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Emmanuel Cockpit
61 abonnés
928 critiques
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4,5
Publiée le 10 mai 2024
« La confession » est un film dense, à la fois de tension et de délicatesse, avec une brillante prestation de Romain Duris et Marine Vacth (« Jeune et Jolie »). Dans une période délétère, la France occupée par les Allemands, cette histoire brûlante est mise en avant par les mots, les regards et les ambiances au travers de belles images éclairées à la bougie ou la lampe à pétrole. Même si c’est loquace, le film n’est jamais ennuyeux. Pas de prise de position, le questionnement est invoqué de manière fine en respectant les points de vue.
BONTE DIVINE. Des accommodements avec le ciel. De gargouilles en confidence, sous la soutane, ça s'agite. A quel sein se vouer? Vite, une punition pour soulager la tentation de l'esprit. Ô seigneur, la grâce a peur de la jeune et jolie. Un aveu de faiblesse??? Jean Paul Belmondo a aimé.
J'ai bien aimé cette adaptation du prix Goncourt de 1952 par Béatrix BECK. J’ignorais ce roman, tout comme la 1ere adaptation de JP Melville “Léon Morin, prêtre”, avec JP Belmondo, en 1961, et Emmanuelle Riva. J'y ai vu, surtout, le portrait d’une femme, Barny, communiste dans l’âme, qui tombe amoureuse du prêtre et ira jusqu’à se convertir pour tenter de le séduire … elle y réussira mais il n’y aura pas de coups de reins. Léon restera inflexible, même s’il avouera son amour à la sublime Barny, confession inversée, et celà restera platonique, ils se quitteront pour toujours. Le film vaut pour les deux très bons acteurs, leurs dialogues ciselés, les réponses du prêtre sur la foi, et la subtilité avec laquelle on ressent la montée du désir chez Barny. J’émettrais un gros bémol sur les seconds rôles : les postières, collègues de Barny, sont ridicules, pas crédibles.
un fil émouvant quoique un brin intello, que cette histoire d'amour inaboutie entre un jeune prêtre et un militante communiste, rebelle, mariée et mère d'une enfant. Bien que narrée par la dame sur son lit de mort en guise de confession révélation à un autre prêtre, l'histoire se déroule pour l'essentiel sous l'occupation allemande à quelques semaines de la libération. S'il souligne la noblesse d'esprit des deux personnages principaux, si il tente de placer à un haut niveau le débat sur la foi et l'église, l'amour et le péché, le film égratigne au passage l'étroitesse d'esprit et l'opportunisme de nombre des paroissiens, et le cynisme des occupants. C'est prenant, bien joué et pas mal mis en scène
Malgré toutes les critiques négatives que j'ai lus, très bon film ! Un bon film qui parle intelligemment de la religion et de Dieu, servis par deux très bons acteurs : Romain Duris et Marine Vach
D'un point de vue cinématographique, ce film est plutôt terne : la mise en scène et la musique manquent de souffle et d'intelligence dramatique. Ce qui sauve cette histoire ce sont les deux acteurs principaux (Marine Vacth et Romain Duris - ce dernier réalise d'ailleurs une belle prestation) : le duo est très émouvant. Il y a des interactions émotionnelles subtiles, pleines de sincérités naturelles, qui ne laissent pas indifférents.
Je suis surpris par la sévérité des critiques, je vois ce film pour la 2nde fois et je ressens à nouveau une belle émotion de la rencontre des 2 personnages dans ce contexte d occupation...même si je me sens plus proche de l esprit de cette jeune femme que de l obstination religieuse du curé... pour cette ambiance sombre, les non dits, la frustration des sentiments retenus et enfouis par la culpabilité imposee par l époque et la situation, j ai un peu songé aux" mal partis " avec France Dougnac, à la version récente du " silence de la mer " ...on pourrait sonoriser cela avec le " souvenez-vous " de pierre Bachelet. Fred.
Le vrai point fort du film, c'est son cadre dans la France occupée, la tension qui en résulte, les non-dits, les chuchotements, les attentats, les arrestations, les exécutions sommaires... En revanche, l'histoire d'amour ou de foi supposée occuper le centre du tableau ne déchaîne pas la passion. Bien sûr les acteurs sont très bons, mais cette manie de murmurer tous les dialogues est insupportable, quand bien même nombre d'entre eux se tiennent dans un confessionnal.
Nouvelle version du roman Léon Morin, prêtre de Béatrix Beck. J’ai trouvé cela vraiment très mou sur tous les plans, mise en scène, scénario et interprétation. On ne sent aucune passion, aucune fièvre, aucun amour entre les personnages. Cela se laisse regarder sans grand intérêt, juste pour voir comment cal se termine. Du coup cela donne envie de voir les deux autres versions antérieures, celle de Jean-Pierre Melville (JP Belmondo, Emmanuelle Riva) et celle de Pierre Boutron pour la télé (Robin Renucci, Nicole Garcia). Celle-ci ne me restera pas en mémoire.
Habituellement, j'adore ce type d'histoires, un peu romantique, mais alors là.... C'est lent, plat et il ne se passe absolument rien ! Romain Duris joue faux, n'est pas crédible en prêtre, la totale ! Il me semble meilleur dans d'autres films. 2,5/5
Alors ce n'est soi-disant pas un remake du film "Léon Morin, prêtre" avec Jean-Paul Belmondo (1961) on retrouve pourtant le ressort dramatique et la même intrigue amoureuse avec des noms identiques et certaines répliques sont des copies conformes... ceci étant - et ce n'est pas une critique - cette remise à jour de ce film adapté d'un roman de Béatrix Beck (prix Goncourt 1952) en constitue une nouvelle adaptation : l'arrivée d'un nouveau prêtre (interprété ici par Romain Duris) dans une petite bourgade pendant l'occupation allemande et c'est une belle réussite, le cheminement du doute et de la foi est très bien rendu, de même que le trouble spirituel qui ébranle la principale protagoniste de cette histoire, brillamment interprétée par Marine Vacth. La fin est cependant prévisible et m'a moins touché que le cheminement de l'histoire jusqu'à son dénouement, mais c'est un avis tout à fait personnel. Le film est un belle réussite de cinéma, une histoire forte avec de la réflexion et de la philosophie, une vraie réflexion de fond sur la foi, et au cinéma ce n'est pas si courant...
Je n'ai pas adhéré au film tout simplement par la longueur de sa narration et de son scénario peu original. Bien que le jeu d'acteurs est bon, le film ne relate rien et finit par ennuyer.
Librement adapté du roman de Béatrix Beck, un drame sentimental troublant qui accroche grâce à des dialogues bien écrits, et par la présence de la lumineuse Marine Vacth.
Quand tu passes de JP Belmondo à Romain Duris c'est quand même pas le même niveau 😂. J'irai pas jusqu'à dire c'est honteux de refaire un remake mais c'est quand même triste que le cinéma se renouvelle si peu et que leur manque de créativité les oblige à reprendre de vieux classiques pour au final faire pire que les originaux.