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    The Fabelmans
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    L'avis ciné du Père Jean
    L'avis ciné du Père Jean

    10 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2023
    Magistrale. A 76 ans Spielberg décide enfin de nous conter l'histoire de sa vie, celle qui lui a révélé la passion du cinéma et son chemin parcouru pour réaliser son rêve. Véritable film de cinéma. Ne plaira pas à tout public. Le cinéaste met la barre très haute. Je pense qu'il faut être amateur du 7eme art pour pouvoir profiter de toutes les qualités que ce film a à nous offrir. Car c'est un chef d'œuvre. Une véritable œuvre d'art. Sûrement l'un des meilleurs films de toute la carrière de Spielberg. Je ne sais même pas quoi lui reprocher. Mis à part que j'en aurai pris pour deux bonnes heures de plus. Bravo l'artiste.
    Benito G
    Benito G

    593 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2023
    Pour une œuvre essentiellement dialoguée, la réalisation du maître est ici d'une délicatesse infinie, douce comme un cocon, raffinée quant à s'approprier les espaces, les divers personnages, ou entre les personnages et leur environnement. C'est mis en images avec une finesse extrême dans le regard (sans spoilers...). Je vais émettre cependant quelques réserves au sujet du scénario : non pas que cette histoire ne m'ait plu, étant donné qu'elle a trouvé des résonnances m interpellant... Impossible pour ma part de rester insensible face aux acteurs brillant !Chacun avec leur personnalité et charisme.
    Pourtant, à bien y regarder, The Fabelmans ressemble à s'y méprendre à une quelconque success story à l'américaine, sans heurt ni dramaturgie.
    Spielberg projette ici sa propre existence à travers un film qui reste trop balisé (le déroulement classique d une vie aux Etats Unis.... vie de famille, lycée, fac, intimidation, love story, bal de promo... etc) et, pour le coup, aurait mérité d'être façonné. Cependant le film finira par séduire grâce à son intense sincérité, et sa fraîcheur dans le domaine de la coming of age comedy. Steven n'a pas voulu, et à juste titre, en faire un film moderne à tout prix, mais une oeuvre strictement personnellebet c est pas plus mal.
    Il n'a pas voulu non plus écrire ou réécrire sa propre vie -le film n'est officiellement pas un biopic même si on y retrouve beaucoup de l'auteur- mais plutôt rendre un vibrant hommage à son coeur de métier (Spielberg n'a scénarisé que 4 de ses oeuvres...), décrypter méthodiquement sa transformation en cinéaste...
    Ainsi passe-t-on par les étapes incontournables qui gagnent tous les passionnés, et assurément les plus grands : la passion qui se transmet directement par un film, puis par sa reproduction à l'identique. Ensuite vient l'inventivité, où quand l'élève prend son envol, puis l'auteur s'approprie son art comme un véritable moyen d'expression ; puis vient le temps de la "direction" à proprement parler (celle des acteurs), avant de pouvoir gagner le titre de véritable entertainer. Ou peut-être changer seulement quelques points de vue comme aurait aimé le dire John F. (dont l'interprétation dans le film est définitivement surprenante !) ou le laisser sous-entendre le formidable dernier plan de The Fabelmans. Des qualités indéniables et une oeuvre qui pour le coup ne se veut pas blockbuster. majoritairement bien surpris pour ce genre de film.
    Judickael Sam
    Judickael Sam

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mars 2023
    Je ne suis jamais rentré dans l'univers que Spielberg a voulu proposer. Pleins de bons sentiments, scripts creux sans fond, acteurs très mauvais et surjouent beaucoup, scénario très naïf, film plat, exagération des scènes de disputes, bandes originales pas assez recherchées. Ce film ressemble plus à une série B. Je ne comprends vraiment pas l'engouement des gens et de la presse au sujet de ce film et les éloges dithyrambiques à son sujet. Vraiment les presses cinématographiques perdent tout crédit à mes yeux.
    elriad
    elriad

    386 abonnés 1 788 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2023
    un très joli film qui permet au spectateur de découvrir au travers de cette famille hors-normes l'éveil d'un réalisateur majeur, après avoir vu au cinéma une scène de collision de train. Cela déterminera son envie de faire du cinéma plus que tout, au sein de cette famille dysfonctionnelle, composée d'un père idéaliste et brillant informaticien et d'une mère perturbée et ingérable. Dans la années 1950, le jeune Steven/Samy s'éveillera à sa passion au milieu d'une adolescence ou l'anti-sémitisme a cours. Drôle, émouvant, poétique, ce film d'une durée de 2H30 se voit sans problème avec un grand plaisir.
    Chris
    Chris

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2023
    Film très moyen venant d'un réalisateur, qui a tant offert au cinéma.
    Oui,l'hommage au cinéma est bien là, mais Spielberg ne fait plus du Spielberg...
    Film perso pour l'obtention de l'oscar.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 018 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2023
    « La révolution est comme Saturne, elle dévore ses propres enfants » clamait à son procès en 1793, l’avocat révolutionnaire Pierre Victurnien Vergniaud qui comme beaucoup d’autres finira sur l’échafaud. Toute proportion gardée, cette phrase devenue maxime, Steven Spielberg pourrait se l’attribuer à lui-même. C’est en 1975 avec « Les dents de la mer », premier véritable blockbuster de l’histoire que le jeune prodige de 29 ans révolutionne l’industrie du cinéma tant par sa manière de concevoir les films (sur le mode de la série B luxueuse) que de les promouvoir (inondation du parc de salles dès le premier jour de sortie du film). En 43 ans de carrière et 33 films à son actif dont aucun n’a été déficitaire, Spielberg aura généré 12 milliards de dollars de recettes pour un total de 2 milliards de budgets dépensés. Difficile de faire mieux ! Toutefois son dernier gros succès (à son échelle, bien sûr) date de 2008 avec la quatrième aventure d’Indiana Jones (« Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal »). Depuis celui qui raflait la mise à tous les coups semble bel et bien dépassé par la vague des adaptations Marvel misant sur les effets spéciaux à outrance. Voie tracée par Spielberg lui-même dès « Jurassic Park » en 1997. Pire encore, ses deux derniers films de facture classique, un remake d’un film musical célèbre des années 1960 (« West Side Story ») et un film intimiste (« The Fabelmans ») où le réalisateur âgé de 75 ans revisite son passé, de l’enfance jusqu’à son entrée dans le monde du cinéma, se sont avérés être ses deux premiers échecs commerciaux. Deux films pourtant presque unanimement salués par la critique qui semblent démontrer que pour le coup c’est ici « La révolution devenue adulte qui dévore son propre géniteur ». Résultat d’autant plus regrettable que « The Fabelmans » est une parfaite réussite, voyant Spielberg, de nature plutôt pudique, se livrer via une fiction ayant en réalité tout à voir avec sa propre histoire à une introspection tentant d’expliquer la naissance de sa vocation et de son talent qui l’a vu très tôt maîtriser la technique cinématographique. Fruit du croisement amoureux entre un père (Paul Dano) ingénieur informatique de génie et une mère danseuse (Michelle Williams) un peu fantasque au tempérament artistique contrarié par l’ascension professionnelle de son époux, Spielberg bercé par l’influence de ces deux tempéraments tantôt complémentaires tantôt opposés a dû aussi lutter pour dépasser sa nature timide et sa constitution chétive. L’amour du cinéma est bien sûr présent en filigrane de toute l’intrigue avec notamment la première sortie au cinéma du petit garçon qui doit être rassuré par ses parents avant d’assister en 1952 à la projection de « Sous le plus grand chapiteau du monde » de Cecil B. DeMille qui l’impressionne fortement avec la fameuse scène du déraillement du train qu’il tentera obsessionnellement de reproduire en miniature à la maison. Encouragé par ses parents, il entretient sa passion dans une sorte d’euphorie qui contamine toute la famille avant que l’adolescence ne l’amène à comprendre le drame qui mine un couple dont l’harmonie affichée n’était que de façade. Un drame qu’il découvre lors du montage d’un film de vacances qui l’éclaire enfin sur la présence constante de celui qu’on appelle Oncle Bennie (Seth Rogen), suivant la famille dans toutes les mutations de son père. Un adultère jusqu’alors consenti pour préserver une unité familiale qui va exploser sous les yeux impitoyables du jeune adolescent. Un parcours comme il en existe tant d’autres dont Spielberg tout en nuance cherche à expliquer comment il a façonné celui qu’il est devenu. Comme souvent dans ce genre d’exercice où il touche à l’intime (« La couleur pourpre » en 1982, « Always » en 1989, « Le cheval de guerre » en 2011) où aux drames historiques (« La liste de Schindler » en 1993 , « Amistad » en 1997 ,« Lincoln » en 2012 ), sa sensibilité affleure tout au long d’une narration qui se veut malgré tout constamment enlevée. Les sceptiques n’y voient la plupart du temps que mièvrerie et sentimentalisme d’un homme qui a définitivement refusé de grandir. « The Fabelmans » qui montre un Spielberg souvent sans concession, se montrant parfois égoïste et injuste notamment avec sa mère, cherchant toujours à travers les difficultés à ne pas dévier du chemin qu’il croit être le sien, dévoile une face insoupçonnée de sa personnalité mais fatalement indispensable pour parvenir à monter aussi haut dans la hiérarchie hollywoodienne. Magnifiquement filmé cela n’est pas une surprise mais aussi parfaitement dirigé avec une Michelle Williams et un Paul Dano complétement raccords avec le propos d’un Spielberg forcément très impliqué. Quant au jeune Gabriel LaBelle sans aucun doute méticuleusement choisi, on peine à imaginer quand il sort du bureau de John Ford interprété avec malice par David Lynch dans la scène finale qu’il n’est pas lui-même un futur cinéaste tellement il est confondant de réalisme. L’ex-jeune prodige en a assurément encore sous le pied.
    Redzing
    Redzing

    941 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2023
    On ne peut pas vraiment dire que « The Fabelmans » soit très original, sortant après une tripotée de récit initiatiques / fausses biographies de grands réalisateurs… qui pour l’immense majorité furent des échecs en salles. D’ailleurs « The Fabelmans » a lui-aussi fait un flop au box-office. Et pourtant celui-ci vaut réellement le détour, se situant allègrement dans le haut du panier du genre !
    Spielberg a changé quelques noms, mais les lieux et les événements sont très proches de la réalité. « The Fabelmans » raconte ainsi la jeunesse de Sam / Steven. Jeune garçon de famille juive, élevé par un père ingénieur cartésien, et une mère artiste et rêveuse. A travers ses peurs, ses frustrations, ses envies, le film abordera des thèmes tels que la famille, la parentalité, le judaïsme (et l’antisémitisme) aux USA… et bien sûr son rapport au cinéma !
    Je pointerais quelques défauts. Michelle Williams qui a tendance à en faire des caisses dans le rôle de la maman artiste dépressive. Et des parents présentés davantage comme des figures à ne pas égratigner que des personnages à part entière. Ce qui s’entend, le film se déroulant du point de vue du jeune Sam / Steven. D’autant plus que le réalisateur a vu ses parents décéder au moment de l’écriture du film. Mais cela limite un peu l’impact du film, et engendre de (petites) longueurs.
    A part ça, c’est vraiment du tout bon. « The Fabelmans » est un film drôle et touchant, maîtrisé de bout en bout, livrant un récit initiatique fort. Par ailleurs, quiconque a déjà réalisé et projeté des films dans un cadre familial ou étudiant se retrouvera pleinement dans le comportement du protagoniste.
    Les acteurs sont excellents, en tête Paul Dano et Gabriel LaBelle (j’espère que l’échec du film ne nuira pas à son début de carrière !). La photographie est très belle, la mise en scène livre plusieurs idées ingénieuses. Spielberg ne se privant pas de faire des références discrètes à sa filmographie, ni de faire quelques blagues méta. A ce niveau, les scènes de la projection au lycée, ou la scène finale monstrueusement drôle (idée de casting absolument géniale !), valent le coup d’œil.
    Un très beau film, un très beau Spielberg.
    Yetcha
    Yetcha

    755 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Un grand grand film du maître Spielberg. Certes il ne plaira pas à tout le monde. pourtant, Spielberg, plutôt avare en interview et discret sur son passé nous livre ici un témoignage touchant de sa jeunesse et les étapes importantes de sa vie d'avant Hollywood auprès de sa famille. Un merveilleux film racontant une histoire la fois extraordinaire et si banale. Un père qui est à la naissance de l'informatique de façon essentielle ! Une mère artiste et décalée incarnée par une fantastique Michelle Williams. Un voyage cathartique pour ce géant du cinéma qui reste un des plus grands, sinon LE plus grand réalisateur de tous les temps. La réalisation est ciselée, les cadrages fantastiques, la lumière traitée à la perfection. Une merveille de technique qui sert parfaitement le récit. Un cas d'école pour les futurs professionnels du milieu. Bravo et merci monsieur Spielberg.
    Ti Nou
    Ti Nou

    415 abonnés 3 373 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2023
    Loin d’une autofiction nombriliste, "The Fabelmans" est une magnifique déclaration d’amour au cinéma. Spielberg signe une œuvre personnelle et émouvante dans laquelle il parvient à engager le spectateur grâce à une infinie tendresse.
    elbandito
    elbandito

    318 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2023
    Cette chronique familiale évoquant la jeunesse de Steven Spielberg est le récit initiatique d’un jeune surdoué du 7ème art. La finesse du trait, la justesse du scénario et la qualité de l’interprétation permettent à cette œuvre très personnelle de découvrir le génie créatif du réalisateur acclamé dans sa plus grande intimité.
    legend13
    legend13

    220 abonnés 1 021 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Je n'avais plus vu de films de Spielberg sur grand écran depuis le plutôt bon "Ready Player One. Je n'ai pas eu l'opportunité ou tout simplement certains ne m'attirait et ne m'attire toujours pas comme sa version de "West Side Story".

    C'est donc avec un bonheur non dissimulé que je suis allé voir "The Fabelmans" dont le succès critique est indéniable mais qui, hélas, fait un flop monumental au box office. Spielberg n'a plus l'air d'attirer les gens en salles et c'est fort dommage tant le maître est toujours au sommet de son art à l'image de ce long métrage.

    "The Fabelmans" c'est l'histoire du jeune Steven. De sa famille, ces amours, ces ennuis. C'est surtout la naissance de sa passion pour le 7eme art et sa grande attirance pour la mise en scène. Le pari était risqué mais est remporté haut la main grâce au talent et à la subtilité du maître.

    Une œuvre intimiste et prodigieuse qui transpire l'amour du cinéma.
    Le tout porté par un excellent casting. Michelle Williams en tête. Très touchante en mère de famille pas vraiment heureuse. Et que ça fait plaisir de voir Paul Dano dans un autre rôle que celui d'un psychopathe. Lui aussi est très touchant. Le jeune acteur qui campe le fameux "Sammy" est lui aussi très bon.

    Bref, Steven Spielberg nous dévoile ces souvenirs d'enfance avec une grande maestria et dans un torrent d'émotion. Juste époustouflant.

    Le drame de ce film c'est donc son naufrage au box office. Je ne peux que vous dire d'aller le voir. Je ne peux rien faire de plus avec cette humble critique si ce n'est essayé de vous motiver à y aller.

    Ps : J'espère qu'il va décrocher l'oscar du meilleur film.
    bobmorane63
    bobmorane63

    157 abonnés 1 901 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2023
    Steven Spielberg signe son autobiographie à la fois humble, instructif et touchant sur ses moments de vie de jeunesse commençant au début du film sur la première fois ou il est allé au cinéma avec ses parents et qu'il fera des maquettes filmés des scènes après et ce qu'il suivra sa passion pour la pellicule, les images et le cinéma que tous connaissons. Ce long métrage parle de sa famille, son père aimable qui doit souvent déménager pour ses postes de travail et sa mère qui le cajole jusqu'à ce que le jeune homme s'aperçoit qu'elle a une liaison avec son beau-frère. Toute la construction intéressante mise à l'écran qui a fait ce qu'est Steven Spielberg, son adolescence, les années durs de lycée, sa religion Juive, sa première petite amie catholique et c'est très passionnant a suivre qu'on ne voit pas les 2 heures 30 passées. Le cinéaste épate dans une oeuvre personnelle intimiste. Il offre le role de sa mère à la somptueuse Michelle Williams, le père à l'excellent Paul Dano, son role à Gabriel LaBelle qui lui ressemble de façon frappante, Seth Rogen, Judd Hirsh, David Lynch. J'ai adoré et je lui mets le maximum d'étoiles amplement mérité.
    Math719
    Math719

    151 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2023
    The Fabelmans un film intéressant, sur la jeunesse de l’un des plus grand réalisateur au monde.. Un peu long quand même, et un peu trop sur l’enfance on aurai voulu en savoir plus après aussi ! Sans être pour moi le chef d’œuvre que la critique décrit, j’ai passé un bon moment quand même, dans les aventures de ce jeune réalisateur, passionné et tourmenté !
    kibruk
    kibruk

    114 abonnés 2 402 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2023
    Je ne suis pas un inconditionnel aveugle de Spielberg, loin de là, pour moi ses films s'échelonnent du raté au chef-d'œuvre. Alors quand il y a quasi unanimité pour dire que "The Fablemans" est l'un de ses grands films, je ne peux qu'être tenté par l'expérience en salle et bien m'en a pris. On est ici dans un cinéma très intimiste qui n'a rien pour séduire ceux en quête d'action ou d'images fortes, on se rapproche beaucoup d'un "Armageddon time" mais en moins dramatique dans son approche. Le film est beaucoup plus léger, agréable et même souvent drôle, on en sort touché et heureux, et pourtant l'émotion est bien là et à de multiples reprises. Spielberg nous propose une réalisation limpide et pourtant très loin d'être simple, il n'y a pas d'esbrouffe et c'est pourtant si beau. J'ai été soufflé par la prestation de Paul Dano dans un rôle qui va à l'encontre de ceux où on a l'habitude de le voir et par Michelle Williams remarquable de véracité. Et quand le générique de fin est arrivé je me suis dit 'Quoi ? Les deux heures trente sont déjà passées ?', j'aurais voulu que ça dure encore et j'aimerais bien le revoir très vite, chose qui ne m'est pas arrivée depuis très très longtemps au cinéma. Alors "The Fablemans" chef-d'œuvre ? J'ai beau chercher, je ne vois pas quoi lui reprocher... mais il me manque quand même un petit quelque chose pour le mettre dans mes tops absolus.
    joelle g
    joelle g

    78 abonnés 844 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2023
    Le film dure pourtant 2h30 ...mais quand le mot FIN apparaît sur l'écran on ne s'y attend pas....on attend la suite.
    Steven Spielberg se raconte , en nous expliquant comment il est venu au cinéma, ses relations avec ses parents dans son enfance et ses expériences de jeune homme....
    Sa rencontre avec John Ford , légendaire réalisateur à Hollywood.
    Un film intime....le plus intime de Spielberg....
    Passionnant.
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