Sincèrement même si Vincent Lindon effectue une belle prestation, j ai vraiment trouvé le film plat, et ne valant pas celui de Bruno Nuyten. Assez déçue.
Rodin et un film magnifique avec de beaux decor et de bon acteur . Oui defoit on comprend pas trop les dialogue des scene mais honnêtement sa me dérange pas
J'ai ressenti la même chose que beaucoup de spectateurs en voyant ce film: on ne comprend pas bien ce que disent Rodin et Claudel. Je me suis dis que c'était fait exprès mais cela semble improbable. J'ai même tenté de mettre les sous-titres, qui n'étaient malheureusement pas disponibles. L'histoire du film est intéressante: on y découvre la vie de Rodin lorsqu'il a 40 ans environ. Il a ses ateliers, qui sont très sombres dans le film, avec ce contraste fort entre le blanc du plâtre et la pénombre de l'atelier. Il a sa femme, Rose, qui on le voit un peu plus tard était légèrement dérangée, et surtout sa maîtresse Camille. J. Doillon décrit cette passion très forte, puis la rupture. Il décrit aussi la vie familiale de Rodin qui a des enfants, mais on ne sait pas vraiment où ils sont. Et sa vie professionnelle aussi. Le film est instructif mais guère passionnant en fait.
Belle évocation du monde de la création de l'époque et des pesanteurs institutionnelles qui l' entravent (commandes de l'Etat engluées dans l'académisme ambiant). Le film évite les écueils du biopic plat et indigeste pour s'intéresser à l'acte de création . Le film est moins pertinent lorsqu'il évoque les relations avec Camille Claudel même si Izia Higelin est très convaincante. Belle partition de Lindon qui habite pleinement le personnage. Gros bémol: le son...atroce. Une bonne partie des dialogues (pourtant remarquables) est tout bonnement inaudible et gâche en partie le plaisir du spectateur.
Avec Rodin, Jacques Doillon développe un tout nouveau concept cinématographique, le biopic sans histoire. Pas de début, pas d'élément déclencheur, pas de temps fort, pas d'objectif, pas d'action, pas de personnage, pas de drame, pas de fin, bref, aucun argument pour justifier l'existence d'un film, encore moins sur le père de la sculpture moderne. Rodin n'est qu'un long étalage de séquences vides consistant à faire tourner Vincent Lindon et Izïa Higelin en rond dans un atelier avec, éventuellement, des scènes de sculpture. Et comme il n'y a pas d'histoire, il n'y a pas non plus de direction. Aucun acteur n'articule, leur diction incompréhensible accentue encore plus la sensation d'assister à du néant. Autant que le film, leurs expressions sont figées, y compris quand il daigne enfin montrer un semblant de conflit au bout d'une heure de brassage d'air. Quel est le sujet ? Qu'est-ce qui faisait de Rodin un sculpteur aussi avant-gardiste ? Pourquoi raconter ça ? Et surtout, pourquoi lui ? Doillon pouvait prendre la vie de n'importe qui d'autre pour arriver à un résultat aussi lisse. Mieux, il pouvait en faire un film original sans avoir à impliquer des artistes qui ont suffisamment investis dans leurs vies pour éviter qu'on leur fasse l'affront de les adapter en exercice aussi pitoyablement apathique. Un somnifère surpuissant.
Vincent Lindon est superbe et plein d'intériorité, plain de respect pour son personnage. les décors sont bien faits, mais le film est long, silencieux, ennuyeux aussi, et c'est tellement dommage.
Lent et moins intense que le Camille Claudel avec Adjani. En revanche Lindon apporte une profondeur supplémentaire, une intériorité que n'apportait pas Depardieu. A l'inverse Higelin allège le pathos du personnage de Claudel. Bien donc pour le jeu des acteurs. Mais pour le reste le film est extrêmement plat, sans musique, avec une narration sans intensité. On aurait aimé comprendre l'enfance, la jeunesse, la percée de Rodin. Comprendre mieux sa technique, comprendre mieux son art, son commerce, son entourage. Le film reste donc au final fade.
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1,5
Publiée le 16 octobre 2020
Avec Rodin Jacques Doillon nous livre un film très étrange. Alors que que certains acteurs sont géniaux, la lumière est correcte et la réalisation est impeccable ce qui gâche le film c'est l'histoire et la façon dont elle est racontée. Plutôt que de passer par les événements de la vie du sculpteur il n'en montre que des aperçus comme des citations, des moments d'œuvres ou des moments d'amour. Le problème avec cela est bien que l'ordre chronologique soit préservé. Le spectateur est complètement perdu avec des noms inconnus ou des événements manquants et vous devez toujours penser à ce qui s'est passé auparavant dans le film pour enfin comprendre ce qui s'est passé. En plus de cela le scénario n'a pas vraiment de but. Le film ne commence nulle part et ne se termine nulle part. De plus il y a des scènes de nu totalement inutiles ce qui est parfois embarrassant car ça ne va nulle part et n'est jamais justifié. Même la prestation de Vincent Lindon n'est pas des meilleures dans ce film souvent ennuyeux et globalement trop long...
Rodin enfin dépoussiéré de ses clichés habituels... La performance des acteurs est animale, évidemment on perd en compréhension des dialogues ce qu'on gagne en bestialité. Les dialogues de Doillon sont toujours aussi bien écrit et on voit à chaque plan l'attachement porté au travail manuel et artistique.
Rodin, des œuvres culturelles mais pas cinématographique !
Le film de Jacques Doillon fait le choix de centrer le film sur une partie de la vie de Rodin (à partir de 40 ans). Cela correspond au moment où l’Etat passe commande de « La porte de l’enfer ». Le film par ce choix permet de comprendre la psychologie de l’artiste lors de la construction de son œuvre. Par conséquent, le rythme assez lent a du mal à passionner le public. Notamment il y avait mieux à scénariser pour la relation de Rodin avec Rose sa compagne de toujours et Camille Claudel sa maîtresse. Le caractère d’Auguste Rodin et la tournure de l’histoire font que nous avons du mal à accrocher au film. On a du mal à se sympathiser au personnage incarné par Vincent Lindon. L’interprétation des acteurs ne présentent pas de défaut mais c’est juste l’histoire qui n’a pas grand intérêt. Dommage !
Vincent Lindon exagère un peu....Il marmonne dans sa barbe, on ne comprend strictement à ce qu'il dit...C'est de pire en pire... Quant à l'actrice principale, elle récite du début à la fin....Quel gâchis...
Assurément le son mériterait un razzie award...mais il ne faut pas s'arrêter là! Le film met en scène la quête d'absolu d'un génie plastique, tant dans le domaine artistique que personnel en sublimant les moments créatifs où Rodin se laisse guider par son ressenti et la matière qu'il travaille. Vincent Lindon fait du sculpteur un homme dur, passionné, singulier tandis qu'Izia Higelin laisse paraître les fêlures de sa Camille. Une oeuvre en clair/obscur profondément réussie.
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2,5
Publiée le 13 novembre 2018
Le but du "Rodin" de Jacques Doillon, c'est de ne pas reprendre toute la vie et toute l'oeuvre du grand sculpteur! C'est en fait l'histoire d'un artisan! Nous sommes dans la tranche de vie, à savoir vingt annèes de la vie d'un artiste hors normes avec ses hauts et ses bas! C'est typiquement le genre de film que l'on va retrouver au Festival de Cannes avec un public qui n'arrive pas toujours à suivre et à comprendre les forces et les faiblesses du sculpteur, interprètè de façon remarquable par Vincent Lindon! Pètri de bonnes intentions, ce "Rodin" là laisse de marbre! Sauf que Doillon nous montre avec talent l'homme qui se cachait derrière l'artiste! Donc de faire ressortir Auguste derrière Rodin! Pourtant ce dernier s'appelle comme ça, ce qui est un peu contradictoire! Mais en plaçant ce titre, le rèalisateur de "La femme qui pleure" place une espèce d'icône en la dèmembrant au fur et à mesure de l'histoire pour nous montrer cet homme fascinè par les femmes et par l'idèe du travail! Quelques problèmes de diction cependant où l'on a du mal à comprendre ce que Lindon raconte! Mais la mise en scène rehausse le niveau avec une maîtrise peu commune du plan sèquence...