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chrischambers86
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4,0
Publiée le 7 octobre 2023
Avec "The Fabelmans" (2022), Steven Spielberg rapplique en force au cinèma en signant l'un de ses films les plus personnels avec des thèmatiques propres à son cinèma! Une chronique familiale atypique...ou alors totalement typique du cinèaste, c'est à dire divertissante et èmouvante! Pour autant les inconditionnels de tonton Spielberg ne seront pas dèçus car c'est autant fastueux que rèfèrencè! Ce dernier chèrissait ce projet de longue date et avant de rèunir son budget de 40 millions de dollars, il a eu le temps de reprendre plusieurs fois son script clairement autobiographique qu'il a enrichi de ses rencontres spoiler: (celle avec John Ford incarnè par l'ètonnant David Lynch fera date) et expèriences diverses! On en sait un peu plus sur son processus de crèation tout en gardant cette part de mystère qui fait rêver! Le casting est bon où se dètache Gabriel LaBelle, Sam Rechner spoiler: (formidable dans la scène des vestiaires) et surtout l'excellent Paul Dano! En revanche Michelle Williams est irritante comme jamais dans le rôle de la mère de Spielby tandis que Judd Hirsch nous fait une « Beatrice Straight » en ne jouant que dix minutes à l'ècran (l'Oscar lui èchappe malheureusement). Certes ce n'est pas un nouveau chef d'oeuvre de Spielberg et pourtant il y a dans cette oeuvre somme une incontestable et une maestria discrète folle! Hommage donc aux deux grands amours de sa vie - sa famille, et le cinèma! En rèsulte un film èvènement à n'en pas douter, une vraie dèclaration d'amour pour le 7ème art, injustement boudèe au box-mondial et aux Oscars...
Librement inspiré de sa propre enfance, Steven Spielberg nous propose un film très personnel à travers la fictive famille Fabelman composée des parents Mitzi et Burt, des enfants Sammy, Natalie et Reggie, et d'oncle Bennie. Il s'agit de la première histoire de passage à l'âge adulte de la carrière du cinéaste que l'on découvre à travers le regard de Sammy, l'ainé, qui l'on se doute bien va découvrir et tomber amoureux du cinéma. Plus qu'un art, une façon de vivre et surtout de voir les choses. Sa caméra lui permet de voir les choses d'un autre œil et de montrer ce que les autres ne voient pas. Une prise de conscience en quelque sorte que l'on peut comparer à de la maturité. Il le dit lui-même, il s'interroge sur le moment à partir duquel un enfant commence à considérer ses parents comme des êtres humains, comme de vraies personnes avec leurs forces et faiblesses. Si la relation avec ses sœurs n'est pas développée, celle avec ses parents est touchante avec un fardeau sur ses épaules. Au-delà de ce drame familial, il y a cette déclaration d'amour au cinéma. La première caméra, les premiers tournages, les premiers films, ces moments-là respirent la passion et la créativité. Un regard émouvant et nostalgique sur l'enfance, une réflexion sur la vie, la passion et l'amour avec notamment une Michelle Williams déchirée entre son rôle de mère et son propre bonheur. Ce n'est pas le genre de film intime et personnel où l'on a l'impression d'être de trop. J'ai beaucoup aimé ce moment en compagnie des Fabelman... Bref, un très beau film.
Beaucoup de mal à comprendre la hype autour du dernier Spielberg, ne serait-ce dû qu'à son prestigieux patronyme ? La question se pose en tout cas. Si l'on ne peut rien redire sur la mise en scène du "maître", l'intérêt pour son début de vie en quelque sorte reste assez limité. Car malgré des comédiens extrêmement convaincants, on s'ennuie ferme ! Tout est si banal ici, j'ai déjà ma vie, je n'ai aucune envie d'en suivre une autre pendant 2h30 et encore moins la partie sans doute la moins intéressante de cette dernière. Alors oui on comprend bien d'où vient la passion de l'ami Spielberg mais ce quasi biopic s'arrête exactement là où elle débute à l'international ! Rien sur ses premiers métrages ! Ça fait long l'attente ...
Très bon film de Steven Spielberg ! Cette semi biographie sur lui-même est une belle réussite.
L’histoire est bien évidemment intéressante, la mise en scène est bien maîtrisée, le casting est très qualitatif et les rebondissements sont bien dosées.
Des films hommage au cinéma, on en voit régulièrement, notamment de la part de metteur en scène au crépuscule de leur carrière. Spielberg s'y attèle à son tour mais avec une intelligence remarquable car il ne cherche pas à multiplier les allusions au plus grande œuvres ou à faire sa propre éloge, non, le réalisateur montre ici le pouvoir des images et la magie que peut engendrer des bobines de film. Le jeune Spielberg est chamboulé par sa première expérience en salle obscur et à l'aube de l'age adulte, c'est lui qui perturbe ses camarades par la puissance de son montage. Le cinéma, qu'il soit réel ou fictif, peut révéler des vérités et des scandales, il peut faire rêver, tomber amoureux, choquer, transformer les visions des choses, le cinéma est merveilleux. C'est cette vision de son art que Spielberg nous propose, et c'est réussi.
Très émouvant très sincère très difficile de réaliser cette œuvre partiellement autobiographique de la jeunesse de l'auteur réalisateur que nous connaissons tous ayant vu au moins un de ses films cultes légendaires ou chef d'oeuvre au choix en autodidacte...en la personne de MR STEVEN SPIELBERG. Ces lettres capitales en témoignent c'est le maître incontesté et incontestable.Cet homme a tout fait dans le cinéma sauf peut être parler de lui mais lui connaissant tellement d'humilité comme il le.dit lui même c'est la chose la plus difficile en soit de parler soit.Comme nous le comprenons qui peut se targuer de s'auto juger ou critiquer?!Des erreurs il en a fait mais de belles choses des monuments de l'histoire du cinéma que ce petit bonhomme, ce surdoué du cinéma que l'on sent habité depuis déjà sa plus tendre enfance. Il nous a réalisé la un encore un film de génie (avec des mouvements de caméra travelling à l'ancienne comme en on fait pu avec presque pas d'effets spéciaux (dois je rappeler qu'il est le maître créateur d'ILM)Mention spéciale pour Gabriel Labelle qui joue un Steven des plus authentique il a été parfaitement dirigé par le maître qui a du verser une larme pour sa prestation son regard fascinant qui est propre à Steven.Un visionnaire un génie comme il en a peu dans un cercle très fermé des réalisateurs de son époque dont Georges Lucas son ami de très longue date, Coppola, Kubrick Cameron....j'oserai Besson aussi.Et double mention spéciale pour Michelle Williams qui est fascinante d'authenticité un jeu à multiples facettes, époustouflante de bout en bout, elle mérite amplement l'oscar oui oui.Beaucoup d'émotion donc allez voir ce film vous ne le regretterez pas. MERCI STEVEN pour tout ton œuvre ton humilité ta foi au cinéma ton honnêteté ton authenticité tes valeurs tu es le plus grand! Voila allez voir ce film.Forcementl'un de ses meilleurs.
Avec « The Fabelmans », Steven Spielberg nous offre un voyage en première classe au cœur de sa tendre jeunesse. Il fait ressurgir, pour nous, ses souvenirs de famille les plus intimes et notamment sa passion naissante... puis de plus en plus dévorante pour le cinéma. J'ignore, bien sûr, quelle est la part de réalité et de pure fiction dans l'histoire, mais ce qui est certain c'est qu'on y croit instantanément. Il faut dire que le scénario est impeccablement écrit et qu'on se lie immédiatement d'amitié avec cette famille « Juive-Américaine », soudée et aimante. On s'identifie profondément aux différents personnages et on suit leurs péripéties avec passion et une bonne dose d'étonnement devant l'efficacité technique et narrative de l'ensemble. En effet, Spielberg démontre une énième fois qu'il est devenu un « Monstre Sacré » du 7ème Art et qu'il transforme invariablement tout ce qu'il « tourne » en pur chef-d’œuvre. Ce nouveau film, bien plus personnel que tout ce qu'il a créé dans sa carrière, sonne indubitablement comme une sorte de rétrospective... un habile état des lieux de son œuvre en général. On sent que le cinéaste souhaite nous expliquer sa passion pour son métier... un peu comme s'il n'y avait encore jamais pensé jusqu'à aujourd'hui. Le résultat se révèle extraordinairement intéressant, souvent drôle et parfois bouleversant. C'est simplement génial, bravo !
Steven Spielberg a souvent nourrit ses films d’éléments liés à sa propre jeunesse avant de mettre en images cette œuvre confidentielle et intimiste. Récit initiatique d’un jeune homme à la recherche d’un équilibre familial, personnel et passionnel, parfois drôle, tantôt douloureux, « The Fabelmans » est une véritable déclaration d’amour au cinéma. Exposé à une émotion continue à laquelle il est difficile de se soustraire, ce film autobiographique se veut également un très beau portrait de femme. Incarnant la mère au sein d’une distribution quasi parfaite, Michelle Williams illumine tous les scènes où elle apparaît alors que Gabriel LaBelle fait figure de révélation.
Si le caractère semi-autobiographique de la vie de Spielberg du film rend l'intrigue un peu moins prenante que les classiques du réalisateur (Jurassic Park, Il faut sauver le soldat Ryan, La liste de Schindler, Indiana Jones …), le film reste tout de même de très bonne qualité. Je ne suis absolument pas fan des films qui tournent autour de l'industrie du cinéma (c'est un peu le cinéma qui se regarde), mais ce film-ci passe très bien notamment du fait que l'on a Steven Spielberg à la barre et que même ses plus mauvais films restent tout de même des films beaux et chiadés. La distribution est très convaincante et les acteur, pourtant de renom (Paul Dano, Michelle Williams, Seth Rogen) arrive à disparaître derrière leurs personnages. Quant aux acteurs incarnant des itérations jeunes de Steven Spielberg, ils sont très bien. L'histoire est une belle ode au cinéma et le réalisateur nous transmet avec brio sa passion pour le cinéma. On retrouve également le divorce (thème omniprésent dans la filmographie du cinéaste américain). Spielberg toujours au sommet de son art.
Avec The Fabelmans, Steven Spielberg signe une nouvelle fois un excellent long-métrage qui est une véritable lettre d’amour à l’artisanat cinématographique. Il y a une véritable passion et créativité dans ce biopic dramatique. C’est drôle, touchant avec des personnages hauts en couleur. Visuellement, c’est une belle réussite. Sans oublier la distribution brillamment portée par la talentueuse Michelle Williams. Un petit bijou à ne pas manquer !
Mon avis sans spoilers : https://mediashowbydk.com/2023/03/01/critique-film-the-fabelmans/
Ce portrait profondément intime d'une enfance américaine au XXe siècle nous emmène dans le monde personnel et professionnel du célèbre cinéaste. À travers l'histoire initiatique d'un jeune homme solitaire en quête de la réalisation de ses rêves, le film explore les relations amoureuses, l'ambition artistique, le sacrifice et les moments de lucidité qui nous permettent de porter un regard sincère et tendre sur nous-mêmes et nos parents.
L'histoire se déroule autour de Sammy Fabelman, un passionné de cinéma qui passe son temps à filmer sa famille. Alors que sa mère, Mitzi, encourage son talent artistique, son père, Burt, un scientifique accompli, considère la passion de Sammy comme un simple passe-temps. Au fil des années, Sammy devient le documentariste de l'histoire familiale en capturant des moments précieux avec sa caméra, allant jusqu'à réaliser des courts-métrages amateurs de plus en plus élaborés, mettant en scène ses amis et ses sœurs.
Cependant, lorsque ses parents décident de déménager dans l'ouest du pays, Sammy découvre des révélations bouleversantes sur sa mère, qui ébranlent sa relation avec elle et changent l'avenir de sa famille. Ce voyage émotionnel et introspectif amène Sammy à remettre en question sa propre ambition artistique et à se confronter à des choix difficiles qui auront un impact durable sur sa vie.
La réalisation de Steven Spielberg est magistrale, capturant avec sensibilité les nuances émotionnelles de chaque scène. Son talent inégalé pour raconter des histoires se reflète dans la manière dont il mêle habilement les éléments personnels de sa propre vie à une narration universelle, nous invitant à réfléchir sur nos propres expériences familiales.
Les performances de Michelle Williams et Paul Dano sont remarquables, apportant une profondeur et une authenticité à leurs personnages respectifs. Leurs interprétations captivantes donnent vie aux complexités et aux émotions de leurs relations familiales, offrant des moments d'émotion brute et de vérité poignante.
Quand je vois l'unanimité autour de ce film, je me dis que quelque chose a dû m'échapper. "The Fabelmans" est un chef-d'oeuvre d'académisme. Déjà, le préambule du petit garçon qui découvre le cinéma avec ses beaux yeux bleus au moment de Noël n'annonce rien de bon. "The Fabelmans", c'est la "Qualité française" avant la Nouvelle Vague, c'est le dégré zéro de l'impertinence et de la spontanéité, c'est un cinéaste qui radote ses souvenirs et qui clame sa passion du cinéma sans la transmettre, pas plus dans ses références ou ses métaphores que dans les petits film scolaires de son héros. Il y a plus de sincérité et d'amour du cinéma dans les scènes du type qui sort du métro sous la mélodie de Georges Delerue dans "La nuit américaine" de Truffaut que dans ces 2h30 de cinéma compassé.
Je ne sais pas quelle est la part d'autobiographie dans le film, mais si Spielberg se laisse gagné par l'émotion, il ne la fait pas partager. L'histoire de cet adolescent qui grandit dans une famille juive ouverte d'esprit, scientifique et artiste, représente le spectacle familial cher à Spielberg en même temps que la société américaine bien proprette, bien lisse que le cinéaste a toujours filmée. Et lorsque qu'une aspérité se profile spoiler: (l'infidélité de la mère, l'antisémitisme sur le campus) , parce que, tout de même, la vie n'est pas un fleuve tranquille, Spielberg s'y attache pesamment, avec mièvrerie, au besoin avec quelques notes de piano tire-larmes Le film est avant tout une chronique familale des années 60. Elle est ennuyeuse suivant sa mise en scène apathique et sa direction d'acteurs en tout point convenue. Les scènes de lycée sont tout en personnages-clichés issus des plus communs films de teenagers. Et la question qui se pose enfin, c'est comment on a pu choisir un jeune comédien aussi transparent et fade pour incarner le double présumé de Spielberg ado ou jeune homme. C'est quasiment une faute professionnelle! Mais sans doute est-il lui aussi bien mal dirigé et caractérisé. Je suis sorti de ma torpeur lors de la dernière scène,spoiler: la brève rencontre avec John Ford.
Quelle tristesse de voir ce grand réalisateur commettre ce navet interminable, sirupeux, sans véritable direction d’acteurs qui, livres à eux mêmes, en rajoutent dans le mélo à grands coups d’expressions convenues.
Rien n’est intéressant dans ce film, tristement banal et caricatural qui veut décrire la naissance d’une passion…
Quant à la description des ´aventures’ d’une famille juive ( qui ne pratique même pas sa religion) autant regarder un film de Woody Allen, au moins c’est souvent drôle et autrement fin.
A éviter absolument si l’on préfère garder l’admiration qu’on a pour l’œuvre de Spielberg.