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    The Fabelmans
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    824 critiques spectateurs

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    Maryane75
    Maryane75

    17 abonnés 438 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 octobre 2023
    Je n'arrive pas à comprendre comment un type comme Spielberg a pu commettre une erreur de casting aussi grossière indigne de lui et de son cinéma.
    Au début on voit un petit Sam au yeux bien bleus, comme Steven Spielberg, et, on ne sait pas quel miracle de la science, on voit un Sam adolescent et jeune adulte aux yeux marrons.
    Il n'y avait que ces acteurs de disponibles ???
    A partir de là... franchement.... je ne vois pas bien comment on peut croire à cette histoire.
    N U L
    C'est vraiment de l'amateurisme !!!
    tisma
    tisma

    261 abonnés 1 868 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2023
    Avec des acteurs et actrices au top, une belle mise en scène, et un développement des personnages bien établi, on passe un excellent moment entre larmes et rires et entre tension et tendresse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 décembre 2022
    VUE EN AVANT-PREMIERE : Enorme flop lors de sa sortie aux Etats-Unis, le 36ème long métrage de Steven Spielberg intitulé «The Fabelmans» a déjà des critiques élogieuses et est même un des favoris pour la saison des prix (déjà le film totalise 5 nominations aux Goldens Globes). Exit le genre de la comédie musicale avec son somptueux «WEST SIDE STORY» : le génie américain décide de faire un film sur son enfance. Une idée qui pouvait donner à la fois le pire et le meilleur, au vue de cette mode, car en effet depuis 2019 le film autobiographie n’as eu de cesse de se développer. Chacun veut faire son film autobiographie. Il y a de belles réussites (comme «Licorice Pizza»), des choses moyennes (comme «Belfast») ou même parfois décevante (comme «Armageddon Time»). C’est dans la première catégorie que se situe donc «The Fabelmans». Qui compte a déjà pu voir le film avant sa sortie nationale en France sait combien c’est un immense cadeau voir un honneur d’avoir était convier à découvrir «The Fabelmans».

    Pour ce nouveau film : Steven Spielberg retrouve son éternel comparse depuis 2006 : Tony Kushner avec qui il signe sa quatrième collaboration et avec qui il a coécrit le scénario. C’est dire si le petit monsieur, avait à cœur de faire ce projet. J’avais peur d’être grandement déçu après la claque que fus «WEST SIDE STORY» mais «THE FABELMANS» est tout aussi excellent voir meilleur que son ainé. On retrouve parfaitement la patte du duo dans l’écriture, les dialogues aux petits oignons et la narration à la fois limpide, précise et authentique. L’histoire aurait pu être ennuyante, les personnages caricaturaux mais bien au contraire Kushner et Spielberg nous surprennent de bout en bout. Globalement ce genre de film traine souvent en longueur sur le rapport qu’entretiennent les artistes avec leurs famille, le contexte politique de leurs enfance etc...faisant finalement de celui qui aurait du être le personnage central, un visage parmi tant d’autres. Dans les Fabelmans, chaque personnages a son identité propre, mais ils sont tous là soit pour pousser le jeune Sammy dans ses retranchements, soit le faire dévier de sa voix, soit l’épauler. Résultat à la fin du film : un véritable changement s’est opérer tout le long pour le héros. Certes, Spielberg est attacher à retracer son enfance, mais c’est surtout sa vocation de cinéphile puis ses prémices comme cinéaste qu’il retrace. La famille passant finalement un peu en second plan, même si elle n’est jamais très loin. On est face à un personnage avec celui de Sammy tirailler entre l’envie de faire du cinéma, et celui de plaire à sa famille. Et c’est ce tiraillement qui intéresse davantage Spielberg et donne finalement la saveur au film tout en faisant un film autobiographique révolutionnaire car malgré son classicisme visuel, à l’opposé dans le fond des codes du genre.

    Clacissisme ne voulant pas dire démoder, car sous ces allures : le film regorge d’idée visuelle en tout genre. Alors oui, c’est moins claquant que ‘‘Ready Players One’’ ou ‘‘Lincoln’’ voir ‘‘West Side Story’’ mais c’est tout aussi beau. Ce qui est formidable dans «The Fabelmans» c’est qu’on a l’impression d’avoir un album de famille prendre vie devant nos yeux, et c’est ça qui est à la fois hyper émouvant et peut mettre mal à l’aise, aussi. Les interprétations des comédiens sont toutes magnifiques. Gabriel LaBelle est une révélation (une de plus dans le cinéma de Spielberg) et semble promis un avenir très prometteur. Quelle tache que d’incarner un alter égo de Spielberg mais du haut de ses vingt ans à peine, il démontre une maitrise incroyable, un naturel étonnant et une grande sincérité dans son jeu. A ses côtés Paul Dano fait un peu tache même s’il se débrouille plutôt bien, je l’ai trouver parfois un peu faux. Puis, il y a Michelle Williams ! La grande ! On connaissait son énorme talent et son côté caméléon mais là elle offre une performance bouleversante et totalement inattendue. Peut-être l’un de ses plus beaux rôles.

    Bref, «The Fabelmans» est un tourbillon d’émotions magnifiquement orchestrer par un cinéaste habiter par son sujet. Au-delà d’un simple récit iniatique : Spielberg dynamite le genre du film autobiographique comme il avait pu le faire pour celui de la comédie musicale. Bref certainement l’un des films les plus personnels du cinéaste et le plus émouvant depuis «Hook» : un beau divertissement familial.
    Fargo Boy
    Fargo Boy

    78 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2023
    À part la très bonne reconstitution historique des années 50, le film est très long pas du tout captivant et très ennuyeux. J'ai eu beaucoup de difficulté à tenir 2h30 devant cette absence d'action et d'émotion.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    142 abonnés 899 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2023
    Nouvelle proposition autobiographique d'un réalisateur cette année, quelques mois après la sortie d'Armageddon Time. Le film de James Gray m'avait particulièrement touché, et The Fabelmans n'atteint pas son niveau chez moi, bien qu'il n'y est rien à redire. Spielberg nous livre un récit tendre sur son enfance, où la famille et le cinéma sont les deux grandew préoccupations. Sa mise en scène est toujours excellente tout comme le casting, l'histoire est émouvante avec des scènes vraiment marquantes. Ce qui fait que malgré un récit aux enjeux intimistes s'étirant sur 2h30, notre attention demeure. Émouvant geste de ce réalisateur exceptionnel, pour lequel on aimerait qu'il ne s'arrête jamais de nous émerveiller !
    Thomas P.
    Thomas P.

    43 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2023
    Steven Spielberg déçoit ici. Le scénario est plat et la réalisation ne relève pas. Intéressant peut être sur la genèse de sa passion pour le cinéma mais son histoire de famille ne permet pas de tendre tout ça cohérent.
    Nico F
    Nico F

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2023
    Je ne comprends pas que les critiques soient aussi positives... tout du long je me suis demandé quel était l'objectif final de ce film et je ne le sais toujours pas. C'est plein de longueurs, le jeu des acteurs est moyen et je suis resté sur ma fin... si vous le ratez ce n'est pas la mer à boire franchement !
    Jean-Francois Molas
    Jean-Francois Molas

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mars 2023
    Dès la bande annonce je me suis dis qu'on allait avoir un mauvais Spielberg. Mais devant les notes de la presse et du public je me suis laissé faire.

    Cauchemard en salle

    Fabelmans est une succession de films d'enfant amateur qu'on le voit tourner puis projetés. La double peine.

    Le film n'a rien, ni rythme, ni humour, ni passion, ni rêve et le fameux horizon de Ford est absent de toute les scènes.

    Pleurnichard, nombriliste, déjà vu et même étrangement exhibitioniste et malsain avec maman "William" flippante et l'ami de la famille qui l'éclaire à demi-nu devant le reste de la famille.

    On aurait pû avoir un film sur le génie Spielberg mais on est condamné à voir un film sur le petit Sammy et sa famille à problèmes.
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    13 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 avril 2023
    Académique, banal et dénué de dimension émotionnelle malgré certains bons acteurs, ce film n'est pas à la hauteur d'un cinéaste de talent. Sans doute était-il trop présomptueux de se mettre soi-même en scène.
    Fab Siv
    Fab Siv

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Apparemment Spielberg à laisser l'horizon au milieu durant tout le film ( petite référence à la phrase de Ford, pour ceux qui n'ont pas compris) c'est " foutrement chiant".
    Ce n'est pas 2h de perdues ! mais 2h30, même en x1.5 je pense que c'est soporifique.
    Une daube, dire que beaucoup ne comprenaient pas pourquoi il ne fonctionnait pas au box office, on t'il vu le même film?
    les critiques presse et spectateurs à 4.3 étoiles! pourquoi? même God of Egypt est moins long et tout aussi insupportable !
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    46 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2023
    J'avais tout pour me méfier du 34 eme opus de Steven Spielberg, monstre sacré du cinéma américain, multi-primé, la plus riche des stars américaines derrière Georges Lucas et dont les films, toujours annoncés avec force trompettes et tambours, ont rapporté quelques 12 Milliards de dollars de recettes mondiales . Après "Avatar" et "Ant-Man & la Guêpe" ces six derniers mois, je me disais qu'on était entré vraiment dans l'ère des superproductions et que le cinéma s'apparentait désormais à un oligopole dont les scénarios seraient bientôt mis au point par l'AI pour plaire au plus grand nombre y compris à la critique la plus officielle ...

    Et bien non... The Fabelmans est un récit intimiste, chargé de sensibilité, très éloigné du prêt -à - penser dominant, puisqu'il révèle les fractures profondes d'un couple à trois ou presque qui fut la famille dans laquelle grandit le jeune futur réalisateur, Sammy Fabelmans (Gabriel LaBelle) dans le film.

    Toute l'histoire se déroule aux États Unis et conte comment le jeune Sammy s'initie et est initié au cinéma avec en prime une masterclass, dirait on aujourd'hui, de John Ford (David Lynch) qui montre au jeune Sammy que l'art au cinéma, ce qui le rend intéressant, est à rebours de la moyenne et qu'il est un engagement qui comporte sa part de renoncement, comme le disait l'oncle Boris.

    Des personnages sensibles (Paul Dona et Michelle Williams pour les parents), tous, y compris les brutes, pas d'emphases, rien d'hagiographique, le Steven Spielberg de "The Fabelmans, à 76 ans, a gardé intacte ses émotions et il les restitue dans un récit linéaire très souple, chargé de lumière où le père, génial et maladroit ( il fut l'un des pionniers de l'informatique chez GE) et la mère, musicienne talentueuse, aimante et infidèle, sont nimbés d'une même tendresse filiale malgré les épreuves et la séparation du couple.

    Enfin le film est tout tourné aussi vers les premiers essais cinématographiques du jeune Sammy, rythmés par le son des bobines qui cliquètent (ce bruit inimitable qui a totalement disparu), les innovations techniques du 8, super 8 et du 16 associés à leur table de montage qui sont pour Sammy sa meilleure façon d'exprimer son regard sur le monde.

    Bel hommage au cinéma.
    Rony Bass
    Rony Bass

    7 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2023
    Un film de Spielberg sans être du Spielberg. Certes, les acteurs sont tops, la réalisation et l'image propres, la musique très belle et mélancolique. Mais ce film aurait pu être réalisé par n'importe quel grand réalisateurs, je ne vois juste pas la patte de Spielberg qui transforme une histoire intéressante en un chef d'oeuvre encore jamais vu. Ceci-dit, c'est un joli hommage au film amateur, dommage qu'il manque... ce "truc".
    2fast
    2fast

    5 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Non, non et non, je n'ai rarement vu un film aussi nul. Rien d'intéressant dans ce film, rien de marrant, aucune originalité, des personnages insipides qui parlent en monologue et qui saoulent vite. J'ai voulu partir au bout de 40 minutes mais j'ai résisté et même la fin est nulle, je pensais que le petit évoluerait mais non, rien ne se passe, rien ne tient en haleine. Expliquez moi pourquoi ce 4.9 sur Allociné ? Je suis cinéphile depuis 20 ans!! J'en ai vu des films; et c'est du steven Spielberg ?!
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 730 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2023
    Je ne suis pas sure de moi dans bien des domaines, mais je crois que je sais reconnaitre un bon film quand j’en vois un ! Et je viens de voir un très bon film. Steven Spielberg aura filmé la famille décomposée, recomposée, malmenée, symbolique dans quasiment tous ses films, c’est une obsession chez lui, mais c’est la première fois qu’il filme sa famille. C’est une fausse autobiographie que « The Fabelmans », mais il y a beaucoup de son enfance dans ce film, dans cette passion du cinéma, dans cette famille nombreuse, un peu bohème, heureuse, et qui se délite peu à peu. Le film dure 2h30 mais je n’ai pas vu le temps passer. Et comme souvent chez Spielberg, il y a des scènes assez génialement construite. La plus marquante pour moi est une scène sans dialogue pendant laquelle Samuel monte un film de famille : il découpe, visionne, revient en arrière spoiler: et découvre soudain, image après image, que sa mère est amoureuse du meilleur ami de son père. Son œil ne voulait pas le voir, la caméra fait exploser la vérité si fort que c’est un véritable choc et qu’il refusera de filmer quoi que ce soit pendant un long moment, comme si elle lui faisait peur.
    La façon dont Spielberg filme ce moment charnière du film et de l’histoire de Samuel, (et donc de son histoire) est étourdissante dans tous les sens du terme. Des scènes un peu surréalistes il y en a quelques une (la jolie fille qui veut convertir Samuel à Jésus Christ, la rencontre de fin avec John Ford…), elles sont décalées et drôles, mais ces scènes de comédie ne dénaturent pas l’immense poésie qui se dégage du film. Ce film est une déclaration d’amour au cinéma, pas une déclaration d’amour de cinéphile intellectuel pétri de certitude, mais une déclaration d’amour au cinéma populaire, celui qui bricole les effets spéciaux, filme les histoires simples, celui qui voit grand. Habillé de la musique de John Williams, Steven Spielberg nous offre sa vision toute personnelle du cinéma, le tout magnifiquement filmé, en intercalant à intervalles à intervalles réguliers les vrais films amateurs du jeune Samuel comme autant de petite sucreries. Il a l’ultime bonne idée de confier les rôles principaux de son film à des acteurs qui ne sont pas des stars et à part Michelle Williams, je n’en connaissais aucun auparavant. Ah si, David Lynch, autre « fou » de cinéma, vient faire un caméo de fin tout à fait inattendu et assez drôle. Gabriel LaBelle, Paul Dano ou Seth Rogen sont épatant mais qu’il me soit permis de faire une mention spéciale à Michelle Williams. Elle compose une maman merveilleuse, une artiste coincée dans un corps de mère de famille, fantasque et bienveillante, qui fera l’impossible pour sauver son mariage, jusqu’à mettre en danger sa propre santé mentale. Faut-il aimer sa mère d’un amour fou pour filmer une maman comme Mitzi Fabelman ! Michelle Williams est merveilleuse, souvent bouleversante (surtout dans les moments clefs du film), elle irradie « The Fabelmans » et trouve peut-être là son plus beau rôle à ce jour. Le scénario s’arrête pile au moment où le jeune Samuel commence sa carrière à Hollywood : le film aura commencé avec Samuel devant un écran, il se termine avec Samuel sur point d’entrer dans la plus grande usine à film du monde. En temps, il aura filmé, monté, projeté, encouragé par sa mère et sous le regard dubitatif de son père qui s’obstine, en homme de science, à penser que le cinéma n’est qu’un hobby et pas un métier. Il aura filmé le délitement de sa famille et aura rencontré l’antisémitisme pour la première fois au lycée en Californie. Malmené par deux petites frappes antisémites, il se venge caméra au poing. spoiler: J’adore cette scène où il filme le héros du lycée à la façon des « Dieux du Stade » de Leni Riefenstahl, avec les mêmes plans et le même type de musique. Evidemment personne ne comprend la référence mais cela met suffisamment mal à l’aise son harceleur pour faire son effet : le pouvoir immense de l’image, toujours...
    Il y a une autre scène forte que j’aime bien dans ce scénario, c’est la visite de son oncle. spoiler: On ne comprend pas tout de suite combien le discours un peu étrange que cet oncle lui tient va sceller son destin, lui-même ne le comprends pas immédiatement non plus et pourtant, avec le recul, cet oncle Boris, fantasque et un peu lunaire, enfonce le clou de la vocation de Samuel d’un coup de marteau sec et définitif.
    En fait, l’enfance et l’adolescence de Samuel est montrée comme une succession de tournants qui forgent, doucement mais fermement, cette certitude de devoir passer sa vie derrière la caméra. Steven Spielberg nous offre avec « The Fabelmans » sans doute son film le plus personnel. Mais ce film est aussi un nouveau prisme de lecture, pour relire toute sa filmographie. On se rend soudain compte que même quand il filmait des extra terrestres, des soldats qui débarquent en Normandie ou un père et son fils à la recherche du Graal, il nous offrait des films qui parlaient aussi de lui et de son histoire.
    L_huitre
    L_huitre

    63 abonnés 345 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2023
    Ce film a un titre peu évocateur qui aurait mérité d'être explicité. "Anatomie d'une passion" me vient à l'esprit, tant il est vrai que ce film autobiographique du jeune Spielberg explique comment est né au cinéma l'un des plus grands réalisateurs de notre époque, aujourd'hui au soir de sa vie. Une plongée dans les années 50 où le cinéma occupait tout l'espace des loisirs de la jeunesse, à côté du sport et de la conquête amoureuse. Un cinéma qui imprégnait la rétine du spectateur par la qualité de la mise en scène au point qu'un film comme "L'homme qui tua Liberty Valance" avait durablement marqué son époque. Spielberg fait allusion à ce film par deux fois, et avec un tel niveau de référence, je comprends la quête du jeune Spielberg à trouver le bon angle. Et sa jubilation à rencontrer en personne le vieux John Ford. L'histoire de sa famille est plaisante, avec une mère exubérante jouée avec une très grande justesse par l'actrice Michelle Williams qui fait penser à une chatte. Le jeune Sammy va affronter beaucoup de rejets dans sa condition de juif, mais son acharnement à tout tourner en images va le maintenir en haut de sa condition étudiante. Les images bien cadrées peuvent aussi bien dévoiler un secret familial bien caché, que de mettre en valeur ou de dévaloriser des camarades d'université par le seul jeu de séquences qui se suivent. La puissance des images, et les réactions épidermiques qu'elles peuvent provoquer, est ainsi démontrée par celui qui aura fait trembler la planète avec ses "Dents de la Mer". C'est du bon cinéma, comme un message laissé aux jeunes générations, plus marquées par l'action sèche et sur-vitaminée du monde de Marvel que par des jeux de caméra plus subtils, mais non moins violents. Il suffit de voir la sortie pathétique du copain d'université bafoué et humilié pour juger du poids de l'image. Et voir le jeune Spielberg penché sur ses films qu'il découpe, qu'il recolle, qu'il rembobine pendant des heures, est l'expression d'une passion dévorante qui l'aura mené finalement au plus haut de sa spécialité. Tout est possible quand on a la passion chevillée au corps....
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