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Clémentine R.
9 critiques
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4,0
Publiée le 17 octobre 2018
Film très émouvant, très bien filmé. Le jeune acteur Zain mérite un prix pour sa prestation !! Il dure 2h mais on ne trouve pas le temps long, tellement pris en tenaille dans cette misère. De très belles images notamment la dernière image du film avec cette photo. Ce film mérite amplement son prix à Cannes.
on a eu pour ne citer que lui Slumdog Millionaire et sa réussite. pour le coup voici le nouveau coup de maître capharnaüm qui mérite bien plus qu'un coup d'œil! montre assez vite dans le film et plus particulièrement dans la relation qui n'oublie au personnage principal. qui de plus joue comme les plus grands et qui nous tiens pendant près de 2h sans jamais faiblir et nous faisons voyager par des émotions diverses intenses mais nécessaire et jamais toi Mich. un film qui paraît si réel. il nous emmène loin et on suit le personnage sans problème. c est galère, c est surprise.... évidemment on est pas devant une production Hollywood pour quelque chose qui ferait que tu espérons que fasse à la présentation réussite au Festival de Cannes le film face son bouche à oreille et qu'il soit livré au plus grand nombre de cinéma pour qu'un maximum de personnes puisse le voir. car dans son genre c'est un petit bijou. stupéfait même si l enfant ne m à pas donné autant d emotion que l enfant et le film aurait du donner
magnifique film qu aborde la misere/les refugies/la parentalite/la fraternite/l innocence. Les enfants ne sont pas des acteurs pro...mais de vrais enfants des rues ...ce qui est plus poignant ...bref allez y les yeux fermés.
Capharnaüm m'a offert ma plus belle claque cinématographique! Attention film extrêmement fort émotionnellement. Jamais dans le jugement, d'une grande justesse! Les personnages ne sont pas interprétés par des comédiens et cela inscrit le film dans une réalité universelle. Merci Mme Labaki pour ces messages puissants. Nous suivons le jeune Zaïn dans les rues de Beyrouth, dans l'enfer urbain, dans la cour des miracles où toute la misère du monde se côtoie... Allez voir ce film, il est salutaire et même parfois drôle, nous ne pouvons pas rester insensible face à tant d'inégalités.
« Même une bouteille de ketchup a un nom », Zain n’en a pas, pas officiellement, pas d’existence, pas déclaré à la naissance. A quoi bon diront ses parents d’un air las, à quoi ça servirait ?
On sort de Capharnaüm le ventre noué, un nœud semblable à celui qui se terre dans l’estomac de Zain, ce môme dont on ne sait pas vraiment l’âge et qui n’a rien mangé depuis deux jours. Le ventre noué et la tête qui tourne. A force de tourner avec les images de Nadine Labaki autour du gosse des rues de Beyrouth dont Capharnaüm raconte l’histoire. On est d’abord surpris. Ce film tranche nettement avec les précédents films de Labaki. Pas de poésie, d’histoire d’amour ou de drôlerie. Fini les personnages féminins qui crèvent l’écran, les montagnes du Liban ou la ville comme dans un conte. L’histoire compte peu et le réalisme brut de la vie des enfants des rues saute à la gorge. Les images sont fortes, parce qu’elles documentent d’abord une réalité terrible et sans pitié, un univers d’enfants où plus aucune trace de l’enfance ne subsiste, sauf par moments, par la grâce d’une fête foraine décatie ou d’un personnage lugubre en costume de super-héros.
On voit bien la tentation de la réalisatrice, celle de dire, de dénoncer, de vouloir que les choses changent. Dire les enfants livrés à la rue, mais aussi les trafics, les enfants qui se vendent et s’achètent, les migrants, les réfugiés Syriens, l’absence des parents, la violence au quotidien, le mariage précoce pour se débarrasser d’un fardeau, la prison, l’injustice. Et puis surtout cette bizarrerie culturelle : pourquoi avoir des enfants lorsqu’on n’a pas les moyens de les élever ? --> lire la suite sur cafecalvathealamenthe.fr
« Capharnaüm » est une immersion réaliste, prenante et émouvante au cœur de bidonvilles libanais pour traiter de sujets graves et actuels. La réalisatrice Nadine Labaki s’étant entourée d’acteurs non professionnels qui ne jouent pas un rôle mais dépeignent leur quotidien, c’en est encore plus touchant. Le jeune Zain Al Rafeea, réfugié syrien de 14 ans, est absolument épatant dans le rôle principal. L’équipe du film a amplement mérité la longue standing ovation que lui ont réservé les spectateurs à l’issue de la projection au Festival de Cannes 2018. Même succès auprès du jury puisque le film libanais a par la suite été auréolé du Prix du Jury. (Plus de critiques sur mon blog Itinéraire d'une Cinéphile.)
Capharnaüm suit le destin de Zein, un petit garçon de 12, faisant face au procès qui l’oppose à ses parents, à qui il reproche de l’avoir mis au monde. Le film de Nadine Labaki met en scène le chaos qui régit la vie de cette famille mais aussi celle de l’ensemble du quartier pauvre de Beyrouth. Elle condamne les conditions misérables dans lesquelles ces familles vivent et évoluent pour s’en sortir. D’aspect quasi documentaire, la montée en puissance du récit est telle que l’émotion ne peut que nous toucher en plein cœur. Ce long-métrage libanais repartira avec le prix du jury. Amplement mérité.
Dans sa définition, capharnaüm est un lieu qui renferme beaucoup de choses en désordre. Dans les rues de Beyrouth, les bidonvilles s’entassent dans la misère et des milliers d’enfants souffrent, livrés à eux-mêmes. La réalisatrice libanaise de « Caramel » a souhaité raconter le sort terrible de ces enfants pauvres en filmant des acteurs non professionnels. Tout le monde joue alors à peu près son propre rôle. Zaïn, 12 ans est l’un d’eux et force de maltraitances et de violences subies, décide d’attaquer ses parents en justice pour l’avoir mis au monde. Avec sa bouille d’ange, sa maturité et l’enfer qu’il vit, le gamin va provoquer en vous un défilé d’émotions jusqu’à en fondre en larmes. Au Liban, les parents libanais doivent payer pour déclarer leurs nouveaux nés. Sans état-civil, les enfants ne peuvent pas être admis à l’hôpital ou être scolarisés. Seuls et sans enfance, ils ne doivent alors compter que sur eux-mêmes et se débrouiller non pas pour vivre mais pour survivre. Nadine Labaki pointe aussi du doigt le souci des réfugiés avec l’exemple d’une femme éthiopienne et de son fils de deux ans, séparés à cause de papiers et de situation illégale. Prix du Jury au Festival de Cannes 2018, « Capharnaüm » est un film coup de poing qui nous ouvre les yeux sur ce qui se passe ailleurs. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com