à défricher. Elle est liée aussi à l’interdit, puisque le père gronde son enfant pour avoir malmener des objets précieux, chers, fragiles. C’est là manquer deux choses : des jouets pour jouer, des jouets pour dire l’homme dans la relation conflictuelle qu’il entretient avec autrui. Nul hasard si le nom de la famille laisse entendre la « fable », orientée vers l’imaginaire comme l’est le nom du cinéaste, Spiel signifiant le « jeu » en allemand. Cette réflexion sur la création convertit l’autobiographique en matière universelle ; nous regretterons alors que Spielberg ne parvienne davantage à s’affranchir de son histoire pour dynamiser des séquences plombées par des dialogues interminables qui écrasent tout, même la très belle partition de John Williams. Il s’avère plutôt paradoxal de chanter la grandeur du cinéma muet et de signer une œuvre aussi bavarde, dans laquelle tout doit être explicitée, expliquée au spectateur de peur qu’il ne comprenne. Peut se percevoir ici la peur d’un cinéaste devant un genre qu’il ne connaît pas vraiment, à savoir le drame intimiste, éloigné des blockbusters aux images éloquentes ; il ne peut alors s’empêcher de surligner au marqueur jaune ses thèses et utilise sa caméra de façon spectaculaire, loin du dépouillement attendu pour le genre investi. Par souci d’être reconnu, il applique le cahier des charges qui fait sa patte : plans opérant des rondes autour des personnages, caméra volatile qui passe de l’intérieur d’un véhicule à l’extérieur...

    Cette tendance est conjurée un temps par les salves burlesques bienvenues, qu’il s’agisse de protagonistes caricaturaux – pensons à l’oncle ou à la fervente catholique soucieuse de convertir Sammy à Jésus – ou de la clausule géniale rassemblant John Ford et David Lynch sous la dénomination « plus grand(s) cinéaste(s) de tous les temps ». Spielberg referme ainsi son œuvre sur les notions de transmission et de partage, essentielles à sa pratique d’un cinéma hollywoodien fédérateur, famille de substitution créatrice de mille et une fables explorant nos angoisses, nos déceptions et la nécessité de (se) raconter.
    Jorik V
    Jorik V

    1 272 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2022
    On aurait aimé l’aimer encore plus le dernier film de Steven Spielberg. Parce que c’est certainement son film le plus personnel à ce jour, celui d’un artiste parmi les plus célèbres et méritoires du septième art qui, sentant le crépuscule de sa vie arriver, a voulu partager avec le monde et sans prétention un film qui le résume. Une œuvre autobiographique donc où le cinéaste a mis beaucoup de lui et de sa science intacte du cinéma pour nous faire partager la naissance de cette passion et une partie de son enfance et de son adolescence. « The Fabelman » peut donc se voir comme une œuvre somme, le testament d’une carrière auréolée d’une pluie de récompenses et constituée de nombreuses œuvres majeures qui ont marqué l’Histoire et le box-office entre blockbusters (« Jurassic Park », « La Guerre des mondes », ...) et films plus sérieux (« Munich », « La Liste de Schindler », ...) voire même le mélange des deux comme avec « Il faut sauver le soldat Ryan ».

    Grâce à « The Fabelmans », on comprend certaines de ses obsessions et ce qui a mené Spielberg à faire tel ou tel film de telle ou telle façon. C’est donc intéressant à mettre en perspective mais on pensait être davantage touché, davantage émerveillé. Malheureusement, le long-métrage est parfois un peu long et certains passages semblent de trop comme si le maître avait eu plus de mal à couper au montage une histoire qui lui tenait tant à cœur. Néanmoins, la magie de son cinéma reste intacte sur le plan technique où rien ne dépasse et où tout frôle la perfection. Mais le contraire eut été étonnant vu le CV du monsieur. De la reconstitution de l’époque aux films tournés avec les moyens d’antan et retranscrits ici tel quel en passant par les décors, les costumes et les plans confectionnés par Spielberg, tout est parfaitement à sa place.

    Et puis le film peut compter sur l’impeccable composition de Michelle Williams qui est le cœur vivant de « The Fabelmans ». Dans le rôle de la mère elle illumine le film et lui donne ses plus beaux moments d’émotion. On pense à la scène où le jeune Spielberg, joué par le tout aussi fantastique Gabriel LaBelle, lui montre le film de vacances tourné par ses soins et qui lui a révélé l’adultère de sa maman. Une scène juste et poignante, en un mot : belle. On prend aussi plaisir à voir l’imagination du jeune homme pour tourner ses productions amateures ou encore l’antisémitisme dont il a été victime à l’école tout comme les déracinements perpétuels dus au métier du paternel. C’est donc une œuvre riche et ambitieuse même si elle reste plus confidentielle et personnelle que le reste de sa filmographie. Une œuvre qui reste plaisante, bien écrite et réalisée mais à laquelle il manque un peu de la passion que le cinéaste a voulu nous faire partager. Mais pour tout fan de cinéma qui se respecte, cela reste une expérience à ne pas louper. Pour les autres ou ceux qui ne sont pas spécialement fans du réalisateur, cela pourra être moins engageant.

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