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    Rodin
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    177 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 mai 2017
    Le paroxysme du navet !
    Doillon a commis un nombre certain de navets mais il est clair que la palme revient de loin à celui-ci. Cannes n'a pas imaginé ce prix, il est pourtant urgent de l'inventer. Un ennui terrible et un Vincent Lindon incompréhensible à tel point que le film était sous-titré... en français ! Ce qui s'appelle parler dans sa barbe. Sans aucun doute l'un des pires films qu'il m'ait été donné de voir depuis fort longtemps. Une purge, une vraie !
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2017
    Le Rodin de Jacques Doillon n'a convaincu à Cannes que les critiques français, à l'opposé de leurs confrères internationaux qui lui ont octroyé les plus basses notes parmi les 19 films en compétition pour la Palme d'Or. Et les spectateurs, après sa sortie, semblent en grande majorité adhérer à cet avis. Et pourtant, ce portrait (et non biopic) du sculpteur français le plus célèbre n'est pas mauvais, du moins pas entièrement. C'est dans la relation viscérale avec son métier que l'on trouve les plus belles scènes du film. Doillon montre l'homme à son travail, hésitant, arrogant, dépité, etc. D'art et d'essais, tel est est son sacerdoce, en remettant mille fois sur le métier. Et cela, le film le montre, sans rechigner, tout un créant une représentation qui ne correspond pas nécessairement à celle que l'on a de lui. C'est la vision de Doillon, tout comme dans cette relation avec la jeune Camille Claudel, qui occupe trop le centre du film sans que le cinéaste trouve l'étincelle, dans des moments banals d'une vie de couple, qu'elle soit légitime ou non. Pour autant, inutile de comparer avec la flamboyance du film de Nuytten, les deux réalisateurs ont des univers non étanches. Enfin, il y a Rodin et son temps, artiste maudit jusqu'à un âge avancé, avec son monumental Balzac comme étendard de son génie. Là encore, Doillon peine à parler d'une période riche en créativité, se contentant d'illustrer des rencontres entre le sculpteur et Cézanne, Monet ou Mirbeau. Vincent Lindon se glisse sans difficultés dans la peau du héros mais sans arriver tout à fait nous le faire sentir de l'intérieur. Et puis il y a évidemment ce grave problème de compréhension car l'acteur ne cesse de marmonner dans sa barbe (ce n'est pas la première fois que cela lui arrive). Quant à Izïa Higelin, elle ne mérite pas d'être clouée au pilori, sa Camille Claudel est sensuelle, terrienne et joyeuse. Ce n'est pas parce qu'elle va à l'encontre de l'image habituelle de l'artiste qu'il faut l'en blâmer. Elle est absolument remarquable car inattendue et soutient aisément la comparaison avec Lindon.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Je n'ai pas aimé ce film et il y a trois principales raisons à cette déception.
    Premièrement : on ne comprend rien. En effet, des les premières secondes du film il faut concentrer toute son attention pour espérer comprendre ne serait ce qu'une phrase, ce qui relève d'un vrai défi. Et je n'exagère pas tant que ça...
    Moi et mon ami avons eu des difficultés tout au long du film à saisir les dialogues, notamment entre Rodin (qui est celui qui baragouine le plus) et Camille. Même s'il s'agit peut être d'un choix artistique je trouve qu'il n'apporte rien au film, bien au contraire.
    Deuxièmement : L'omniprésence de la liaison Camille / Rodin. Je ne pensais pas aller voir une comédie romantique et pourtant, c'est à ce genre film ressemble le plus. On les suit dans leur je t'aime moi non plus, et je n'y ai pas vu les conséquences dans l'oeuvre de Rodin. Cette histoire occupe 70% du film sans apporter, une fois encore, un réel attrait au film.
    Troisièmement: et conséquence des raisons précédentes; on a du mal à suivre le film et a le comprendre. Il tire au longueur et on s'ennuie dès le premier cardeur. L'évolution de l’histoire est difficile , on s'éloigne en permanence du fil conducteur du film qui est la création de la statue BALZAC.
    Malgré ces défaut, l'image est belle et les jeux de lumière intéressant.
    La plus grande qualité du film étant les scènes tournées en atelier (SANS Camille!) je regrette qu'elles ne soient pas plus nombreuses, et pas exploitées en elles mêmes.
    Eoliah D.
    Eoliah D.

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juin 2018
    A vouloir exprimer les tourments de la créativité on se retrouve avec un film lent et qui ne sonne pas juste. L'atelier peuplé de fantômes qui déplacent des sculptures, du travail de modelage et d'ajustage peu crédible.
    Quasiment inaudible V Landon marmonne dans sa barbe et I Higelin a du mal à jouer juste. Des scènes érotiques inutiles qui veulent nous initier au libertinage et à la passion charnelle sans beaucoup de succès. La jalousie entre " l'officielle" et l'élève défendue à coup d'enfant non reconnu et d'escapade à la campagne est plutôt navrante.
    Pas vraiment d'ennui mais pas du tout d'accroche.
    nicolas t.
    nicolas t.

    57 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Grosse déception. le film est interminable et Lindon n'articule rien.
    On reste extérieur, le mieux aurait été de voir un bon documentaire sur ce sculpteur génial.
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2017
    bien qu'il y ait une bonne idée de la vie de " rodin", une belle mise en scène, une belle prestation de "Vincent lindon" on s'ennuie quand même assez. il y a trop de passages lents longs et sans rythme. les 2 heures ont été interminables. Selon moi à éviter si pas de carte illimité vous serez un poil déçu. ouf, j'ai l'illimité donc pas de perte d'argent.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Quelques belles scènes ; celle avec Cezanne, celle avec C.Claudel dans le grand hôtel. Mais globalement, erreur de casting avec V. Lindon ; on ne le comprend pas quand il chuchote (75%du film). Ensuite pour une des modèles qui pose nue, on voit la demarquation du maillot de bain... pas crédible. La palme, ça ne sera pas pour celui-là 😉
    Marie-francoise C.
    Marie-francoise C.

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Il s'agit d'une partie de la vie de Rodin et de Camille Claudel (entre autres) et Vincent Lindon est extraordinaire. J'ai beaucoup aimé ce film qui me permet de mieux connaître cet artiste
    jonas
    jonas

    4 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Si j'avais compris quelque chose à ce que marmonnent Vincent Lindon et Izïa Higelin j'aurais pu donner un avis sur le film. Hélas la bande son est à ce point calamiteuse que je n'ai pratiquement rien compris. Comment peut-on oser en 2017 présenter un film à Cannes avec un tel défaut technique ? Ne me dites pas que c'est volontaire, car cela signifierait que le réalisateur n'a que mépris pour les spectateurs. Mais peut-être au fond est-ce bien ainsi, car les dialogues sont peut-être à ce point médiocre qu'il est préférable de ne pas les entendre...
    Je ne comprends pas que la critique soit aussi enthousiaste pour un film aussi médiocre ; l'écart entre les notes de la presse et celles des spectateurs en dit long !.... Décidément le snobisme intello est sans limite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 mai 2017
    C'est sans doute ingrat d'incarner un personnage comme le grand sculpteur dans une mise en situation bien austère, aux fulgurances cyniques (le Balzac nu) ou érotiques (les jeunes filles excitantes) sûres d'apporter le piment exigé d'une grande production exportable. Prises de vue et décors irréprochables, détails techniques au cordeau. Vincent Lindon inonde l'image de sa carrure et pourtant à moitié convaincant seulement avec cette barbe mangeant son propos malgré les sous-titres pour sourds et malentendants. La fille de Jacques Higelin tient le rôle de la muse (dont la production reste dans l'ombre à part "La Valse"). Rose convainc un moment, et puis lasse dans sa position de parfaite cruche à l'ombre du grand homme (et même si c'était exactement cela !). Seul bénéfice en sortant de ces méandres entre Rose et Camille dont on finit par se f... éperdument, se rabattre sur le spectacle de leurs oeuvres, parentes sans le faire exprès.
    Roger O.
    Roger O.

    12 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mai 2017
    Vincent Lindon, président de la République (chez Alain Cavalier), maçon ou vigile (chez Stéphane Brizé), maître-nageur (chez Philippe Lioret), etc: il est sans doute le meilleur acteur français contemporain, capable d'endosser l'identité comportementale du personnage qu'il interprète.
    Et là, dans le Rodin de Jacques Doillon, on a du mal à admettre qu'il soit un génial sculpteur. Il a beau fixer intensément son modèle, malaxer des tissus dans le plâtre, pétrir la glaise: on n'y croit pas. Pourquoi? Parce que Rodin parle, qu'il commente sans cesse ce qu'il fait, ce qu'il pense, ce que les autres pensent de son oeuvre, et que ce dialogue, marmonné, souvent incompréhensible, est artificiel et paraît être tiré de sa correspondance ou d'une étude savante. Et ce que l'on voit sur l'écran, ce n'est donc pas le travail créateur de l'artiste, mystérieux, difficile, charnel, sensuel mais l'analyse intellectuelle de l'observateur.
    A l'inverse de Rodin, Camille Claudel est parfaitement incarnée, au sens premier du terme, par Izïa Higelin qui habite son personnage, le rend vivant, et surtout irradie le plaisir et l'exaltation de la création. Lindon a beau lui pétrir les fesses comme s'il la sculptait, on ne voit là qu'un geste d'acteur dirigé par son metteur en scène.
    Le comble de l'artifice est atteint lorsque Rodin rencontre Hugo, Juliette Drouet, Monet, Cézanne, Mirbeau, etc. Le dialogue, où les noms propres sont systématiquement cités pour éviter toute confusion, sombre dans le ridicule. De même, faute de moyens sans doute, l'accueil d'abord frileux de la société contemporaine, est représenté par deux ou trois scènes maladroites où on a l'impression de lire les articles des journaux de l'époque.
    Au crédit du film, une photographie élégante, presque monochrome, mais dont la sobriété et la froideur finissent par assécher l'ensemble. Là encore, on sent trop la volonté de Doillon de se démarquer de l'émotion née des œuvres qui l'ont précédé, celles de Nuytten et de Dumont.
    Rodin finit par devenir fade, sec, ennuyeux.
    DomiMo C
    DomiMo C

    24 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2017
    On est évidemment tenté de comparer ce film avec le "Camille Claudel" de 1988... et pourtant ce n'est pas vraiment comparable. Camille Claudel est une fiction assumée qui prend des libertés avec ce qu'on sait de la réalité historique. Adjani compose une Camille exaltée, dévorée par ses passions... tout ce qu'un sculpteur n'est pas. Sculpter est un acté réfléchi qui nécessite analyse, réflexion. Camille a fait plus de 6 versions de sa valse, de la petite châtelaine, etc
    Quand elle sculptait elle ne pouvait pas se laisser emporter par ses émotions et c'est précisément quand sa maladie l'a emporté sur sa raison qu'elle a définitivement arrêté de sculpter.

    La version de Doillon est nettement mieux documentée, Rodin et Camille sont représentés d'une façon certainement plus réaliste et l'histoire d'amour entre Camille et Rodin, qui était centrale dans le film de 1988, retrouve ici une dimension plus raisonnable et leur travail y gagne en réalisme. On y apprend qu'une sculpture peut demander 7 ans de travail avant d'aboutir, que même un artiste reconnu comme l'était Rodin en son temps pouvait se faire casser par la critique et même se voir refuser ses travaux. On voit aussi comment il travaillait, comment il élaborait ses compositions en assemblant des moulage en plâtre ou en trempant une robe de chambre dans du plâtre, etc

    Ma critique porte sur 2 points : la bande son me semble un peu inaudible par moment et une pudibonderie de mauvaise aloi nus empêche de voir le travail des modèles de Rodin alors qu'on sait qu'il a travaillé avec des modèles vivants toute sa vie et qu'ils auraient largement mérité cet hommage...

    Pour résumer le "Camille Claudel" de 1988 était fantaisist et plus cinématographique, la version de Doillon est plus proche d'un documentaire, sans doute moins palpitant mais plus intéressant dans la reconstitution qu'il propose.
    connecte
    connecte

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2017
    La bande son dessert le film : on ne comprend parfois rien aux échanges entre les acteurs ce qui nuit fortement à une appréciation du film. Comment peut-on commercialiser un film de cette importance en négligeant autant le son ? Avec les moyens techniques dont on dispose en 2017 c'est impensable ....
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Vincent Lindon est incompréhensible. Le son et la musique sont mauvais.
    Même sous titré on s'ennuierait!
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2017
    Dire à Jacques Doillon - l'esthète du cinéma d'auteur français-  qu'il a réalisé un biopic académique c'est prendre le risque de se faire transformer en pâté de foie.....

              Pourtant, c'est bien l'impression qui se dégage de ce film, succession de petits morceaux de vie. Pour les gens de province qui n'ont pas eu la chance ou l'occasion de visiter le musée Rodin, ou l'expo-fleuve du Grand Palais, ils retrouveront tout: le plâtre omniprésent, les assistants, les bacs ou Rodin entasse mains, pieds, qu'il remontera peut être ailleurs pour faire un composite; les statues en multiples exemplaires; Rodin se défendant contre l'accusation d'avoir, avec l'Âge d'Airain, réalisé un moulage; Rodin présentant comme parfaitement achevée une statue sans bras; Rodin réalisant la Porte de l'Enfer et y revenant sans cesse; Rodin luttant avec son Balzac..... et les béotiens; et même Rodin se remémorant le temps où il faisait de la peinture; et même Rodin peignant ses aquarelles érotiques, face à deux mignonnes prenant les poses les plus bizarroïdes. Tout, vous dis je! Une encyclopédie!

              Et à part cela? Eh bien, on dirait que Doillon n'a eu qu'une obsession: prendre le contrepied de Bruno Nuyten dans Camille Claudel. Alors, avoir confié le rôle de Camille à la gironde Izia Higelin, si terrestre, si prosaïque, un peu saute-au-paf, en tous cas très entreprenante, c'est pire qu'une erreur de casting:  c'est une faute professionnelle! Ce qui n'enlève rien aux qualités d'actrice d'Izia, d'ailleurs; elle est juste pas à sa place.

              Quant à Vincent Lindon, il habite le rôle, comme il habite tous les rôles. Face à Gérard Depardieu, grosse nature, forte personnalité, un peu trop balzacien peut être, ou un peu trop depardiesque, tout simplement....il est un Rodin plus renfermé, plus secret, fils du peuple voulant être avant tout un bon artisan; c'est une composition très intéressante. 

              Mais il serait peut être temps qu'on lui dise quelque chose. La diction, ça n'a jamais été son fort. Avec l'âge, ça ne s'arrange pas. Izia : kiff-kiff. Moi je croyais que depuis que le cinéma était devenu parlant, les dialogues, ça comptait? Un bon conseil : si vous voulez comprendre quelque chose, allez dans une salle en Allemagne ou en Italie: vous pourrez lire les sous titres.

              Rose Beuret, la modèle des premiers temps, la compagne éternelle épousée quelques semaines avant sa mort, c'est Severine Caneele qui eut une brève heure de gloire chez Dumont; on se demande, si Rose était aussi moche et revêche, pourquoi Rodin aurait il gardé pour elle un tel attachement? Parce que, comme lui, elle venait du peuple et le reposait de tous ces bourgeois -Monet, Mirbeau..... qu'il était amené à fréquenter? En tous cas, les relations entre Rodin et Rose font certainement partie des moments les plus intéressants du film.

              Bref un beau film, incontestablement, très didactique, où on s'ennuie un peu, à vivement recommander donc à tous les provinciaux mais, globalement, une déception
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