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    Rodin
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    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    On reproche souvent au genre Biopic d’adopter une forme scolaire et factuelle, d’échouer à dévoiler le sujet au-delà de l’imagerie officielle et de se réfugier derrière des anecdotes de fiche Wikipedia. La tâche n’est pas simple : quand des réalisateurs expérimentés s’y collent, on sent bien que quelque chose se passe...mais cela ne rend pas le résultat forcément passionnant. Il en est ainsi d’Auguste Rodin par Jacques Doillon, dont l’entame se situe l’année des débuts de sa reconnaissance officielle tardive, se déploie comme une oeuvre austère, filmée dans le lieu véritable où l’homme exerça son art durant des décennies et qui ne le montre que rarement dans un contexte extérieur (quelques balades forestières - où il étudie les formes naturelles, d’ailleurs ! - quelques brèves rencontres avec Hugo ou Cézanne,...). On comprend pourtant qu’il fut un insatiable homme à femmes. On comprend aussi ce qui fit naître et entraîna ensuite la destruction de la relation forte qu’il noua avec Camille Claudel, qui souhaitait être tout à la fois son élève, sa muse, sa concurrente, son amante et son épouse légitime. Pourtant, peu importe l’importance que ces éléments occupent à l’écran, tout cela semble superflu, en tout cas moins intense que le spectateur (et le réalisateur?) l’avaient sans doute envisagé tant chez Rodin, tout semble subordonné à l’acte de création. Monolithe bourru et peu expansif dans ses relations avec les autres, on observe Vincent Lindon s’animer, imperceptiblement d’abord, de manière plus marquée ensuite, lorsqu’il trouve ce qu’il cherchait, une forme, une ligne, une courbe : raidissement de la posture, agitation fiévreuse, regard brûlant, l’acteur met toute son intériorité au service du rôle et c’est impressionnant...mais ce n’est pourtant pas suffisant: on a à peine le temps d’effleurer ce qui bouillonne à l’intérieur du sculpteur que déjà, il se dérobe, pour laisser place à ces développements plus prosaïques, relatifs à la carrière ou aux femmes, requis par l’organisation du scénario. Eut-il poussé à son maximum cette logique d’appropriation totale d’une personnalité vouée corps et âme à son art et, à travers elle, celle de l’incarnation d’un concept, que le film aurait sans doute été trop expérimental et très ennuyeux, au delà de l’admiration qu’on peut nourrir pour la performance de Lindon. Il faut croire que représenter parfaitement l’Acte de créer à l’écran est une utopie, dont on ne peut que s’approcher au plus près sans jamais l’atteindre.
    Ti Nou
    Ti Nou

    491 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Quel ennui... Jacques Doillon ne nous épargne pas en nous infligeant ce biopic terne et monotone. Il me faut bien avouer qu’entre la somnolence et les dialogues inaudibles (Vincent Lindon passe son temps à marmonner et j’ai fini par mettre les sous-titres), je n’ai strictement rien saisi de ce que cette chose pouvait bien raconter.
    conrad7893
    conrad7893

    298 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 août 2018
    Quelle grande déception, quel gâchis. 2 Heures de cinéma avec des dialogues inaudibles et incompréhensibles . Vincent Lindon là pour le coup parle dans sa barbe durant tout le film, on ne comprend quasiment rien des dialogues et de ce fait le film est complètement raté.
    Malgré une très belle photo et un bel effort de reconstitution de l'époque, des lieux, des œuvres d'art le film est ennuyeux .
    Dommage
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2018
    Jacques Doillon fait le choix judicieux de jouer Rodin en mineur pour consacrer un génie majeur tiraillé par ses désirs, ses passions, obsédé par son art : le film s'avère charnel, tourmenté également comme une valse de corps nus pour un temps enlacés que la sculpture immortalisera. De l'ombre de l'atelier où les artistes et leurs œuvres scintillent par de magnifiques jeux de lumière aux échappées loin de Paris se meut une âme au Purgatoire, revivant sans cesse cette porte sculptée, ce passage d'un tribunal céleste aux Enfers de la chair. Vincent Lindon habite Rodin, fascine et envoûte sans jamais trop en faire ; tout coule naturellement, le récit ne se fige que dans les œuvres qu'il égrène sur son chemin. Un très beau et exigeant portrait d'un artiste révolutionnaire.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2018
    D’une lenteur extrême. Le film est une déception à mes yeux. La mise en scène n’est pas optimale. Les acteurs restent intéressants mais ne sauvent pas le film pour autant.
    Komodorr
    Komodorr

    133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2018
    La vie sentimentale et créatrice de Rodin fractionnée et l'Histoire d'une oeuvre, le" Monument de Balzac" (entre autres). On est dans l'atelier et on nous montre plusieurs aspects de la personnalité de Rodin et de son élève/muse/femme Camille Claudel. Je n'ai pas particulièrement accroché et je ne me suis pas endormi non plus malgré la lenteur et quelques longueurs mais j'ai trouvé que ça manquait beaucoup de liant, on voit des scènes de dialogues (surtout) qui s'enchaînent et on ne sait pas vraiment ce qui s'est passé entre. C'est un film qui se passe principalement en intérieur (à part la scène de la barque) et au bout d'un moment on a besoin de soleil et d'air frais d'autant que Rodin n'est pas un personnage très loquace et très amusant. Cependant on apprécie être dans cet atelier et dans tous les lieux où il sculpte et on apprécie aussi les modèles/amantes de Rodin. J'aurais aimé voir une version pour les sourds et les malentendants car j'en fait partie et il est vrai que les deux acteurs principaux, Vincent Lindon et Izïa Higelin n'articulent pas toujours très bien, je ne sais pas si c'était voulu mais, même avec un casque je devais travailler dur pour comprendre certaines phrases. J'ai remarqué que c'est le cas pour de nombreux films en français dernièrement... Il s'agit donc d'un film intéressant qui manque quelquefois de rythme et de cohérence tellement les ellipses y sont nombreuses mais qui se regarde pour l'incarnation de Rodin et pour l'amour de l'art (majeur!).
    Didier Baillet
    Didier Baillet

    28 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2018
    Jacques Doillon réussit, avec la complicité de Vincent Lindon, à dresser un portrait du sculpteur à hauteur d'homme. Il nous montre l'homme au travail, sans cesse en réflexion sur son art. Une réussite
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 juin 2018
    Il va falloir arrêter de proposer des rôles à Izïa, « les enfants de » n’ont pas forcément hérité de talent de leurs parents. Ni en chant ni en jeu d’acteur, d’ailleurs. Elle joue très mal et contamine le, pourtant, génial Vincent Lindon. Je n’ai pas pu regarder le film bien longtemps car c’était très gênant et pénible. De plus, la réalisation est très fade.
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2018
    Un biopic bien trop conventionnel et académique à mon goût. Mise à part la prestation une nouvelle fois impeccable de Vincent Lindon qui joue bien sur le côté vital de son œuvre et la conviction de l’artiste je ne vois pas grand chose à souligner. Je n’ai pas appris grand chose de plus sur l’homme ni de son œuvre car le film est trop superficiel, veut aller sur beaucoup d’aspects et n’en traite finalement pas beaucoup. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 mai 2018
    je me suis ennuyée pendant ce film sur Rodin , sans doute parce que j'ai passé beaucoup de temps à essayer de comprendre ce que bougonnait V. Lindon dans sa barbe ..... Dommage qu'un si grand acteur soit si peu audible dans cette prestation....
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    56 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2018
    Un film d’un ennui mortel,
    Il n’y a que les férus d’art et de sculptures qui y trouveront leur compte, aucun rythme et c’est très long.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 mai 2018
    La première critique tient à la bande son. Vincent Lindon est tout simplement inaudible.
    A vouloir rendre sa voix trop grave, Doillon n a t il pas pêché par pédantisme ?
    Du peu que l'on comprend, la vie de Rodin n'est traitée que superficiellement. Izia Higelin est très moyenne et ne communique pas la véritable passion qui la lie à Rodin, passion qui passera par la folie (autre aspect abordé plus que superficiellement) avant le tragique de sa mort (éludé). Quant à l’œuvre, on la survole, comme le reste.
    7eme critique
    7eme critique

    529 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 mai 2018
    Que c'est ennuyeux ! Il faut vraiment être un fan inconditionnel de l'artiste pour se laisser convaincre un minimum par ce "Rodin" ! A part découvrir légèrement sa façon de travailler et son comportement, ce qui de plus, paraîtra ici clairement survolé au profit de ses histoires d'amour dont on se moque éperdument, on assiste à une véritable non-histoire nullement passionnante. On ne comprend donc pas vraiment l'utilité de ce film qui n'apportera strictement rien, et ne laissera ressentir aucune émotion.
    crapouillot
    crapouillot

    7 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mars 2018
    Film long et ennuyeux, sans rythme. L'exploit consiste d'abord à comprendre la piètre diction des acteurs, Lindon en particulier. Vision idéale et tout à la gloire de Rodin, sans grande nuance. Peu convaincant.
    guillermo_go
    guillermo_go

    39 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2018
    L'effort d'exister

    Biopic impressionniste, loin des canons laborieux du genre, un grand film minimaliste sur la condition de l'artiste au travail.

    Le regard de Vincent Lindon, totalement incarné dans le rôle du sculpteur, aurait du lui valoir un prix d'interprétation à Cannes. Émouvant et passionnant, l'amour et les doutes de Rodin pour son art sont rendus dans le moindre geste, dans tous les silences, où le regard compact enveloppe le vide, pour faire naître de la matière un peu de vie, masse par masse de petits morceaux de terre glaise.
    On a rarement montré de façon aussi juste le combat épuisant, toujours recommencé, du geste qui cherche, cette danse syncopée de la main et du regards qui font résistance, de l'art qui prend tout et à qui il faut tout redonner avec ardeur comme si c'était la première fois, toujours et encore, même après des années de pratique. Le dialogue recommencé sans cesse du faire et du défaire.
    Il suffit de voir comment Rodin est frappé par la beauté d'un arbre noueux sur les bords de Marne, pour comprendre comment il regarde, comment il écoute un langage secret, lorsqu'il passe une main sur l'écorce. Traversé par une puissance vitale, un souffle le façonne de l'intérieur et lui enseigne comment pétrir la Terre en profondeur.

    Une des sequences les plus émouvantes de l'année, où l'on est frappé par la même tristesse que Rodin devant une pièce superbement mélancolique de Camille Claudel, lors de sa visite de l'exposition de l'amour de sa vie et élève. Interprétée par la dynamique mais très moyennement talentueuse Izia Higelin, vraiment écrasée par notre souvenir d'Adjani dans le rôle on va pas se mentir - mais comme Lindon se charge d'effacer l'immense Depardieu à lui tout seul, on s'en fiche. Claudel n'est déjà alors plus que l'ombre d'elle même, rongée par la paranoia et l'amertume. Abandonnée de tous sauf lui. Sa pièce géniale, nous montre deux amants, dont il est impossible de dire par le jeu mystèrieux de sa composition s'ils s'aimantent ou se repoussent, représente tout ce que l'amour a de plus beau et douloureux.

    L'illustration infiniment sensible et attentive de Doillon de ce qu'on appelle en philosophie 'persister dans son être' : le conatus. Traduit du latin par "effort", que nous pouvons comprendre comme exercice d'un être d'obéir à sa nature propre. Désir de vivre.C'est chez Spinoza l'affect fondamental : "l'effort" d'exister, autrement dit de persévérer dans l'être constitue l'essence intime de chaque chose.

    Brut.
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