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Jan Lachaize
3 critiques
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4,0
Publiée le 13 novembre 2024
Film touchant, marquant, peignant la misère qui règne pour 60% de la population mondiale. Zain, un garçon attachant, généreux et juste. À ne pas louper
Touchant, réaliste et frustrant en même temps, l'acteur qui joue Zain est très doué... On plonge dans un monde que personne ne voudrais connaître et que pourtant des millions vivent chaque jour... Juger est facile quand on ne sait rien de la vie des autres
« Capharnaüm » de Nadine Labaki est un film puissant et émouvant qui plonge le spectateur au cœur de la misère sociale au Liban, à travers les yeux de Zain, un jeune garçon de 12 ans en quête de justice. Le film dépeint avec une grande authenticité les conditions de vie déplorables de ceux qui vivent en marge de la société, offrant ainsi une réflexion poignante sur les inégalités et les injustices que subissent les plus vulnérables.
Cependant, on peut reprocher au film une certaine longueur qui ralentit le rythme et peut parfois nuire à l'engagement du spectateur. Certaines scènes semblent s’étirer au-delà du nécessaire, ce qui pourrait fatiguer un public moins patient. Néanmoins, cette durée prolongée permet aussi de s’immerger davantage dans la réalité brutale des personnages, rendant ainsi leur histoire encore plus impactante.
Malgré ce léger bémol, le film reste un film d'une grande importance. Il offre une perspective saisissante sur la chance que beaucoup d'entre nous ont de vivre dans le confort, à l'abri des préoccupations qui hantent quotidiennement les personnes comme Zain. En sortant de la projection, on ne peut s'empêcher de réfléchir à notre propre vie et de ressentir une profonde gratitude pour les privilèges dont nous jouissons, souvent sans en être conscients.
Capharnaüm est un film essentiel pour ceux qui souhaitent ouvrir les yeux sur les réalités difficiles de notre monde, tout en acceptant un rythme de narration qui prend le temps de développer son propos.
un film bouleversant, peut être le plus bouleversant qui m'est été donné de voir. une histoire dramatique, qui vous touche a l'âme, un récit comme il en existe malheureusement trop dans notre monde.
Magnifique film & surtout j'ignore comment ils ont choisi " Yonas" mais ce bébé joue tellement bien ! Big félicitations aussi à Zaïn qui était très jeune et qui a super bien joué ❤️
Cette évocation quasi documentaire des laissés pour compte des bas fonds, ici des quartiers pauvres de Beyrouth, a valeur de témoignage et de dénonciation.Terrible de réalisme certes mais fallait-il tant d'effets misérabilistes (répétition de scènes d'errance, musique à violons...)? De plus, le sujet du procès n'est pas suffisamment exploité. L'intention de sa réalisatrice est là sans aller jusqu'au bout, dommage.
Film incroyable sur la pauvreté et les laissés pour compte. L'ambiance est pesante et par moment cela peut mettre mal à l'aise. le jeune acteur est criant de vérité. Un film que l'on oublie pas
« Enieme mélodrame.., pathos.. » blabla, on saluera ici encore et toujours la critique presse qui en fait des caisses sur l’expression du genre. Et bien non ce film est une claque! Les acteurs, l’histoire poignante qui laisse place à la réflexion. C’est tout ce qu’on attend d’un bon film..
Depuis quelques années j'entendais parler de ce film, l'excellente critique m'intriguait. J'ai profité du passage sur Netflix pour le regarder. Déception totale. Un film naïf ou les méchants sont moches et les gentils trop mignons. Des situations absurdes et ubuesques à la sauce pathos et miserabiliste. Du gros cinéma avec de grosses ficelles pour faire tirer des larmes.
Le titre est trop évocateur et du coup réducteur. Magnifique direction des très jeunes acteurs mais ça ne donne pas vraiment confiance en un avenir radieux pour l’humanité.
Allégorie de la misère, intellectuelle, économique, émotionnelle, le parcours de ce jeune héros incarné avec une intensité rageuse permet de descendre dans les bas-fonds de Beyrouth où l'enfant doit devenir un homme pour survivre à la faim, au désespoir, à la haine. Sans papiers, délinquants, anonymes se côtoient dans un même capharnaüm dont il faut s'extraire par la débrouillardise, la ténacité, l'acharnement. Sans pathos la caméra suit l'itinéraire dramatique d'un enfant qui n'en a plus même le regard, déjà blasé face à une existence bercée par le vice, la violence, l'indigence. Plaidoyer pour une conscience éthique, empathique, parentale, ce réquisitoire contre l'aveuglement frappe fort. Bouleversant de vérité.