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Fabien S.
546 abonnés
4 150 critiques
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4,0
Publiée le 20 février 2019
Un très beau film libanais sur un enfant de 12 ans condamné par un tribunal. La réalité des bidonvilles , de la pauvreté de ce pays. Un très beau combat pour tous les gamins emprisonnés.
L histoire de Zain qui porte plainte contre c est parents Vous touche pour toujours Un message de souffrance humaine mais filmé pour nous donner un message à nous tous.... Les acteurs jouent leur rôle à la perfection Bref on sort marqué de cette histoire si touchante
N'en déplaise à certaines critiques qui jugent les ressorts d'une émotion facile, ce film m'a emporté, m'a transporté, m'a bouleversé, entre actions et émotions, dévoilant tout en finesse et en profondeur, ses symboliques et ses différents niveaux de lecture. Du cinéma comme j'aime !
La séquence s'ouvre au tribunal Un enfant, Zaïn, porte plainte contre ses parents De l'avoir mis au monde Dans ce monde Ce capharnaüm
Les parents de Zaïn 12ans sont réfugiés syriens sans papiers au Liban 1,5 millions de réfugiés syriens au Liban Près d'1/3 de la population Fuir pour Survivre là-bas
Le film raconte en flash-back cette vie là Dans la peau de cet enfant Là-bas
4 années, 500h de tournage, 18 mois de montage Pour ressentir au plus près la justesse de cette réalité
1 seule actrice professionnelle Nadine Labaki la réalisatrice Dans le rôle – figuration – de l'avocate La réalisatrice-avocate porte-parole de la plainte de Zaïn
Et qui nous laisse avec ces questions Qui est coupable d'imposer à Zaïn cette vie pour survivre ? Ses parents ? Qui est responsable de ce capharnaüm ? De l'accueil des réfugiés là-bas ? D'Ici et Ici …..? Pour Zaïn, pour tous ces enfants, pour ces réfugié-e-s ? Vous laissez faire ?
Fuir, Survivre et Partir Vers un Endroit où il ferait bon vivre Juste jouir un peu d'une vie Qui justifierait d'avoir été mis au Monde
Tous les manifestants, mécontents chroniques et autres gilets jaunes devraient voir ce film pour comprendre la misère du monde et qu'en France même en vivant avec un SMIC, nous sommes des privilégiés. Je suis sortie bouleversée de la séance. Le film est magnifique mais on retiendra surtout que ce n'est pas une fiction, une grande partie de l'humanité vit de manière inhumaine ! Je souhaite 2 choses : qu'on arrête de se plaindre de son sort et qu'on arrête de faire des enfants quand on ne peut pas les élever correctement ( les aimer, les encourager et les éduquer).
Un film plein d'émotions, pour moi un chef d'oeuvre. A voir absolument! Bravo à la réalisatrice libanaise et son speech lors de la nomination pour la palme d'or.
Si vous voulez voir un film, oubliez les gros bluckbusters à un budget exorbitant et regardez la misère illustré par ce film formidable, primé à Cannes. Je le conseille à tout le monde et même si la misère (ou les passages dures) s'enchaine dans ce film, regardez le jusqu'au bout car cela en vaut vraiment la peine.
Un peu long... On a tendance a regarder sa montre au bout d'un moment et ce n'est pas bon signe ! Le sujet est grave, les acteurs attachants, la mise en scène réaliste. Alors pourquoi cette impression de longueur ? A en faire trop sur le thème de la misère du monde (comme d'ailleurs n'importe quel thème) on abandonne ce qui fait le sel d'un récit et d’une réalisation cinématographique: l'émotion et la véracité ! Ces deux éléments manquent de plus en plus cruellement au fur et à mesure que le film s'égrène d’où cette impression de longueur...
Film poignant, fort en émotion et très réaliste. Les différents thèmes traités par la réalisatrice montrent la dureté de la vie des enfants et des adultes dans certaines sociétés. Un véritable chef-d'œuvre.
Zain a douze ans. Il comparaît devant un tribunal. On ne sait à ce stade encore rien des faits qui lui sont reprochés. Mais le jeune accusé utilise un moyen de défense original : il met en cause ses parents auxquels il reproche de l'avoir mis au monde Flashback : Dans un immeuble insalubre d'un quartier misérable de Beyrouth s'entasse la famille de Zain. Le gamin débrouillard n'a jamais mis les pieds à l'école et vit d'expédients. Il est très attaché à Sahar, sa sœur aînée qui, la puberté venue, est promise en mariage à un commerçant du quartier. De rage, il quitte le foyer familial. Dans son errance, il rencontre Rahil une Éthiopienne sans papiers qui vient d'avoir un bébé. Mais Rahil est prise dans une rafle policière. Zain doit se débrouiller seul avec le petit Jonas.
Prix du Jury à Cannes où les bookmakers lui promettaient la Palme, "Capharnaüm" divise la critique comme le public. D'un côté, les POUR saluent une œuvre bouleversante sur l'enfance maltraitée. De l'autre, les CONTRE dénoncent un misérabilisme larmoyant.
Les deux ont raison. "Capharnaüm" est une œuvre bouleversante d'un misérabilisme larmoyant. Comment ne pas être transcendé par l'énergie de ce Gavroche libanais, par la résilience de cette (trop) jolie Éthiopienne et par les joues rebondies du petit Jonas ? Comment ne pas non plus être gêné par cette surenchère d'avanies, par ce catalogue de la misère humaine dont les images trop léchées et la musique sursignifiante feraient presque penser à une pub pour le HCR ?
Magnifique, très touchée par la profonde présence de tous les acteurs. Ce film aurait mérité la palme d'or, plutôt que celle attribuée à "Une affaire de famille"
Sublime..... sur fond de misère sociale et affective... ce film est un coup de poignard et le petit zayd une pépite ... je conseille à tous d’aller le visionner
Au-delà de la question du procès fait à ses parents pour l'avoir conçu et destiné à être pauvre, qui est totalement accessoire, voire inutile, ce film dresse un portrait d'un enfant qui se bat pour survivre, en se sublimant comme adulte, avec les responsabilités qui découlent de l'abandon du bébé dont il a la charge dans une situation dramatique et, malheureusement, si vraisemblable. Drame social et humain dont l'universalité ne s'arrête pas aux frontières du pays où il se déroule, avec son lot de réfugiés et d'émigrés / migrants dont le sort est à peine pire que celui des pauvres autochtones, exploités par tous ceux dont l'humanité est le cadet de leur souci. Acteurs excellents, les enfants étant absolument époustouflants, et dirigés par une réalisatrice qui filme la caméra aux tripes, dans une ambiance sèche et torride souvent rencontrée dans d'autres films de réalisme social urbain du proche ou moyen Orient. Le grand film de cette fin d'année.
Un film très fort et très touchant. La vie d'un enfant livre à lui-même dans Beyrouth. Un démarrage dans la vie si difficile. L'injustice d'être né au mauvais endroit. Son sens des responsabilités si jeune avec ce bébé qu'il est le seul à pouvoir prendre en charge est particulièrement touchant.
Un mélo misérabiliste sur un jeune garçon livré à lui-même dans Beyrouth. Ce n’est pas niais, ce n’est pas mal filmé ; ça mérite d’être vu même si ça ne change rien à la souffrance des enfants des rues.
Capharnaüm . Un chef d'oeuvre cinématographique ! Un film qui m'a hanté l'esprit depuis que je l'ai vu hier au cinéma et dont je me permets de donner et partager mon humble avis .Un film poignant et bouleversant mais terriblement beau. La réalisatrice nous invite à découvrir un Beyrouth méconnu un Beyrouth marginalisé, fait de taudis sordides avec des conditions de vie effrayantes et inqualifiables. Nous suivons la vie dure que mène le petit Zain dans les rues de Beyrouth, dans l'enfer urbain, dans la cour des miracles où toute la misère du monde se côtoie . Tous les personnages du film sont extrêmement envoûtants, touchants et d'une justesse incroyable dont Capharnaüm raconte l'histoire .On se sent suffoqué par la noirceur du film.Un film qui n'est malheureusement pas une fiction mais bien une réalité.Une réalité terrible et sans pitié. On est porté par un tourbillon d'émoi .Le tout accompagné d'une mise en scène sublimée par des lumières et des paysages majestueux et d'une bande-son qui nous fait vibrer par sa subtilité attachante.