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L_huitre
82 abonnés
354 critiques
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4,5
Publiée le 30 décembre 2023
Ce film a un titre peu évocateur qui aurait mérité d'être explicité. "Anatomie d'une passion" me vient à l'esprit, tant il est vrai que ce film autobiographique du jeune Spielberg explique comment est né au cinéma l'un des plus grands réalisateurs de notre époque, aujourd'hui au soir de sa vie. Une plongée dans les années 50 où le cinéma occupait tout l'espace des loisirs de la jeunesse, à côté du sport et de la conquête amoureuse. Un cinéma qui imprégnait la rétine du spectateur par la qualité de la mise en scène au point qu'un film comme "L'homme qui tua Liberty Valance" avait durablement marqué son époque. Spielberg fait allusion à ce film par deux fois, et avec un tel niveau de référence, je comprends la quête du jeune Spielberg à trouver le bon angle. Et sa jubilation à rencontrer en personne le vieux John Ford. L'histoire de sa famille est plaisante, avec une mère exubérante jouée avec une très grande justesse par l'actrice Michelle Williams qui fait penser à une chatte. Le jeune Sammy va affronter beaucoup de rejets dans sa condition de juif, mais son acharnement à tout tourner en images va le maintenir en haut de sa condition étudiante. Les images bien cadrées peuvent aussi bien dévoiler un secret familial bien caché, que de mettre en valeur ou de dévaloriser des camarades d'université par le seul jeu de séquences qui se suivent. La puissance des images, et les réactions épidermiques qu'elles peuvent provoquer, est ainsi démontrée par celui qui aura fait trembler la planète avec ses "Dents de la Mer". C'est du bon cinéma, comme un message laissé aux jeunes générations, plus marquées par l'action sèche et sur-vitaminée du monde de Marvel que par des jeux de caméra plus subtils, mais non moins violents. Il suffit de voir la sortie pathétique du copain d'université bafoué et humilié pour juger du poids de l'image. Et voir le jeune Spielberg penché sur ses films qu'il découpe, qu'il recolle, qu'il rembobine pendant des heures, est l'expression d'une passion dévorante qui l'aura mené finalement au plus haut de sa spécialité. Tout est possible quand on a la passion chevillée au corps....
Idée pas inintéressante de faire un film sur son enfance et sa passion pour le cinema. On retrouve les années 60 avec tous les codes de l’époque. Maintenant , ce n'est pas toujours passionnant , parfois meme ennuyeux et trop long.
Quand Spielberg s'essaie a l'intimisme... Un film impressionnant de fluidité autour des jeunes années d'un futur héros du cinéma. Il dresse le portrait d'une famille qui ressemble aux nôtres, entre les non-dits, les marques d'affection, et les incompréhensions. Des scènes sont impressionnantes comme celle de l'annonce du divorce, qui arrive presque de manière irréelle, et ressemble sûrement à la perception qu'ont eu les enfants devant l'annonce. Spielberg parle aussi de son amour du cinéma, tournant à l'obsession, un cinéma qui lui permet de mieux comprendre les choses, les réparer et qui parfois l'enferme sur lui-même, comme toute passion. Le film est plus touchant que passionnant, mais fascine par sa fluidité et sa chaleur. Les acteurs sont excellents, notamment les enfants, qui apportent beaucoup d'humour à ce récit à la première personne du singulier.
The Fabelsman est à nouveau une pure réussite de Spielberg. On pourrait craindre un manque d'intérêt pour ce film très personnel et intimiste revenant sur l'enfance de ce réalisateur de génie mais il n'en est rien.
Il suffit de 2h30 pour comprendre tout ce qui a fait ce grand homme, entre tragédie et situations plus légères, The Fabelsmans arrive à nous faire passer du rire aux larmes grâce à une sublime BO de l'inimitable John Williams et une mise en scène subtile et toujours précise du maître.
The Fabelsmans figure déjà parmi les meilleurs films de 2023, si ce n'est le meilleur, et va servir de guide pour toute la production annuelle.
(À mon plus grand désarroi) ça ressemble fortement au point final de la carrière du plus grand cinéaste de tous les temps.
Un film qu’il réalise sur et pour lui, comme la signature de l’artiste dans le coin du tableau.
Pour ce qui est de parler de cinéma, c’est incontestablement plus réussi que l’insipide Babylon la semaine dernière.
On a quand même un début qui patine un peu mais une fois que c’est lancé, c’est lancé.
Le jeune Gabriel LaBelle est génial, il est exactement l’idée qu’on se fait du jeune Steven. Michelle Williams est grandiose et ça manque de Paul Dano.
Steven Spielberg du haut des ses 76 ans en a encore 8. Comment c’est possible d’écrire et de filmer un truc pareil ? C’est frais, c’est vivant, c’est moderne, ça fait non ironiquement rêver, rire et pleurer (en même temps). La mise en scène est irréprochable et sublimée par une photographie narrative.
Ça pourrait tellement tomber dans la parodie, dans le ridicule et dans la vanité. Les pièges sont contournés.
C’est purement et simplement l’immense Spielberg qui sait être parfait.
En conclusion, Why is Steven Spielberg directing a movie about me ???
Film assez long et ennuyeux. Le cinéma, c'est quand-même mieux quand on a quelque chose à raconter et Spielberg n'avait rien d'intéressant à nous raconter ... L'acteur principal est assez banal, seules les performances de M.Williams et Paul Dano sauvent le naufrage. Au bout de 2h25, on se demande quand le film va enfin commencer et il se termine. Un film pour enfant que seuls les adultes comprendront et qui ne touchera réellement aucun public. A fuir 1,5/5
Cette homme qui n'a plus rien à prouver au cinéma, au point de faire le film le plus personnel de sa vie avec le maestria habituel... 2h30 sublime, drôle, et émouvante sur des passages et morceaux choisis qui ont marqués sa vie ...les drames, les joies et les passions qui ont forgés sa personnalité puis guidé la voie vers la carrière cinématographique incroyable et le succès planétaire qu'on lui connaît. Agé de 76 ans aujourd'hui, à contre courant des blockbusters , Son film fera parti à jamais de l'histoire du succès d'un cinéma générationnelle qui tant a disparaître ou pas (peut être l'explication de l'échec commercial annoncé) avec de la pellicule 8mm, 16mm, 35mm et la sueur qui va avec . Une nostalgie, salvatrice et indispensable pour tout les vrais amoureux du cinéma d'hier , d'aujourd'hui et demain...un très très très grand Spielberg.
J'ai un vrai problème de fond avec cette autobiographie de Steven Spielberg. Dans son introduction, avec la restitution de l'accident de train, Spielberg nous montre que le cinéma est un moyen pour lui de reprendre le contrôle sur des expériences traumatisantes en les capturant avec sa caméra. C'est finalement ce qu'il fait avec The Fabelmans sur ses parents; il les singe, les réduit à des êtres simplistes pour pouvoir les rentrer dans le petit bocal de sa pensée. Il est incapable de laisser de l'espace à ses personnages, de suggérer la moindre idée qui pourrait le dépasser. Seulement le petit Spielberg peut prendre de la hauteur sur la situation, il surplombe tout le monde derrière sa caméra. Pour conclure, si vous ne vous êtes jamais remis en question, ne faites pas d'autobiographie, vous n'êtes pas intéressant.
Nul et sans intérêt Assurément le navet de l'année ! Long, ennuyeux, pas de scénario, acteurs insignifiants. Je suis restée dans la salle jusqu'au bout en espérant qu'il se passerait quelque chose .... mais non ! Tout le monde n'a pas eu ma patience, et certains sont sortis avant la fin. Et les critiques dithyrambiques sont un pur scandale !
Le génie de Steven Spielberg qui - avec délicatesse et humilité - se raconte lui-même et sa famille dans ce film testament aussi subtile, émouvant que drôle et enthousiasmant. Un film qui devient culte instantanément. 2h30 qui passe en un quart d'heure tant on est happé de la première à la dernière seconde du film.
Très étonné de l’engouement autour de ce film. Très bien filmé mais on en attendait pas moins de Spielberg. Cependant il y a trop peu de séquences dignes d’intérêt. À lire les critiques c’est un chef d’œuvre. On en ai très loin. C’est un film qui a été un échec au box-office américain. Il doit bien y avoir une raison. La seule chose que je retiens de ce film c’est la mélancolie de certaines scènes et de l’excellente bande son. Je préfère largement le remake de West side story réalisé l’année dernière.
S'il fallait donner une note à la carrière de l'immense cinéaste qu'est Spielberg je donnerais assurément un 5/5 mais pour ce film on reste largement sur sa fin et c'est le cas de le dire car hormis la dernière scène où John Ford semble montrer l'horizon à notre géant en devenir, le film fait un plat phénoménal !