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Chevtchenko2
42 abonnés
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4,5
Publiée le 20 mars 2023
Spielberg prouve qu'à 76 ans, il est toujours un conteur hors pair, celui qui m'a fait aimé le cinéma, tout simplement. Dans "The Fabelmans", il nous livre son film le plus intimiste, véritable déclaration d'amour pleine de tendresse au 7ème art et à sa famille. Empreint de bienveillance et d'émotion, joué par des acteurs magnifiques, The Fabelmans est une histoire-monde, simple comme bonjour, qui fait pleurer le sourire aux lèvres et qui fera vibrer les cinéphiles. Deux heures trente de bonheur.
Je vu ce film et m'y suis précipité sachant que c'était un "Spielberg. A. l'époque nous qualifions ce type de film dans la catégorie des "Navets". 2h1/2 de film. 1 heure de sommeil profond. Il est regrettable que Spielberg ait perdu tant de temps à bâtir un tel niveau de médiocrité cinématographique. Ca me rappelle les séries Italiennes de films dramatiques d'après guerre, qui décrivaient les frasques familiales sans intérêt. Si vous avez 2h1/2 à perdre et quelques Euros, allez-y, mais ne vous y précipitez pas.
Loin d’une autofiction nombriliste, "The Fabelmans" est une magnifique déclaration d’amour au cinéma. Spielberg signe une œuvre personnelle et émouvante dans laquelle il parvient à engager le spectateur grâce à une infinie tendresse.
Je n'avais plus vu de films de Spielberg sur grand écran depuis le plutôt bon "Ready Player One. Je n'ai pas eu l'opportunité ou tout simplement certains ne m'attirait et ne m'attire toujours pas comme sa version de "West Side Story".
C'est donc avec un bonheur non dissimulé que je suis allé voir "The Fabelmans" dont le succès critique est indéniable mais qui, hélas, fait un flop monumental au box office. Spielberg n'a plus l'air d'attirer les gens en salles et c'est fort dommage tant le maître est toujours au sommet de son art à l'image de ce long métrage.
"The Fabelmans" c'est l'histoire du jeune Steven. De sa famille, ces amours, ces ennuis. C'est surtout la naissance de sa passion pour le 7eme art et sa grande attirance pour la mise en scène. Le pari était risqué mais est remporté haut la main grâce au talent et à la subtilité du maître.
Une œuvre intimiste et prodigieuse qui transpire l'amour du cinéma. Le tout porté par un excellent casting. Michelle Williams en tête. Très touchante en mère de famille pas vraiment heureuse. Et que ça fait plaisir de voir Paul Dano dans un autre rôle que celui d'un psychopathe. Lui aussi est très touchant. Le jeune acteur qui campe le fameux "Sammy" est lui aussi très bon.
Bref, Steven Spielberg nous dévoile ces souvenirs d'enfance avec une grande maestria et dans un torrent d'émotion. Juste époustouflant.
Le drame de ce film c'est donc son naufrage au box office. Je ne peux que vous dire d'aller le voir. Je ne peux rien faire de plus avec cette humble critique si ce n'est essayé de vous motiver à y aller.
Ps : J'espère qu'il va décrocher l'oscar du meilleur film.
Années après années, Steven Spielberg continue à tracer sa route sans retrouver le succès qu’il a connu par le passé. West Side Story et Ready Player One n’ont pas été à la hauteur de son talent, hormis en termes de mise en scène. Et c’est une nouvelle fois le cas pour The Fabelmans. En choisissant de nous raconter sa jeunesse, il estime, à l’instar d’Alfonso Cuarón avec Roma, que celle-ci est suffisamment digne d’intérêt pour être portée à l’écran pendant deux heures et demi. Et malheureusement ce n’est pas le cas. Les quelques déboires sentimentaux de ses parents comme ses anecdotes de vies au lycée ne sont guère passionnants. La naissance de son goût pour le cinéma et la création de ses premiers courts métrages sont les parties du scénario qui sont les plus dignes d’intérêt. On y découvre ses premières idées de mise en scène, ses premiers montages et partis pris artistiques. On aurait aimé en voir plus encore sur ces thématiques. Mais Spielberg passe beaucoup trop de temps à nous présenter sa relation avec ses parents, sans aucun doute primordiale dans sa vocation, mais qui tourne vite en rond dans le récit. Heureusement Paul Dano et Michelle Williams excellent dans ces deux rôles complexes, plein d’ambiguïtés. Le rôle principal est incarné par Gabriel LaBelle, jeune acteur canado-américain, qui peine un peu à nous faire partager ses sentiments, et dont le regard souvent figé n’exprime pas grand-chose. Heureusement, quelques séquences s’avèrent assez marquantes et la mise en scène reste brillante. On suit donc sans désintérêt cette jolie chronique familiale mais on attendait tellement plus de la part de l’immense Steven Spielberg.
C'est factuel, il n'y a plus de très bons films depuis 3 ans. Qu'en est-il de ce dernier Spielberg? C'est joliment filmé, c'est scénarisé de façon assez classique (normal chez lui), c'est lent, c'est plus narcissique qu'introspectif et c'est surtout interminable. A regarder téléchargé ou en streaming, pour pouvoir faire des pauses, comme pour une série fleuve Netflix. A la différence près que là ça parle un peu d'antisémitisme et de comment prendre sa revanche avec du travail, ce n'est pas un scénario sur le talent inné d'un personnage principal qui est oppressé pour sa différence. Un film assez moyen mais pas le pire (le BGG, Ready Player One, La guerre des Mondes, Amistad étaient bien plus mauvais... la liste devient longue)
"The Fabelmans" est un film de Steven Spielberg racontant l'enfance d'un petit garçon passionné par le cinéma. On l'a compris, le film est comme une autobiographie du réalisateur, en particulier sur son enfance et son adolescence où il a commencé à réaliser ses premiers montages amateurs. Le film nous plonge avec beaucoup de tendresse et d'humour dans le quotidien de cette famille américaine juive, certains passages sont vraiment très amusants. Le film alterne ces séquences comiques avec des passages plus dramatiques, notamment autour de certains événements qui vont bousculer l'équilibre de cette vie de famille. Michelle Williams et Paul Dano sont franchement très bons dans le rôle des deux parents du réalisateur en devenir. Spielberg réalise donc un film très personnel, qui restera marquant dans sa filmographie, peut-être un peu moins dans les mémoires du septième art puisque le film n'a pas eu le succès qu'il aurait pu mériter au box-office. "The Fabelmans" est un film que les amateurs de cinéma apprécieront sans aucun doute.
Quand Steven Spielberg raconte son histoire, cela donne au final un film intimiste, long, lent et souvent ennuyeux. Le choix d'une autre période de sa vie aurait été surement plus judicieux. Décevant.
Tout a été dit sur The Fabelmans, film testamentaire évidemment, ôde au cinéma aussi, bien sûr, et bouleversante fresque familiale retraçant la jeunesse souvent heureuse, malgré tout, de Sammy/Stevie. Un chef d'oeuvre qui rappelle pourquoi on aime le cinéma, mais aussi pourquoi on aime aller au cinéma.
Véritable ode au cinéma, Steven Spielberg signe son film le plus personnel puisqu'il s'inspire librement de sa propre enfance. De l'émerveillement du premier film vu avec ses parents, de sa passion qui va monter crescendo pour faire des films de vacances puis avec ses amis, du divorce de ses parents ou encore de l'antisémitisme dont il a été victime, le cinéaste donne naissance à un conte magnifique où il s'affuble du prénom de Sammy. Un poil mélancolique, cette oeuvre s'apparente à un magnifique conte où la place de la mère (Michelle Williams radieuse) est omniprésente avec un lourd secret au sein de la famille. A 76 ans, Spielberg garde sa passion et surtout son âme d'enfant pour notre plus grand plaisir. Quant à l'issue finale, elle est grandiose.
Excellent film. Un des meilleurs de Spielberg. Petite crainte en y allant tant le sujet introspectif pouvait convenir à une certaine mièvrerie dont ne se départit pas toujours le réalisateur, surtout quand John Williams en rajoute des tonnes. Mais là non, c'est fin et sincère, comme son amour du cinéma sans doute.
The Fabelmans dévoile l'un des plus grands talents de Spielberg, celui de raconter des histoires. En 2h30, la narration qui se déroule avec beaucoup de tendresse et une pointe de nostalgie nous apprend comment s'est construite la passion du réalisateur pour le cinéma. Sont aussi largement abordés les thèmes de l'antisémitisme, de la famille, de l'art, avec une grande fluidité. Les acteur·trices sont excellent·es et on se laisse porter avec ravissement par ces souvenirs personnels, présentés par un très grand cinéaste de 75 ans.
The Fabelmans raconte l’histoire d’un jeune homme passionné de cinéma et qui va se construire avec sa caméra. Du grand cinéma avec une réalisation somptueuse, du grand Spielberg, qui met beaucoup de lui dans ce film. C’est profondément touchant. Gabriel LaBelle est incroyable.