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    Capharnaüm
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    malikmalek
    malikmalek

    2 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Magnifique film. A voir absolument. Unenhistoire contemporaine qui est vécue de nos jours par de nombreux enfants et que le film relate avec une émotion poignante et réaliste.
    barbarafels
    barbarafels

    11 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2019
    Les gens, et les journalistes, qui n'ont pas aimé le film et lui reprochent " de l'insistance mélodramatique, du pathos, du misérabilisme presque obscène exacerbant la culpabilité" sont des gens qui refusent de voir la réalité en face, c'est à dire la dure, horrible et oui, misérable, réalité du quotidien dans les bidonvilles, parfois de pays autrefois florissants ! Comment, mais comment peut-on à ce point être stupide et inhumain en reprochant cela à cette réalisatrice qui ose témoigner et porter cette misérable misère aux yeux du monde qui ne veut pas voir, pas savoir, pour continuer à vivre en essayant d'avoir la conscience tranquille....... Si c'est à cela qu'ils aspirent, alors qu'ils s'engagent et partent dans les pays pauvres, les pays en guerre., les pays sous dictature, et les pays exploités par les pays industrialisés !! Certaines personnes se sont senties tellement mal en voyant ce film, alors que pourtant la réalisatrice expliquait sans équivoque aucune ce qu'elle donnait à voir durant 2 heures, qu'ils ont été victimes de ce qu'en psychologie on nomme "déni", incapables même de voir les petites bulles minuscules d'amour auxquelles un enfant arrive toujours à s'accrocher, et les quelques élans de solidarité ou empathie, certes rares mais tout de même bien réels.. aussi !
    Alain D.
    Alain D.

    586 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2019
    À juste titre récompensé à Cannes en 2018, Capharnaüm est un très bon film de la Réalisatrice et Scénariste Libanaise Nadine Labaki. Ce drame poignant, supporté par une bande musicale fantastique, nous offre également quelques images sublimes et des scènes insoutenables comme des séquences émouvantes (lorsque Zain fait la baby-sitter).
    Zain Al Rafeea est véritablement bouleversant dans le rôle principal de Zain, un jeune garçon de 12 ans qui travaille dur et habite avec ses 6 frères et sœurs dans un "trou à rats" à Beyrouth.
    Exceptée Yordanos Shifera, qui interprète Rahil la jeune mère éthiopienne, tous les personnages, non comédiens professionnels, sont attachants.
    pfloyd1
    pfloyd1

    129 abonnés 2 109 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2019
    Capharnaüm fait parti de ces rares films tellement proche de la réalité, de l'authenticité de la vie que l'on se demande s'il y avait réellement une équipe de tournage avec ces enfants dans la rue. Véritable misère, crasseuse et poussiéreuse de la Libye profonde avec ses passeurs, vendeurs d'humain et autres cruautés, les enfants sont souvent livrés à eux même, les familles ne s'en occupant plus. Ce film bouleversant raconte comment et pourquoi un enfant de 12 ans poursuit ses parents au tribunal pour le motif de l'avoir fait naitre et de ne pas avoir su s'en occuper. Un film triste, poignant et terriblement authentique, à la limite du documentaire, une perle !!
    elriad
    elriad

    433 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2019
    il y a des films qui vous bouleversent et qui vous poursuivent bien au delà du générique. Celui-ci en fait partie. Certains pourront lui reprocher un aspect trop larmoyant, moi-même j'apprécie la pudeur et fuis le mélodramatique quand le curseur va trop loin. Pourtant la réalité est bien là, et la façon dont le casting s'est passé l'atteste. Nabil Ayouch avait déjà livré un portrait d'une force rare avec "Ali Zaoua, prince de la rue" , situé à Casablanca. Ici, la réalisatrice touche au cœur en livrant une fable universelle sur le droit de l'enfant avec ce jeune garçon, extraordinaire de vérité, qui porte le film sur ses épaules du début à la fin. Touchant, parfois drôle et toujours sincère, l'enfance volée avec ce procès que le jeune Zain intente à ses parents pour l'avoir mis au monde sans les conditions pour l'élever et l'éduquer est d'une justesse terrible. Un petit bijou à ne surtout pas rater. Coup de cœur !
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2019
    Capharnaum est une forte plaidoirie pour tous les enfants plus ou moins abandonnés par leurs parents souvent a cause de la conjugaison de la misère et de convictions religieuses .Zain 12 ans est devenu un enfant des rues dans un quartier pauvre de Beyrouth en étant complètement délaissé par ses parents . En fuyant ces derniers parce qu'ils avaient donné sa soeur de 11 ans a un homme de 30 ans , Zain rencontre une éthiopienne et devient baby sitter de son nourrisson . Il se retrouve un jour a errer avec ce bébé dans une ville dangereuse et cette partie du film en devient terrible et bouleversante même si certains n'y voit que du misérabilisme . Ce gamin finira par intenter un procès a ses parents pour l'avoir fait naitre dans ce chaos. Un des meilleurs films de 2018 .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mars 2019
    Vu au cinéma, ce film m’a chamboulé, ainsi que toute la salle. On était quasiment tous littéralement en pleurs tellement les scènes sont d’une intensité et d’une réalité époustouflante. Une réelle gifle ce film!
    Marjorie L
    Marjorie L

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2019
    En un seul mot bouleversant!
    Je ne décrirais pas plus le film car tout le monde l’a déjà bien décrit....
    Parcontre les émotions...., j’ai senti le besoin immédiat d’écrire une fois vu car j’étais complètement chamboulé. L’estomac tellement noué que j’ai hésité à faire une pause pour reprendre mon souffle, tellement touché.
    Des pleurs, de là douleurs, il peut être assez dur pour les personnes sensibles mais sûrement encore loin de la réalité malheureusement.
    En tant que nouvelle maman allaitante, les hormones faisant, gt torturé au moment où la mère est séparé de son enfant, ce lien si beau perdu avec sa mère....😢
    Khalil B.
    Khalil B.

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2019
    Ce film va au delà des espérances que l'on peut avoir sur lui, il est une histoire, une histoire touchante, marquante, poignante, mais il est surtout d'une profondeur qui a peu d'égale dans le cinéma. Il est un témoignage, il nous enseigne des leçons sur le monde. Il brise les frontières pour nous montrer une des réalités qui nous échappe ou plutôt que l'on ne regarde pas peut-être par peur que l'on ne puisse plus détourner les yeux. Il fait partie des chefs d'oeuvre parce qu'il fait partie de ces œuvres artistiques que l'on oublie pas, qui nous marquent, qui résistent au temps. Il est à la hauteur de ses trois prix. Zein restera dans l'histoire de l'art l'image des enfants des rues du monde.
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2019
    "Capharnaüm" ou quand la misère se retrouve au tribunal. Nadine Labaki retrace le parcours d'un jeune garçon livré à lui-même qui tente de survivre du mieux qu'il peut. Qu'il soit chez ses parents ou lorsqu'il est à la rue, ça ne change rien puisqu'il ne peut compter que sur lui-même. Prendre soin de soi à un si jeune est vraiment difficile et pourtant cela ne l'empêche pas de tenter de prendre soin des autres que ce soit de sa sœur ou du petit qu'il croise plus tard. La force du petit Zain est exceptionnelle et le jeune Zain Al Rafeea qui l'incarne l'est tout autant. Son interprétation bouleversante restera dans l'histoire. Dans un style proche du documentaire, la réalisatrice montre une triste réalité avec l'exploitation des étrangers, mais aussi des enfants, la pauvreté, le trafic d'êtres humains qui fait la fortune des passeurs, mais aussi des mariages de mineurs. Pour ce dernier point, je n'ai jamais compris pourquoi on insistait sur le terme mariage alors qu'il s'agit de pédophilie... Le cas de la petite Sahar est bouleversant et surtout révoltant, car aucune excuse concernant la pauvreté, la culture ou autre, ne pourra excuser de vendre son enfant de la sorte. Cela nous ramène au début du film avec Zain qui attaque ses parents. Si l'histoire est forte, je regrette qu'il n'y ait pas vraiment de procès qui mette en avant l'incompétence de ces deux bons à rien de parents. Surtout qu'il y a quelques longueurs durant le périple et que revenir plus souvent au moment du procès aurait été intéressant en plus de rendre le propos encore plus fort. Quand on voit l'épilogue et cette déclaration déchirante de Zain, on ne peut qu'être d'accord avec ça. Finalement, on se rend compte que cette accusation ne sert que de prétexte pour introduire cette histoire. Si le sujet n'est pas exploité comme je l'aurais souhaité, c'est quand même un très bon film avec une histoire émouvante et un petit gamin qui crève l'écran.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2019
    Le meilleur film que j ai vue depuis des années .. Un jeu incroyablement juste des comédiens qui n'en sont pas dans la vrai vie pour la plupart, un réalisme qui vous colle à la peau du début à la fin du film . A voir évidement en VO et à na pas rater !!
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2022
    Nadine Labaki, commence à freiner sur sa double casquette d’actrice-réalisatrice et se dédie pleinement à l’écriture de son nouveau film. Nous la connaissons pourtant audacieux dans ses interprétations et dans le choix de ses comédiens, car elle est parvenue à susciter de l’intérêt avec « Caramel » et « Et maintenant on va où ? ». Cependant, elle pêche toujours sur l’ambiguïté du sujet, sans doute encore trop dense pour se consacrer pleinement à la dénonciation. Elle incarne toutefois une avocate, donc un regard neutre, qui semblerait manquer de subtilité lorsqu’il faut épouser la sincérité d’un discours qui fâche. C’est pourquoi l’intrigue étudie ses personnages aux plus proches de la réalité, en évoquant tout ce désordre moral et amoral que le monde a à offrir aux derniers déchets de l’humanité, les enfants sans identité.

    Avant la fougue de l’adolescence, il faut bien forger un esprit suffisamment solide pour qu’il envisage son parcours par la suite. L’enfance est un bon moyen de gagner en tendresse sur les écrans, mais il s’agit également d’une façon pertinente de montrer en quoi la vie ne dresse jamais une voie droite vers la paix. Le conflit est total au cœur d’une Beyrouth sans saveurs, sans volonté de réussite, sans échappatoire possible, mais sans plainte formelle. Les enfants y sont utilisés pour servir des voisins ou des parents qui n’assument pas les responsabilités qui leur incombent. Le débat sur la vie donnée à ces enfants défavorisés et qui se nourrissent de la misère est un exemple type d’un documentaire sensible, mais cela n’est pas toujours aussi théâtrale qu’on le souhaiterait. Plus démonstratif qu’explicatif, la dramaturgie mise sur l’authenticité afin de convaincre une audience qui ignore ou qui ferme les yeux sur des faits réels, détruisant des vies à chaque mauvais comportement. La descente aux enfers de Zain (Zain Al Rafeea) n’est donc qu’un support parmi tant d’autres, car l’exercice n’est qu’un énième renouvellement de décor.

    Les faiblesses ne se marient donc pas bien avec des qualités, en minorité dans le récit qui accumulent les exemples liés à la misère. Les enfants sont vendus, tout comme les femmes qui sont également battues et enfin le plus fort fait toujours souffrir le plus faible, bien qu’il soit vêtu de la plus grande bonté possible. Zain en fait les frais dans son vagabondage immersif. Le cadre à la hauteur de son épaule permet de conclure à l’invisibilité de l’enfance dans ce genre de pays. C’est là qu’apparaît la faille dans la narration bancale et qui échoue sur l’effet de surprise. L’utilisation de flash-back dès le début du long-métrage change la donne. Le film ne se cramponne alors plus qu’à la fierté du réalisme. Mais pour le destin du personnage, c’est quelque chose qui marque peu étant donné que l’on connaît son sort. Ce sera vraiment son affiliation avec l’entourage qu’il tutoie au fur et à mesure du récit qui impactera sur notre conscience. Mais l’âme d’un cinéphile ne peut être doublée face à une supercherie aussi voyante. De plus, le manque de nuance dans les personnages des parents, notamment, est peu subtil et n’est jamais intégré à la mise en scène, qui surexploite également les retombées musicales qui martèlent chaque pas des personnages. On broie continuellement du noir, sans laisser entrevoir l’espoir, comme échappatoire. Il faut inévitablement finir par un faux sourire, qui nargue le concept et les lois qui ne sont plus destinés aux plus jeunes personnes de ce monde.

    À l’image de « Lion » et bien d’autres odyssées de la misère, vues à travers l’œil d’un enfant, « Capharnaüm » se montre poignant, mais ne convainc pas dans la subtilité de son discours. La réalisatrice libanaise invoque donc la réconciliation des familles en désordre afin de soulager des cicatrices qui se forment chaque jour, quelque part dans le monde. Elle ne limite pas son discours macabre, dans le fond, c’est une bonne chose. Mais au bout du compte, les résultats ne sont pas ce qu’on l’on attendait et la légitimité d’être parent est mise à mal par les classes sociales. Si la pauvreté semble justifier tout un pan à l’égard de naissances gâchées, il serait intolérable et très désagréable de se pencher sur cette éventualité. Ce cas n’est pourtant pas isolé, mais la cohérence du discours pèse sur la conscience. Plein de bonnes intentions, le film ne trouvera pas la paix derrière ce qu’il cherche à dénoncer, sachant qu’inscrire un enfant à l’état civil au Liban est payant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2019
    La version moderne des Misérables de Victor Hugo.
    Le jeune acteur est une future star a suivre de près.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2019
    Bel et bien un chef-d'oeuvre.... On en ressort véritablement marqué, voir retourné.
    Parce que ce film soulève de vraies questions au delà même de l'histoire de Zain.
    Zain qui a travers toutes cette déchirante histoire nous épargne d'être abimés grâce à sa force et sa dignité toujours présentes... et malgré cette humanité dans laquelle on se reconnaît forcément.
    Un film brut sans être "gratuitement" brutal, personnages hypers réalistes (et pour cause, ce ne sont pas des acteurs mais des personnes qui vivent une histoire proche de celle ci au quotidien), un film à voir absolument...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2019
    C’est tellement bouleversant et poignant. Un témoignage de la vie de ces pauvres gens. J’en ai pleuré à la fin
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